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19
Ils ont parlé contre lui en disant : « Est-ce que Dieu est capable de nous donner à manger dans le désert ?
20
C’est vrai, il a frappé le rocher, l’eau a coulé en abondance. Mais est-ce qu’il peut aussi nous donner du pain, et préparer de la viande pour son peuple ? »
40
en disant : « Tu voulais détruire le temple et le reconstruire en trois jours. Eh bien, si tu es le Fils de Dieu, sauve-toi toi-même et descends de la croix ! »
41
Les chefs des prêtres avec les maîtres de la loi et les anciens se moquent de Jésus. Ils disent :
42
« Il a sauvé les autres, mais il ne peut pas se sauver lui-même ! C’est le roi d’Israël ! Maintenant, il n’a qu’à descendre de la croix, alors nous croirons en lui.
32
Maintenant, le Messie, le roi d’Israël, n’a qu’à descendre de la croix ! Si nous voyons cela, alors nous croirons en lui ! » Et ceux qu’on a cloués sur des croix à côté de Jésus l’insultent aussi.
35
Le peuple est là et il regarde. Les chefs des Juifs se moquent de Jésus en disant : « Il a sauvé les autres. Eh bien, il n’a qu’à se sauver lui-même, s’il est vraiment le Messie, celui que Dieu a choisi ! »
39
Un des bandits cloués sur une croix insulte Jésus en disant : « Tu dis que tu es le Messie. Alors, sauve-toi toi-même et sauve-nous aussi ! »
6
Après que Jésus a dit cela, il crache par terre. Avec sa salive, il fait de la boue et il met la boue sur les yeux de l’aveugle.
7
Ensuite, il lui dit : « Va te laver dans l’eau, à Siloé. » Le nom « Siloé » veut dire « Envoyé ». L’aveugle y va et il se lave. Quand il revient, il voit clair.
21
Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort.
32
Marie arrive à l’endroit où Jésus se trouve. Quand elle le voit, elle se jette à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. »
37
Mais d’autres disent : « Il a ouvert les yeux de l’aveugle, et il n’a pas pu empêcher Lazare de mourir ? »
La guérison de l'aveugle né, qui est encore toute fraîche dans leur souvenir, (Jean 9.1 et suivants) était, à leurs yeux, plus difficile à opérer que celle de Lazare malade.
Mais quel sentiment leur inspire cette question ? Venant immédiatement à la suite des paroles pleines de sympathie qui précèdent, il paraît naturel d'y voir l'expression d'un intérêt bienveillant et du regret sincère que Jésus n'ait pas guéri le frère de Marthe et de Marie.
Un grand nombre d'excellents interprètes voient cependant dans ces paroles un sentiment d'hostilité contre Jésus, une insinuation de son impuissance. Meyer, MM. Weiss et Godet vont jusqu'à prétendre que ces hommes voient dans les larmes de Jésus une preuve de son impuissance et nient la guérison de l'aveugle-né.
Ils expliquent par cette manifestation d'incrédulité et de haine le nouveau frémissement de Jésus verset 38.
Cette interprétation procède de l'idée que les mêmes interprètes se sont faite, en général, au sujet des amis de la famille de Lazare, venus de Jérusalem pour partager le deuil de ses sœurs.
Parce que Jean les appelle des Juifs, (versets 19,31,36) terme par lequel il désigne ordinairement les chefs de la théocratie ennemie de son Maître, (Jean 1.19, note) et parce que le verset 46 nous montre quelques-uns d'entre eux allant raconter aux pharisiens le miracle de Béthanie, les mêmes interprètes en concluent que ces hommes étaient, pour la plupart, des adversaires du Sauveur.
Est-ce bien là l'impression que veut produire l'évangéliste ? Ne nous dit-il pas deux fois (versets 19,31) que ces visiteurs étaient venus pour "consoler" les sœurs en deuil ? Ne nous les montre-t-il pas pleurant avec elles (verset 33) et admirant l'amour de Jésus pour Lazare ? (verset 36)
Enfin, et surtout, ne nous apprend-il pas (verset 45) que beaucoup d'entre eux (même terme qu'au verset 19), sous l'impression du miracle, crurent en Jésus ?
C'est donc, ce nous semble, introduire une note fausse dans ce beau récit que de représenter ces amis de la famille de Béthanie comme des adversaires de Celui qu'elle aimait. Et comme, dans notre verset, il n'y a pas un mot qui suppose de la malveillance nous concluons avec Lücke, Tholuck, de Wette et d'autres, qu'on peut voir plutôt dans la réflexion qui nous est rapportée un sympathique intérêt.