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Mais Hérode, qui entendait tout cela, se dit : — Ce doit être Jean, celui que j’ai fait décapiter et qui est ressuscité !
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En effet, Hérode lui-même avait fait arrêter Jean et avait ordonné de le faire enchaîner et jeter en prison. Il avait agi ainsi sur la demande d’Hérodiade, la femme de son demi-frère Philippe, qu’il avait épousée.
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Jean lui avait déclaré : — Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère !
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Hérodiade lui en voulait et elle était résolue à le faire mourir, mais elle n’y parvenait pas,
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car Hérode avait du respect pour Jean. Il savait que c’était un homme droit, il le tenait pour un saint. Il le gardait sous sa protection et veillait sur lui. Il s’entretenait volontiers avec lui et, après l’avoir consulté, il était profondément troublé et se trouvait fort embarrassé.
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Un jour pourtant, l’occasion favorable se présenta à Hérodiade pour l’exécution de son dessein. Pour fêter son anniversaire, Hérode organisa une grande fête à laquelle il invita les hauts dignitaires de sa cour, les officiers supérieurs et tous les notables de Galilée.
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Au cours du banquet, la fille d’Hérodiade entra dans la salle et se mit à exécuter plusieurs danses, à la grande joie d’Hérode et de ses invités. Le roi fut fasciné par elle, au point de lui dire : — Demande-moi ce que tu voudras et je te le donnerai.
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Il alla même jusqu’à lui faire ce serment : — Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai… même si c’est la moitié de mon royaume.
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Elle sortit pour prendre conseil auprès de sa mère : — Qu’est-ce que je pourrais bien lui demander ? — La tête de Jean le Baptiseur, lui répondit celle-ci.
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La jeune fille s’empressa de rentrer auprès du roi et de lui exprimer son vœu en ces termes : — Je désire qu’à l’instant même tu me donnes sur un plat la tête de Jean-Baptiste.
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Le roi fut embarrassé, il devint fort triste, mais il avait promis avec serment et, à cause de ses invités, il ne voulut pas se dédire et avoir l’air de manquer à sa parole.
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Là, ils portèrent contre lui l’accusation suivante : — Nous avons découvert que cet homme sème le désordre parmi notre peuple, il incite les gens à la révolte et leur interdit de payer l’impôt à l’empereur. Il se fait passer pour le Messie, le roi (des Juifs).
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Alors, Pilate lui demanda : — Tu es le roi des Juifs ? — Tu le dis toi-même, lui répondit Jésus.
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Après avoir procédé à son interrogatoire, Pilate se tourna vers les grands-prêtres et les gens rassemblés : — Je ne trouve rien de criminel chez cet homme et je ne vois pas pourquoi je le condamnerais.
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Mais ils insistaient de plus en plus, disant : — C’est un agitateur. Il soulève le peuple avec ses idées ! Il a endoctriné toute la Judée ! Il a commencé en Galilée et il a poussé jusqu’ici.
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Pilate rentra donc dans le palais de justice et fit comparaître Jésus : — C’est toi, le roi des Juifs ? lui demanda-t-il. —
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Est-ce de toi-même que tu me poses cette question, répondit Jésus, ou bien d’autres te l’ont-ils suggérée ? —
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Est-ce que je suis juif, moi ? répliqua Pilate. Ce sont ceux de ton propre peuple et les chefs des prêtres qui t’ont livré à moi. Qu’est-ce que tu as fait ?
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Jésus lui répondit : — Ma royauté ne provient pas de ce monde et n’appartient pas à cette terre. Si mon royaume appartenait à ce monde, mes sujets se seraient battus pour que je ne tombe pas aux mains des chefs des Juifs. Mais ma royauté, maintenant, n’est pas d’ici-bas. —
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À partir de ce moment, Pilate cherchait encore plus à remettre Jésus en liberté. Mais les chefs des Juifs redoublèrent leurs cris : — Si tu relâches cet homme, tu n’es pas l’ami de César. Si quelqu’un se fait roi, il s’oppose à César.
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Comme les deux missionnaires restaient introuvables, on emmena Jason et quelques chrétiens qui se trouvaient chez lui, pour les traîner devant les autorités de la ville, en criant : — Ces individus sont des révolutionnaires qui ont mis le monde entier sens dessus dessous.
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Voilà qu’ils sont venus jusqu’ici, et c’est Jason qui les a reçus chez lui. Ce sont des agitateurs publics qui n’obéissent pas aux édits de César : ils défient son autorité puisqu’ils prétendent qu’il y a un autre roi, un certain Jésus.
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Quelques jours plus tard, Félix revint, accompagné de sa femme Drusille qui était juive. Il fit appeler Paul et lui demanda de leur parler de la foi en Jésus-Christ.
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Mais lorsque Paul en vint à expliquer comment vivre pour être juste aux yeux de Dieu, lorsqu’il parla de la maîtrise de soi et du jugement à venir, Félix, visiblement mal à l’aise, lui dit : — Bon, cela suffira pour aujourd’hui. Tu peux te retirer. Quand j’en aurai le temps, je te ferai rappeler.
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Par ailleurs, il nourrissait secrètement l’espoir que Paul lui proposerait de racheter sa liberté par une forte rançon. C’est pourquoi il le faisait venir assez souvent et s’entretenait avec lui.
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Deux années s’écoulèrent ainsi, après quoi Félix fut remplacé par Porcius Festus. Mais, pour se ménager les bonnes grâces des Juifs, il partit en laissant Paul sous les verrous.
L'évangéliste ne dit pas en quoi consistèrent ces efforts. Sans doute Pilate fit encore des tentatives pour fléchir les accusateurs ; mais ceux-ci, endurcis par la haine, couvrirent de leurs cris la voix du trop faible magistrat.
Grec : contredit César, lui résiste, est un rebelle. Si tu relâches un tel homme, tu n'es point ami de César, c'est-à-dire son adhérent, son serviteur fidèle.
Telle fut la dernière ressource des accusateurs, leur attaque décisive, qu'ils savaient devoir être victorieuse. Revenant à leur accusation politique, ils font trois fois retentir aux oreilles du gouverneur le nom redouté de César. (verset 15)
Or César, c'était le cruel et soupçonneux Tibère, jaloux de son autorité despotique et qui jamais n'aurait pardonné à un fonctionnaire de l'Etat d'avoir mis en liberté un sujet aspirant à la royauté.
De son côté Pilate n'avait pas les mains nettes dans son administration ; diverses plaintes avaient été portées contre lui auprès du redoutable empereur. (Josèphe, Ant. XVIII, 3, 1 et suivants) Quelques années plus tard, il fut réellement cité à Rome pour y rendre compte de ses actes, et destitué. Aussi cette menace d'une dénonciation eut-elle un effet immédiat. (verset 13)