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Job 39

    • 1

      1 et 2 Le lion.

      3

      Le corbeau. Après le roi des animaux, l'un des plus faibles. Comparez Luc 12.24. Cet animal peu intéressant, dont personne ne songe à s'occuper, attire les regards de Dieu. C'est à Dieu que, sans s'en douter, crient ses petits qui ont faim.

      4

      4 Ă  7 Les bouquetins.

      Les chèvres, en hébreu jaël, d'où le nom de la femme de Héber (Juges 4.17). Comparez Dorcas (Actes 9.36).

      Chèvres des rochers : capra sinaïtica, femelle d'une sorte de bouquetin assez semblable à celui des Alpes et des Pyrénées. Il vit dans les rochers du Sinaï, dans l'Arabie Pétrée, sur les rives de la mer Morte. Les petits grimpent sur les rochers déjà quelques heures après leur naissance.

      Les petits des biches deviennent forts une huitaine de jours après avoir été mis bas.

      7

      Voilà des familles qui sont vite élevées, sans que l'homme s'en mêle.

      8

      Qui a donné la liberté...? L'onagre est-il un ancien animal domestique, un de tes anciens esclaves, qu'un jour il t'aurait plu d'affranchir ?

      L'onagre, littéralement : le coureur.

      L'âne sauvage, littéralement : le farouche.

      9

      J'ai fait. Ce caractère lui vient du Créateur.

      De la terre salée. Voir 30.4. La terre salée est opposée à la terre à fruits (Psaumes 107.34). Au reste, on a remarqué que l'âne sauvage se nourrit volontiers des herbes salées qui croissent dans les steppes de l'Arabie et de la Syrie.

      10

      Il se rit du tumulte des villes, où tant de bêtes de somme gémissent sous les coups des cochers (littéralement : des exacteurs).

      11

      Il erre, peut-être au loin ; mais il aime mieux cela que de trouver tous les jours une crèche garnie par un maître.

      12

      12 Ă  15 Le buffle.

      Le buffle voudra-t-il te servir ? Non pas le buffle ordinaire (bos bubalus), qui, à la vérité, se trouve en Palestine, dans les plaines marécageuses du haut Jourdain, et qui s'emploie au travail des champs. mais l'oryx, sorte d'antilope plus grande et plus forte que la plupart de ses congénères, atteignant la taille d'un bœuf et tenant, pour la forme, le milieu entre cet animal et les autres antilopes.

      13

      Avec une corde pour le faire labourer ? Littéralement : Au sillon de sa corde, c'est-à-dire au sillon qu'une corde l'obligerait à tracer. Nous disons de même être attaché à la glèbe.

      15

      Pour amasser tes semailles : le produit de tes semailles. La réponse à toutes ces questions est sous-entendue, mais elle serait négative, parce que l'homme ne peut rien contre les instincts primordiaux des animaux.

      16

      16 Ă  21 L'autruche.

      L'aile de l'autruche... L'autruche est ordinairement appelée d'un nom qui veut dire la fille de la solitude (30.29). Ici elle porte un nom poétique signifiant les lamentations, les cris plaintifs (Michée 1.8).

      Est-ce l'aile et le duvet de la cigogne ? Littéralement : Est-ce une aile pieuse et un duvet (pieux) ? Pour comprendre ceci, il faut savoir qu'en hébreu la cigogne s'appelle la pieuse, à cause de la sollicitude avec laquelle elle s'occupe de son nid et de ses petits. Voilà des ailes, noires et blanches les unes et les autres, qui s'agitent joyeusement ; voilà deux volatiles extérieurement assez pareils l'un à l'autre. Et pourtant, quelle différence de caractère ! Sous la matière, il y a une âme tout autre. Et cette âme, d'où vient-elle ? Le verset 20, où le poète oublie que c'est Dieu qui est censé parler dans ces chapitres, va le dire en tout autant de termes.

      17

      Non, elle abandonne ses œufs à la terre : elle ne se donne pas la peine de faire son nid et couve hâtivement ses œufs.

      18

      Chez les autruches l'incubation ne commence que lorsque les œufs sont au complet. Jusqu'alors ils sont à l'abandon. Et même ce n'est que les derniers jours que la mère commence à couver fidèlement.

      19

      Voir Lamentations 4.3, note.

      Son travail : la ponte.

      21

      Quand elle prend son essor, littéralement : Quand, à l'occasion, le moment est venu pour elle de fouetter l'air...

      Elle se rit du cheval. Cet oiseau ne s'envole pas, mais court, et court plus vite que le meilleur cheval.

      C'est ainsi que le poète la fait sortir de la scène, en même temps qu'il prépare ce qui suit. Il y a dans cette description des trésors de poésie, et dans cette transition un art consommé.

      22

      22 Ă  28 Le cheval.

      La force. Il s'agit ici du cheval de guerre ; le mot que nous rendons par force signifie proprement vigueur et bravoure. La cavalerie est tenue en réserve au commencement de la bataille ; les chevaux sont impatients de prendre part à l'action.

      Crinière frémissante. Dès que le cheval arabe entend le cri de guerre, ses yeux s'allument, ses naseaux s'ouvrent tout grands, sa crinière se soulève.

      23

      Voir Joël 2.4, note.

      24

      Il creuse le sol, littéralement : ils creusent le sol. On voit toute la ligne de bataille. Retenus par leurs cavaliers, ils frappent la terre avec, impatience.

      26

      Brillent la lance et le javelot : du guerrier qui le monte. Littéralement : (Brille) la flamme de la lance et du javelot, c'est-à-dire leur fer qui étincelle au soleil (Nahum 3.3).

      27

      Il dévore le sol, littéralement : il boit, il engloutit la terre. Nous disons : dévorer l'espace.

      28

      A l'ouïe de la trompette, littéralement : Tant que, ou bien : A chaque fois que la trompette retentit.

      Il dit : Hourra ! Nous rendons ainsi une interjection joyeuse (héach) qui se retrouve dans le latin : éia !

      Les cris des chefs, littéralement : le tonnerre des chefs.

      29

      29 Ă  33 Les oiseaux de proie.

      Les éperviers sont, pour la plupart, des oiseaux migrateurs. Est-ce l'homme qui leur donne au bon moment le signal du départ ?

      33

      Là où il y a des tués... Certaines espèces d'aigles s'attaquent aux cadavres (Matthieu 24.28). Au reste le mot néscher, que nous avons rendu par aigle, peut aussi s'appliquer aux vautours.

      34

      34 à 38 Conclusion du premier discours de l'Eternel. Dieu n'est pas entré dans une discussion avec Job ; il s'est borné à l'étourdir par l'énumération des preuves de la toute-puissance et de la toute-science divines. Après une pause, pendant laquelle Job ne songe point à répondre, il reprend la parole ; tel est le sens du verset 34.

      Dans le texte hébreu, le chapitre 40 commence à notre verset 34.

      35

      Le censeur, qui vient de mesurer la distance infinie qui le sépare de son Dieu, est-il encore disposé à plaider avec lui ?

      Réponde ! littéralement : réponde à ces choses !

      36

      36 à 38 Première réponse de Job.

      Une fois..., deux fois : plusieurs fois (Psaumes 62.12).

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