TopFormation Les 7 miracles

Josué 15

    • 1

      Selon leurs familles. Ce fut le nombre de ces familles qui détermina l'étendue du territoire.

      L'extrémité méridionale : de toute la Terre Sainte. Ces mots renforcent la simple idée du midi.

      2

      2 à 12 Frontières de Juda.

      2 à 4 Frontière du midi ; voir Nombres 34.3-5 où se trouvent déjà tous les mêmes noms qu'ici, sauf Karka. Seulement ils figurent là comme extrémité méridionale du pays tout entier et. non de la tribu de Juda seulement.

      Akrabbim, Tsin, Hetsron, Addar. Voir Nombres 34.4.

      Kadès-Barnéa : voir l'appendice en fin du chapitre 10 de Nombres.

      Karkaa : (sol battu, servant de plancher) : inconnue.

      4

      Atsmon : nom retrouvé peut-être dans celui dit Wadi Quasème, non loin de Kadès.

      5

      Frontière orientale : la mer Salée dans toute sa longueur.

      Frontière septentrionale. C'était en même temps celle de Benjamin vers l'est (18.15-19), et celle de Dan vers l'ouest. Elle est décrite avec le plus grand soin.

      6

      Beth-Hogla : ville de Benjamin (18.19-21), entre Jéricho et l'embouchure du Jourdain ; aujourd'hui Aïn-Hagia.

      Beth-Araba : dans le désert de Juda, adjugée à Benjamin (18.22) ; encore indéterminée.

      La pierre de Bohan (la pierre du pouce) se trouvait sur le flanc de la montée vers le plateau ; car on y arrivait en montant quand on allait de l'est à l'ouest quand (voir les mots et s'élevait), et en descendant, en allant de l'ouest à l'est (18.17).

      7

      Débir : le Wadi Dabar, à moitié chemin de Jéricho à Jérusalem.

      La vallée d'Acor (7.24) : dans sa partie supérieure.

      Guilgal, non pas le Guilgal de 4.19, mais une autre localité appelée Gueliloth dans 18.17 etdéterminée par ce qui suit : vis-à-vis de la montée d'Adummim. Cette montée, dont le nom signifie rouge, a été décrite par Eusèbe sous le nom de Maledomim, abréviation de l'hébreu Maalé-Adummim. C'était un site sauvage et mal famé par où passait la route de Jérusalem à Jéricho. Son nom s'explique, d'après ce Père, par le sang qu'y répandaient les brigands qui, alors, comme au temps du Seigneur, infestaient la contrée (Luc 10.30 et suivants). D'autres l'expliquent par la couleur rouge du sol et des pierres dans ces parages. Une tour, bâtie pour la protection des voyageurs et qui existait encore à l'époque des Croisades, s'appelait la Maison Rouge. On en retrouve peut-être, les restes dans un castel en ruines, appelé El-Dem ou Ed-Dom, au nord de la route de Jéricho à Jérusalem. Au pied de cette ruine se trouve un vallon circulaire dont la forme rappelle le nom de Guilgal (cercle).

      Au sud du torrent : de celui qui dans son cours inférieur prend le nom de Wadi Hagla et se jette dans le Jourdain.

      Les eaux d'En-Sémès (fontaine du Soleil) : aujourd'hui appelées la fontaine des Apôtres, à deux kilomètres environ de Béthanie. C'est la seule source que l'on trouve sur le chemin de Béthanie à la vallée du Jourdain.

      En-Roguel : au sud-ouest de En-Sémès, source qui se trouve dans la banlieue de Jérusalem (2Samuel 17.17 ; 1Rois 1.9), au sud de la ville, renommée encore aujourd'hui pour l'abondance de ses eaux et connue sous les noms de fontaine de Job ou de Néhémie. Elle jaillit au sud de Siloé, à l'endroit où se rencontrent les vallées du Cédron et de Hinnom.

      8

      La vallée de Ben-Hinnom. Voir Jérémie 7.31 note. Après avoir remonté de l'est à l'ouest la partie inférieure de la vallée de Ben-Hinnom, la frontière gravissait la montagne qui ferme la vallée à l'ouest et longeait ensuite l'extrémité septentrionale de la plaine des Réphaïm. Celle-ci s'étend au sud-ouest de Jérusalem, sur une ]ongueur de 4 km et une largeur de 2 km. Elle était et est encore très fertile (Esaïe 17.5). Son nom signifie : plaine des géants (Genèse 14.5 ; Esaïe 14.9 ; 17.5, notes), et lui vient sans doute de la race qui y habitait primitivement.

      9

      Du sommet (de la ligne de faîte) de la montagne qui sépare la vallée de Hinnom de la plaine des Réphaïm, la frontière remontait au nord et passait à la fontaine de Nephthoach aujourd'hui fontaine de Samuel, dans le village de Liftah, à 4 km au nord-ouest de Jérusalem ; on voit que cette capitale restait en dehors de Juda.

      La montagne d'Ephron. Inconnue : elle ne figure pas dans le passage correspondant, 18.15.

      Baala, qui est Kirjath-JĂ©arim (9.17) : Ă  trois heures au nord-ouest de JĂ©rusalem.

      Baala (1Chroniques 13.6) signifie maîtresse, cité propriétaire (d'habitants). Outre les deux noms qui lui sont donnés ici, elle porte au verset 60 et 18.14, celui de Kiriath-Baal.

      10

      Séir : colline rocheuse très escarpée, au sud-ouest de Kirjath-Jéarim. au sommet de laquelle se trouve aujourd'hui le village de Saris.

      KĂ©salon : aujourd'hui Kesla, au sud-ouest de Saris.

      Beth-Sémès (maison du soleil) : ville lévitique, dans la tribu de Juda (21.16) sur la frontière de Dan. L'arche de l'alliance y fut déposée (1Samuel 6.9). Aujourd'hui En-Schems, à 10 km au sud-ouest de Kesla.

      Thimna : ville qui plus tard (19.43, note) fut adjugée à Dan ; aujourd'hui Tibneh, à l'ouest de En-Schems.

      11

      Ekron (13. 3) : Ajourd'hui Akir.

      Sicron, inconnue.

      Le mont Baala : peut-être la chaîne de collines qui de Akir s'étend parallèlement à la mer.

      Jabnéel : aujourd'hui Jebna, à 2 km de la mer et à environ 16 km au sud de Jaffa ; autre localité, de ce nom dans la région du Liban (19.33). Elle ne fut conquise sur les Philistins que par Ozias, dans un temps où elle s'appelait Jabné (2Chroniques 26.6). Du temps des Romains elle devint très importante, sous le nom de Jamnia.

      12

      Frontière occidentale. C'était la mer, en sorte que toute la Philistie se trouvait attribuée à Juda, voir 13.3. Mais cette frontière, ainsi que celle du sud, ne fut atteinte par les Israélites qu'après les victoires de David sur les Philistins et sur les peuplades nomades du midi.

      La répartition des villes situées sur les frontières des diverses tribus dut naturellement aussi bien que la désignation des villes lévitiques, incomber aux commissaires désignés pour étudier le pays. Ce travail ne fut accompli que peu à peu. Aussi certaines villes attribuées d'abord à l'une des tribus intéressées furent-elles plus tard adjugées à une autre. Ainsi en fut-il, par exemple, de Beth-Araba qui, au verset 61 assignée à Juda, devint cependant la propriété de Benjamin (18.22). Vovez aussi Thimna (verset 10).

      13

      13 Ă  20 Dotation de Caleb.

      Comparez 14.6-15. Cette dotation était indépendante du lot assigné à Juda ; voilà pourquoi elle est mentionnée spécialement, à côté de l'indication de ce territoire. Chaque tribu devait en effet recevoir un inventaire détaillé et complet non seulement de son domaine, mais encore des servitudes dont il pouvait être grevé. Le passage 14.6-15 établissait uniquement le droit de Caleb sur le territoire d'Hébron ; nous avons ici le récit du fait par lequel ce territoire devint réellement sa propriété.

      14
      15

      Débir : autre localité que celle du verset 7, dont elle est distinguée par la notice ajoutée à son nom.

      Kirjath-SĂ©pher signifie : ville du livre.

      17

      Othniel (Juges 1.13 ; 3.9) ; frère cadet de Caleb ; il devint après la mort de Josué le premier juge d'Israël.

      Fils de Kénaz, c'est-à-dire Kénizien (14.6, note). Son mariage avec la fille de son frère n'était pas défendu par la loi (Lévitique 18.12-13).

      18

      Quand Acsa fut amenée à son oncle pour devenir sa femme, elle le pressa, au moment où il venait à sa rencontre. de demander à Caleb un champ. Encore anjourd'hui en Palestine les filles, ne pouvant être héritières, reçoivent, parfois de leur père, dans les familles riches, au moment de leur mariage, un fonds de terre en pur et libre don. Acsa, voyant qu'Othniel hésite à faire cette demande, en prend tout à coup l'initiative. Descendant brusquement de sa monture (Genèse 24.64), elle attire l'attention de son père, qui lui demande ce qu'elle veut.

      19

      Elle lui montre le pays desséché où elle va s'établir avec Othniel et lui demande d'y ajouter un terrain propre à être cultivé et abondant en sources, pour que son établissement ne ressemble pas à une punition, au lieu d'être une récompense pour celui qui l'a obtenue.

      Les sources supérieures et les sources inférieures : au moyen desquelles le territoire conquis par Othniel pouvait être arrosé dans ses diverses parties.

      21

      21 Ă  62 Liste des villes Ă©chues Ă  Juda.

      Ces villes sont groupées sous quatre rubriques correspondant aux quatre territoires bien distincts de la tribu de Juda : le Négueb, la Séphéla, la Montagne et le Désert.

      21Ă  32 Le NĂ©gueb ou le Midi.

      A l'extrémité, méridionale. Cette région s'étendait de l'est à l'ouest, de l'Araba à la grande Mer ; elle était bornée au sud comme il est dit versets 2 à 4, et au nord par une ligne partant du Wadi Schériah, au sud de Gaza, et longeant les Monts de Juda (voir appendice Nombres, fin du chapitre 10). C'est une vaste steppe très accidentée, dans les dépressions de laquelle les pâturages abondent et le sol peut être cultivé. Il forme la transition entre le désert proprement dit et les terres arables et fertiles de la Palestine.

      Les villes de cette région forment quatre groupes, commençant chacun dans le texte hébreu par un nom qui n'est pas, comme les autres, relié au précédent par la conjonction et.

      Le premier groupe comprend neuf villes, versets 21 Ă  23. (Nous ne parlons dans ces notes que de celles dont nous avons quelque chose Ă  dire.)

      Kabtséel : peut-être figurant, dans Néhémie 11.25, sous le nom de Jékabtséel.

      22

      Dimona : peut-être le Dibon qui se trouve à côté de Jékabtséel dans Néhémie 11.25 ; autre Dimona à l'est du Jourdain (Nombres 21.30).

      Adada : Arouel dans les Septante, aujourd'hui Arâra, à 12 km au sud-est de Béerséba. Ou serait-ce la Tsédad de Nombres 34.8 ?

      23

      Kédès : différente de Kadès (Genèse 14.7) et de Kédès (Josué 12.22).

      24

      24 et 25 Second groupe : cinq villes.

      Ziph : différente de la ville de ce nom que notre verset 55 place dans le désert de Juda.

      TĂ©lem : peut-ĂŞtre identique avec TĂ©laĂŻm de 1Samuel 15.4, oĂą SaĂĽl rassembla ses troupes dans la guerre contre Amalek.

      Béaloth, adjugée plus tard à Siméon (19.8).

      25

      HatsoĂŻ-Hadattha : la Nouvelle Hatsor.

      Kérioth-Hetsron, qui est Hatsor : une autre Hatsor que la précédente et que celle du verset 23. Hatsor signifiant enclos, la fréquence de ce nom ne doit pas surprendre ; probablement différente de Hetsron du verset 3.

      26

      26 à 28 Troisième groupe : neuf villes.

      Schema et Molada, adjugées à Siméon (19.2). Schéma figure probablement dans Néhémie 11.26, sous le nom de Jésua. Molada est appelée Malatha par Josèphe ; aujourd'hui Tell-Milh, à 16 km à l'est de Béerséba.

      28

      Béerséba : Genèse 21.31, note.

      Biziothéia. Les Septante ont lu : Beniothéa : ses villages.

      29

      29 à 32 Quatrième groupe : treize villes, dans la partie occidentale du Négueb.

      Baala : peut-être Bala de 19.3, adjugée à Siméon.

      30

      El-Tholad : dans 1Chroniques 4.29, Tholad ; inconnue.

      Késil, chez les Septante Baithel, est un autre nom de la ville de Béthul ou de Béthuël, indiquée dans 19.4 et 1Chroniques 4.30 comme ville des Siméonites, entre El-Tholad et Horma. Voir aussi Béthel 1Samuel 30.27.

      Horma. Voir Nombres 14.45, note.

      31

      Tsiklag, ville de Siméon (19.5), appartenait aux Philistins sous le règne de Saül, fut donnée à David par Achis et possédée ensuite par les rois de Juda (1Samuel 27.6) ; aujourd'hui peut-être Zuheilika, à six kilomètres au nord du Wadi Scheriah.

      Madmanna :différente de Madména (Esaïe 10.31), qui était au nord de Jérusalem ; citée dans 1Chroniques 2.49 ; probablement aujourd'hui Minjaj ou Minieh, au sud de Gaza.

      Sansanna : il y a un Wadi Suni au sud de Gaza. Au lieu de Madmanna et de Sansanna, on trouve 19.5 et 1Chroniques 4.31, parmi les villes de Siméon, Beth-Marcaboth (remise de chariots) et Hatsar-Susa (cour des chevaux) qui ne sont probablement que des surnoms donnés à ces localités servant de relais.

      32

      Aïn et Rimmon. Les Septante en font un seul nom, ainsi que Néhémie 11.29. Ce sont probablement deux localités toutes voisines. Rimmon était d'après Zacharie 14.10 à l'extrémité méridionale de Juda ; aujourd'hui Umm-er-Rummamin, à 12 km au nord de Béerséba. A 2 km de là se trouve une source abondante. désignée peut-être ici par le nom de Aïn. Nous sommes sur la limite entre le Négueb et la Séphéla, ce qui explique pourquoi dans 19.7 ces deux localités sont indiquées parmi celles de la Séphéla.

      En tout, vingt-neuf villes et leurs villages. Nous en avons trouvé trente-six, sept de plus. Il est possible que Aïn et Rimmon ne comptassent que pour une seule ; les six autres ont pu être ajoutées en marge après l'exil par un correcteur, alors qu'elles étaient de nouveau occupées par le peuple. Ce sont Schéma, Molada, Beth-Palet, Hatsar-Schual, Béerséba et Biziothéia (versets 26 et 27).

      33

      33 à 47 La Séphéla ou bas-pays.

      Ses limites étaient à l'ouest la Méditerranée, à l'est les monts de Juda, au sud le Négueb, au nord le territoire de Dan. A l'exception des dunes qui forment la côte, toute cette région est remarquablement fertile. L'olivier y prospère, et partout où le sol est cultivé avec quelque soin, il produit de riches moissons. La Séphéla n'est pas une plaine absolument plate. Jusque près de la mer elle est sillonnée de chaînes de collines tantôt parallèles à la côte, tantôt se dirigeant vers l'intérieur où elles s'étagent en gradins. Grâce à ces ondulations du sol et aux dépressions qui les séparent, presque toutes les cultures des régions méridionales y prospèrent. Aujourd'hui encore les belles plantations et les splendides jardins, qu'y admire çà et là le voyageur, montrent ce que devait être cette contrée, bien cultivée.

      Quatre groupes de villes :

      33 Ă  36 Premier groupe. : quatorze villes au nord-ouest.

      Esthaol, Tsoréa, adjugées à Dan (19.41) ; ordinairement indiquées ensemble (Juges 13.25 ; 18.2). Là se trouvait le tombeau de Samson (Juges 16.31). Tsoréa est aujourd'hui Sara, village sur une haute colline au nord du Wadi Sarar, affluent du Sorek. Esthaol, aujourd'hui Eschua, à trois km de Sara.

      Asna (la forte) : inconnue ; voir une ville du même nom verset 43.

      34

      Zanoah. Il existe aujourd'hui un Zanouah, au sud-est de Sara.

      En-Gannim (source des jardins). Inconnue.

      Thappuach (pommier) : distincte de celle de 12.17 ; inconnue.

      Enam : dans Genèse 38.14 Enaïm (la double source) ; inconnue ; sans doute près d'Adullam, où nous place ce chapitre de la Genèse ; comparez notre verset 35.

      35

      Jarmuth : 10.3.

      Adullam : 12.15.

      Socho : fortifiée par Roboam, ainsi qu'Adullam et Azéka (2Chroniques 11.7,9), et, sous Achaz, prise par les Philistins (2Chroniques 28.18) ; aujourd'hui Schuweikeh, à deux heures et demie au nord-est de Beit-Djibrin.

      Azéka : près de Socho (1Samuel 17.1).

      36

      Saaraïm : d'après 1Samuel 17.52 à l'ouest des précédentes ; aujourd'hui Zakarija, village séparé par un ravin d'un monceau de ruines du même nom ; ainsi s'explique la terminaison aïm qui est celle du duel.

      Guédéra : aujourd'hui Ghedéra, village à une heure au sud-est de Jamnia.

      Guédérothaïm (les deux bergeries) : simple dépendance de Guédéra.

      Quatorze villes. Nous en avons de fait quinze. Mais Guédérothaïm, omise par les Septante, est réunie à Guédéra.

      37

      37 à 41 Second groupe : seize villes dans la région moyenne.

      Tsénan a été rapprochée, sans probabilité, de Tsaanan, Michée 1.11.

      38

      Mitspé (poste d'observation) : aujourd'hui Es-Saphieh, au milieu de la plaine, au sommet d'une colline de craie blanche, sans doute l'Alba Specula du moyen-âge.

      39

      Lakis : Esaïe 36.2 et Michée 1.13, notes.

      Botskath : citée 2Rois 22.1 comme lieu d'origine du grand-père maternel de Josias ; peut-être la ruine de Tubakah, au sud de Um-Lâkhis.

      Eglon : 10.3.

      40

      Cabbon : probablement la ruine de Kubeibeh, qui a dû être une forteresse très importante, à 10 km à l'est d'Eglon.

      Lachmas : aujourd'hui peut-ĂŞtre les ruines de El-Lahem, un peu plus Ă  l'est.

      Kitélis : à une heure ou deux au sud de Kubeibeh.

      41

      Guédéroth (les bergeries), distincte de Guédéra et de Guédérothaïm, verset 36.

      Beth-Dagon (maison de Dagon), nom que nous retrouverons 19.27. Localité inconnue.

      Makkéda : 10.10.

      42

      42 à 44 Troisième groupe : neuf villes, dans la région méridionale confinant au Négueb.

      Libna : 10.29.

      Ether et Asan données plus tard aux Siméonites (19.7) ; inconnues. Asan est probablement la Cor-Asan de 1Samuel 30.30. C'était une ville lévitique (1Chroniques 6.59 ; texte hébreu, verset 44).

      43

      Asna : différente de celle du verset 33.

      44

      KĂ©ila. David en chassa les Philistins (1Samuel 23.1). Aujourd'hui Kila, Ă  une heure au sud d'Adullam.

      Aczib (Michée 1.14 et Genèse 38.5, notes) : ruines à cinq heures au sud-ouest de Beit-Djibrin (Eleuthéropolis).

      Marésa (Michée 1.15, note) : souvent mentionnée (1Chroniques 2.42 ; 4.21 ; 2Chroniques 20.37 ; 11.8 ; 14.9), et ville très importante encore après l'exil. Tout près de Beit-Djibrin, au sud.

      45

      45 à 47 Quatrième groupe : trois villes le long de la côte maritime : c'étaient des villes de chacune desquelles dépendaient politiquemerit d'autres villes, qui ne sont pas nommées parce que ces contrées n'ont jamais été conquises par Juda, et beaucoup de villages environnants.

      Ekron, aujourd'hui Akir.

      Asdod, aujourd'hui Esdud.

      Gaza, aujourd'hui Ghuzzeh (13.3 ; 11.22) ; Ekron est indiquée 19.43 comme ayant réellement appartenu à Israël.

      46

      Toutes les villes près d'Asdod. C'est peut-être dans cette périphrase que se trouve comprise Askalon, qu'on est surpris de ne pas trouver dans cette liste. L'absence de Gath s'explique par sa position beaucoup plus orientale : il allait de soi qu'elle devait appartenir à Juda.

      47

      Torrent d'Egypte : voir verset 4.

      48

      48 Ă  60 La Montagne.

      Le territoire désigné sous ce nom forme la ligne de faîte entre le bassin de la mer Morte et la côte méditerranéenne. C'est la montagne de Juda proprement dite, entre la Séphéla à l'ouest, le Wadi Beit-Hanina (à une bonne heure au nord de Jérusalem), au nord, le Négueb au sud, et la région stérile, profondément déchirée, dite désert de Juda, sur la rive occidentale de la mer Morte, à l'est. Ce massif montagneux s'élève peu à peu vers le sud jusque dans les environs d'Hébron, où il atteint sa plus grande hauteur, près de 1000 mètres au-dessus du niveau de la mer. La roche calcaire de cette région se délite aisément et renferme de grandes cavernes. Au temps de Josèphe cette région était d'une prodigieuse fertilité. Aujourd'hui les forêts de chênes et d'arbres fruitiers, ainsi que les plantations d'oliviers, ont presque disparu. Les vallées donnent encore de très bonnes récoltes en céréales, huiles, fruits et vin.

      Cinq groupes de villes, ou plutĂ´t six, comme nous le verrons.

      48 à 51 Premier groupe : onze villes, dans la région sud-ouest de la Montagne.

      Samir : peut-ĂŞtre Soutra, Ă  20 km au sud d'HĂ©bron.

      Jaithir : aujourd'hui Attir ; ville lévitique (21.14), à 8 km à l'ouest de la précédente.

      Socho, autre que celle du verset 35 ; aujourd'hui Schuweikeh, avec de belles ruines, à quatre heures au sud d'Hébron.

      49

      Kirjath-Sanna, qui est DĂ©bir : 10.38.

      50

      Anab : 11.21.

      Esthémo : aujourd'hui Sémua ; ville lévitique (21.14) ; à l'est de Socho, le village actuel est entouré de restes de murailles et dominé par un vieux château.

      Anim. Eusèbe parle de deux localités-sœurs du nom de Anéa, à 10 km au sud d'Hébron, l'une habitée par des chrétiens et l'autre habitée par des Juifs. Le nom pluriel Anim pourrait être celui de cette ville double.

      51

      Gossen : 10.41.

      Holon : ville lévitique (21.15), à une petite heure au sud-ouest d'Hébron.

      Guilo : patrie d'Ahitophel (2Samuel 15.12) ; inconnue.

      52

      52 à 54 Second groupe : neuf villes, au nord du précédent.

      Arab (2Samuel 23.35) : inconnue.

      Duma : aujourd'hui Daumeh au sud-ouest d'HĂ©bron, avec de nombreuses ruines.

      Eséan : Soma dans les Septante, peut-être Sama de 1Chroniques 2.43 : aujourd'hui ruines de Simia, au sud de Daumeh.

      53

      Beth-Thappuach. Comparez 1Chroniques 2.43. Aujourd'hui Et-Taffuh, Ă  8 km Ă  l'ouest d'HĂ©bron, sur une haute montagne couverte de ruines.

      54

      Kirjath-Arba : verset 13.

      Tsior. peut-ĂŞtre SaĂŻr, Ă  8 km au nord-est d'HĂ©bron.

      55

      55 à 57 Troisième groupe : dix villes, au nord-est des deux premiers groupes.

      Maon : patrie de Nabal (1Samuel 25.2) ; à la frontière du désert de Juda qui s'appelle là désert de Maon (1Samuel 23.25) ; aujourd'hui Tell-Maïn, à quatre heures au sud d'Hébron.

      Carmel (1Samuel 25.2) : mentionnée sous Ozias ; à l'époque romaine bourgade importante ; aujourd'hui Kermel, un peu au nord de Maon.

      Ziph : dans le désert de ce nom, (1Samuel 23.15) ; ville fortifiée par Roboarn (2Chroniques 11.8) ; aujourd'hui Tell-Zif, sur un rocher de trente mètres de haut, à une heure et trois quarts au sud-est d'Hébron.

      Juta : ville lévitique (21.16) ; aujourd'hui Jata, gros bourg à 8 km au sud d'Hébron.

      56

      Jizréel : patrie d'Achinoam, femme de David (1Samuel 25.13) ; inconnue ainsi que les deux villes suivantes.

      57

      KaĂŻn : peut-ĂŞtre Aakin, Ă  4 km au sud-est d'HĂ©bron.

      Guibéa. Eusèbe nomme dans ces parages deux villages du nom de Gabaa et de Gabatha, mais dont l'emplacement est inconnu.

      Thimna : Genèse 38.12.

      58

      58 et 59 Quatrième groupe : six villes au nord d'Hébron.

      Halhul : au temps d'Eusèbe Allulh, aujourd'hui Halhûl à une heure et demie au nord d'Hébron.

      Beth-Tsur (maison du rocher) : au nord-ouest de Halhûl, fortifiée par Roboam (2Chroniques 11.7), boulevard des Maccabées contre les Iduméens (1 Maccabées 4.29, 61) qui s'étendaient alors jusqu'à Hébron.

      Guédor : aujourd'hui, Tuédour, à 6 km au nord de la précédente.

      59

      Beth-Anoth : dans les Septante Bethanom, dont on a rapproché la localité moderne de Beth-Amun, près de Halhûl.

      60

      Cinquième groupe : deux villes à l'ouest de Jérusalem : Kirjath-Jearim (verset 9 ; 9.17), près de la frontière de Benjamin ; et Harabba (la grande), tout à fait inconnue en dépit de son nom.

      Chose remarquable, entre les versets 59 et 60 les Septante intercalent un sixième groupe de onze villes qui sont : Théko, Ephratha (Bethléem), Phagor, Aïtan, Koulon, Tatam, Thobès, Karem, Galem, Baither et Manoko, avec leurs villages. Ces localités, en majeure partie connues, représentent tout un district du territoire de Juda qui ne pouvait pas manquer dans notre chapitre. Il y a donc ici dans notre texte une omission qui provient sans doute d'un copiste, et qu'il importe de réparer en suivant le texte de la version grecque.

      Théko : Thékoa, 2Samuel 14.2 ; Amos 1.1 ; 2Chroniques 11.6 ; Néhémie 3.5,27 ; aujourd'hui Tékua, à deux heures au sud de Bethléem.

      Ephratha : Bethléem (Genèse 35.19 et Michée 5.1), notes.

      Phagor : aujourd'hui Phaghur, près de Bethléem.

      Aïtan (Etam 2Chroniques 11.6) : entre les deux précédentes.

      Koulon : aujourd'hui Koulonieh, Ă  une heure et demie au nord-ouest de JĂ©rusalem.

      Karem : AĂŻn-Karim, gros village Ă  deux heures Ă  l'ouest de JĂ©rusalem.

      Baither : le pauvre hameau de Bettir au sud-ouest de JĂ©rusalem.

      Manoko : peut-ĂŞtre identique avec Manachath de 1Chroniques 8.6 : inconnue.

      61

      61 et 62 Le DĂ©sert.

      Entre les territoires de Maon, Thékoa et Bethléem à l'ouest, et la mer Morte à l'est, s'étend du nord au sud, depuis Wadi Fikré à la frontière méridionale de Benjamin, une zone comprenant trois plateaux, qui s'étagent les uns au-dessous des autres en descendant vers la mer Morte. C'est le désert de Juda ; le sol crayeux n'offre de traces de végétation que dans le voisinage de quelques sources ; la vie disparaît à mesure que l'on se rapproche de la mer Morte. Cette région servit de refuge à David. On y trouve les ruines de nombreux monastères.

      Beth-Araba : verset 6.

      62

      Ir-Hammélach (ville du sel) peut-être dans la vallée du sel à l'extrémité méridionale de la mer Morte, où David défit les Syriens (2Samuel 8.13) et Joab les Edomites (Psaume 70, titre).

      En-Guédi (1Samuel 24.1 ; Ezéchiel 47.10, note) : aujourd'hui Ain-Djidy.

      63

      Explication de l'omission du territoire de Jérusalem. La ville de Jérusalem était dans le territoire de Benjamin (18.28) ; mais sa banlieue méridionale appartenait à Juda. Telle est sans doute, indépendamment de l'importance et de la force de cette ville, la raison pour laquelle les fils de Juda et même ceux de Siméon durent coopérer à la guerre contre ses anciens possesseurs (Juges 1.3,8).

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