846 - autoslui-mĂȘme, elle-mĂȘme, eux-mĂȘmes il, elle le mĂȘme
1125 - graphoĂ©crire, avec rĂ©fĂ©rence Ă la forme des lettres aligner ou former des lettres sur une âŠ
1161 - demais, de plus, et, etc.
2532 - kaiet, aussi, mĂȘme, en effet, mais
2564 - kaleoappeler appeler Ă haute voix, prononcer Ă voix haute inviter appeler c.Ă .d nommer, par le âŠ
3004 - legodire, parler affirmer, maintenir, soutenir enseigner exhorter, conseiller, commander, adresser annoncer par la parole, destiner âŠ
3027 - lestesun voleur, pillard, maraudeur, brigand
3450 - mouJe, moi, mon, de moi
3624 - oikosune maison une maison habitĂ©e, le logis toute construction un palais la maison de Dieu, âŠ
4160 - poieofaire avec les noms des choses faites, produire, construire, former, façonner, etc. ĂȘtre les auteurs, âŠ
4335 - proseuchepriĂšre adressĂ©e Ă Dieu un lieu mis Ă part ou convenable pour offrir la priĂšre âŠ
4693 - spelaionune caverne, une antre, un repaire, une grotte
5210 - humeisvous
5656Temps - Aoriste 5777 Voix - Active 5784 Mode - Indicatif 5791 Nombre - 2319
5701Temps - Futur 5776 Voix - Passive 5786 Mode - Indicatif 5791 Nombre - 251
5719Temps - Présent 5774 Voix - Active 5784 Mode - Indicatif 5791 Nombre - 3019
5769Temps - Parfait 5778 Voix - Passive 5786 Mode - Indicatif 5791 Nombre - 215
Jésus combine librement ces deux paroles des prophÚtes et en fait un reproche sévÚre à l'adresse de ces trafiquants du temple, auxquels il ne craint pas d'appliquer l'épithÚte employée par Jérémie.
Quant Ă la citation d'EsaĂŻe, elle est d'autant plus frappante que ce sont tous les peuples (les Septante traduisent : toutes les nations), ainsi les PaĂŻens eux-mĂȘmes, qui doivent regarder le lieu sacrĂ© comme une maison de priĂšre, au lieu de le profaner.
- Le fait que raconte ici Matthieu, de concert avec Marc et Luc et qu'ils placent Ă la fin du ministĂšre de JĂ©sus, doit-il ĂȘtre identifiĂ© avec celui que rapporte Jean, (Jean 2.14 et suivants) ou doit-il en ĂȘtre distinguĂ© ? En d'autres termes, JĂ©sus a-t-il deux fois purifiĂ© le temple oĂč est-ce lĂ une seule et mĂȘme action placĂ©e par les Ă©vangĂ©listes Ă deux Ă©poques si distantes l'une de l'autre ? C'est lĂ une question sur laquelle les opinions des interprĂštes ont toujours diffĂ©rĂ©, depuis les temps des PĂšres jusqu'Ă nos jours.
Malgré les apparences contraires, il est assez certain qu'on ne peut identifier ces deux récits. Comment, en effet, attribuer aux évangélistes une erreur chronologique si énorme sur un fait si facile à constater ?
En outre, les paroles de Jésus, qui, dans l'une et l'autre de ces occasions, sont le point saillant du récit, sont absolument différentes, ce qui accuse deux événements distincts.
Enfin, si l'on considÚre que le récit de Marc avec les détails précis qu'il renferme doit remonter à un témoin oculaire (Pierre), on est forcé d'admettre que cet événement eut bien lieu à l'entrée de la semaine sainte. Et d'autre part, si le quatriÚme évangile a pour auteur l'apÎtre Jean, il ne peut faire erreur en plaçant une expulsion des vendeurs au commencement du ministÚre de Jésus. (Voir les Comment. de M. Godet sur Luc 19.45,46 et sur Jean 2.22)