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Matthieu 26

    • Les chefs complotent contre Jésus

      1 Quand Jésus eut fini de donner toutes ces instructions, il dit à ses disciples : —

      2 Vous savez que la fête de la Pâque aura lieu dans deux jours. C’est alors que le Fils de l’homme sera livré pour être crucifié.

      3 À cette même heure, les chefs des prêtres et les anciens du peuple se rassemblèrent dans la cour du grand-prêtre Caïphe,

      4 et ils prirent en commun la décision de s’emparer de Jésus par ruse pour le faire mourir. —

      5 Il ne faut, en tout cas, rien faire pendant la fête, disaient-ils, sinon nous risquons de provoquer un soulèvement parmi le peuple.

      Une femme met du parfum sur la tête de Jésus

      6 Jésus était allé à Béthanie, il se trouvait dans la maison de Simon, (l’ancien) lépreux.

      7 Une femme s’approcha de lui, portant un flacon d’albâtre rempli d’un parfum de myrrhe de grande valeur. Pendant que Jésus était à table, elle versa ce parfum sur sa tête.

      8 En voyant cela, les disciples manifestèrent leur indignation : — Quel gaspillage ! Pourquoi perdre ainsi tout ce parfum ?

      9 Est-ce qu’on n’aurait pas pu le vendre pour un bon prix et distribuer l’argent aux pauvres ?

      10 Mais Jésus, qui les avait entendus, leur dit : — Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ? Ce qu’elle vient d’accomplir pour moi est vraiment une belle action.

      11 Des pauvres, vous en aurez toujours auprès de vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.

      12 Si elle a répandu cette myrrhe sur mon corps, c’est en prévision de ma mise au tombeau.

      13 Vraiment, je vous l’assure : partout, dans le monde entier, où cette Bonne Nouvelle sera annoncée, on racontera aussi, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire.

      Judas veut livrer Jésus aux chefs des prêtres

      14 Ce fut alors que l’un des douze, celui qui s’appelait Judas de Kérioth, se rendit auprès des chefs des prêtres

      15 pour leur demander : — Si je me charge de vous le livrer (discrètement), quelle somme me donnerez-vous ? Ils lui proposèrent trente pièces d’argent et les lui versèrent sur-le-champ.

      16 À partir de ce moment-là, il guettait une occasion favorable pour livrer Jésus entre leurs mains.

      Jésus prend le repas de la Pâque avec ses disciples

      17 Le premier jour de la semaine de fête où l’on ne mange que du pain sans levain, les disciples vinrent trouver Jésus pour lui demander : — Où veux-tu que nous fassions les préparatifs pour le repas pascal ?

      18 Il leur répondit : — Allez en ville, chez un tel, et parlez-lui ainsi : « Le Maître te fait dire : “Mon heure est arrivée. C’est chez toi que je célébrerai la Pâque avec mes disciples” ».

      19 Les disciples se conformèrent aux ordres de Jésus et préparèrent tout ce qu’il fallait pour le repas de la Pâque.

      20 Le soir venu, Jésus se mit à table avec les douze et,

      21 au cours du repas, il dit : — Oui, vraiment, je vous l’assure : l’un de vous me trahira.

      22 Les disciples, consternés et profondément affligés, vinrent, l’un après l’autre, lui demander : — Seigneur, ce n’est pourtant pas moi, n’est-ce pas ?

      23 En réponse, il leur dit : — Celui qui a trempé son pain dans le plat avec moi, c’est lui qui me trahira.

      24 Le Fils de l’homme, il est vrai, suit le chemin qui lui a été tracé par les Écritures, il s’en va (vers la mort). Mais malheur à celui par qui le Fils de l’homme va être trahi ! Il aurait mieux valu, pour cet homme-là, n’être jamais né.

      25 À son tour, Judas qui le trahissait lui demanda : — Maître, ce n’est pourtant pas moi, n’est-ce pas ? — Tu viens de le dire toi-même, lui répondit Jésus.

      La sainte cène

      26 Au cours du repas, Jésus prit le pain, demanda à Dieu de le bénir, puis le partagea et le distribua à ses disciples en disant : — Prenez, mangez, c’est mon corps.

      27 Puis il prit une coupe et, après avoir remercié Dieu, il la leur donna en disant : — Buvez-en tous,

      28 car c’est mon sang, par lequel Dieu scelle l’alliance nouvelle. Il va être versé pour que les péchés de beaucoup d’hommes puissent être pardonnés.

      29 Je vous le déclare : à partir de maintenant, je ne goûterai plus de ce fruit de la vigne avant le jour où je boirai avec vous le vin nouveau dans le royaume de mon Père.

      30 Après cela, ils chantèrent les psaumes (traditionnels). puis ils se rendirent au mont des Oliviers.

      Jésus annonce que Pierre le reniera

      31 Jésus leur dit alors : — Cette nuit même, vous allez tous être ébranlés dans votre foi en voyant ce qui va m’arriver. En effet, il est écrit : Je frapperai le berger à mort, et les brebis du troupeau s’enfuiront de tous côtés.

      32 Néanmoins, quand je serai ressuscité, j’irai vous attendre en Galilée.

      33 Pierre intervint et lui dit à part : — Même si tous les autres étaient ébranlés et succombaient à cause de ce qui t’arrivera, moi, jamais !

      34 Jésus reprit : — Vraiment, je te l’assure : cette nuit même, avant le chant du coq, tu m’auras déjà renié trois fois.

      35 Pierre réaffirma : — Même s’il me fallait mourir avec toi, jamais, non jamais je ne te renierai ! Et tous les disciples protestèrent pareillement (de leur fidélité).

      Jésus prie à Gethsémané

      36 Là-dessus, Jésus parvint avec eux dans un domaine appelé Gethsémané. Il dit à ses disciples : — Asseyez-vous ici pendant que j’irai prier là-bas.

      37 Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée. Il fut bientôt envahi d’une profonde tristesse, l’angoisse le saisit.

      38 Il dit alors à ses compagnons : — Mon âme est accablée de tristesse, d’une tristesse mortelle. Restez ici et veillez avec moi !

      39 Puis il s’éloigna de quelques pas, se jeta la face contre terre et pria : — Ô mon Père, si tu le veux, écarte de moi cette coupe de souffrances ! Toutefois, que les choses se passent, non pas comme moi je le veux, mais comme toi tu le veux.

      40 Ensuite, il retourna auprès des disciples et les trouva en train de dormir. Il dit à Pierre : — Quoi ! Aucun de vous n’a été capable de veiller une seule heure avec moi !

      41 Veillez et priez, pour que vous ne cédiez pas à la tentation. Certes, l’esprit est plein de bonne volonté, mais la nature humaine est faible et le corps a ses défaillances.

      42 Puis il s’éloigna de nouveau, pour la seconde fois, et reprit sa prière en disant : — Mon Père, s’il n’est pas possible que cette épreuve douloureuse me soit épargnée, que ta volonté soit faite.

      43 Il revint de nouveau vers ses disciples et les trouva encore endormis, car leurs paupières étaient si lourdes qu’ils n’arrivaient pas à garder les yeux ouverts.

      44 Il les laissa donc et s’éloigna de nouveau. Pour la troisième fois, il pria en répétant les mêmes paroles.

      45 Finalement, il rejoignit ses disciples et leur dit : — Vous dormez encore et vous vous reposez. Le moment est venu où le Fils de l’homme va être livré entre les mains des pécheurs.

      46 Allons, debout ! Celui qui me trahit est près d’ici.

      L'arrestation de Jésus

      47 Il n’avait pas fini de parler quand Judas, l’un des douze, survint, suivi d’une bande nombreuse armée d’épées et de gourdins. C’était la troupe envoyée par les chefs des prêtres et les responsables du peuple juif.

      48 Le traître avait convenu avec eux du signal suivant : — Celui que j’embrasserai, c’est l’homme que vous cherchez, saisissez-vous de lui.

      49 Il se dirigea donc tout droit sur Jésus et l’aborda en lui disant : — Bonsoir, Maître ! Et il l’embrassa avec effusion. —

      50 Mon ami, lui fit Jésus, c’est pour cela que tu es venu ici ? Fais ta besogne ! Alors, les autres s’avancèrent et, mettant la main sur Jésus, ils se saisirent de lui.

      51 À ce moment-là, l’un des compagnons de Jésus porta la main à son épée, la dégaina, en frappa le serviteur du grand-prêtre et lui coupa l’oreille.

      52 Jésus lui dit : — Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui se serviront de l’épée mourront par l’épée.

      53 Penses-tu donc que, si je le voulais, il ne me serait pas possible de faire appel à mon Père ? À l’instant même, il enverrait plus de cent mille anges à mon secours.

      54 Mais alors, comment se réaliseraient les prédictions des Écritures qui annoncent que tout doit se passer ainsi ?

      55 Là-dessus, Jésus dit à la troupe : — Vous êtes sortis en force avec des épées et des gourdins pour vous emparer de moi. Me prenez-vous pour un bandit ou un brigand de grands chemins ? Chaque jour, j’étais assis parmi vous dans la cour du temple pour enseigner, et jamais vous n’avez levé le petit doigt contre moi !

      56 Mais tout cela devait arriver pour accomplir ce que les prophètes avaient écrit. Alors, tous les disciples l’abandonnèrent et prirent la fuite.

      Jésus devant le Conseil supérieur

      57 Ceux qui avaient arrêté Jésus l’emmenèrent chez Caïphe, le grand-prêtre, où les interprètes de la loi et les responsables du peuple s’étaient déjà rassemblés et attendaient.

      58 Pierre, pourtant, le suivit à distance jusqu’au palais du grand-prêtre. Il pénétra même dans la cour intérieure et s’assit au milieu des gardes de service pour voir comment tout cela finirait.

      59 Les chefs des prêtres et le Grand Conseil au complet cherchaient à établir, par de faux témoignages, quelque chef d’accusation contre Jésus afin de pouvoir le condamner à mort.

      60 Mais bien qu’un bon nombre de faux témoins se fussent présentés, ils ne parvenaient pas à trouver quelque chose de valable. Finalement, tout de même, il en survint deux

      61 qui déclarèrent : — Cet homme a dit : « Je peux démolir le temple de Dieu et le rebâtir en trois jours ».

      62 Alors, le grand-prêtre se leva et demanda à Jésus : — Tu n’as rien à répondre à ce que ces gens viennent de déposer contre toi ?

      63 Mais Jésus garda le silence. Alors, le grand-prêtre reprit en disant : — Je t’ordonne, par le Dieu vivant, de nous répondre sous la foi du serment : es-tu le Messie, le Fils du Dieu ?

      64 Jésus lui répondit : — Oui, c’est comme tu l’as dit. De plus, je vous le déclare, à vous tous qui êtes ici : à partir de maintenant, vous verrez le Fils de l’homme siégeant à la droite du Dieu tout-puissant et, un jour, vous le verrez revenir en gloire sur les nuées du ciel.

      65 Alors, le grand-prêtre lacéra ses vêtements (en signe de consternation) et s’écria : — Il vient de prononcer des paroles blasphématoires ! Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Vous venez vous-mêmes d’entendre le blasphème.

      66 Quel est votre verdict ? — Coupable, répondirent-ils, il mérite la mort.

      67 À partir de ce moment, ils lui crachèrent au visage et le giflèrent.

      68 D’autres lui donnèrent des coups de bâton en disant : — Eh ! Messie, fais le prophète ! Dis-nous comment s’appelle celui qui vient de te frapper !

      Pierre renie Jésus

      69 Pendant ce temps, Pierre restait assis dehors, dans la cour intérieure. Une jeune servante s’approcha de lui et dit : — Toi aussi, tu étais toujours avec Jésus le Galiléen.

      70 Mais Pierre le nia et protesta devant tout le monde : — Je ne vois pas ce que tu veux dire.

      71 Comme il se disposait à franchir le porche pour sortir, une autre servante l’aperçut et dit aux gens qui étaient là : — En voilà un qui était aussi avec ce Jésus de Nazareth. —

      72 Il le nia de nouveau en protestant avec serment : — Je ne connais même pas cet homme-là !

      73 Après un petit moment, ceux qui se tenaient dans la cour s’approchèrent de Pierre et lui dirent : — À coup sûr, toi aussi, tu fais partie de cette bande ! On le remarque rien qu’à ton accent !

      74 Alors, Pierre s’emporta et se mit à lancer des imprécations : — Que Dieu me maudisse si je mens : je vous jure que je ne connais pas cet homme-là. Mais au même instant, un coq chanta.

      75 Et tout à coup, Pierre se rappela la prédiction que Jésus lui avait faite : « Avant le chant du coq, tu m’auras déjà renié trois fois ». Alors, il sortit en pleurant amèrement.
    • 1

      Les principaux sacrificateurs conspirent contre Christ. (Matthieu 26:1-5)
      Christ oint à Béthanie. (Matthieu 26:6-13)
      Judas marchande pour trahir Christ. (Matthieu 26:14-16)
      La Pâque. (Matthieu 26:17-25)
      Christ institue son saint repas. (Matthieu 26:26-30)
      Il avertit Ses disciples. (Matthieu 26:31-35)
      Son agonie dans le jardin. (Matthieu 26:36-46)
      Il est trahi. (Matthieu 26:47-56)
      Christ devant Caïphe. (Matthieu 26:57-68)
      Pierre Le renie. (Matthieu 26:69-75)

      Notre Seigneur a souvent parlé de Ses souffrances, alors qu’elles étaient encore lointaines ; dans ce texte, Il en parle toujours, mais cette fois, elles sont imminentes !

      Au même moment, le conseil des Juifs se réunissait pour savoir comment, Jésus pourrait, par ruse, être saisi et mis à mort. Mais il plut à Dieu de déjouer leurs mauvaises intentions...

      Jésus, le véritable Agneau pascal, devait être sacrifié, pour nous, au temps marqué ; Sa mort et Sa résurrection devaient être rendues publiques.

      6 Le fait de verser ce parfum sur la tête de Christ était le témoignage du plus haut respect à Son égard.

      Si le cœur d’une personne possède un véritable amour pour Jésus-Christ, rien ne sera considéré comme trop beau pour Lui être offert. Plus les serviteurs de Christ sont remis en cause quant à leur service, plus le Seigneur manifeste Son approbation à leur égard.

      L’acte de foi et d'amour de cette femme, était si remarquable, qu'il méritait d’être rapporté dans l’évangile : il ressemble à la foi et à l'amour de Marie, toujours restée discrète durant le ministère de Jésus. En tous lieux où l'évangile devait être prêché, cette histoire devait être relatée. Cette prophétie est accomplie !

      14 Ils n'étaient que douze apôtres, autour de Jésus, mais en fait, l'un d'eux était animé par Satan ; il est certain que nous ne devons jamais nous attendre à la perfection, dans un groupe de personnes ici-bas...

      Plus les hommes font profession de piété, plus ils ont l'occasion de faire le mal, si leur cœur n'est pas réellement tourné vers Dieu. Nous remarquons que Judas, en tant que disciple de Christ, connaissait bien Sa doctrine et Sa manière de vivre ; néanmoins, il L’a trahi, sans avoir de réel motif d'accusation qui puisse justifier cette trahison. Que désirait Judas ? N'était-il pas le bienvenu, auprès de son Maître ? Ne L’a-t-il pas suivi dans Son ministère ?

      Ce n’est pas le manque, mais l'amour de l’argent qui est la « racine de tous les maux ». Après avoir conclu cet horrible marché avec les principaux sacrificateurs, Judas eut tout le temps de se repentir ; quand les moindres actes de malhonnêteté endurcissent la conscience, les hommes n’hésitent pas à commettre les actes les plus méprisables.

      17 Nous pouvons remarquer que l’endroit prévu pour le repas de la Pâque a été indiqué par Christ, à Ses disciples.

      Le Seigneur connaît ceux qui sont favorables à Sa cause, tout en restant humbles ; Il visitera, pour offrir Sa grâce, tous ceux qui sont disposés à Le recevoir.

      Les disciples firent ce que Jésus avait ordonné. Ceux qui veulent être en présence de Christ, à la « Pâque spirituelle » que donne l'évangile, doivent obéir à ce qu'Il dit.

      Il peut arriver que les serviteurs de Christ éprouvent parfois de l’inquiétude, en particulier au temps de l'épreuve. Nous ne savons pas jusqu’à quel degré nous pouvons être tentés, ni à quel point Dieu peut nous abandonner à nous-mêmes : nous devons Lui faire entière confiance.

      Il est spécialement recommandé de faire un examen rigoureux de notre cœur et une prière fervente, avant de prendre le repas du Seigneur : Christ, notre « Pâque », s’est sacrifié pour nous ; observons cette célébration, en renouvelant notre repentance et notre foi en Son sang, en nous plaçant à Son service.

      26 Cette ordonnance du « repas du Seigneur » représente pour nous le repas de la Pâque, par lequel nous commémorons une délivrance bien plus grande que celle d'Israël, fuyant alors, le pays d'Égypte.

      « Prenez, mangez » ; acceptez de Christ ce qui vous est offert ; recevez l'expiation, l'approbation, la soumission à Sa Grâce et à Son autorité.

      Une nourriture que l'on regarde uniquement, la contemplation d’un plat, aussi garni soit-il, ne nous nourriront pas ; il faut le consommer : il en est ainsi de la doctrine de Christ.

      « Ceci est mon corps » ; il s’agit, de manière spirituelle, du corps de Christ. Nous partageons tous les bénéfices du soleil : non pas qu’il soit disponible entre nos mains, mais par les rayons qu'il nous envoie ; de la même manière, nous partageons la Personne de Christ, étant participant à sa Grâce, et aux fruits bénis que procure Son corps brisé.

      Le sang de Christ est représenté par le vin. Jésus a rendu grâces, pour nous enseigner à porter spirituellement notre regard vers Dieu, que ce soit pour le pain ou pour le vin. Jésus donna cette coupe aux disciples, avec un ordre : « buvez-en tous ».

      Le pardon des péchés est une grande bénédiction qui, dans le repas du Seigneur, est conférée à tous les véritables croyants ; ce pardon est d’ailleurs le fondement de toutes les autres bénédictions.

      Pour conclure cette communion spirituelle, le Seigneur, en mentionnant le fruit de la vigne, assure à Ses disciples qu’Il s’unira de nouveau avec eux, à la fin des temps : « jusqu'au jour où j'en boirai du nouveau avec vous », dit Il ; on peut interpréter ces paroles dans le sens où le Seigneur Jésus partagera avec les saints, les joies et les gloires de Son Royaume futur. Ce sera en fait le Royaume de son Père ; le « vin de consolation » sera présent, toujours nouveau.

      Tandis que nous contemplons le corps brisé de Christ, et Son sang versé pour la rémission de nos péchés, rappelons-nous ce que la fête de la Pâque Lui a coûté : Il nous a littéralement donné « Sa chair à manger » et « Son sang à boire ».

      31 Une mauvaise confiance en soi, telle celle de Pierre, dans ce texte, est le premier pas vers la chute spirituelle.

      Nous avons tous tendance à être trop confiants en nous-mêmes. Ceux qui sont dans ce cas, sont les premiers à « tomber ». Ceux qui se considèrent en grande sécurité courent en réalité de réels dangers...

      Satan mène activement ces « égarés », ces derniers n’étant pas sur leurs gardes ; Dieu les laisse alors errer, pour les humilier ensuite.

      36 Christ, Celui qui a été fait « expiation pour les péchés de l'humanité », s'est soumis Lui-même à la volonté divine, dans un jardin de souffrance, (Gethsémané*) ; l'homme, de son côté, s'était révolté contre Lui, dans un jardin de plaisir (Éden*). En cet endroit, à Gethsémané, où Il a souffert Son agonie, Jésus prit avec lui uniquement ceux qui avaient été témoins de Sa transfiguration.

      Ceux qui sont le mieux préparés à « souffrir avec Christ », sont ceux qui, par la foi, ont vu Sa gloire. Les mots utilisés dans ce texte expriment les sentiments ressentis par le Seigneur : le découragement le plus total, l'effroi, l'angoisse et même l'horreur ; tel est l'état de celui qui est en proie aux diverses peines, accablé de tristesse, et envahi par la terreur et la détresse. Jésus commença ici à être vraiment affligé, et Il allait rester dans cet état jusqu'à ce qu’Il s’écrie : « tout est accompli ».

      Il pria, s’il était possible, que cette « coupe » puisse passer loin de Lui. Mais Il montra Son acceptation à porter la charge de Ses souffrances infinies ; Il était disposé à Se soumettre à tout, pour notre rédemption et notre salut.

      Selon cet exemple de Christ, nous devons « boire la coupe » la plus amère que Dieu place entre nos mains ; bien que notre nature lutte pour tenter d’éviter l’épreuve, elle doit se soumettre. Nous devrions davantage tenter de suivre le sentier de la sanctification, malgré les peines possibles encourues, avec toute la satisfaction qui en découle dans notre cœur, plutôt que celui de la facilité, qui consiste à éviter toute épreuve. Il est bon de savoir que notre salut se trouve dans la main de Celui qui « ne sommeille ni ne dort ».

      Nous devons vraiment craindre d’être soumis à la tentation, bien que ce soit le sort de tous. Pour être assurés de ne pas tomber en tel cas, nous devons veiller et prier, et continuellement regarder au Seigneur, pour qu'Il nous garde et qu’Il nous écarte du danger.

      Indubitablement notre Seigneur avait une vue claire et complète des souffrances qu'Il allait devoir endurer ; Il mentionna cependant cette épreuve avec une grande dignité. Christ a été le « Garant » de notre âme, Il s’est volontairement tenu comme responsable de nos iniquités. En conséquence Il a été fait « péché » pour nous, et a souffert pour nos fautes, Lui, le Juste pour les injustes ; l'Écriture impute Ses souffrances terribles à la main divine. Jésus avait une pleine connaissance du mal infini du péché, et de l'ampleur immense de la culpabilité qu’Il devait expier à notre place ; aucun esprit, aucune langue ne peuvent concevoir ni exprimer une telle vision, de la Justice et de la Sainteté divines, provoquant la punition inhérente aux péchés des hommes.

      Durant cet instant, Christ souffrait de la tentation : il est probable que d’horribles pensées Lui furent suggérées par Satan, ce qui était très dur à supporter, face à Sa Sainteté parfaite. Fallait-il que le poids de cette culpabilité imputée soit lourd, pour abattre l'âme de Celui dont il est dit : « Il soutenait toutes choses par Sa Parole puissante » ? Heb 1:3.

      Dans quelle misère doivent se trouver ceux qui restent avec leurs péchés non pardonnés ! Comment échapperont ceux qui négligent un si grand salut ?

      * Parenthèse ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      47 Aucun ennemi ne doit être autant abhorré que celui qui, ayant professé être un disciple de Christ, Le trahit par un baiser. Dieu n'a pas besoin de nos services, et encore moins des conséquences de nos péchés, pour arriver à Ses buts.

      Bien que Christ ait été crucifié en conservant une attitude de « faiblesse », cette dernière était volontaire ; Il s'est soumis à la mort. S'Il n'avait pas été disposé à souffrir pour les autres, personne n'aurait pu avoir une quelconque autorité sur Lui.

      Ceux qui avaient pourtant tout laissé pour suivre Jésus, commirent un grand péché, en L'abandonnant. Quelle folie de vouloir fuir loin de Jésus, par peur de la mort ! Celui qu'ils connaissaient et avaient reconnu, comme la Source de la vie !

      57 Jésus fut emmené en hâte à Jérusalem. Il est vraiment mauvais, et cela fait présager le pire, de voir ceux qui désirent être disciples de Christ, cacher leur intention. À la fin de ce texte, Pierre va commencer à renier le Seigneur : suivre Christ de loin, c'est en fait commencer à s'en écarter...

      Quand on désire servir le Seigneur, le problème consiste à être prêt pour la « fin des évènements », quelle qu'elle puisse être, plutôt que de se demander avec curiosité ce que sera cette fin. Le cours des événements appartient à Dieu, mais le choix de notre chemin nous incombe.

      Maintenant les Écritures sont accomplies : « car il s'élève contre moi de faux témoins et des gens qui ne respirent que la violence », Psaume 27:12*. Christ a été accusé afin que nous ne puissions pas être condamnés ; si à certains moments, nous souffrons, il faut nous souvenir que nous sommes loin d’endurer les souffrances subies par notre Maître. Lorsque Christ a été fait « péché » pour nous, Il resta silencieux : Son sang versé a témoigné de Ses souffrances.

      Si jusqu'ici Jésus avait rarement professé expressément être le Christ, le Fils de Dieu, la portée de Sa doctrine ainsi que Ses miracles le prouvaient néanmoins ; mais maintenant, Il ne voulait manquer aucune occasion de témoigner ouvertement : Il l'a fait, malgré les souffrances qu’Il savait devoir endurer, donnant ainsi un exemple encourageant Ses disciples, à Le confesser devant les hommes, quel que soit le risque qu'ils allaient devoir encourir.

      Le dédain, la moquerie cruelle, et l’aversion, sont la part certaine des disciples de Christ, à l’image de ce que ce Dernier a subi de la part de ceux qui ont voulu le tourner en dérision, Lui le Seigneur de Gloire !

      Ces évènements ont été prédits avec exactitude dans le cinquantième chapitre d'Ésaïe. Confessons le Nom de Christ, supportons l'opprobre, et Il nous confessera devant le trône de Son Père !

      *Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      69 Dans ce texte, le péché de Pierre est exposé avec exactitude : les Écritures relatent fidèlement tous les évènements !

      Une mauvaise compagnie incite à pécher : ceux qui ne peuvent éviter ce type de fréquentation peuvent craindre d'être tentés et pris au piège, comme Pierre. On s'échappe difficilement d'une telle compagnie, sans culpabilité, ni chagrin, voire les deux. Nous commettons une grande faute, quand Christ est pour nous un sujet d’opprobre, et que nous dissimulons aux autres notre connaissance de Sa Personne : en fait, nous sommes appelés à témoigner, sinon nous renions le Seigneur...

      Le péché de Pierre a empiré, au cours de cette soirée : l’apôtre a chuté, par surprise, à l’inverse de Judas, qui avait agit avec préméditation.

      La conscience doit être pour nous comme le chant du coq : elle nous rappelle les péchés que nous aurions pu oublier. Pierre a été ainsi amené à chuter, afin qu’il minimise sa confiance en lui-même, qu’il soit plus modeste, plus humble, compatissant, et utile pour le service des autres. Cet événement est une bonne leçon pour les croyants qui suivirent, et si les incroyants, les pharisiens, et les hypocrites trébuchent encore, ils sont en péril...

      Nous ignorons, si nous étions laissés à nous-mêmes, comment nous agirions en de telles circonstances. Que celui qui pense « tenir ferme », fasse attention de ne pas tomber ! Soyons donc méfiants envers notre propre cœur, et sachons compter totalement sur le Seigneur.

      Pierre pleura amèrement. La peine qu'on éprouve pour avoir péché ne doit pas être superficielle, mais grande et profonde. Pierre, étant profondément attristé d’avoir abandonné Christ, ne L'a plus jamais renié ; mais il L'a confessé souvent, face au danger. Une véritable repentance se manifestera par deux éléments opposés : la Grâce et l'engagement ; ce sera le signe que l’affliction de notre péché ne sera pas seulement superficielle, mais sincère.

    • Les chefs complotent contre Jésus

      1 Quand Jésus a fini d’enseigner tout cela, il dit à ses disciples :

      2 « Vous le savez, dans deux jours, c’est la fête de la Pâque. Le Fils de l’homme va être livré pour qu’on le cloue sur une croix. »

      3 Alors les chefs des prêtres et les anciens du peuple se réunissent dans le palais de Caïphe, le grand-prêtre.

      4 Ils décident d’arrêter Jésus en secret et de le faire mourir.

      5 Ils disent : « Il ne faut pas l’arrêter pendant la fête, sinon le peuple va se révolter. »

      Une femme met du parfum sur la tête de Jésus

      6 Jésus est à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux.

      7 Alors, pendant le repas, une femme s’approche de lui, avec un très beau vase, plein d’un parfum très cher. Elle verse le parfum sur la tête de Jésus.

      8 Quand les disciples voient cela, ils ne sont pas contents du tout et ils disent : « Elle a gaspillé ce parfum ! Pourquoi ?

      9 On pouvait le vendre très cher et ensuite donner l’argent aux pauvres ! »

      10 Jésus entend cela et il dit : « Pourquoi est-ce que vous faites de la peine à cette femme ? Ce qu’elle a fait pour moi est une bonne action.

      11 Vous aurez toujours des pauvres avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.

      12 Elle a mis du parfum sur mon corps : d’avance, elle m’a préparé pour la tombe.

      13 Je vous le dis, c’est la vérité : partout où on annoncera cette Bonne Nouvelle, dans le monde entier, on racontera ce que cette femme a fait, et on se souviendra d’elle. »

      Judas veut livrer Jésus aux chefs des prêtres

      14 Alors l’un des douze apôtres, appelé Judas Iscariote, va voir les chefs des prêtres

      15 et il leur dit : « Qu’est-ce que vous voulez me donner, si je vous livre Jésus ? » Les chefs des prêtres lui donnent 30 pièces d’argent.

      16 À partir de ce moment, Judas cherche une bonne occasion pour leur livrer Jésus.

      Jésus prend le repas de la Pâque avec ses disciples

      17 C’est le premier jour de la fête des Pains sans levain. Les disciples s’approchent de Jésus et lui disent : « Nous allons te préparer le repas de la Pâque. Où veux-tu le manger ? »

      18 Jésus leur dit : « Allez à la ville, chez telle personne, et dites-lui : “Le maître dit : Le moment est arrivé pour moi. C’est chez toi que je vais manger le repas de la Pâque avec mes disciples.” »

      19 Les disciples font ce que Jésus leur a commandé et ils préparent le repas de la Pâque.

      20 C’est le soir. Jésus s’installe pour le repas avec les douze apôtres.

      21 Pendant qu’ils sont en train de manger, Jésus dit : « Je vous l’affirme, c’est la vérité : l’un de vous va me livrer. »

      22 Les disciples deviennent tout tristes et ils se mettent à lui demander l’un après l’autre : « Seigneur, est-ce que c’est moi ? »

      23 Jésus leur répond : « Celui qui a mis la main avec moi dans le même plat, c’est lui qui va me livrer.

      24 Le Fils de l’homme va mourir, comme les Livres Saints l’annoncent. Mais quel malheur pour celui qui livre le Fils de l’homme ! Pour cet homme-là, ce serait une bonne chose de ne pas être né ! »

      25 Judas, celui qui va livrer Jésus, lui demande : « Maître, est-ce que c’est moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi qui le dis. »

      La sainte cène

      26 Pendant le repas, Jésus prend du pain. Il dit la prière de bénédiction, il partage le pain et le donne à ses disciples en disant : « Prenez et mangez, ceci est mon corps. »

      27 Ensuite il prend une coupe de vin. Il remercie Dieu et il donne la coupe à ses disciples en disant : « Buvez-en tous.

      28 Oui, ceci est mon sang, le sang de l’alliance de Dieu. Il est versé pour un grand nombre de gens, pour le pardon des péchés.

      29 Je vous le dis, je ne boirai plus de ce vin, jusqu’au jour où je boirai le vin nouveau, avec vous, dans le Royaume de mon Père. »

      30 Ils chantent les psaumes de la fête. Ensuite ils vont au mont des Oliviers.

      Jésus annonce que Pierre le reniera

      31 Alors Jésus dit à ses disciples : « Cette nuit, vous allez tous m’abandonner. En effet, dans les Livres Saints on lit : “Je vais tuer le berger, et les moutons du troupeau partiront de tous les côtés.” »

      32 Jésus ajoute : « Mais, quand je me réveillerai de la mort, je vous attendrai en Galilée. »

      33 Pierre lui dit : « Tous les autres t’abandonneront peut-être, mais moi, je ne t’abandonnerai jamais ! »

      34 Jésus lui répond : « Je te le dis, c’est la vérité : cette nuit, avant que le coq chante, tu diras trois fois que tu ne me connais pas. »

      35 Pierre lui dit : « Même si je dois mourir avec toi, je ne dirai jamais que je ne te connais pas ! » Et tous les disciples disent la même chose.

      Jésus prie à Gethsémané

      36 Jésus arrive avec ses disciples à un endroit appelé Gethsémané. Il leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier là-bas. »

      37 Il emmène avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée. Il commence à être triste et très effrayé.

      38 Alors il leur dit : « Mon cœur est triste jusqu’à mourir. Restez ici, restez éveillés avec moi. »

      39 Il va un peu plus loin, il se jette par terre, le front contre le sol. Et il prie en disant : « Mon Père, si c’est possible, éloigne de moi cette coupe de souffrance ! Pourtant, ne fais pas comme je veux, mais comme tu veux ! »

      40 Jésus revient vers les trois disciples et les trouve endormis. Il dit à Pierre : « Vous n’avez pas pu rester éveillés avec moi, même pendant une heure !

      41 Restez éveillés et priez pour pouvoir résister quand l’esprit du mal vous tentera. Vous désirez faire le bien, mais vous n’avez pas la force de résister au mal. »

      42 Une deuxième fois, Jésus va plus loin, et il prie en disant : « Mon Père, si tu ne peux pas éloigner cette coupe de moi, si je dois la boire, fais que j’obéisse à ta volonté. »

      43 Il revient encore vers les disciples et les trouve endormis. Ils ne peuvent pas garder leurs yeux ouverts.

      44 Jésus les quitte, il s’éloigne encore. Et, pour la troisième fois, il prie en disant les mêmes paroles.

      45 Ensuite, il revient vers les disciples et leur dit : « Vous dormez encore et vous vous reposez ? Attention, c’est le moment ! Le Fils de l’homme va être livré aux pécheurs !

      46 Levez-vous, allons ! Voyez, l’homme qui me livre est arrivé ! »

      L'arrestation de Jésus

      47 Pendant que Jésus dit cela, Judas, l’un des douze apôtres, arrive. Il y a avec lui une foule nombreuse de gens avec des armes et des bâtons. Ils viennent de la part des chefs des prêtres et des anciens du peuple.

      48 Judas, celui qui livre Jésus, a déjà expliqué à la foule ce qu’il va faire. Il leur a dit : « L’homme que je vais embrasser, c’est lui ! Arrêtez-le. »

      49 Judas s’approche tout de suite de Jésus en disant : « Salut, Maître ! » Et il l’embrasse.

      50 Jésus lui répond : « Mon ami, fais ce que tu dois faire. » Alors les gens s’approchent, ils mettent la main sur Jésus et ils l’arrêtent.

      51 Un des disciples de Jésus prend son épée. Il attaque le serviteur du grand-prêtre et lui coupe l’oreille.

      52 Jésus lui dit : « Remets ton épée à sa place. En effet, tous ceux qui prennent des armes seront tués par des armes.

      53 Tu crois que je ne pourrais pas appeler mon Père ? Il m’enverrait tout de suite plus de douze armées d’anges.

      54 Mais alors, ce que les Livres Saints disent ne se réaliserait pas ! En effet, ils disent que les choses doivent se passer de cette façon. »

      55 Ensuite Jésus dit à la foule : « Vous êtes venus me prendre avec des épées et des bâtons, comme pour arrêter un bandit ! Tous les jours, j’étais assis dans le temple et j’enseignais, pourtant, vous ne m’avez pas arrêté !

      56 Tout cela réalise ce que les prophètes ont dit dans les Livres Saints. » Alors tous les disciples abandonnent Jésus et ils partent en courant.

      Jésus devant le Conseil supérieur

      57 Ceux qui ont arrêté Jésus l’emmènent chez Caïphe, le grand-prêtre. Là, les maîtres de la loi et les anciens sont réunis.

      58 Pierre suit Jésus de loin, jusqu’à la cour de la maison du grand-prêtre. Il entre dans la cour et il s’assoit avec les serviteurs. Il veut voir comment cela va finir.

      59 Les chefs des prêtres et tout le Tribunal religieux cherchent une fausse raison d’accuser Jésus, pour le condamner à mort.

      60 Mais ils n’en trouvent pas. Pourtant, beaucoup de faux témoins viennent dire des mensonges contre Jésus. À la fin, deux hommes arrivent et ils disent :

      61 « Cet homme a dit : “Je peux détruire le temple de Dieu et le reconstruire en trois jours.” »

      62 Alors le grand-prêtre se lève et il dit à Jésus : « Tu ne réponds rien ? Qu’est-ce que ces gens disent contre toi ? »

      63 Mais Jésus se tait. Le grand-prêtre lui dit : « Au nom du Dieu vivant, je te demande de répondre : Est-ce que tu es le Messie, le Fils de Dieu ? »

      64 Jésus lui répond : « C’est toi qui le dis. Mais je vous l’affirme, à partir de maintenant, vous verrez le Fils de l’homme assis à droite du Tout-Puissant. Il viendra sur les nuages du ciel. »

      65 Alors le grand-prêtre déchire ses vêtements et dit : « Il a insulté Dieu ! Nous n’avons plus besoin de témoins ! Vous venez d’entendre l’insulte !

      66 Qu’est-ce que vous en pensez ? » Ils lui répondent : « Il doit mourir. »

      67 Alors ils crachent sur le visage de Jésus et ils le frappent à coups de poing. D’autres lui donnent des gifles

      68 en disant : « Messie, devine ! Dis-nous qui t’a frappé ! »

      Pierre renie Jésus

      69 Pierre est assis dehors dans la cour. Une servante s’approche de lui et elle lui dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus, cet homme de Galilée ! »

      70 Mais devant tout le monde, Pierre répond : « Non, je ne sais pas ce que tu veux dire ! »

      71 Ensuite, il s’en va vers la porte de la cour. Une autre servante le voit et elle dit à ceux qui sont là : « Celui-ci était avec Jésus de Nazareth ! »

      72 Encore une fois, Pierre répond : « Non ! Je ne connais pas cet homme, je le jure ! »

      73 Un peu plus tard, ceux qui sont là s’approchent de Pierre et lui disent : « Sûrement, tu es un des disciples, toi aussi ! En effet, on le reconnaît à ta façon de parler. »

      74 Alors Pierre se met à dire : « Que Dieu me punisse si je mens ! Je ne connais pas cet homme, je le jure ! » Et au même moment un coq chante.

      75 Pierre se souvient que Jésus lui a dit : « Avant que le coq chante, tu diras trois fois que tu ne me connais pas. » Pierre sort de la cour et il pleure beaucoup.
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      Matthieu 7

      28 Après que Jésus eut achevé ces discours, la foule fut frappée de sa doctrine ;

      Matthieu 19

      1 Lorsque Jésus eut achevé ces discours, il quitta la Galilée, et alla dans le territoire de la Judée, au delà du Jourdain.

      Matthieu 26

      1 Lorsque Jésus eut achevé tous ces discours, il dit à ses disciples :
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