Paramètres de lecture

Afficher les numéros de versets
Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

  • Contenus
  • Versions
  • Commentaires
  • Strong
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Versets favoris

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Créer un verset illustré

Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Versets relatifs

    • Jonas 1

      1

      Jonas était natif de Galilée, 2Rois 14:25. Sa délivrance miraculeuse du poisson fait de lui un type de notre Seigneur béni, qui en fait mention, afin de montrer la véracité du récit.

      Tous les événements démontrent facilement la Toute Puissance de l'Auteur, Celui qui garde les Siens. Ce livre nous résume, au travers de l'exemple des gens de Ninive combien la patience et la longanimité de Dieu sont grandes envers les pécheurs. Un contraste saisissant est mis en évidence, entre la bonté, la miséricorde de Dieu, et la rébellion, l'impatience, la maussaderie de ses serviteurs.

      Ceux qui connaissent bien leur propre cœur le comprendront mieux !

      * Jonas, envoyé à Ninive, s'enfuit à Tarsis. (Jon 1:1-3) Il est stoppé par la tempête. (Jon 1:4-7) Sa conversation avec les marins. (Jon 1:8-12) Il est jeté à la mer, et miraculeusement gardé. (Jon 1:13-17)

      Jon 1:1-3 Il est triste de penser à l'ampleur du péché dans les grandes villes. La méchanceté, comme celle des gens de Ninive, est un affront audacieux et manifeste envers Dieu. Jonas doit aller immédiatement à Ninive, et là il doit crier contre leur méchanceté. Or Jonas ne veut pas y aller.

      Il est probable que peu d'entre nous n’auraient même pas essayé de refuser une telle mission. La Providence sembla lui donner une opportunité de s'esquiver ; nous pouvons nous écarter du chemin de notre devoir et rencontrer cependant un vent favorable.

      Le chemin aisé n'est pas toujours le bon. Remarquez ce que deviennent les meilleurs des hommes, quand Dieu les abandonne à eux-mêmes ! Ce que nous avons vraiment besoin, quand la Parole du Seigneur sonde notre cœur, c’est d'avoir Son Esprit en nous, de façon à nous amener à l'obéissance !

      4 Dieu envoya un élément naturel aux trousses de Jonas : ce fut une puissante tempête. Le péché amène des orages et des tempêtes dans l'âme, dans la famille, dans les églises et les nations, c'est une chose inquiétante et dérangeante. Ayant appelé leurs dieux à l'aide, les marins firent ce qu'ils purent pour se secourir. Oh ces hommes là, seraient-ils ainsi sages pour leurs âmes, et bien disposés à se défaire de cette richesse, du plaisir et de l'honneur, qu'ils ne peuvent garder sans faire naufrage par rapport à la foi et à une bonne conscience, et ruiner leurs âmes pour toujours ! Jonas s'endormit rapidement.

      Le péché est un véritable « stupéfiant », et nous devons rester sur nos gardes, de peur qu'à tout moment notre cœur ne soit endurci par sa duplicité. Où les hommes veulent-ils se diriger, en se livrant au péché, alors que la Parole de Dieu et les convictions de leur propre conscience les avertissent qu'il faut se lever et invoquer le Seigneur ? Veulent-ils vraiment échapper à la misère éternelle ?

      Ne devrions-nous pas nous avertir les uns les autres, afin de de nous « réveiller », pour nous lever et invoquer notre Dieu, le Seul qui puisse nous délivrer ? Les marins conclurent que la tempête était un « messager » de la Justice Divine, envoyé pour châtier une personne sur le bateau.

      Bien que le mal nous assaille n'importe quand, il y a une raison et nous devons prier chacun dans ce sens : Seigneur, montre-moi pour quelle raison Tu combats contre moi !

      Le sort tomba sur Jonas. Dieu dispose d’une multitude de procédés pour amener à la lumière les péchés secrets, ainsi que les pécheurs qui se cachent ; il est manifeste que la pensée d'être caché aux regards de tout ce qui vit, n'est que folie !

      8 Jonas exposa les raisons de sa piété, de façon à clarifier la situation.

      Nous pouvons espérer qu'il l'ait fait avec douleur et avec honte, en justifiant Dieu, et se condamnant lui-même, expliquant aux marins que l'Éternel est un grand Dieu.

      Ces derniers lui répondirent : pourquoi as-tu fait cela ? Si tu crains le Dieu qui a fait la mer et la terre, pourquoi as-tu été aussi fou de penser que tu pourrais fuir sa Présence ?

      Si ceux qui enseignent la piété agissent mal, ils seront jugés par ceux qui n'ont aucune conviction spirituelle. Quand le péché a soulevé une tempête et nous a placés sous les signes du mécontentement divin, nous devons alors investiguer sur l’origine de cette tempête.

      Jonas a utilisé le langage des véritables repentants, ceux qui désirent que ce soit eux uniquement qui paient le prix pour leurs péchés et leurs folies. Jonas vit cette menace céleste comme étant la punition de son iniquité ; il l'accepta, ce qui le justifia devant Dieu.

      Quand la conscience est éveillée, et qu'un orage survient, rien ne ramènera le calme si ce n'est la séparation du péché, seule origine des épreuves. Partager notre argent n'apaisera pas notre conscience, le « Jonas » qui demeure en nous doit être jeté par dessus bord !

      13 Nous voyons dans ce texte, les marins ramer contre vent et marée : il s’agissait en fait du « vent » du mécontentement de l’Éternel, et la « marée », de Ses conseils.

      Nous avons ici la démonstration, qu'il est vain de penser pouvoir être sauvé par un autre moyen que celui d’inhiber nos péchés. Même notre conscience ne peut que redouter d'être coupable de meurtre. Lorsque nous sommes conduits par la Providence, Dieu réalise en fait, ce que bon Lui semble, et nous devons nous en satisfaire, même si cela ne nous plait pas toujours...

      Le fait de jeter Jonas à la mer, fit cesser la tempête. Dieu ne nous affligera pas en permanence, Il manifestera toutefois Sa désapprobation, tant que nous ne nous soumettrons pas à Lui, en nous détournant de nos péchés.

      Assurément ces marins, d’origine païenne, ne subiront pas un sévère jugement, à l’instar de ceux qui professent être Chrétiens, et qui ne prient pas, lors de la détresse, ni ne profèrent d’actions de grâce, lors des délivrances remarquables.

      Le Seigneur dirige toute créature, pouvant faire en sorte, que certaines d’entre elles servent Ses intentions miséricordieuses envers Son peuple.

      Le salut opéré par Dieu est ici remarquable : admirons Son pouvoir salutaire envers cet homme qui sombrait dans les flots, et Sa compassion, sauvant celui qui s'éloignait de Lui et L'avait offensé. Ce fut grâce à la compassion de l’Éternel, que Jonas ne fut pas détruit. Il resta en vie durant trois jours et trois nuits, dans le ventre du poisson : c'était naturellement tout à fait impossible, mais pour Dieu, le Créateur de la nature, toutes choses sont possibles !

      Jonas, par cette préservation miraculeuse, était une image de Christ : c’est d’ailleurs ce que déclarera plus tard notre bien-aimé Seigneur, en Matthieu 12:40 !

      Jonas 2

      1

      La prière de Jonas. (\\# Jon 2:1-9\\)
      Il est délivré du poisson. (\\# Jon 2:10\\)

      Remarquez à quel moment Jonas a prié : ce fut lors de l’épreuve, car il constatait alors les signes du mécontentement divin, à cause de son péché.

      Lorsque nous sommes dans l'affliction, nous devons prier ! Étant miraculeusement gardé en vie, Jonas pria. La perception de la bonté de Dieu à notre égard, en dépit de nos offenses, « ouvre nos lèvres » pour prier, alors qu’elles restaient muettes, par crainte de la colère divine.

      Remarquez également à quel endroit Jonas pria : dans le ventre du poisson ! En fait, tout endroit est propice pour prier !

      Nous pouvons interrompre notre communion avec nos semblables, mais pas celle que nous pouvons avoir avec Dieu. Cela peut même encourager ceux qui, à la suite d’une chute spirituelle, veulent revenir à Lui. Ce fut le cas pour Jonas : le texte semble relater son expérience et ses réflexions, au moment spécifique de l’épreuve, plutôt que de donner le contenu intégral de sa prière. Jonas réfléchit sur la solennité de sa requête, connaissant l'accueil favorable de Dieu, quant aux prières.

      Si nous voulons progresser au travers de nos épreuves, nous devons discerner la main divine. Jonas, dans sa méchanceté, avait fui la présence de l’Éternel ; ce Dernier aurait pu retirer, à juste titre Son Saint-Esprit de lui, pour ne plus jamais le visiter...

      Ceux qui, par leur éloignement de Dieu, ne Lui « appartiennent » plus et qu'Il n'approuve plus, sont vraiment misérables. Malgré sa perplexité, Jonas ne désespéra pas. Il songea aux faveurs divines qu’il reçut, lorsqu'il recherchait Dieu et plaçait en Lui sa confiance, lors de sa détresse.

      Le prophète avait précédemment déclaré aux marins, sa fuite devant l’Éternel, et il leur recommanda de rester en Sa présence.

      Ceux qui abandonnent leur devoir, abandonnent la grâce qui leur était préalablement octroyée ; s’ils « rechignent » à accomplir leur travail quotidien, ils se privent du réconfort qu'ils pourraient en retirer.

      Tant qu'un croyant emprunte le chemin de ceux qui suivent des vanités mensongères, il se prive des avantages de sa propre bénédiction, et ne peut bénéficier de ses privilèges.

      L'expérience de Jonas encourage ceux, de tout âge, à faire confiance à Dieu, le Dieu du salut !

      10 La délivrance de Jonas est un aperçu du pouvoir divin sur toutes les créatures. Elle révèle la compassion de Dieu envers un pauvre pénitent, qui le prie dans la détresse : cette délivrance est en quelque sorte, une image de la résurrection de Christ !

      Dans toutes nos différentes expériences, nous devrions fixer avec foi notre regard sur notre Rédempteur, Celui qui a souffert, qui est mort, mais qui est maintenant ressuscité et monté aux cieux !

      Confessons nos péchés, sachons vraiment « bénéficier » de tous les avantages de la résurrection de Christ, et recevons avec reconnaissance toutes nos délivrances, terrestres comme spirituelles, ces dernières étant un témoignage de notre rédemption éternelle !

      Jonas 3

      1

      La prédication de Jonas, envoyé de nouveau à Ninive. (Jon 3:1-4)
      Ninive est épargnée grâce à la repentance de ses habitants. (Jon 3:5-10)

      L’Éternel emploie de nouveau Jonas à Son service.

      Le fait que Dieu nous utilise, est l'évidence qu'Il est en paix avec nous. Jonas n'était plus désobéissant, comme par le passé. Il n’a pas cherché à faire « la sourde oreille » au commandement de l’Éternel, ni refusé de Lui obéir.

      On peut voir ici la véritable nature de la repentance : c'est le changement de notre esprit, de nos voies, avec un retour à notre travail et à notre devoir. Remarquez également le « bénéfice » de l'affliction : elle ramène à leur place d’origine, ceux qui l'ont au préalable désertée. Notez le pouvoir de la Grâce divine : à cause du péché l'affliction d’une âme aurait plutôt tendance à l’éloigner de Dieu, à l’inverse de la Grâce, qui Elle, l’attire vers Lui !

      Les serviteurs de Dieu doivent se rendre où Celui-ci les envoie, venir quand Il les appelle, et accomplir ce qu'il leur est ordonné : nous devons faire tout ce que la Parole du Seigneur nous commande.

      Jonas remplit sa mission avec courage et fidélité. A-t-il, par ses paroles, exagéré la gravité de la situation, pour révéler davantage la colère de Dieu à l’encontre de Ninive, ou a-t-il simplement répété inlassablement les mêmes paroles, que l’Éternel lui avait confiées initialement ? Nous ne le savons pas, mais le sens de son message devait être sans équivoque.

      Quarante jours, c'est une longue période, révélant la patience de l’Éternel, quant à l’exécution de Ses jugements ; c’est malgré tout, un temps très court pour qu’un peuple inique se repente et retourne dans le droit chemin !

      Cela ne devrait-il pas nous amener à nous préparer à l’au-delà, considérant que nous ne pouvons pas être absolument assurés de vivre encore quarante jours, (comme le « sursis » de Ninive à cette époque) ? Nous serions en plein émoi si nous étions certains de ne pas pouvoir vivre plus d'un mois ; nous sommes parfois bien négligents : avons-nous seulement la certitude de vivre encore ne serait-ce, qu’un seul jour...

      5 Le fait de voir les habitants de Ninive, se repentir et revenir de leurs mauvaises voies, provenait en fait du pouvoir de la Grâce divine. Cela condamne les hommes, au temps de la proclamation de l'évangile, Matthieu 12:41. Un simple rayon de « lumière » peut pousser les hommes à s'humilier devant Dieu, à confesser leurs péchés dans la prière, et à se détourner de l'iniquité : tels sont les moyens d'échapper à la colère divine et de bénéficier de la Grâce de Dieu.

      Les Ninivites suivirent l'exemple du roi ; ce fut un acte d’envergure nationale : il était nécessaire qu'il en soit ainsi, puisqu'il s'agissait de prévenir le pays d’une ruine totale. Les cris et les gémissements du peuple, quant à son besoin de nourriture, auraient dû inciter les dirigeants de la ville à se tourner vers Dieu et à s’adresser à Lui.

      Nous devons prier avec ferveur, détermination et sincérité, dans l'assurance de la foi, en toute piété. Nous devons nous examiner nous-mêmes. Il n’est pas suffisant de jeûner « pour » effacer le péché, nous devons le faire aussi « contre » ce dernier, afin de connaître l’exaucement de nos prières ; nous devons chasser toute iniquité de nos cœurs, Psaume 66:18.

      Jeûner n'est pas la tâche d'un jour ! Les Ninivites avaient espoir que Dieu détournerait Sa terrible colère de leur ville, empêchant ainsi leur ruine. Ils n’avaient pas la même assurance que nous, pour trouver la compassion divine, suite à leur repentance ; en ce qui nous concerne, nous sommes au bénéfice de la mort et des bontés de christ : nous pouvons nous appuyer sur elles pour obtenir Son pardon par la repentance.

      Les Ninivites, par leur péché, n'osaient pas trop envisager un pardon du ciel, mais ils ne désespéraient pas. L'espérance en la compassion céleste est un grand encouragement à nous repentir et à revenir de nos mauvaises voies.

      Ayons le courage de fléchir le genou au pied de la Grâce, Celle qui nous est offerte : Dieu portera alors Ses regards sur nous, avec compassion ! Il voit ceux qui se détournent de leurs mauvaises voies, comme ceux qui ne le font pas.

      Finalement l’Éternel épargna Ninive. Le texte ne mentionne aucun sacrifice Lui ayant été offert, pour l'expiation des péchés : Dieu ne méprise pas un cœur brisé et contrit ; tel était celui des habitants de Ninive à cette époque.

      Jonas 4

      1

      Jonas se plaint de la compassion divine, à l'égard de Ninive ; il se fait reprendre. (\\# Jon 4:1-4\\)
      Le ricin desséché lui enseigne qu'il avait tort. (\\# Jon 4:5-11\\)

      Jonas médite sur tout ce qui représente un sujet de foi et de louange pour les saints : le fait de montrer de la compassion envers les Ninivites était-il une « faiblesse » de la nature divine ? C’était en fait une manifestation de la bonté de cette dernière.

      C'est par la Grâce miséricordieuse, Celle qui pardonne, que nous pouvons « échapper » à l'enfer. Jonas désire alors mourir : c'était une folle pensée, celle de la passion charnelle, et d'une forte corruption spirituelle. On peut discerner dans les réactions de Jonas, les conséquences d'un esprit orgueilleux, dépourvu de charité, par le fait qu'il ne désirait pas le bien des habitants de Ninive, étant venu uniquement pour leur déclarer et annoncer leur destruction imminente. En fait le prophète ne s'était pas vraiment repenti de ses propres péchés. Dans cet état d'esprit, il oublia le bien qu’il devait annoncer, ainsi que la Gloire de la Grâce divine.

      Nous devrions souvent nous demander : « est-il correct de parler ainsi, ou d'agir de la sorte ? Puis-je justifier ma conduite ? Est-ce que je pratique le bien, en étant en colère, face à la compassion divine envers les pécheurs repentis » ? Tel était en quelque sorte, le péché de Jonas.

      Pratiquons-nous le bien, en étant en colère contre ce qui révèle la Gloire de Dieu et l'avancement de Son Royaume ? Que la conversion des pécheurs, qui procure de la joie dans les cieux, puisse faire de même en notre cœur, et qu’elle ne soit jamais une occasion de tristesse !

      5 Jonas sortit de la ville de Ninive, tout en restant néanmoins à proximité, comme s’il aspirait à voir sa destruction.

      Ceux qui ont un esprit agité et troublé, tombent souvent dans des situations problématiques, trouvant toujours quelque sujet de se plaindre.

      Remarquez à quel point Dieu est compatissant avec Son peuple lorsqu’il est affligé, même si ce dernier reste obtus et pervers.

      Un fait, aussi simple soit-il, se produisant néanmoins régulièrement, peut être une bénédiction de valeur : un simple « ricin spirituel », naissant fortuitement, peut parfois nous être plus utile qu'un « cèdre colossal » !

      Les créatures les plus modestes peuvent être virulentes, comme bénéfiques, selon le bon plaisir de l’Éternel. Certaines personnes, douées d’une grande force spirituelle, peuvent, lorsqu’elles sont confrontées à des broutilles, être anéanties, ou au contraire encore plus affermies.

      Remarquez les biens matériels dont nous pouvons jouir, et que nous souhaitons sans cesse améliorer : ils ne sont en fait que des choses périssables. Dans ce texte, un petit ver dans une racine détruisit entièrement un ricin : nos « ricins spirituels », nos bénédictions, flétrissent parfois, sans que nous en connaissions la cause. Notre confort matériel nous est peut-être toujours accordé, mais il est devenu amer : le coté pratique est toujours présent, mais le plaisir qui pourrait en découler a disparu...

      Dieu envoya un vent chaud, pour que Jonas ressente l’envie de se protéger, à l’ombre du ricin.

      Il est classique de voir ceux qui aiment se plaindre continuellement, trouver toujours un motif pour ce faire. Quand les épreuves nous font perdre nos diverses relations, ce que nous possédons ou nos différents plaisirs, nous ne devons pas éprouver de colère à l’encontre de Dieu.

      Quand notre « ricin personnel » (notre plaisir ici-bas) n'est plus, Dieu est toujours présent à nos côtés : ce fait devrait étouffer notre mécontentement. Le péché et la mort sont atroces, néanmoins Jonas, dans son ardeur, les traita à la légère. Une âme a bien plus de valeur que le monde entier : assurément la nôtre vaut beaucoup plus que beaucoup de ricins !

      Nous devrions manifester beaucoup plus d'intérêt pour les âmes, (la nôtre comme celle des autres), que pour les richesses et les plaisirs de ce monde. Il est vraiment encourageant de pouvoir espérer trouver de la compassion auprès du Seigneur, toujours prêt à nous en faire bénéficier !

      Ceux qui contestent toutes choses, devront comprendre tôt ou tard, que malgré leur volonté de vouloir garder pour eux seuls, et pour ceux qui marchent dans l’obéissance à la Parole, le bénéfice de la Grâce divine, il existe un Seigneur qui est au dessus de tout, et qui est riche en Miséricorde, pour tous ceux qui L'invoquent !

      Sommes-nous étonnés devant la Patience du Seigneur envers Ses serviteurs les plus pervers ? Examinons notre propre cœur et les voies que nous empruntons. N'oublions pas notre ingratitude et notre obstination : étonnons-nous de la Patience divine à notre égard !

    • Jonas 1

      1 La parole de l’Éternel fut adressée à Jonas, fils d’Amittaï, en ces mots :
      2 Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle ! Car sa méchanceté est montée jusqu’à moi.
      3 Alors Jonas se leva pour s’enfuir à Tarsis, loin de la face de l’Éternel. Il descendit à Jaffa et trouva un navire qui allait à Tarsis ; il paya le prix du transport et s’embarqua avec les gens pour aller à Tarsis, loin de la face de l’Éternel.
      4 Mais l’Éternel fit souffler un grand vent sur la mer, et il s’éleva sur la mer une grande tempête. Le navire menaçait de se briser.
      5 Les marins eurent peur, ils implorèrent chacun leur dieu et lancèrent dans la mer les objets qui étaient sur le navire pour s’en alléger. Jonas descendit au fond du bateau, se coucha et s’endormit profondément.
      6 Le chef d’équipage s’approcha de lui et lui dit : Pourquoi dors-tu ? Lève-toi, invoque ton Dieu ! Peut-être que ce Dieu se modérera à notre égard, et nous ne périrons pas.
      7 Ils se dirent l’un à l’autre : Venez, et tirons au sort, pour connaître celui qui nous attire ce malheur. Ils tirèrent au sort, et le sort tomba sur Jonas.
      8 Alors ils lui dirent : Explique-nous qui nous attire ce malheur. Quelles sont tes affaires, et d’où viens-tu ? Quel est ton pays, et de quel peuple es-tu ?
      9 Il leur répondit : Je suis hébreu et je crains l’Éternel, le Dieu des cieux qui a fait la mer et la terre ferme.
      10 Ces hommes furent saisis d’une grande crainte et lui dirent : Qu’as-tu fait là ! Car ces hommes savaient qu’il fuyait loin de la face de l’Éternel, parce qu’il le leur avait expliqué.
      11 Ils lui dirent : Que te ferons-nous, pour que la mer se calme envers nous ? Car la mer était de plus en plus démontée.
      12 Il leur répondit : Prenez-moi, jetez-moi dans la mer et la mer se calmera envers vous ; car je sais que c’est moi qui attire sur vous cette grande tempête.
      13 Ces hommes ramaient pour gagner la terre ferme, mais il ne le purent, parce que la mer était toujours plus démontée contre eux.
      14 Alors ils invoquèrent l’Éternel et dirent : Éternel, nous t’en prions, que nous ne périssions pas à cause de la vie de cet homme, et ne nous charge pas d’un sang innocent ! Car toi, Éternel, tu as agi comme tu l’as voulu.
      15 Puis ils prirent Jonas et le jetèrent dans la mer, et la fureur de la mer s’arrêta.
      16 Ces hommes furent saisis d’une grande crainte de l’Éternel. Ils offrirent un sacrifice à l’Éternel et firent des vœux.

      Jonas 2

      1 L’Éternel fit intervenir un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas demeura dans les entrailles du poisson trois jours et trois nuits.
      2 Jonas, dans les entrailles du poisson, pria l’Éternel, son Dieu.
      3 Il dit : Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Éternel, Et il m’a répondu ; Du sein du séjour des morts J’ai appelé au secours, Et tu as écouté ma voix.
      4 Tu m’as jeté dans un bas-fond au cœur des mers, Et les courants d’eau m’ont environné ; Toutes tes vagues et tous tes flots ont passé sur moi.
      5 Et moi je disais : Je suis chassé loin de tes yeux ! Mais je contemplerai encore ton saint temple.
      6 Les eaux m’ont couvert jusqu’à la gorge, L’abîme m’a enserré, Des joncs se sont noués autour de ma tête.
      7 Je suis descendu jusqu’aux ancrages des montagnes, Les verrous de la terre m’enfermaient pour toujours ; Mais tu m’as fait remonter vivant du gouffre, Éternel, mon Dieu !
      8 Quand mon âme était abattue au-dedans de moi, Je me suis souvenu de l’Éternel, Et ma prière est parvenue jusqu’à toi, Jusqu’à ton saint temple.
      9 Ceux qui s’attachent à de vaines idoles Éloignent d’eux la bienveillance.
      10 Pour moi, je t’offrirai des sacrifices avec un cri de reconnaissance, J’accomplirai les vœux que j’ai faits : Le salut appartient à l’Éternel.
      11 L’Éternel parla au poisson qui vomit Jonas sur la terre ferme.

      Jonas 3

      1 La parole de l’Éternel fut adressée à Jonas une seconde fois, en ces mots :
      2 Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et fais-y la proclamation que je te dis !
      3 Alors Jonas se leva ; il alla à Ninive, selon la parole de l’Éternel. Or Ninive était devant Dieu une grande ville, de trois jours de marche.
      4 Jonas commença par faire dans la ville une journée de marche. Il criait ces mots : Encore quarante jours, et Ninive sera bouleversée !
      5 Les gens de Ninive crurent en Dieu ; ils proclamèrent un jeûne et se revêtirent de sacs, depuis les plus grands jusqu’aux plus petits.
      6 La nouvelle parvint au roi de Ninive ; il se leva de son trône, ôta son manteau, se couvrit d’un sac et s’assit sur la cendre.
      7 Il fit crier ceci dans Ninive : Par décision du roi et de ses grands : Que les hommes et les bêtes, le gros et le menu bétail, ne goûtent de rien, ne paissent pas et ne boivent pas d’eau !
      8 Que les hommes et les bêtes soient couverts de sacs, qu’ils crient à Dieu avec force, et que chacun revienne de sa mauvaise conduite et de la violence (attachée) aux paumes de ses mains !
      9 Qui sait si Dieu ne reviendra pas et n’aura pas de regret, et s’il ne reviendra pas de son ardente colère, en sorte que nous ne périssions pas ?
      10 Dieu vit qu’ils agissaient ainsi et qu’ils revenaient de leur mauvaise conduite. Alors Dieu regretta le mal qu’il avait résolu de leur faire et il ne le fit pas.

      Jonas 4

      1 Cela fut très mal pris par Jonas qui se fâcha.
      2 Il pria l’Éternel et dit : Ah ! Éternel, n’est-ce pas ce que je disais quand j’étais encore dans mon pays ? C’est ce que je voulais prévenir en fuyant à Tarsis. Car je savais que tu es un Dieu qui fais grâce et qui es compatissant, lent à la colère et riche en bienveillance, et qui regrettes le mal.
      3 Maintenant, Éternel, prends-moi donc la vie, car la mort m’est préférable à la vie.
      4 L’Éternel répondit : Fais-tu bien de te fâcher ?
      5 Jonas sortit de la ville et s’assit à l’est de la ville. Là il se fit une hutte et s’assit dessous, à l’ombre, afin de voir ce qui arriverait dans la ville.
      6 L’Éternel Dieu fit intervenir un ricin, qui s’éleva au-dessus de Jonas, pour donner de l’ombre sur sa tête et pour lui ôter sa mauvaise humeur. Jonas éprouva une grande joie à cause de ce ricin.
      7 Mais le lendemain, quand parut l’aurore, Dieu fit intervenir un ver pour s’attaquer au ricin, et le ricin sécha.
      8 Au lever du soleil, Dieu fit intervenir un vent d’est étouffant, et le soleil s’attaqua à la tête de Jonas, au point qu’il tomba en défaillance. Il demanda la mort et dit : La mort m’est préférable à la vie.
      9 Dieu dit à Jonas : Fais-tu bien de te fâcher à cause du ricin ? Il répondit : Je fais bien de me fâcher jusqu’à la mort.
      10 Et l’Éternel dit : Toi tu as pitié du ricin qui ne t’a coûté aucune peine et que tu n’as pas fait grandir, qui est né dans une nuit et qui a péri dans une nuit.
      11 Et moi, je n’aurais pas pitié de Ninive, la grande ville, dans laquelle se trouvent plus de cent vingt mille êtres humains qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche, et des bêtes en grand nombre !
    • Jonas 1

      1 mots :
      2 Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle ; car leur méchanceté est montée jusqu'à moi.
      3 Mais Jonas se leva pour s'enfuir à Tarsis, de devant la face de l'Éternel. Il descendit à Japho, et il trouva un navire qui allait à Tarsis ; il paya son passage, et y entra pour aller avec eux à Tarsis, de devant la face de l'Éternel.
      4 Mais l'Éternel souleva un grand vent sur la mer, et il y eut une grande tempête sur la mer, et le navire était sur le point de se briser.
      5 Et les marins eurent peur ; ils crièrent chacun à leur dieu, et jetèrent à la mer les objets qui étaient dans le navire, pour l'alléger ; mais Jonas était descendu au fond du navire, s'était couché et dormait profondément.
      6 Alors le pilote s'approcha de lui, et lui dit : Pourquoi dors-tu ? Lève-toi, crie à ton Dieu. Peut-être pensera-t-il à nous, et nous ne périrons pas.
      7 Puis ils se dirent l'un à l'autre : Venez, jetons le sort, et nous saurons qui est cause de ce malheur qui nous arrive. Ils jetèrent donc le sort, et le sort tomba sur Jonas.
      8 Alors ils lui dirent : Fais-nous donc savoir pourquoi ce malheur nous arrive. Quelle est ta profession, et d'où viens-tu ? Quel est ton pays, et de quel peuple es-tu ?
      9 Et il leur dit : Je suis Hébreu, et je crains l'Éternel, le Dieu des cieux, qui a fait la mer et la terre.
      10 Et ces hommes furent saisis d'une grande crainte, et ils lui dirent : Pourquoi as-tu fait cela ? Car ces hommes savaient qu'il s'enfuyait de devant la face de l'Éternel, parce qu'il le leur avait déclaré.
      11 Ils lui dirent donc : Que te ferons-nous, pour que la mer s'apaise envers nous ? Car la mer devenait de plus en plus orageuse.
      12 Et il leur répondit : Prenez-moi, et jetez-moi dans la mer, et la mer s'apaisera envers vous ; car je sais que c'est à cause de moi que cette grande tempête est venue sur vous.
      13 Et ces hommes ramaient pour gagner la terre, mais ils ne le purent, parce que la mer s'agitait de plus en plus contre eux.
      14 Alors ils crièrent à l'Éternel, et dirent : O Éternel ! que nous ne périssions pas à cause de la vie de cet homme, et ne mets point sur nous le sang innocent ! Car toi, ô Éternel, tu fais comme il te plaît.
      15 Puis ils prirent Jonas, et le jetèrent dans la mer, et la fureur de la mer s'arrêta.
      16 Et ces hommes furent saisis d'une grande crainte de l'Éternel. Ils offrirent des sacrifices à l'Éternel, et firent des voeux.
      17 Et l'Éternel prépara un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits.

      Jonas 2

      1 Or, Jonas fit sa prière à l'Éternel son Dieu, dans le ventre du poisson.
      2 Et il dit : Dans ma détresse j'ai invoqué l'Éternel, et il m'a répondu ; du sein du Sépulcre j'ai crié, et tu as entendu ma voix.
      3 Tu m'as jeté dans l'abîme, au coeur de la mer, et le courant m'a environné. Toutes tes vagues et tous tes flots ont passé sur moi.
      4 Et moi je disais : Je suis rejeté de devant tes yeux ! Cependant je verrai encore le temple de ta sainteté !
      5 Les eaux m'ont environné jusqu'à l'âme ; l'abîme m'a enveloppé ; les roseaux ont entouré ma tête.
      6 J'étais descendu jusqu'aux racines des montagnes ; la terre avait fermé sur moi ses barres pour toujours. Mais tu as fait remonter ma vie de la fosse, Éternel, mon Dieu !
      7 Quand mon âme défaillait en moi, je me suis souvenu de l'Éternel, et ma prière est parvenue jusqu'à toi, dans le temple de ta sainteté.
      8 Ceux qui s'attachent à des vanités trompeuses abandonnent celui qui leur fait miséricorde ;
      9 Mais moi, je t'offrirai des sacrifices avec chant de louange, j'accomplirai les voeux que j'ai faits. Le salut est de l'Éternel !
      10 Alors l'Éternel commanda au poisson, et le poisson vomit Jonas sur la terre.

      Jonas 3

      1 Puis la parole de l'Éternel fut adressée à Jonas une seconde fois, en ces mots :
      2 Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et publies-y le message que je t'ordonne.
      3 Jonas se leva donc et alla à Ninive, suivant l'ordre de l'Éternel. Or Ninive était une grande ville devant Dieu, de trois journées de marche.
      4 Et Jonas commença de pénétrer dans la ville le chemin d'une journée ; il criait et disait : Encore quarante jours, et Ninive sera détruite !
      5 Et les gens de Ninive crurent à Dieu ; ils publièrent un jeûne et se revêtirent de sacs, depuis les plus grands d'entre eux jusqu'aux plus petits.
      6 La chose parvint au roi de Ninive ; il se leva de son trône, ôta de dessus lui son manteau, se couvrit d'un sac, et s'assit sur la cendre.
      7 Puis il fit proclamer et dire dans Ninive, par décret du roi et de ses grands : "Que les hommes et les bêtes, le gros et le menu bétail, ne goûtent de rien ; qu'ils ne paissent point, et ne boivent point d'eau.
      8 Que les hommes et les bêtes soient couverts de sacs ; et qu'ils crient à Dieu avec force, et que chacun se détourne de sa mauvaise voie et de l'iniquité qui est dans ses mains.
      9 Qui sait si Dieu ne reviendra pas, et ne se repentira pas ; et s'il ne reviendra pas de l'ardeur de sa colère, en sorte que nous ne périssions point ?"
      10 Or Dieu vit ce qu'ils faisaient, comment ils se détournaient de leur mauvaise voie ; et Dieu se repentit du mal qu'il avait parlé de leur faire, et il ne le fit point.

      Jonas 4

      1 Mais cela déplut extrêmement à Jonas, et il en fut irrité.
      2 Et il fit sa requête à l'Éternel, et dit : Ah ! Éternel, n'est-ce pas là ce que je disais quand j'étais encore dans mon pays ? C'est pourquoi je voulais prévenir cela en m'enfuyant à Tarsis. Car je savais que tu es un Dieu miséricordieux, compatissant, lent à la colère et abondant en grâce, et qui te repens du mal.
      3 Maintenant, Éternel, prends donc ma vie ; car mieux me vaut la mort que la vie !
      4 Et l'Éternel lui dit : Fais-tu bien de t'irriter ?
      5 Alors Jonas sortit de la ville, et s'assit à l'orient de la ville ; il s'y fit une cabane et s'y tint à l'ombre, jusqu'à ce qu'il vit ce qui arriverait à la ville.
      6 Et l'Éternel fit croître un ricin, qui s'éleva au-dessus de Jonas, pour donner de l'ombre sur sa tête et le délivrer de son chagrin. Et Jonas éprouva une grande joie à cause de ce ricin.
      7 Mais Dieu fit venir le lendemain, au lever de l'aurore, un ver qui attaqua le ricin, en sorte qu'il sécha.
      8 Puis il arriva qu'au lever du soleil Dieu fit venir un vent chaud d'orient, et le soleil frappa sur la tête de Jonas, en sorte qu'il tomba en défaillance. Et il demanda la mort, et dit : Mieux me vaut la mort que la vie !
      9 Mais Dieu dit à Jonas : Fais-tu bien de t'irriter à cause de ce ricin ? Et il répondit : J'ai raison de m'irriter jusqu'à la mort.
      10 Alors l'Éternel dit : Tu as pitié d'un ricin, pour lequel tu n'as pris aucune peine, et que tu n'as point fait croître, qui est né dans une nuit, et dans une nuit a péri ;
      11 Et moi je n'aurais pas pitié de Ninive, la grande ville, dans laquelle il y a plus de cent vingt mille créatures humaines qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche, et du bétail en grand nombre !
    • Jonas 1

      1 La parole de l'Éternel fut adressée à Jonas, fils d'Amitthaï, en ces mots :
      2 Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle ! car sa méchanceté est montée jusqu'à moi.
      3 Et Jonas se leva pour s'enfuir à Tarsis, loin de la face de l'Éternel. Il descendit à Japho, et il trouva un navire qui allait à Tarsis ; il paya le prix du transport, et s'embarqua pour aller avec les passagers à Tarsis, loin de la face de l'Éternel.
      4 Mais l'Éternel fit souffler sur la mer un vent impétueux, et il s'éleva sur la mer une grande tempête. Le navire menaçait de faire naufrage.
      5 Les mariniers eurent peur, ils implorèrent chacun leur dieu, et ils jetèrent dans la mer les objets qui étaient sur le navire, afin de le rendre plus léger. Jonas descendit au fond du navire, se coucha, et s'endormit profondément.
      6 Le pilote s'approcha de lui, et lui dit : Pourquoi dors-tu ? Lève-toi, invoque ton Dieu ! peut-être voudra-t-il penser à nous, et nous ne périrons pas.
      7 Et il se rendirent l'un à l'autre : Venez, et tirons au sort, pour savoir qui nous attire ce malheur. Ils tirèrent au sort, et le sort tomba sur Jonas.
      8 Alors ils lui dirent : Dis-nous qui nous attire ce malheur. Quelles sont tes affaires, et d'où viens-tu ? Quel est ton pays, et de quel peuple es-tu ?
      9 Il leur répondit : Je suis Hébreu, et je crains l'Éternel, le Dieu des cieux, qui a fait la mer et la terre.
      10 Ces hommes eurent une grande frayeur, et ils lui dirent : Pourquoi as-tu fait cela ? Car ces hommes savaient qu'il fuyait loin de la face de l'Éternel, parce qu'il le leur avait déclaré.
      11 Ils lui dirent : Que te ferons-nous, pour que la mer se calme envers nous ? Car la mer était de plus en plus orageuse.
      12 Il leur répondit : Prenez-moi, et jetez-moi dans la mer, et la mer se calmera envers vous ; car je sais que c'est moi qui attire sur vous cette grande tempête.
      13 Ces hommes ramaient pour gagner la terre, mais ils ne le purent, parce que la mer s'agitait toujours plus contre eux.
      14 Alors ils invoquèrent l'Éternel, et dirent : O Éternel, ne nous fais pas périr à cause de la vie de cet homme, et ne nous charge pas du sang innocent ! Car toi, Éternel, tu fais ce que tu veux.
      15 Puis ils prirent Jonas, et le jetèrent dans la mer. Et la fureur de la mer s'apaisa.
      16 Ces hommes furent saisis d'une grande crainte de l'Éternel, et ils offrirent un sacrifice à l'Éternel, et firent des voeux.
      17 (2 : 1) L'Éternel fit venir un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits.

      Jonas 2

      1 (2 : 2) Jonas, dans le ventre du poisson, pria l'Éternel, son Dieu.
      2 (2 : 3) Il dit : Dans ma détresse, j'ai invoqué l'Éternel, Et il m'a exaucé ; Du sein du séjour des morts j'ai crié, Et tu as entendu ma voix.
      3 (2 : 4) Tu m'as jeté dans l'abîme, dans le coeur de la mer, Et les courants d'eau m'ont environné ; Toutes tes vagues et tous tes flots ont passé sur moi.
      4 (2 : 5) Je disais : Je suis chassé loin de ton regard ! Mais je verrai encore ton saint temple.
      5 (2 : 6) Les eaux m'ont couvert jusqu'à m'ôter la vie, L'abîme m'a enveloppé, Les roseaux ont entouré ma tête.
      6 (2 : 7) Je suis descendu jusqu'aux racines des montagnes, Les barres de la terre m'enfermaient pour toujours ; Mais tu m'as fait remonter vivant de la fosse, Éternel, mon Dieu !
      7 (2 : 8) Quand mon âme était abattue au dedans de moi, Je me suis souvenu de l'Éternel, Et ma prière est parvenue jusqu'à toi, Dans ton saint temple.
      8 (2 : 9) Ceux qui s'attachent à de vaines idoles Éloignent d'eux la miséricorde.
      9 (2 : 10) Pour moi, je t'offrirai des sacrifices avec un cri d'actions de grâces, J'accomplirai les voeux que j'ai faits : Le salut vient de l'Éternel.
      10 (2 : 11) L'Éternel parla au poisson, et le poisson vomit Jonas sur la terre.

      Jonas 3

      1 La parole de l'Éternel fut adressée à Jonas une seconde fois, en ces mots :
      2 Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et proclames-y la publication que je t'ordonne !
      3 Et Jonas se leva, et alla à Ninive, selon la parole de l'Éternel. Or Ninive était une très grande ville, de trois jours de marche.
      4 Jonas fit d'abord dans la ville une journée de marche ; il criait et disait : Encore quarante jours, et Ninive est détruite !
      5 Les gens de Ninive crurent à Dieu, ils publièrent un jeûne, et se revêtirent de sacs, depuis les plus grands jusqu'aux plus petits.
      6 La chose parvint au roi de Ninive ; il se leva de son trône, ôta son manteau, se couvrit d'un sac, et s'assit sur la cendre.
      7 Et il fit faire dans Ninive cette publication, par ordre du roi et de ses grands ; Que les hommes et les bête, les boeufs et les brebis, ne goûtent de rien, ne paissent point, et ne boivent point d'eau !
      8 Que les hommes et les bêtes soient couverts de sacs, qu'ils crient à Dieu avec force, et qu'ils reviennent tous de leur mauvaise voie et des actes de violence dont leurs mains sont coupables !
      9 Qui sait si Dieu ne reviendra pas et ne se repentira pas, et s'il ne renoncera pas à son ardente colère, en sorte que nous ne périssions point ?
      10 Dieu vit qu'ils agissaient ainsi et qu'ils revenaient de leur mauvaise voie. Alors Dieu se repentit du mal qu'il avait résolu de leur faire, et il ne le fit pas.

      Jonas 4

      1 Cela déplut fort à Jonas, et il fut irrité.
      2 Il implora l'Éternel, et il dit : Ah ! Éternel, n'est-ce pas ce que je disais quand j'étais encore dans mon pays ? C'est ce que je voulais prévenir en fuyant à Tarsis. Car je savais que tu es un Dieu compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et qui te repens du mal.
      3 Maintenant, Éternel, prends-moi donc la vie, car la mort m'est préférable à la vie.
      4 L'Éternel répondit : Fais-tu bien de t'irriter ?
      5 Et Jonas sortit de la ville, et s'assit à l'orient de la ville, Là il se fit une cabane, et s'y tint à l'ombre, jusqu'à ce qu'il vît ce qui arriverait dans la ville.
      6 L'Éternel Dieu fit croître un ricin, qui s'éleva au-dessus de Jonas, pour donner de l'ombre sur sa tête et pour lui ôter son irritation. Jonas éprouva une grande joie à cause de ce ricin.
      7 Mais le lendemain, à l'aurore, Dieu fit venir un ver qui piqua le ricin, et le ricin sécha.
      8 Au lever du soleil, Dieu fit souffler un vent chaud d'orient, et le soleil frappa la tête de Jonas, au point qu'il tomba en défaillance. Il demanda la mort, et dit : La mort m'est préférable à la vie.
      9 Dieu dit à Jonas : Fais-tu bien de t'irriter à cause du ricin ? Il répondit : Je fais bien de m'irriter jusqu'à la mort.
      10 Et l'Éternel dit : Tu as pitié du ricin qui ne t'a coûté aucune peine et que tu n'as pas fait croître, qui est né dans une nuit et qui a péri dans une nuit.
      11 Et moi, je n'aurais pas pitié de Ninive, la grande ville, dans laquelle se trouvent plus de cent vingt mille hommes qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche, et des animaux en grand nombre !
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.