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La résurrection de Lazare

Sommaire
Miracles et guérisons de Jésus
La vie de Jésus

Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
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Versets relatifs

    • Jean 11

      1

      La maladie de Lazare. (Jean 11:1-6)
      Christ revient en Judée. (Jean 11:7-10)
      La mort de Lazare. (Jean 11:11-16)
      Christ arrive à Béthanie. (Jean 11:17-32)
      Il ressuscite Lazare. (Jean 11:33-46)
      Les pharisiens complotent contre Jésus. (Jean 11:47-53)
      Les Juifs recherchent Jésus. (Jean 11:54-57)

      Il n’est pas nouveau de voir certaines personnes, aimées de Christ, tomber malades ; les disfonctionnements corporels nous rappellent notre faiblesse, ils manifestent aussi souvent la Grâce de Dieu à l’égard de Son peuple.

      Jésus n'est pas venu ici-bas pour nous préserver des afflictions, mais pour nous sauver de nos péchés, et de la colère divine à venir ; il nous incombe cependant de recourir à la Puissance du Seigneur, quand nos parents ou nos amis sont malades ou dans l’affliction. Puissions-nous être spirituellement « en phase » avec les actions parfois incompréhensibles de la Providence divine, afin qu’elles manifestent toutes la Gloire de Dieu, que ce soit dans la maladie, les déceptions, voire le décès d’un proche... Si Dieu en ressort glorifié, nous en serons alors les plus heureux !

      Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. Les familles dans lesquelles l'amour et la paix abondent, sont grandement privilégiées ; quant à celles que Jésus aime, et au sein desquelles Il est le « bien-aimé », elles sont encore plus heureuses. Ce cas semble hélas assez rare...

      Dieu accorde toujours Sa Grâce, même si Elle semble parfois tarder. Quand l'œuvre de délivrance est différée, qu’elle soit matérielle ou spirituelle, publique ou personnelle, elle s'accomplit toujours au temps marqué par le Seigneur !

      7 Christ ne pousse jamais les Siens à braver le danger seuls : Il les accompagne toujours !

      Nous avons quelquefois tendance à estimer que nous sommes suffisamment zélés pour le Seigneur, alors qu’en réalité nous ne le sommes souvent que pour assurer notre richesse, notre réputation, nos aises, et notre sécurité ; en fait, nous avons besoin de tester réellement nos motivations...

      Le temps nécessaire à notre ministère et à notre témoignage nous sera toujours octroyé par le Seigneur jusqu’à ce que notre tâche soit terminée. Un homme trouve toujours le réconfort et la satisfaction spirituelle tant qu'il est sur le chemin du devoir, conformément à la parole de Dieu et pleinement dirigé par la Providence divine.

      Christ, où qu'Il pût aller, marchait durant le jour : il en sera ainsi pour nous, si nous suivons Ses pas. Si un homme marche selon la voie de son cœur, dans le train de ce monde, s'il se fie davantage à ses propres raisonnements charnels plutôt qu’à la Volonté et à la Puissance divines, il succombe alors aux tentations et aux pièges. Il trébuche parce qu'il n'y a pas de lumière en lui ; la lumière spirituelle qui est en nous est un véritable guide pour nos actions morales : cette lumière éclaire alors tous nos faits et gestes !

      11 Puisque nous sommes certains de ressusciter au dernier jour, pourquoi l'espérance de cette résurrection à la vie éternelle ne nous ôterait-t-elle pas toute crainte de quitter notre corps et de mourir ? Ce passage dans l’au-delà consiste en fait à nous dévêtir de notre parure mortelle et à nous « endormir ».

      Un véritable chrétien ne dort que lorsqu'il meurt ; il se repose des travaux « du jour ». La mort est préférable au sommeil, car ce dernier n’est qu’un court repos, alors que la mort est la fin des soucis et des labeurs terrestres.

      Les disciples pensaient qu'il était maintenant inutile pour Christ d'aller voir Lazare, et de se montrer au peuple... Quand il y a un risque à pratiquer de bonnes œuvres, nous espérons alors que d’autres s’en chargeront ! Quand Jésus a ressuscité Lazare, beaucoup furent amenés à croire en Lui, et la foi de ceux qui croyaient déjà, fut affermie.

      Approchons-nous de Christ ; la mort ne peut pas nous séparer de Son amour, ni nous mettre hors de portée de Son appel. Comme le fit Thomas dans ce texte, les chrétiens doivent s'encourager mutuellement dans les moments difficiles.

      L’obéissance du Seigneur Jésus, lors de Sa mort à la croix, doit nous inciter à accepter sereinement de mourir, à l'heure où Dieu nous appelle...

      17 Nous trouvons dans ce texte une maison où il y avait la crainte de Dieu, et sur laquelle la bénédiction reposait ; c’était cependant une maison en deuil... La Grâce est capable de soulager la peine du cœur, mais pas la tristesse d’une demeure.

      Lorsque Dieu, par Sa Grâce et Sa Providence, s’approche de nous, plein de miséricorde, nous devons, comme Marthe, marcher par la foi, l'espérance et la prière, afin de Le rencontrer. Quand Marthe est allée à la rencontre de Jésus, Marie était encore assise dans la maison ; cette attitude avait été quelque temps auparavant, louée par le Seigneur, alors qu’elle était à Ses pieds pour entendre Sa Parole ; mais aujourd’hui, au jour de la détresse, le cœur de Marie était mélancolique.

      Il est sage de veiller à ne pas céder aux tentations, et chercher à ne pas tomber dans la moindre faiblesse à cet égard. Lorsque nous ne savons pas très bien ce que nous devons demander ou attendre du Seigneur, remettons Lui toutes choses ; laissons Le opérer comme bon Lui semble, ce sera bien !.

      Pour affermir l’espérance de Marthe, notre Seigneur lui déclara qu'Il était Lui-même la Résurrection et la Vie. Dans tous les sens du terme, Il est « la » Résurrection, la source, la substance, les prémices et la cause de la vie. Après la mort, l'âme rachetée vit dans la félicité ; après la résurrection, le corps et l'âme sont gardés ensemble de tout mal, pour toujours.

      Lorsque nous avons lu ou entendu dans la Parole de Dieu, tout ce qui concerne le « grandiose » de l'au-delà, nous pouvons alors nous demander : « crois-tu vraiment tout cela » ? Les épreuves, comme les consolations éphémères de ce monde peuvent nous paraître bien faibles, comparées à la félicité éternelle !

      Lorsque Christ, notre Maître s’approche de nous, Il nous appelle. Il vient Lui-même avec Sa Parole et Ses ordonnances et nous invite à les observer ; ceux qui, paisiblement, sont « assis spirituellement »aux pieds du Seigneur, afin d’être enseignés, peuvent trouver toute consolation au jour de l’épreuve : restez à Ses pieds pour trouver Sa faveur !

      33 Nous voyons dans ce texte l’émotion que Jésus manifeste envers la famille de Lazare : cela prouve la tendre affection qu’Il avait à son égard.

      Devant toutes les afflictions des croyants, Jésus est affligé. Son inquiétude pour eux apparaît dans Sa question au sujet de la dépouille de Son ami décédé. Ayant revêtu ici-bas une nature humaine, Christ réagit comme un homme. Il l'a démontré par Ses larmes, lors de cette scène de la mort de Lazare...

      Christ était un homme de douleurs, habitué à la souffrance. Il versa des larmes de compassion. Il n'a jamais affiché ce genre de fausse sensibilité de laquelle beaucoup se glorifient devant la moindre détresse des autres, mais qui en réalité, demeurent, le cœur endurci, face au véritable malheur. Jésus nous laisse ici un exemple, en quittant le côté plaisant de Son ministère, afin de consoler cette famille affligée.

      Nous n'avons pas un « Souverain Sacrificateur » qui ne puisse pas compatir à nos infirmités. Pour ramener une âme à la vie, le premier pas consiste à ôter la dalle du « sépulcre spirituel » dans laquelle elle se trouve : elle outrepasse alors les divers préjugés qui pourraient la retenir et le chemin est tout tracé pour laisser la Parole entrer dans son cœur.

      Si nous saisissons la Parole de Christ, en comptant sur Son pouvoir et Sa fidélité, nous verrons alors la Gloire de Dieu : nous connaîtrons la félicité ! Notre Seigneur Jésus nous a enseigné, par Son propre exemple, à invoquer Dieu le Père dans la prière ; Il nous a commandé de nous approcher de Lui, tels des enfants vers leur père, en toute humilité, mais cependant avec une « sainte hardiesse ». Christ a ouvertement manifesté cette attitude devant Dieu, devant le tombeau de Lazare, en élevant les yeux et d'une voix forte, afin que tous puissent être convaincus que le Père L'avait envoyé en tant Fils bien-aimé, en ce monde.

      Jésus aurait pu ressusciter Lazare discrètement, par Son pouvoir et par l'action invisible de l'Esprit de vie ; mais il l'a fait par un appel retentissant. C'est une image de l'appel de l'évangile, par lequel les âmes spirituellement mortes sortent de la « tombe du péché » : au son de la trompette de l'archange, au « dernier jour », tous ceux qui dorment dans la poussière seront réveillés et appelés devant le grand tribunal.

      Le « sépulcre » du péché, le monde, n’est pas un lieu où doivent rester définitivement ceux à qui Christ a donné Sa vie : ils doivent en sortir. Lazare a été totalement ranimé : il a non seulement recouvré la vie, mais aussi la santé. Le pécheur est incapable de régénérer seul son âme, il doit pour cela utiliser la Grâce ; le croyant ne peut pas se sanctifier lui-même, mais il doit d’abord se débarrasser de tout obstacle et de tout fardeau spirituels.

      Nous sommes incapables de convertir nos parents et nos amis à Christ, par contre, nous devons les instruire, les prévenir, et les inviter à s’approcher de Lui !

    • Jean 11

      1 Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe, sa soeur.
      2 C'était cette Marie qui oignit de parfum le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, et c'était son frère Lazare qui était malade.
      3 Les soeurs envoyèrent dire à Jésus : Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade.
      4 Après avoir entendu cela, Jésus dit : Cette maladie n'est point à la mort ; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle.
      5 Or, Jésus aimait Marthe, et sa soeur, et Lazare.
      6 Lors donc qu'il eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours encore dans le lieu où il était,
      7 et il dit ensuite aux disciples : Retournons en Judée.
      8 Les disciples lui dirent : Rabbi, les Juifs tout récemment cherchaient à te lapider, et tu retournes en Judée !
      9 Jésus répondit : N'y a-t-il pas douze heures au jour ? Si quelqu'un marche pendant le jour, il ne bronche point, parce qu'il voit la lumière de ce monde ;
      10 mais, si quelqu'un marche pendant la nuit, il bronche, parce que la lumière n'est pas en lui.
      11 Après ces paroles, il leur dit : Lazare, notre ami, dort ; mais je vais le réveiller.
      12 Les disciples lui dirent : Seigneur, s'il dort, il sera guéri.
      13 Jésus avait parlé de sa mort, mais ils crurent qu'il parlait de l'assoupissement du sommeil.
      14 Alors Jésus leur dit ouvertement : Lazare est mort.
      15 Et, à cause de vous, afin que vous croyiez, je me réjouis de ce que je n'étais pas là. Mais allons vers lui.
      16 Sur quoi Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples : Allons aussi, afin de mourir avec lui.
      17 Jésus, étant arrivé, trouva que Lazare était déjà depuis quatre jours dans le sépulcre.
      18 Et, comme Béthanie était près de Jérusalem, à quinze stades environ,
      19 beaucoup de Juifs étaient venus vers Marthe et Marie, pour les consoler de la mort de leur frère.
      20 Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla au-devant de lui, tandis que Marie se tenait assise à la maison.
      21 Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort.
      22 Mais, maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l'accordera.
      23 Jésus lui dit : Ton frère ressuscitera.
      24 Je sais, lui répondit Marthe, qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour.
      25 Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ;
      26 et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?
      27 Elle lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde.
      28 Ayant ainsi parlé, elle s'en alla. Puis elle appela secrètement Marie, sa soeur, et lui dit : Le maître est ici, et il te demande.
      29 Dès que Marie eut entendu, elle se leva promptement, et alla vers lui.
      30 Car Jésus n'était pas encore entré dans le village, mais il était dans le lieu où Marthe l'avait rencontré.
      31 Les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison et qui la consolaient, l'ayant vue se lever promptement et sortir, la suivirent, disant : Elle va au sépulcre, pour y pleurer.
      32 Lorsque Marie fut arrivée là où était Jésus, et qu'elle le vit, elle tomba à ses pieds, et lui dit : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort.
      33 Jésus, la voyant pleurer, elle et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému.
      34 Et il dit : Où l'avez-vous mis ? Seigneur, lui répondirent-ils, viens et vois.
      35 Jésus pleura.
      36 Sur quoi les Juifs dirent : Voyez comme il l'aimait.
      37 Et quelques-uns d'entre eux dirent : Lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût point ?
      38 Jésus frémissant de nouveau en lui-même, se rendit au sépulcre. C'était une grotte, et une pierre était placée devant.
      39 Jésus dit : Otez la pierre. Marthe, la soeur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu'il est là.
      40 Jésus lui dit : Ne t'ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ?
      41 Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut, et dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m'as exaucé.
      42 Pour moi, je savais que tu m'exauces toujours ; mais j'ai parlé à cause de la foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé.
      43 Ayant dit cela, il cria d'une voix forte : Lazare, sors !
      44 Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d'un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller.
    • Jean 11

      1 Il y a un homme malade appelé Lazare. Il habite à Béthanie, le village de Marie et de sa sœur Marthe.
      2 Marie est la femme qui a versé du parfum sur les pieds du Seigneur et qui les a essuyés avec ses cheveux. C’est le frère de Marie, Lazare, qui est malade.
      3 Les deux sœurs envoient quelqu’un dire à Jésus : « Seigneur, ton ami est malade. »
      4 Quand Jésus entend cela, il dit : « La maladie de Lazare ne va pas le faire mourir, mais elle va servir à montrer la gloire de Dieu. Ainsi elle donnera de la gloire au Fils de Dieu. »
      5 Jésus aime Marthe et sa sœur, et Lazare.
      6 Il apprend que Lazare est malade, et pourtant, pendant deux jours, Jésus reste là où il est.
      7 Ensuite il dit à ses disciples : « Retournons en Judée. »
      8 Ses disciples lui disent : « Maître, l’autre jour, des Juifs cherchaient à te tuer en te jetant des pierres, et tu veux retourner là-bas ? »
      9 Jésus leur répond : « Il y a douze heures dans une journée. Si on marche pendant le jour, on ne tombe pas, parce qu’on voit clair.
      10 Mais si on marche pendant la nuit, on tombe, parce qu’on ne voit pas clair. »
      11 Ensuite Jésus ajoute : « Notre ami Lazare s’est endormi, mais je vais aller le réveiller. »
      12 Les disciples lui disent : « Seigneur, s’il s’est endormi, il guérira. »
      13 Jésus a voulu dire : « Lazare est mort », mais les disciples croient qu’il parle du sommeil normal.
      14 Alors Jésus leur dit clairement : « Lazare est mort.
      15 Je n’étais pas là-bas et je m’en réjouis, à cause de vous. De cette façon, vous pourrez croire en moi. Mais allons auprès de Lazare. »
      16 Alors Thomas, appelé aussi le Jumeau, dit aux autres disciples : « Allons-y nous aussi, pour mourir avec Jésus ! »
      17 Quand Jésus arrive, il apprend qu’on a mis Lazare dans la tombe il y a quatre jours déjà.
      18 Béthanie est près de Jérusalem, à trois kilomètres environ.
      19 C’est pourquoi beaucoup de Juifs sont venus chez Marthe et Marie, pour les consoler de la mort de leur frère.
      20 Marthe apprend que Jésus arrive et elle part à sa rencontre. Marie reste assise à la maison.
      21 Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort.
      22 Mais, même maintenant, Dieu te donnera tout ce que tu lui demanderas, j’en suis sûre. »
      23 Jésus lui dit : « Ton frère se relèvera de la mort. »
      24 Marthe lui répond : « Oui, je le sais, il se relèvera de la mort quand tous les morts se relèveront, le dernier jour. »
      25 Jésus lui dit : « Celui qui relève de la mort, c’est moi. La vie, c’est moi. Celui qui croit en moi aura la vie, même s’il meurt.
      26 Et tous ceux qui vivent et qui croient en moi ne mourront jamais. Est-ce que tu crois cela ? »
      27 Marthe répond à Jésus : « Oui, Seigneur, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, celui qui devait venir dans le monde. »
      28 Après que Marthe a dit cela, elle part appeler sa sœur Marie. Elle lui dit tout bas : « Le Maître est là et il te demande de venir. »
      29 Quand Marie entend cela, elle se lève tout de suite et elle va trouver Jésus.
      30 Jésus n’est pas encore entré dans le village. Il est toujours à l’endroit où Marthe l’a rencontré.
      31 Des Juifs sont dans la maison avec Marie, pour la consoler. Ils voient qu’elle s’est levée tout de suite et qu’elle est sortie. Ils pensent : elle part vers la tombe, pour pleurer là-bas. Alors ils la suivent.
      32 Marie arrive à l’endroit où Jésus se trouve. Quand elle le voit, elle se jette à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. »
      33 Jésus voit qu’elle pleure. Les Juifs qui sont venus avec elle pleurent aussi. Alors Jésus est bouleversé et troublé.
      34 Il demande : « Où est-ce que vous l’avez mis ? » Ils lui répondent : « Seigneur, viens et tu verras. »
      35 Jésus se met à pleurer.
      36 Les Juifs disent : « Regardez ! Il aimait beaucoup Lazare ! »
      37 Mais d’autres disent : « Il a ouvert les yeux de l’aveugle, et il n’a pas pu empêcher Lazare de mourir ? »
      38 De nouveau, Jésus est bouleversé et il part vers la tombe. C’est une grotte avec une grosse pierre placée devant l’entrée.
      39 Jésus dit : « Enlevez la pierre ! » Marthe, la sœur du mort, lui dit : « Seigneur, il doit déjà sentir mauvais. Il est dans la tombe depuis quatre jours. »
      40 Mais Jésus lui répond : « Je t’ai dit : “Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu.” »
      41 On enlève donc la pierre. Jésus lève les yeux vers le ciel et il dit : « Père, je te dis merci, parce que tu m’as écouté.
      42 Tu m’écoutes toujours, je le sais. Mais je dis cela à cause des gens qui sont autour de moi. Ainsi, ils pourront croire que tu m’as envoyé. »
      43 Ensuite Jésus crie d’une voix forte : « Lazare, sors de là ! »
      44 Et Lazare sort, lui qui était mort. Il a les pieds et les mains attachés avec des bandes de tissu. Son visage est enveloppé dans un linge. Jésus dit aux gens : « Enlevez-lui tout cela et laissez-le partir. »
    • Jean 11

      1 Il y avait un homme malade ; c'était Lazare de Béthanie, le village de Marie et de sa sœur Marthe.
      2 ? Marie était celle qui versa du parfum sur les pieds du Seigneur et qui les essuya avec ses cheveux ; c'était son frère Lazare qui était malade. ?
      3 Les sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. »
      4 A cette nouvelle, Jésus dit : « Cette maladie n'aboutira pas à la mort, mais elle servira à la gloire de Dieu, afin qu’à travers elle la gloire du Fils de Dieu soit révélée. »
      5 Or, Jésus aimait Marthe, sa sœur et Lazare.
      6 Quand il eut appris que Lazare était malade, il resta encore deux jours à l'endroit où il était.
      7 Puis il dit aux disciples : « Retournons en Judée. »
      8 Les disciples lui dirent : « Maître, tout récemment les Juifs cherchaient à te lapider et tu retournes là-bas ? »
      9 Jésus répondit : « N'y a-t-il pas douze heures de jour ? Si quelqu'un marche pendant le jour, il ne trébuche pas, parce qu'il voit la lumière de ce monde ;
      10 mais si quelqu'un marche pendant la nuit, il trébuche, parce que la lumière n'est pas en lui. »
      11 Après ces paroles, il leur dit : « Notre ami Lazare s'est endormi, mais je vais aller le réveiller. »
      12 Les disciples lui dirent : « Seigneur, s'il s'est endormi, il sera guéri. »
      13 En fait, Jésus avait parlé de la mort de Lazare, mais ils crurent qu'il parlait de l'assoupissement du sommeil.
      14 Jésus leur dit alors ouvertement : « Lazare est mort.
      15 Et à cause de vous, afin que vous croyiez, je me réjouis de ce que je n'étais pas là. Mais allons vers lui. »
      16 Là-dessus Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples : « Allons-y, nous aussi, afin de mourir avec lui. »
      17 A son arrivée, Jésus trouva que Lazare était depuis quatre jours déjà dans le tombeau.
      18 Béthanie était près de Jérusalem, à moins de trois kilomètres,
      19 et beaucoup de Juifs étaient venus chez Marthe et Marie pour les consoler de la mort de leur frère.
      20 Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison.
      21 Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
      22 [Cependant, ] même maintenant, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l'accordera. »
      23 Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. »
      24 « Je sais, lui répondit Marthe, qu'il ressuscitera lors de la résurrection, le dernier jour. »
      25 Jésus lui dit : « C’est moi qui suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt ;
      26 et toute personne qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »
      27 Elle lui dit : « Oui, Seigneur, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde. »
      28 Après avoir dit cela, elle alla appeler secrètement sa sœur Marie en lui disant : « Le maître est ici et te demande. »
      29 A ces mots, Marie se leva sans attendre et alla vers lui.
      30 Jésus n'était pas encore entré dans le village, mais il était à l'endroit où Marthe l'avait rencontré.
      31 Les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison et qui la consolaient la virent se lever soudain et sortir ; ils la suivirent en disant : « Elle va au tombeau pour y pleurer. »
      32 Marie arriva à l'endroit où était Jésus. Quand elle le vit, elle tomba à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. »
      33 En la voyant pleurer, elle et les Juifs venus avec elle, Jésus fut profondément indigné et bouleversé.
      34 Il dit : « Où l'avez-vous mis ? » « Seigneur, lui répondit-on, viens et tu verras. »
      35 Jésus pleura.
      36 Les Juifs dirent alors : « Voyez comme il l'aimait ! »
      37 Et quelques-uns d'entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas aussi faire en sorte que cet homme ne meure pas ? »
      38 Jésus, de nouveau profondément indigné, se rendit au tombeau. C'était une grotte ; une pierre fermait l'entrée.
      39 Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du mort, lui dit : « Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu'il est là. »
      40 Jésus lui dit : « Ne t'ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? »
      41 Ils enlevèrent donc la pierre [de l’endroit où le mort avait été déposé]. Jésus leva alors les yeux et dit : « Père, je te remercie de ce que tu m'as écouté.
      42 Pour ma part, je savais que tu m'écoutes toujours, mais j'ai parlé à cause de la foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé. »
      43 Après avoir dit cela, il cria d'une voix forte : « Lazare, sors ! »
      44 Et le mort sortit, les pieds et les mains attachés par des bandelettes et le visage enveloppé d'un linge. Jésus leur dit : « Détachez-le et laissez-le s’en aller. »
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