Nous sanctifions Dieu devant les autres, quand notre
conduite les invite et les encourage à Le glorifier et à L'honorer.Quel était le fondement et la raison de l’espérance des premiers
hommes de Dieu ? Nous devons être capables de défendre notre piété
avec douceur de caractère, dans la crainte de Dieu. Il n'y a
aucune place pour la peur, là où demeure cette crainte ; elle ne
nuit à personne.
Une conscience est « bonne », quand elle accomplit correctement
son office. Quand on rencontre chez une personne le péché et la
souffrance, cette âme est en bien triste condition ; le péché rend
la souffrance extrême, sans consolation, et destructrice. Il vaut
mieux souffrir en pratiquant le bien qu'en faisant le mal, quelle
que puisse être notre contrariété.
L'exemple de Christ est un modèle parfait de patience, dans la
souffrance. Celui qui n'a pas connu le péché, a souffert à la
place de ceux qui ne pratiquaient pas la Justice. Le but béni et
l'objet des souffrances de notre Seigneur étaient de nous
réconcilier avec Dieu, et de nous amener à la gloire éternelle !
Il a été mis à mort, dans Sa nature humaine, mais Il a été ramené
à la vie, par le pouvoir du Saint-Esprit. Si Christ n'a pu être
libéré de Ses souffrances, pourquoi en serait il autrement pour
les chrétiens ?
Dieu connaît les moyens qu'Il a utilisés, et les bénédictions
qu'Il a accordées à Son peuple, en toutes époques. Dès les temps
anciens, Christ a envoyé son Esprit ; Noé a ainsi pu donner au
monde un avertissement, au sujet du déluge. Bien que la patience
divine soit infinie, elle cessera un jour... Les âmes des pécheurs
désobéissants, aussitôt sorties de leurs corps, seront enfermées
en enfer, où sont déjà ceux qui ont méprisé l'avertissement de Noé,
là où il n'y a plus de Rédemption possible.
La préservation de Noé, dans l'arche qui l'a sauvé de l'eau, est
une image du salut, pour tous les véritables croyants, par le
baptême du Saint-Esprit.
Pour prévenir de toute erreur, l'apôtre décrit ce qu'il entend par
le « baptême qui sauve » : il n’annonce pas que le baptême, qui se
déroule devant tous, est une purification par l'eau, ne faisant
rien de plus que de laver toute impureté de la chair, mais qu’il
s’agit d’un symbole, témoignant d’un véritable engagement envers
Dieu. Cet acte témoigne qu'un homme, par la régénération de
l'Esprit, a été capable de se repentir et de confesser sa foi,
dans le but d’avoir une « nouvelle vie », dans la sainteté et en
présence de Dieu.
Prenons garde de ne pas être trop affecté par l’apparence
extérieure de cette cérémonie. Apprenons plutôt à observer
spirituellement les ordonnances divines, en nous interrogeant sur
leur effet spirituel et leur action sur notre conscience.
Nous aimerions volontiers baser notre piété sur le « visible ».
Beaucoup de baptisés n’ont hélas, qu’observé les ordonnances
pratiques mentionnées dans la Parole de Dieu, tout en restant
éloignés spirituellement de Christ : en fait, ils sont morts dans
leurs péchés et leur état est maintenant désespéré.
N'ayez aucun repos tant que vous n'avez pas été purifié par
l'Esprit et le sang de Christ. Sa résurrection est la base de
notre assurance du salut, l’origine de notre purification et de
la paix en notre cœur !