Il existe des anges déchus, qui restent sans
espérance, ni aide. Christ n'a jamais été désigné pour être le
Sauveur de tels êtres, donc n'a pas revêtu leur nature ; cette
dernière ne peut pas servir de sacrifice d'expiation pour le
péché de l'homme.Un prix a été payé à la croix, suffisant et convenant pour
tous : Christ a en effet revêtu notre propre nature. Ceci révèle
l'amour merveilleux de Dieu, car lorsque Christ a su qu'Il
devait souffrir ici-bas à la croix, Il s’est soumis délibérément
à la volonté du Père car cette expiation traçait un chemin pour
la délivrance de Son peuple, qui par la foi, allait être délivré
de l'esclavage de Satan, et être pardonné de ses péchés.
Que ceux qui redoutent la mort, et luttent pour surmonter leurs
terreurs, ne tentent pas davantage de les vaincre ni de les
étouffer ; que la détresse qu’ils peuvent éprouver ne les rende
pas insouciants ni méchants. Qu'ils n'attendent pas de l'aide du
monde, mais qu'ils cherchent le pardon, la Paix, la Grâce, et
une espérance vivante du ciel, par la foi en Celui qui est mort
et ressuscité, de façon à ne pas succomber aux craintes de la
mort.
Christ, en se souvenant de Ses propres souffrances et de Ses
tentations, reste attentif aux épreuves de son peuple, qu'Il est
prêt à aider. Il est à même de secourir ceux qui sont tentés, et
qui Le cherchent. Il est devenu homme, et a été tenté, afin
d’être apte à secourir Son peuple, étant Lui-même passé à
travers les mêmes tentations, sans toutefois donner prise au
péché.
Que l'affligé et celui qui est tenté ne se découragent pas, ni
ne laissent de prise à Satan ; les diverses tentations ne
peuvent les empêcher de venir au Seigneur, par la prière. Nulle
âme n'a jamais péri sous la tentation, surtout lorsqu'elle a
crié au Seigneur avec foi, dans l'attente d'une délivrance.
Lorsque nous sommes surpris par la tentation, il est sage de
vouloir arrêter sa progression...
7 et 8 Sa justice.
Le héros du psaume est au plus haut degré le représentant de la justice divine sur la terre. S'il s'assied sur son trône, c'est pour la faire triompher. De là ce nom, prononcé comme une exclamation : ô dieu ! Ce titre, donné ailleurs aux juges, (voir l'introduction à notre Psaume), l'est ici à ce roi idéal auquel le psalmiste rend hommage et dont la perfection ne s'est trouvée réalisée que dans le Christ. L'épître aux Hébreux a pu appliquer cette parole directement à Christ, parce qu'en effet elle ne s'est pleinement accomplie qu'en lui.