La manière avec laquelle la première lettre de Paul a été reçue,
est particulièrement remarquable : elle poussait l'apôtre à
témoigner prioritairement sa gratitude envers Dieu, ce qui le
libérait quelque peu de ses différents devoirs envers les
Corinthiens. Beaucoup, parmi ces derniers, avaient montré des
signes de repentir et avaient corrigé leur conduite, alors que
d'autres suivaient encore leurs faux docteurs ; comme l'apôtre
tardait à les visiter, renonçant à les traiter avec sévérité,
ils l'accusaient alors de légèreté, lui imputant une conduite
instable. Ils avaient également tendance à le mépriser, le
trouvant à la fois arrogant et sévère, et ne recherchant qu’une
vaine gloire.Dans cette épître, comme dans la précédente, nous trouvons la
même affection ardente, envers les disciples de Corinthe, la
même hardiesse pour les réprimander et le même zèle pour
l'honneur de l'Évangile. Les six premiers chapitres sont
principalement orientés sur la pratique ; les autres mentionnent
davantage l'état de l'église de Corinthe, et contiennent
beaucoup de règles d'application générale.
* L'apôtre bénit Dieu pour le réconfort et la délivrance, face
à ses différents problèmes. (\\# 1-11\\)
Il professe son intégrité envers ses compagnons
d'œuvre. (2 Corinthiens 1:12-14)
Il donne les raisons pour lesquelles
il n'a pu venir chez eux. (#\\15-24\\)
2 Corinthiens 1:1-11 Dans ce texte, nous sommes encouragés à nous approcher
résolument du trône céleste, afin de pouvoir obtenir la
Miséricorde divine, et trouver ainsi la Grâce qui nous aidera
au moment opportun.
Le Seigneur est capable d’accorder Sa Paix à toute conscience
troublée, et de supprimer les diverses passions qui ravagent
l'âme. C'est Lui qui accorde ces bénédictions, comme un Père,
envers Sa famille rachetée. Celui qui annonce : « ne permets pas
à ton cœur de se troubler » est véritablement notre Sauveur !
Tous les réconforts spirituels proviennent de Dieu, même les
plus subtils sont EN Lui. Il délivre Sa Paix à l’âme, en
accordant la rémission des péchés ; Il la console par
l'influence du Saint-Esprit et par les richesses de Sa
Miséricorde et de Sa Grâce. Le Seigneur est capable de
réconforter les cœurs brisés, de guérir les blessures les plus
douloureuses, Il sait également redonner espoir et joie à ceux
qui connaissent les plus grands chagrins.
Les faveurs que Dieu nous accorde, doivent non seulement nous
rendre heureux, mais elles doivent être également profitables
aux autres. Il envoie de simples réconforts, tels que la
confiance dans le ministère spirituel de Ses serviteurs. Quand
nous sommes confrontés ici-bas au plus grand désespoir, nous
pouvons alors nous tourner vers Dieu, le Seul qui puisse nous
sauver de la mort.
L’espérance et la confiance des Corinthiens n'étaient pas
vaines ; il en est de même pour ceux qui éprouvent de la honte
pour leur péché et qui s'appuient sur le Seigneur pour être
pardonnés. Les expériences spirituelles encouragent la foi et
l'espoir, elles nous placent dans l'obligation de nous confier
en Dieu, quant à notre avenir.
Nous devons non seulement intercéder par la prière, en faveur
d’une personne, mais également louer le Seigneur et Lui adresser
des actions de grâce, en tenant des propos à notre prochain, qui
lui soient bénéfiques. Un tel amour et une telle miséricorde
envers les autres ne pourront concourir en final qu’au bien de
tous !
Lucius pourrait être le Lucius de Cyrène mentionné en Actes 13.1 ; il ne saurait en tout cas être identifié avec l'auteur du troisième Evangile et des Actes.
Jason pourrait être le même que l'hôte de Paul à Thessalonique. (Actes 17.5-9)
Sosipatros doit être probablement identifié avec le chrétien de Bérée nommé Actes 20.4.
Mes parents, comparez verset 7, note.
Il est vraiment réconfortant de constater la sainteté et le côté positif de notre fraternité dans l’église. Peu de puissants, peu de grands dignitaires connaissent le salut offert par Christ. Il est légitime pour les croyants d'avoir parfois une fonction civile et publique ; il serait toutefois souhaitable que tous ceux qui occupent les grands postes de l’état, en prétendant connaître Dieu et l’église, soient en fait de véritables chrétiens, prudents et stables.