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Il en va de même pour vous : quand vous aurez fait tout ce qui vous est ordonné, dites : “Nous sommes de simples serviteurs ; nous n’avons fait que notre devoir.” »
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Quand l’un de vous déclare : « J’appartiens à Paul » et un autre : « J’appartiens à Apollos », n’agissez-vous pas comme n’importe quel être humain ?
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Au fond, qui est Apollos ? et qui est Paul ? Nous sommes simplement des serviteurs de Dieu, par lesquels vous avez été amenés à croire. Chacun de nous accomplit le devoir que le Seigneur lui a confié :
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j’ai mis la plante en terre, Apollos l’a arrosée, mais c’est Dieu qui l’a fait croître.
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Ainsi, celui qui plante et celui qui arrose sont sans importance : seul Dieu compte, lui qui fait croître la plante.
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Paul, Apollos ou Pierre, le monde, la vie, la mort, le présent ou l’avenir, tout est à vous ;
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Enfin, après eux tous, il m’est aussi apparu à moi, bien que je sois pareil à un être né avant terme.
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Je suis en effet le moindre des apôtres – à vrai dire, je ne mérite même pas d’être appelé apôtre –, car j’ai persécuté l’Église de Dieu.
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Mais par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et la grâce qu’il m’a accordée n’a pas été inefficace : au contraire, j’ai travaillé plus que tous les autres apôtres – non pas moi, en réalité, mais la grâce de Dieu qui agit en moi –.
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Si nous sommes en difficulté, c’est pour que vous obteniez le réconfort et le salut ; si nous sommes réconfortés, c’est pour que vous receviez le réconfort qui vous fera supporter avec patience les mêmes souffrances que nous subissons.
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Ah ! je souhaite que vous supportiez un peu de folie de ma part ! Eh bien, oui, supportez-moi !
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J’estime que je ne suis inférieur en rien à vos super- apôtres !
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Je le répète : que personne ne me considère comme fou. Ou alors, si on le pense, acceptez que je sois fou pour que je puisse moi aussi me vanter un peu.
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Certes, en étant amené à me vanter, je ne parle pas comme le Seigneur le voudrait, mais comme si j’étais fou.
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Si je voulais me vanter, je ne serais pas fou, car je dirais la vérité. Mais j’évite de me vanter, car je ne désire pas qu’on ait de moi une opinion qui dépasserait ce qu’on me voit faire ou m’entend dire.
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Les actes qui prouvent que je suis apôtre ont été réalisés parmi vous avec une patience parfaite : ils ont consisté en toutes sortes de miracles et de prodiges.
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Mais les personnes considérées comme les plus influentes – en fait, ce qu’elles étaient ne m’importe pas, car Dieu ne juge pas sur les apparences –, ces personnes, donc, ne m’imposèrent pas de nouvelles prescriptions.
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Au contraire, elles virent que Dieu m’avait chargé d’annoncer la Bonne Nouvelle aux non-Juifs, tout comme il avait chargé Pierre de l’annoncer aux Juifs.
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Car Dieu a fait de moi l’apôtre destiné aux autres nations, tout comme il a fait de Pierre l’apôtre destiné aux Juifs.
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Jacques, Pierre et Jean, qui étaient considérés comme les colonnes de l’Église, reconnurent que Dieu m’avait confié cette tâche particulière ; ils nous serrèrent alors la main, à Barnabas et à moi, en signe d’accord. Ainsi, nous avons convenu tous ensemble que, pour notre part, nous irions travailler parmi les non-Juifs et qu’ils iraient, eux, parmi les Juifs.
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Ils nous demandèrent seulement de nous souvenir des pauvres de leur Église, à Jérusalem, ce que j’ai pris grand soin de faire.
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Mais quand Pierre vint à Antioche, je me suis opposé à lui ouvertement, parce qu’il avait tort.
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En effet, avant l’arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques, il mangeait avec les frères non juifs. Mais après leur arrivée, il prit ses distances et cessa de manger avec les non-Juifs par peur des partisans de la circoncision.
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Les autres frères juifs se comportèrent aussi lâchement que Pierre, et Barnabas lui-même se laissa entraîner par leur hypocrisie.
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Quand j’ai vu qu’ils ne se conduisaient pas d’une façon droite, conforme à la vérité de la Bonne Nouvelle, j’ai dit à Pierre devant tout le monde : « Toi qui es Juif, tu as vécu ici à la manière de ceux qui ne le sont pas, et non selon la loi juive. Comment peux-tu donc vouloir forcer les non-Juifs à vivre à la manière des Juifs ? »
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Je suis le moindre de tous les croyants ; pourtant, Dieu m’a accordé cette faveur d’annoncer aux non-Juifs la richesse infinie du Christ.
Comparer 2Corinthiens 11.1, note ; 2Corinthiens 11.16-18, notes verset 1.
- L'apôtre s'arrête, et, après tout ce qu'il a dit dans ces deux chapitres pour justifier son ministère, il revient au sentiment de l'imprudence ou de la folie qu'il a déjà plusieurs fois exprimé ; ici, il le fait, comme auparavant, avec le sérieux de la conscience et l'ironie pleine de tristesse que lui inspire la conduite de ses lecteurs. Eux-mêmes l'ont contraint à se glorifier, tandis qu'ils auraient dû le recommander auprès de ses adversaires qui l'accusaient.
Ici, comme à 2Corinthiens 11.5, ces apôtres par excellence ne sont pas les apôtres de Jésus-Christ, Pierre, Jacques, Jean, mais ceux qui, à Corinthe, se donnaient comme tels. Paul en disant, non sans ironie, qu'il ne leur a point été inférieur par son ministère, donne à entendre beaucoup plus. Et pourtant, dans sa vraie et profonde humilité personnelle, il confesse qu'il n'est rien ! (Comparer 1Corinthiens 15.8-10)
Ce texte nous rapporte un exemple du comportement de l'apôtre et de ses intentions bienveillantes, à l’égard des Corinthiens ; ceci nous permet de voir le type parfait du fidèle serviteur de Dieu, au service de l'Évangile. La devise et le but de Paul, consistaient à exercer la bonté.
Remarquons dans ce passage, la présence commune de plusieurs péchés parmi ceux qui professaient la piété. Les chutes et les méfaits abaissent un ministre de l'Évangile ; Dieu utilise parfois ce procédé pour humilier les orgueilleux.
Ces différents versets montrent à quel point les « excès » de ces faux docteurs ont égaré leurs adeptes. Qu’il est douloureux de constater de tels maux parmi ceux qui enseignent l'Évangile ! Il en est hélas encore ainsi, comme ce fut le cas, trop souvent, du temps des apôtres...