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10
Vous de même, quand vous aurez fait tout ce qui vous est commandé, dites : Nous sommes des serviteurs inutiles, parce que nous n'avons fait que ce que nous étions obligés de faire.
4
Car lorsque l'un dit : Pour moi, je suis de Paul ; et l'autre : Moi, je suis d'Apollos, n'êtes-vous pas charnels ?
5
Qui est donc Paul, et qu'est Apollos, sinon des ministres par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l'a donné à chacun ?
6
J'ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a donné l'accroissement.
7
C'est pourquoi ni celui qui plante, ni celui qui arrose, n'est quelque chose, mais Dieu qui donne l'accroissement.
22
Soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir ; toutes choses sont à vous,
8
Et après tous, il m'est apparu à moi aussi comme à un avorton.
9
Car je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d'être appelé apôtre, parce que j'ai persécuté l'Église de Dieu.
10
Mais c'est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n'a pas été vaine ; au contraire, j'ai travaillé beaucoup plus qu'eux tous ; non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi.
6
Et, soit que nous soyons affligés, c'est pour votre consolation et votre salut, qui s'opère dans la patience avec laquelle vous endurez les mêmes maux que nous souffrons aussi ; soit que nous soyons consolés, c'est pour votre consolation et votre salut ;
1
Puissiez-vous supporter un peu mon imprudence ! mais aussi, je vous prie, supportez-moi.
5
Mais j'estime que je n'ai été en rien inférieur aux plus excellents apôtres.
16
Je le dis de nouveau : Que personne ne me regarde comme un imprudent ; sinon, supportez-moi comme un imprudent, afin que moi aussi je me glorifie un peu.
17
Ce que je dis dans cette confiance, avec laquelle je me glorifie, je ne le dis pas selon le Seigneur, mais comme par imprudence.
6
Si je voulais me glorifier, je ne serais pas imprudent, car je ne dirais que la vérité ; mais je m'en abstiens, afin que personne ne m'estime au-delà de ce qu'il voit en moi, ou de ce qu'il m'entend dire.
12
Les preuves de mon apostolat ont éclaté parmi vous par une patience entière, par des prodiges, des merveilles et des miracles.
6
Quant à ceux qui sont comptés pour quelque chose, (il ne m'importe point quels ils ont été autrefois, car Dieu ne fait point acception de personne,) les plus considérés, ils ne m'ont rien communiqué.
7
Au contraire, quand ils virent que l'Évangile m'avait été confié pour les incirconcis, comme à Pierre pour les circoncis,
8
(Car celui qui a agi efficacement dans Pierre, pour le rendre apôtre des Juifs, a aussi agi efficacement en moi, pour les Gentils,) ayant reconnu la grâce qui m'avait été donnée,
9
Jacques, Céphas et Jean, qui sont regardés comme des colonnes, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d'association, afin que nous allassions, nous vers les Gentils, et eux vers les circoncis.
10
Seulement nous devions nous souvenir des pauvres ; et je me suis appliqué à le faire.
11
Or, quand Pierre vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu'il méritait d'être repris.
12
Car, avant que quelques personnes fussent venues de la part de Jacques, il mangeait avec les Gentils ; mais dès qu'elles furent arrivées, il s'en retira et s'en sépara, craignant ceux de la circoncision.
13
Et avec lui les autres Juifs dissimulèrent aussi, de sorte que Barnabas même fut entraîné par leur dissimulation.
14
Mais, quand je vis qu'ils ne marchaient pas droit, selon la vérité de l'Évangile, je dis à Pierre, en présence de tous : Si toi qui es Juif, tu vis comme les Gentils, et non comme les Juifs, pourquoi obliges-tu les Gentils à judaïser ?
8
C'est à moi, le moindre de tous les saints, qu'a été donnée cette grâce d'annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ,
Comparer 2Corinthiens 11.1, note ; 2Corinthiens 11.16-18, notes verset 1.
- L'apôtre s'arrête, et, après tout ce qu'il a dit dans ces deux chapitres pour justifier son ministère, il revient au sentiment de l'imprudence ou de la folie qu'il a déjà plusieurs fois exprimé ; ici, il le fait, comme auparavant, avec le sérieux de la conscience et l'ironie pleine de tristesse que lui inspire la conduite de ses lecteurs. Eux-mêmes l'ont contraint à se glorifier, tandis qu'ils auraient dû le recommander auprès de ses adversaires qui l'accusaient.
Ici, comme à 2Corinthiens 11.5, ces apôtres par excellence ne sont pas les apôtres de Jésus-Christ, Pierre, Jacques, Jean, mais ceux qui, à Corinthe, se donnaient comme tels. Paul en disant, non sans ironie, qu'il ne leur a point été inférieur par son ministère, donne à entendre beaucoup plus. Et pourtant, dans sa vraie et profonde humilité personnelle, il confesse qu'il n'est rien ! (Comparer 1Corinthiens 15.8-10)
Ce texte nous rapporte un exemple du comportement de l'apôtre et de ses intentions bienveillantes, à l’égard des Corinthiens ; ceci nous permet de voir le type parfait du fidèle serviteur de Dieu, au service de l'Évangile. La devise et le but de Paul, consistaient à exercer la bonté.
Remarquons dans ce passage, la présence commune de plusieurs péchés parmi ceux qui professaient la piété. Les chutes et les méfaits abaissent un ministre de l'Évangile ; Dieu utilise parfois ce procédé pour humilier les orgueilleux.
Ces différents versets montrent à quel point les « excès » de ces faux docteurs ont égaré leurs adeptes. Qu’il est douloureux de constater de tels maux parmi ceux qui enseignent l'Évangile ! Il en est hélas encore ainsi, comme ce fut le cas, trop souvent, du temps des apôtres...