L'apôtre, ayant terminé la partie de son épître, dans
laquelle il exposait et expliquait diverses doctrines couramment
appliquées, insiste, dans ce texte, sur les devoirs importants
dictés par l'Évangile.Il a imploré les Romains, ses frères en Christ, par la
miséricorde divine, à présenter à Dieu, leur corps, comme un
sacrifice vivant. C’est en fait un appel puissant. Nous recevons
tous les jours du Seigneur les fruits de Sa Miséricorde !
Offrons-Lui tout notre être en retour, tout ce que nous avons,
tout ce que nous pouvons faire : d’ailleurs, que cela peut-il
représenter, par rapport à toutes les grandes richesses
spirituelles qu’Il nous accorde ?
Que peut accepter Dieu, de notre part ? Un culte raisonnable,
(un service intelligent) verset Romains 12:2*, auquel nous sommes
capables de donner une raison, par la foi. La conversion et la
sanctification sont le renouvellement de l'esprit ; elles
consistent en un changement, non pas de la nature, mais des
qualités de l'âme. Les progrès de la sanctification, conduisent
de plus en plus à « la mort au péché », à une vie droite,
éléments qui sont opérés dans un renouvellement spirituel,
jusqu'à ce que tout cela soit parachevé dans la Gloire céleste.
Le grand ennemi de ce renouvellement est l’attirance de notre
être vers les attraits de ce monde. Soyons prudents, lorsque
nous élaborons des plans, même soi disant positifs : veillons à
ce que ces projets ne reposent pas sur les fondements éphémères
de ce monde. Ne tombons pas dans les habitudes de ceux qui
marchent selon les convoitises de la chair, et qui ont leur
esprit braqué sur les désirs terrestres.
L'œuvre du Saint Esprit commence d'abord par l’ouverture de la
compréhension, puis elle opère sur la volonté, les affections et
les conversations qui nous animent, jusqu'à ce qu'il y ait un
changement dans l'ensemble de notre être, dans la recherche
de la ressemblance avec Dieu, dans Sa connaissance, Sa justice
et Sa véritable sainteté. Être pieux, c'est nous abandonner à
Dieu !
* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la
compréhension du texte.
1 à 13 Esprit, dévouement, fidélité du ministère apostolique.
Grec : "Collaborateurs, nous vous exhortons aussi." L'apôtre ne dit pas de qui il est le collaborateur.
Les uns suppléent de Dieu ; (2Corinthiens 5.21) d'autres, de Christ ; (2Corinthiens 5.20) d'autres encore, des Corinthiens, d'autres enfin de ses compagnons d'œuvre dans l'apostolat.
La liaison la plus naturelle, c'est que Paul est collaborateur de Christ, parce qu'il est son ambassadeur.
- Encore tout pénétré de la grande pensée du ministère évangélique qu'il a exposée au long (2Corinthiens 2.14 à 2Corinthiens 5.21), l'apôtre applique cette pensée immédiatement à ses rapports pastoraux avec les Corinthiens. Et en vertu de son message auprès d'eux, (2Corinthiens 5.20) il les exhorte, les prie, non seulement d'être réconciliés avec Dieu, mais de ne pas abuser, par légèreté ou par une sécurité charnelle, de la grâce de cette réconciliation, que l'on peut avoir reçue en vain.
Toujours la responsabilité de l'homme, la crainte et le tremblement du pécheur sauvé, joints à la plus consolante assurance du salut, et à la paix du chrétien. (2Corinthiens 5.3, note.)
L'apôtre, et ses compagnons d'œuvre, prouvent leur fidélité dans le ministère en Christ, par leur vie et leur conduite dénuées de tout reproche. (2 Corinthiens 6:1-10)
L'Évangile est une parole pleine de Grâce qui retentit dans nos oreilles. L'annonce de la bonne nouvelle est celle de la Rédemption, c’est la possibilité de recevoir l'offre de la Grâce et du Salut : le temps présent est le moment propice pour accepter cette offre ! Demain ne nous appartient pas : nous ne savons pas de quoi il sera fait, ni où nous serons...Par affection pour eux, il se soucie qu'ils n'aient pas de rapport avec les incrédules et les idolâtres. (2 Corinthiens 6:11-18)
Nous vivons en ce moment sous la dispensation de la Grâce ; soyons vigilants, ne négligeons pas ce fait ! Ceux qui annoncent simplement l'Évangile devraient se considérer comme des serviteurs de Dieu ; ils devraient agir en tant que tels, en toutes circonstances !
L'apôtre appliquait ces principes, avec beaucoup de patience dans ses afflictions, en appliquant les merveilleux préceptes de la Parole, dans un esprit de service.
Ici-bas, les croyants ont besoin de la Grâce divine, avec les armes spirituelles qui les protègent de toute tentation, de façon à recevoir, sans aucune susceptibilité, les observations de leur entourage ; ils doivent supporter patiemment les éventuels reproches. Ils ne détiennent rien d’eux-mêmes, mais possèdent toutes choses « en » Christ !
De telles différences avec le monde caractérisent la vie d'un chrétien, et c'est à travers ces diverses conditions et multiples rapports avec les autres, que se trace notre chemin vers le ciel ; veillons à ce que toutes nos œuvres soient approuvées par Dieu.
Quand l'Évangile est prêché avec fidélité, et totalement accepté, Il relève toute condition humaine, même celle des plus démunis ; ils épargnent ainsi l’énergie qu’ils dépensaient auparavant en vain, et emploient diligemment leur temps à des fins utiles. Ils rentabilisent leur temps et croissent spirituellement ; ils deviennent alors « riches » ici-bas, en comparaison avec leur ancien état coupable, état de débauche dans lequel ils vivaient, avant qu'ils n'avaient reçu l'Évangile !