Garder le bon dépôt
Garder le bon dépôt 2Timothée 1.14 Introduction • Dieu nous a confié la tâche considérable de garder le bon dépôt …
Mises en garde contre les fausses affirmations de la venue
imminente de Christ. Il y aura en premier lieu une apostasie
générale de la foi, et une révélation
de « l'homme du péché ». (2 Thessaloniciens 2:1-4)
La destruction de ce dernier,
et celle de ceux qui lui obéissent. (2 Thessaloniciens 2:5-12)
La protection des Thessaloniciens envers l'apostasie ; Paul les
exhorte à rester fermes, il prie pour eux. (2 Thessaloniciens 2:13-17)
Nous avons un « adversaire » ingénieux, qui s’applique à engendrer de nombreux dégâts et à promouvoir des erreurs, même dans la mise en pratique de l'Écriture. Quelles que soient notre incertitude et les méprises qui pourraient survenir au sujet de l’heure de la venue de Christ, cette dernière est inéluctable. Cette pensée a été à la base de la foi et de l'espérance de tous les chrétiens, en tous temps de l'église, et même pour les saints de l'Ancien Testament.
Tous les croyants seront rassemblés avec Christ, pour être avec Lui, dans la félicité de Sa présence, pour toujours. Nous devons croire fermement à la seconde venue de Christ ; Paul avait toutefois décelé une certaine erreur chez les Thessaloniciens, qui se méprenaient quant au temps et à la véracité de cette venue du Seigneur.
Les fausses doctrines sont comme des risées qui agitent l'eau en tout sens ; elles troublent les esprits, qui deviennent aussi instables que l'eau. En ce qui nous concerne, il est tout à fait suffisant de savoir que notre Seigneur viendra, et rassemblera tous Ses saints avec Lui. Les raisons qui devaient empêcher les Thessaloniciens de considérer la venue de Christ comme imminente, nous sont données dans ce texte : il devra d'abord y avoir une chute spirituelle générale, favorisant le règne de l'antéchrist, cet « homme du péché ». Il y a eu de nombreuses polémiques au sujet de cet « homme de péché », ce fils de perdition. L'homme de péché pratique non seulement la méchanceté, mais il en fait également la promotion : il incite les autres à commettre l’iniquité, comme le mal ; il est le « fils de perdition », parce qu'il est consacré à la destruction, et qu'il est l'instrument prévu pour détruire de nombreuses personnes, dans leur âme comme dans leur corps.
Alors que Dieu était dans le temple de nos pères, qu'Il y était adoré, et qu'Il demeure maintenant dans Son église, de la même façon, l'antéchrist, mentionné dans ce texte, sera un usurpateur de l'autorité divine, ici, dans l'église : il réclamera les mêmes honneurs divins...
La corruption de la doctrine de l’Évangile et de l'adoration divine est arrivée graduellement, cherchant à usurper ces dernières : le mystère de l'iniquité a ainsi prédominé. La superstition et l'idolâtrie ont été développées sous un faux prétexte de dévotion ; l’intolérance, le sectarisme et la persécution étaient alimentés par un prétendu zèle envers Dieu et Sa Gloire.
Ce « mystère de l'iniquité » avait déjà paru à cette époque : alors que les apôtres étaient encore de ce monde, plusieurs personnes soi-disant zélées pour Christ, Lui étaient en réalité totalement opposées. La chute ou la ruine de cette situation anti-chrétienne sont prédites : la Parole de Dieu, avec l'Esprit, fera découvrir ce mystère de l'iniquité, qui au temps marqué, sera détruit par la venue de Christ, dans Sa Gloire.
Différents signes et merveilles, plusieurs visions et miracles seront déployés, en vue de faire accepter de vaines doctrines et de tromper le peuple ; les supercheries diaboliques par lesquelles cette situation anti-chrétienne a été consolidée, seront notoires.
Plusieurs personnes s’activent volontairement en ce sens : leur péché consiste à ne pas aimer, ni croire en la Vérité ; elles se satisfont de diffuser de fausses notions. Dieu les laisse errer dans cette voie, mais bien sûr, leur péché les suivra, avec des jugements spirituels ici-bas et un châtiment éternel dans l’au delà.
Ces prophéties se sont dans une grande mesure, déjà accomplies, et confirment la véracité de l'Écriture. Ce passage reflète exactement le système de la papauté, avec sa prédominance sur l'église romaine. Mais bien que le « fils de perdition » ait été révélé, il s'est pourtant opposé et s'est élevé lui-même au-dessus de tout ce qui est appelé Dieu, ou qui est adoré en tant que tel ; il a parlé et agi comme s'il était un dieu ici-bas, étalant une fierté insolente, et soutenant ses faux préceptes par divers faux miracles et toutes sortes de fraudes ; le Seigneur ne l'a cependant pas détruit complètement, par Sa Lumière, lors de Sa venue ; cette prophétie, comme bien d'autres, doit encore s’accomplir avant que la fin ne vienne...
Les saints sont préservés spirituellement parce que Dieu les a aimés d'un Amour éternel, dès la fondation du monde. La fin et les moyens ne doivent pas être séparés : la foi et la sainteté doivent aller de pair avec le bonheur !
L'appel divin est concrétisé par l'Évangile ; son efficacité opère grâce à l'Esprit. Le fait de croire à la Vérité amène le pécheur à se « baser » sur Christ, à L'aimer et Lui obéir ; tout cela est « scellé » par le Saint-Esprit, dans le cœur du pécheur repentant.
Nous n'avons d’autre déclaration des apôtres, que celles délivrées par l'Écriture Sainte. Tenons ferme dans cette doctrine, qui nous est enseignée, rejetons tout ce qui pourrait y être ajouté par certains, sous prétexte de vaines traditions...
Nous devons prier Dieu, au Nom de Christ, car Il est non seulement Son Père, mais il est également notre Père, en Son Fils. L'amour de Dieu, en Jésus-Christ, est à l’origine de tout le bien dont nous disposons ou pouvons espérer. Nous pouvons compter sur les différentes consolations que peut nous envoyer le ciel, car les saints placent toute leur confiance en la Grâce. Cette grâce et la Miséricorde divine sont les fondements de l’espérance des enfants de Dieu ; ils ne se confient nullement dans leur propre valeur, voire leurs éventuels mérites.
Plus nous prenons plaisir à lire la Parole de Dieu, à contempler Ses œuvres et Ses voies, plus nous serons aptes à progresser dans notre cheminement spirituel. Mais si nous vacillons dans la foi, assaillis par les doutes, si nous hésitons à accomplir notre devoir, il n'est pas étonnant que nous soyons « étrangers » aux joies de la piété...
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Soit par ce mot, soit par le verbe qui en dérive, (1Corinthiens 11.23) l'apôtre entend les enseignements ou les vérités qu'il a transmises aux Eglises par la prédication de l'Evangile. (Voir la note suivante.)
Par notre parole, quand il était à Thessalonique ; par notre lettre, c'est-à-dire par la première épître. Cette simple remarque de l'apôtre peut servir à réfuter deux erreurs opposées : l'une qui consiste à ne pas attribuer la même autorité à la parole des apôtres qu'à leurs écrits ; l'autre qui prétend, aujourd'hui encore, devoir compléter les écrits apostoliques par des traditions orales qui n'existent plus nulle part. La première de ces erreurs vient d'une idée fausse de l'inspiration, la seconde est un moyen habile de substituer l'autorité d'une Eglise à celle de la Parole de Dieu.