Christ agit avec douceur envers ceux qui possèdent
Sa Grâce, même s'ils sont encore faibles dans la foi. Considérez
le but de la mort de Christ : ôter d’une âme le péché qui la
menace de la destruction.Christ a-t-Il refusé le salut à nos frères ? A-t-Il refusé de
mourir pour eux ? Les renierions-nous pour une cause quelconque,
sans leur accorder quelque indulgence ? Nous ne pouvons pas
empêcher ceux qui ne maîtrisent pas leurs paroles de dire du
mal des autres ; par contre, ne leur en donnons pas, la moindre
occasion.
Sachons nous blâmer nous-mêmes, quand nos actes heurtent notre
frère. Le bien que nous cherchons à faire peut parfois être
considéré comme du mal, parce que nous sommes en fait peu
charitables, voire même égoïstes. Lorsque nous évaluons le bien
que nous professons avoir accompli, nous ne devons trouver
aucune critique des autres.
Justice, paix, et joie, sont des termes vraiment significatifs.
Nous devons chercher à paraître devant Dieu, justifiés par la
mort de Christ, sanctifiés par l'Esprit de Sa Grâce ; le
Seigneur est la Justice.
Quant à nos frères, ils doivent vivre mutuellement en paix, dans
l'amour et la charité ; il faut faire de même avec tous les
hommes. En ce qui nous concerne, vivons dans la plénitude du
Saint-Esprit qui demeure en nous ! Ce Dernier apporte dans le
cœur du croyant, réconcilié avec le Père, la félicité
spirituelle ; le ciel est la demeure qu'ils attendent.
Regarder à Christ dans tout ce que nous entreprenons, est le
seul moyen de nous faire accepter, dans le cadre de notre
devoir. Ceux qui plaisent le plus à Dieu sont ceux qui éprouvent
une joie profonde en Sa présence et qui abondent le plus dans la
paix et la joie offertes par le Saint-Esprit. Ils sont approuvés
par tous les hommes bons, quelle que soit l'opinion des autres !
- Ce souvenir de la foi dont avaient été animées la mère et l'aïeule de Timothée, est provoqué par le même sentiment qui portait Paul à parler de ses ancêtres : (2Timothée 1.3) c'est une profonde reconnaissance pour les grâces de Dieu déjà répandues sur ces familles de pieux Israélites, et qui n'avaient été que les arrhes de grâces plus grandes encore. En effet, Timothée ayant été converti à l'Evangile dès sa jeunesse, il est probable que ces membres de sa famille l'avaient été aussi avec lui.
Tous ces précieux souvenirs que l'apôtre aime à rappeler, sont l'objet de ses actions de grâce, (2Timothée 1.3) et en même temps un motif puissant de l'exhortation qui va suivre. (2Timothée 1.6 et suivants)