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12
Éprouve, je te prie, tes serviteurs pendant dix jours, et qu'on nous donne des légumes à manger et de l'eau à boire ;
25
Il prononcera des paroles contre le Souverain, il opprimera les saints du Souverain, et pensera à changer les temps et la loi ; et les saints seront livrés en sa main pendant un temps, des temps et la moitié d'un temps.
11
Elle s'éleva même jusqu'au chef de l'armée, lui enleva le sacrifice continuel et abattit la demeure de son sanctuaire.
12
Et l'armée fut livrée avec le sacrifice continuel, à cause du péché, et la corne jeta la vérité par terre, et elle agit et prospéra.
13
Et j'entendis parler un saint, et un autre saint dit à celui qui parlait : Jusqu'à quand durera la vision du sacrifice continuel et du péché qui cause la désolation, qui livre le sanctuaire et l'armée pour être foulés aux pieds ?
14
Et il me dit : Jusqu'à deux mille trois cents soirs et matins ; puis le sanctuaire sera purifié.
26
La vision des soirs et des matins, qui a été dite, est véritable. Mais toi, scelle la vision, car elle se rapporte à un temps éloigné.
27
Il confirmera l'alliance avec plusieurs pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l'oblation ; et sur l'aile des abominations viendra le désolateur, jusqu'à ce que la ruine qui a été déterminée fonde sur le désolé.
31
Et des forces se lèveront de sa part, elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, et feront cesser le sacrifice continuel, et mettront l'abomination qui cause la désolation.
11
Et, depuis le temps où cessera le sacrifice continuel et où l'on mettra l'abomination de la désolation, il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours.
15
Quand donc vous verrez dans le lieu saint l'abomination de la désolation, dont le prophète Daniel a parlé (que celui qui le lit y fasse attention),
14
Or, quand vous verrez l'abomination de la désolation, dont le prophète Daniel a parlé, établie où elle ne doit pas être (que celui qui le lit y fasse attention) ; alors, que ceux qui sont en Judée, s'enfuient dans les montagnes ;
2
Mais laisse le parvis extérieur du temple, et ne le mesure point ; car il a été donné aux Gentils ; et ils fouleront aux pieds la sainte cité, pendant quarante-deux mois.
6
Et la femme s'enfuit dans un désert, où Dieu lui avait préparé un lieu, afin qu'elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours.
5
Et on lui donna une bouche qui disait de grandes choses et des blasphèmes ; et on lui donna le pouvoir de faire la guerre pendant quarante-deux mois.
11 et 12 Cependant l'ange lui indique, sinon les événements, du moins les dates principales qui jalonneront en quelque sorte l'époque finale sur laquelle l'interroge Daniel. Ces trois dates sont la croix des interprètes, et l'on n'en a pas encore donné, à aucun point de vue, une interprétation complètement satisfaisante. Outre la date de trois ans et demi ou 1260 jours indiquée au verset 11, nous trouvons ici celle de 1290 jours qui ajoute un mois à la précédente, et au verset 12 celle de 1335 jours qui ajoute un mois et demi à celle du verset 11, à supposer du moins, comme cela paraît naturel, qu'elles aient toutes trois le même point de départ. Les interprètes qui rapportent tous ces nombres uniquement à l'époque d'Antiochus en donnent les explications suivantes : Les 1260 jours du verset 7 sont le temps de la persécution violente que les Syriens ont fait subir au peuple juif. Le commissaire royal Apollonius, chargé par Antiochus de la mission d'extirper la religion juive et d'installer dans le temple le culte du Jupiter Olympien, arriva en Palestine au mois d'août de l'année 168 avant J-C. On peut supposer que la persécution sévit dès ce moment, mais que ce ne fut qu'un peu plus tard, dans l'automne de cette année, que le sacrifice journalier offert sur l'autel des holocaustes fut définitivement supprimé. Les 1260 jours qui représentent le temps de la persécution commenceraient donc avec le mois d'août de cette année, et les 1150 jours qui représentent, d'après 8.14, celui de l'abolition du sacrifice, dateraient de quelques mois plus tard, du mois d'octobre de la même année. Ces deux chiffres aboutissent au mois de décembre de l'année 165 avant J-C, où les premières victoires des Maccabées remirent les Juifs en possession de Jérusalem et du temple. Ils rétablirent alors le sacrifice journalier, interrompu depuis un peu plus de trois ans, et la persécution qui avait commencé trois ans et demi auparavant, prit fin. Comme la mort d'Antiochus suivit de très près et eut même probablement pour cause la nouvelle qu'il reçut en Orient de ces premières victoires des Juifs et du renversement de son œuvre, il est probable que le chiffre de 1290 jours, qui dépasse d'un mois le précédent, se rapporte à cette mort du tyran. Quelques semaines après, cette bonne nouvelle parvint sans doute du fond de l'Orient, ou était mort Antiochus, aux habitants de Jérusalem, et nous arrivons ainsi à la dernière date, celle de 1335 jours, qui indiquerait l'ère du complet triomphe. D'autres rapportent la fin des 1290 jours à l'arrivée à Jérusalem de la nouvelle de la mort d'Antiochus, et celle des 1335 jours à l'arrivée dans cette ville de la lettre du successeur d'Antiochus, qui offrait enfin la paix aux Juifs (1 Maccabées 11). On peut se représenter, en effet, l'éclatante manifestation de joie qui eut lieu à cette occasion.
Mais ces trois dates prennent naturellement une toute autre signification pour ceux qui rapportent tout ce chapitre à la fin des temps et spécialement à la victoire sur l'Antéchrist, soit qu'ils voient ce personnage déjà réalisé dans le pouvoir papal (Gaussen, Henriquet, Guinness), soit qu'ils attendent une réalisation encore à venir de ce dernier adversaire de Dieu sur la terre (de Rougemont). Nous renvoyons les détails à l'appendice.
Enfin des troisièmes, tout en rapportant ces dates à la fin des temps, pensent qu'elles sont cependant empruntées aux phases principales de l'histoire de la persécution d'Antiochus. Car, en vertu de leur signification symbolique, ces nombres peuvent s'appliquer à des crises diverses dans l'histoire du peuple de Dieu ; le premier, 1260 ou 3,5 ans, indiquant le temps de la plus profonde obscurité jusqu'à la première réapparition de la lumière, le second, 1290, marquant déjà un degré plus avancé de la délivrance ; et le troisième, 1335, signalant l'heure du complet triomphe. Ces degrés dans la victoire du principe divin peuvent se reproduire à diverses époques. Empruntés primitivement à l'histoire des Maccabées, ils peuvent indiquer aussi les phases successives de la victoire divine sur le règne de l'Antéchrist.