Les lois relatives aux trois premières fêtes de
l'année sont ici répétées (La Pâque, la Pentecôte et les
Tabernacles) ; d'autres directives sont également données au
peuple, pour détailler le déroulement de ces festivités.Le croyant ne devrait jamais oublier son état initial, fautif
et misérable, et devrait toujours se souvenir de sa délivrance
et du prix payé par son Rédempteur ; cette gratitude et cette
joie d'appartenir au Seigneur, devraient être accompagnées
d'une aversion pour les péchés qu'il commet encore, sur le
chemin qui le mène vers le royaume des cieux.
Les Hébreux devaient se réjouir pour tout ce qu'ils recevaient
de la part de l'Éternel, puis Lui offrir, en retour, des
sacrifices d'actions de grâce ; il faut savoir nous réjouir
quand nous prenons sainement plaisir ici-bas ; si les enfants
d'Israël, qui étaient sous le régime de la loi, devaient
exprimer leur joie devant Dieu, combien plus devons-nous, au
temps de l'évangile, faire de même ! Il va de notre devoir de
nous réjouir toujours dans le Seigneur. Quand nous éprouvons de
la joie devant Dieu, nous sommes alors capables d'assister les
autres pour qu'ils fassent de même, de réconforter les affligés
et ceux qui sont dans le besoin.
Ceux qui font de Dieu leurs délices, sont à même de se réjouir
en espérance, car Il est fidèle et accomplit toujours ce qu'Il
a promis.