Le désert spirituel correspond au monde ; le croyant en sort
lorsqu'il est délivré des « poursuites » de ses plaisirs coupables, en
refusant de se soumettre à nouveau aux coutumes et aux modes de cette
terre, pour rechercher le bonheur, dans la communion avec son Sauveur.L’âme, ainsi régénérée par Christ, se relèvera, sous la conduite du
Consolateur, l’Esprit-Saint, tel un nuage d'encens s'élevant au dessus
d’un autel. Cette croissance spirituelle sera le résultat de la piété.
Dès sa conversion, le croyant est rempli du Saint-Esprit ; il manifeste
alors sa joie dans la piété. Ces bénédictions proviennent de la « Canaan
céleste ». Christ, le « Roi de la Sion céleste », celui qui donne la
Paix à Son peuple, permet à ce dernier de traverser sans crainte le
dangereux désert de ce monde.
Le lit, (verset sept), sert au repos ; sa magnificence révèle le
prestige de son propriétaire. Le Seigneur veille sur Son église :
les croyants, lorsqu'ils se reposent en Christ, peuvent éprouver encore
certaines craintes ; ils sont cependant en sécurité. Le lit décrit dans
ce texte rappelle la Rédemption en christ, le Chemin de notre salut.
Christ est aimé des Siens.
Le siège de pourpre (verset 10) nous rappelle le sang de l'alliance ;
Notons particulièrement la couronne (verset 11). Celle de Christ, nous
parle de l'honneur, de son pouvoir et de l’autorité qui Lui ont été
donnés.
Salé. Le sel, qui empêche la corruption, favorise aussi la combustion du parfum.