- L'insensé a dit en son cœur, il n'y a pas de Dieu. Le pécheur
ici décrit est athée, c'est à dire qu'il est persuadé qu'il n'y
a aucun Juge ou Gouverneur de ce monde, aucune Providence
dirigeant les affaires des hommes. Il n'en est pas certain tout
à fait, mais espère cette absence et se plaît dans cette
éventualité. Il se persuade qu'il n'y a rien. Ce pécheur est un
fou. Il est simpliste et manque de sagesse ce qui démontre le
fait : c'est un méchant et un impie.La Parole de Dieu discerne ce genre de pensées. Aucun homme ne
dira « il n'y a pas de Dieu », jusqu'à ce que le péché
l'endurcisse au point de pouvoir dire dans son propre intérêt
qu'il ne devrait y avoir personne qui puisse lui redemander des
comptes.
Le désastre du péché a infecté la race entière de l'humanité.
Les hommes vont tous de pair, il n'en est aucun qui fasse le
bien, pas même un seul. Quelle que soit la bonté présente dans
le cœur des hommes, au vu du bien qu'ils pratiquent, cela ne
vient pas d'eux, c'est l'œuvre de Dieu dans leur cœur. Ils
pratiquent la droiture que réclame leur devoir, ils empruntent
les voies qui mènent au bonheur mais sont engagés dans les
sentiers du destructeur. Lamentons-nous sur la corruption de
notre nature et voyons à quel point nous avons besoin de la
grâce de Dieu : émerveillons nous du fait que nous devons être
nés de nouveau. De plus nous ne devons pas nous contenter
de demeurer en toutes choses près de Christ, et d'être de
nouvelles créatures sanctifiées par son esprit.
Le psalmiste s'efforce de convaincre les pécheurs du mal qu'ils
pratiquent alors qu'ils estiment être sages, bons, et dignes de
confiance. Leur méchanceté est bien définie : il s'agit de
ceux qui ne se soucient guère du peuple de Dieu, des pauvres et
de Dieu lui-même. Les gens pratiquent toutes sortes de
méchancetés, ne recherchant en aucune manière la grâce divine.
Que peut-on espérer de bon avec ceux qui vivent sans la
prière ? Mais ceux qui ne craignent pas Dieu seront confrontés
à la crainte qu'ils ressentiront au simple tremblement d'une
feuille. Toute la connaissance que nous avons sur la
dépravation de la nature humaine devrait nous faire désirer le
salut qui vient de Sion. Mais dans les cieux on trouvera
seulement le rassemblement des rachetés réunis dans une joie
complète, à jamais. Le monde est mauvais ; oh, si le Messie
pouvait venir et changer tout cela ! Il y a une corruption
universelle. À quand le temps des réformes ? Le triomphe du Roi
de Sion sera le joyau des enfants de Dieu. La seconde venue de
Christ, dans le but final de repousser la domination du péché
et de Satan, sera l'accomplissement de son salut et fera
l'objet de l'espérance et de la joie de chaque Israélite. Forts
de cette assurance, cela devrait nous encourager, ainsi que les
autres, dans ce monde de péché et de souffrance des Saints.