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Exode 6.2

Et Dieu parla Ă  MoĂŻse, et lui dit : Je suis l'Éternel (JĂ©hovah).
Dieu parla encore à Moïse, et lui dit : Je suis l'Éternel.
Dieu s’adressa encore Ă  MoĂŻse et dit : « Je suis l'Eternel.
God spoke to Moses, and said to him, "I am Yahweh;
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Exode 6.1-30
La bible annotée Commentaire de Matthew Henry

Je suis apparu..., littéralement : Je me suis fait voir en Dieu Schaddaï, Schaddaï : puissant, non tout-puissant, comme on traduit d'ordinaire. L'idée de la toute puissance absolue ne se rattache pas au nom de Schaddaï, mais à celui de Jéhova ; et c'est précisément là l'une des notions nouvelles auxquelles doit maintenant s'élever Israël.

L'antithÚse n'est pas ici entre le nom de Jéhova et celui d'Elohim, comme on se le figure souvent, mais entre les deux noms Jéhova et Schaddaï. Elohim est le sujet commun, le je, qui s'est révélé aux patriarches en qualité de Schaddaï et qui se révÚle maintenant en qualité de Jéhova.

Le mode de la rĂ©vĂ©lation de Dieu aux patriarches leur laissait surtout l'impression de sa puissance, et ce devait ĂȘtre aussi l'effet des promesses qu'il leur faisait (naissance d'Isaac, possession de Canaan, innombrable postĂ©ritĂ©, etc.). Mais la puissance n'est qu'un des attributs de l'ĂȘtre divin. La rĂ©vĂ©lation de Dieu pĂ©nĂštre maintenant jusqu'Ă  son essence mĂȘme, telle que l'exprime le nom de JĂ©hova (voir Ă  3.4).

Il ne rĂ©sulte point de ces mots que le nom mĂȘme de JĂ©hova fĂ»t ignorĂ© jusqu'Ă  ce moment en IsraĂ«l. Le nom de la mĂšre de MoĂŻse, JokĂ©bed, qui signifie gloire de JĂ©hova, prouve le contraire. Dans GenĂšse 15.7 et 28.13 Dieu lui-mĂȘme se dĂ©signe par ce nom-lĂ . Si ce nom eĂ»t Ă©tĂ© inconnu du peuple jusqu'Ă  ce moment il n'aurait prĂ©sentĂ© aucune idĂ©e claire Ă  ceux qui l'entendaient de la bouche de MoĂŻse. Aussi Dieu ne dit-il pas, en parlant des patriarches : Je ne leur ai pas fait connaĂźtre mon nom d'Eternel, mais littĂ©ralement : En mon nom, c'est-Ă -dire en ma qualitĂ© d'Eternel, je ne me suis pas fait connaĂźtre Ă  eux. Le nom existait bien, mais la profondeur de son sens et les consĂ©quences Ă  y rattacher Ă©taient inconnues du peuple.

Il faut bien remarquer ici, outre l'opposition des deux noms SchaddaĂŻ et JĂ©hova, celle des deux verbes : je me suis fait voir, et : Je ne me suis pas fait connaĂźtre. Dieu rĂ©vĂ©lait aux patriarches d'une maniĂšre sensible sa puissance ; mais son essence ne peut ĂȘtre contemplĂ©e par les sens ; elle ne peut ĂȘtre discernĂ©e que par l'intelligence. C'est cette nouvelle intuition, d'un caractĂšre supĂ©rieur, que Dieu communique maintenant au peuple comme l'objet suprĂȘme et permanent de sa foi et comme la base de toute l'histoire qui suivra.

On ne peut pas dire que cette parole de Dieu fasse double emploi avec la révélation du chapitre 3. Car ici Dieu se sert simplement du nom de Jéhova sans l'expliquer, se bornant à cette déclaration négative qu'auparavant il n'avait point pris ce nom pour son titre officiel en Israël, comme il le fait dÚs maintenant.

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Matthew Henry © traduction Dominique Osché
Dieu 0430 parla 01696 08762 encore à Moïse 04872, et lui dit 0559 08799 : Je suis l’Eternel 03068.

0430 - 'elohiymjuges, divinités, anges, dieux comme un dieu, possessions de Dieu, le (vrai) Dieu, Elohim

0559 - 'amardire, parler, prononcer rĂ©pondre, penser, commander, promettre, avoir l'intention de ĂȘtre entendu, ĂȘtre appelĂ© se 


01696 - dabarparler, déclarer, converser, commander, promettre, avertir, menacer, chanter

03068 - Yĕhovahl'Éternel (JĂ©hovah, ou mieux: YahvĂ©) = « celui qui est l'existant » le nom propre 


04872 - MoshehÉgyptien.: enfant, fils le prophĂšte et lĂ©gislateur, chef de l'exode

08762Radical : Piel 08840 Mode : Imparfait 08811 Nombre : 2447

08799Radical : Qal 08851 Mode : Imparfait 08811 Nombre : 19885

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      Exode 6

      Exode 14

      Exode 17

      1

      À Rephidim, les IsraĂ©lites rĂ©clament pour avoir de l'eau, Dieu fait sortir de l'eau du rocher. (Exode 17:1-7)
      Le combat d'Amalek, les priĂšres de MoĂŻse. (Exode 17:8-16)

      Les enfants d'IsraĂ«l se dĂ©plaçaient, suivant l'ordre de l'Éternel, conduits par la colonne de nuĂ©e et de feu : ils arrivĂšrent dans un endroit oĂč il n'y avait pas d'eau Ă  boire.

      Bien que nous puissions ĂȘtre sur le droit chemin, nous pouvons trĂšs bien rencontrer des Ă©preuves envoyĂ©es par la Providence, pour Ă©prouver notre foi et pour louer Dieu par la dĂ©livrance qu'Il nous accorde ensuite. Les HĂ©breux commencĂšrent par se demander si Dieu Ă©tait vraiment avec eux. Cela s'appelle : « Tenter Dieu », c'est-Ă -dire ne pas Lui faire confiance, malgrĂ© toutes les dĂ©monstrations de Puissance et de BontĂ© qu'Il avait opĂ©rĂ©es. MoĂŻse tenta de les calmer. C'est de la folie de rĂ©pondre Ă  des attaques colĂ©reuses, par des rĂ©ponses du mĂȘme type ; cela ne peut que faire empirer la situation. Dieu, dans sa grĂące, prit les dispositions pour leur venir en aide. Avec quelle merveilleuse patience Dieu supporte la provocation des pĂ©cheurs ! Il est tout aussi capable de rĂ©vĂ©ler Sa Puissance, comme Sa pitiĂ©, capable de faire un miracle misĂ©ricordieux : du rocher, Il fit couler de l'eau pour Son peuple. Dieu peut ouvrir des fontaines, lĂ  oĂč nous nous y attendons le moins.

      Ceux qui dans le dĂ©sert, restent sur les chemins tracĂ©s par Dieu, peuvent ĂȘtre assurĂ©s qu'Il leur assurera toute protection. Le rĂ©cit de ce texte nous enseigne Ă©galement Ă  ne dĂ©pendre que de la GrĂące de Christ. Les apĂŽtres annonçaient que ce rocher Ă©tait Christ, 1Corinthiens 10:4, un rocher spirituel. Alors que la malĂ©diction divine pourrait, en toute justice, punir nos Ăąmes rebelles, ayons les yeux fixĂ©s sur le Fils de Dieu. Demandons et nous recevrons. L'eau de ce rocher coulait en abondance. Pour les nombreux croyants que nous sommes, l'esprit de Christ est plus que suffisant. L'eau du rocher jaillissait dans le dĂ©sert : elle donnait Ă  IsraĂ«l le moyen de subsister, pour se rendre en Canaan ; cette eau provenait de Christ ; par Sa Parole, nos Ăąmes peuvent se rafraĂźchir, dans ce monde stĂ©rile, en attendant de voir Sa gloire, dans le futur. Un nom fut donnĂ© Ă  ce lieu, non pour rappeler l'obtention de cette eau providentielle, mais pour souligner le pĂ©chĂ© d'avoir contestĂ© avec Dieu : « Massa », la tentation, car les enfants d'IsraĂ«l tentĂšrent Dieu ; « Meriba », la lutte, car ils reprochĂšrent Ă  MoĂŻses de les avoir laissĂ©s dans cette situation.

      Le péché laisse toujours des traces...

      Exode 20

      EsaĂŻe 42

      EsaĂŻe 43

      EsaĂŻe 44

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      Malachie 3

      Actes 17

      Matthew Henry © traduction Dominique Osché
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