TopFormation Les 7 miracles

Ezéchiel 20

    • 1

      1 à 4 L'occasion de ce discours. Les anciens, après la sévère réponse du chapitre 14, étaient restés un certain temps sans revenir. Leur intention en ce moment était sans doute d'apprendre quand finirait le châtiment de l'exil. Le Seigneur répond par la bouche du prophète d'une manière conforme à la menace 14.2-11.

      4

      Les jugeras-tu ? Cette question vive et répétée exprime l'impatience de l'indignation : Cela devait déjà être fait !

      Connaître les abominations de leurs pères : non pour les en rendre responsables, mais pour leur faire mesurer la longanimité du support divin.

      5

      5 à 9. Tableau de l'état d'idolâtrie dans lequel Moïse trouva le peuple quand il vint le délivrer et dans lequel il persista en dépit de la révélation nouvelle.

      Toutes les expressions des versets 5 et 6 sont empruntées au récit de la révélation de l'Eternel à Moïse, Exode 6.2 et suivants ; voir surtout le verset 8 (lever la main) et le verset 3 (je me suis fait connaître à eux).

      J'ai levé la main. Cet acte est le geste du serment. Dieu ajoute le serment à la promesse, afin de vaincre la défiance invétérée du cœur de l'homme ; comparez Hébreux 6.16-18.

      6

      Dès le jour où, par le ministère de Moïse, Dieu s'approcha de son peuple, l'objet de sa promesse fut, avec la délivrance, d'Egypte, la possession de Canaan.

      Que j'avais exploré : Dieu se représente comme ayant visité lui-même le pays avant de le choisir pour le lieu où il voulait établir son peuple. Les paroles suivantes expriment le résultat favorable de cet examen.

      DĂ©coulant... voir Exode 3.8.

      Le joyau. Cette expression se trouve souvent chez les autres prophètes du temps de la captivité (Jérémie 3.19 ; Daniel 8.9 et ailleurs).

      7

      Lévitique 17.7 et Josué 24.14 mentionnent expressément l'existence de l'idolâtrie, chez les Israélites pendant la servitude d'Egypte. Et comment s'expliquerait-on autrement la scène du veau d'or au pied du Sinaï (Exode 32.1-6) et le terme de Dieu jaloux dans le deuxième commandement à la suite de l'interdiction de toute espèce de représentations idolàtres ?

      8

      A la scène du veau d'or nous pouvons ajouter, en confirmation de ce reproche, le fait signalé Amos 5.25-26, qui prouve que le culte des dieux égyptiens n'avait point pris fin après la sortie d'Egypte et que par conséquent il existait déjà en Egypte même.

      Je pensai à, littéralement : je parlai de... Le verbe employé désigne ici, comme souvent, un parler intérieur. Le sens de cette expression est que ce châtiment eût été bien mérité.

      Au milieu du pays d'Egypte : Pour faire périr le peuple en Egypte même, il eût suffi de le livrer à la vengeance des Egyptiens ; comparez Exode 14.10-12.

      9

      En ayant à mon nom : comparez Exode 32.12 (la prière de Moïse), ainsi que, Nombres 14.13-16.

      10

      10 à 17 Mêmes péchés à la suite de la délivrance ; même victoire, dans le cœur de Dieu, de la compassion sur la justice.

      11

      Vivra : comparez Lévitique 18.5 ; Deutéronome 30.16,19 ; Ezéchiel 18.9, note.

      12

      Mes sabbats, pour servir de signe. Le sabbat alimentait le souvenir de la création et par conséquent la révélation de l'Eternel comme Dieu unique et distinct du monde.

      Pour qu'ils connussent... Le sabbat remettait tous les sept jours Israël en présence du Jéhova auquel il devait s'unir dans un recueillement solennel, afin de se préparer ainsi au repos éternel du peuple de Dieu.

      13

      Se rebella. Nous avons déjà cité les principales preuves de cette conduite d'Israël au désert (Exode 32.1-35 ; Amos 5.25-26). Comparez aussi Nombres 14.1 et suivants, (passage auquel les mots suivants et le verset 15 font plus distinctement allusion) et Psaumes 106.7. Pour la violation du sabbat, on peut citer comme exemples particuliers : Exode 16.27 ; Nombres 15.32.

      Je pensai Ă ... Allusion Ă  Nombres 14.11-12.

      15

      Je levai ma main dans le désert : comparez Nombres 14.22-23,28-30 ; Psaumes 95.11 ; Hébreux 3.8-11.

      17

      Au lieu d'en finir avec les Israélites, à ce moment-là, Dieu épargna la jeune génération, afin de tirer d'elle un nouvel Israël. Comparez Psaumes 78.32-40.

      18

      18 à 26. Mais avec ceux-ci, de nouveau mêmes expériences, et d'autre part même miséricorde encore de la part de Dieu.

      21

      Les fils se rebellèrent. Le cas le plus frappant est celui qui est raconté Nombres 25.1-18. Ce seul fait suffit à caractériser les fils de ceux qui avaient péri au désert.

      Je pensai à... : comparez Nombres 25.11 : Et je n'ai point consumé les enfants d'Israël dans mon indignation.

      23

      Même je levai ma main. Comparez le serment Deutéronome 4.26-27 : Je prends aujourd'hui à témoin contre vous les cieux et la terre.

      24

      Comparez l'avertissement solennel Deutéronome 28.63 et suivants.

      25

      Des ordonnnances qui n'étaient pas bonnes... Ces ordonnances et ces lois sont expressément opposées aux lois du Sinaï et aux autres ordonnances de Jéhova par le ministère de Moïse. Comparez les mots : par lesquelles ils ne pouvaient vivre, avec les expressions contraires des versets 11 et 21 (par lesquelles l'homme qui les pratiquera, vivra). A quoi donc appliquer ces expressions étranges ? Comme toutes les lois mosaïques étaient la conséquence et l'application de la révélation de Jéhova, ainsi les lois qui n'étaient pas bonnes, qui faisaient mourir, étaient la mise en pratique des religions idolâtres. Dieu, en abandonnant Israël, pour le châtier de son infidélité, à ces faux cultes, le livrait par là-même, aux pratiques mauvaises qui en résultaient, et qui étaient pour lui comme une législation nouvelle, barbare parodie de la bonne qu'il repoussait follement.

      Le terme : je leur donnai, rappelle l'acte fréquent de jugement par lequel Dieu abandonne celui qui pèche volontairement aux conséquences physiques et morales de son péché ; comparez Actes 7.41 ; Romains 1.24,26,28.

      En Egypte, rien de pareil ne paraît avoir eu lieu. Les Israélites ne contractèrent ces mœurs cruelles qu'au contact des Moabites et des Ammonites qui habitaient sur les frontières de Canaan.

      26

      Le prophète cite dans ce verset un exemple du nouveau procédé indiqué verset 25. Dieu avait ordonné qu'on lui consacrât les premiers-nés en payant une somme pour leur rachat (Esaïe 13.12). Une fois livrés à l'idolâtrie, les Israélites exécutèrent bien cette ordonnance, mais à la façon des peuples païens, en faisant passer leurs premiers-nés par le feu, pour les offrir à Moloch ; monstrueuse caricature du saint sacrifice demandé par Jéhova. Le premier sacrifice de ce genre en Israël, raconté dans l'Ecriture, est celui d'Achaz 2Rois 16.3.

      Les désoler, littéralement : les ravager, eux et leurs familles.

      Pour qu'ils connussent : pour que de pareils crimes les fissent rentrer en eux-mêmes et qu'ils sentissent la différence entre le service des idoles et celui du Dieu saint et vrai.

      27

      27 à 44 La conduite du peuple envers son Dieu dans le pays même de la promesse jusqu'au moment où parle Ezéchiel, et la conduite présente et future de Dieu envers ce peuple. Et d'abord l'infidélité persistante du peuple, versets 27 à 31.

      28

      Une colline... Voir 6.13 ; 1Rois 14.23.

      Irritantes : pour l'Eternel.

      De bonne odeur : par rapport aux faux dieux.

      29

      Il est impossible de ne voir dans la seconde partie de ce verset qu'une simple notice historique. Que ferait là une pareille observation ? Elle doit être en relation logique avec la question qui précède. On pourrait établir entre les deux propositions du verset le lien suivant : le prophète, après avoir fait rentrer en lui-même l'Israélite idolâtre en l'interrogeant sur l'intention dans laquelle il se rend à ce lieu élevé qui est là devant lui, lui rappellerait le sens odieux qu'a pris dans le langage populaire ce nom de haut-lieu, qui proprement désigne simplement une colline, mais auquel est attachée désormais l'idée d'un sanctuaire idolâtre. Cependant il faut avouer qu'en s'exprimant comme il le fait ici, le prophète aurait employé une forme bien bizarre pour dire quelque chose d'assez ordinaire. Nous avons vu qu'Ezéchiel (comme plusieurs prophètes antérieurs, Esaïe, Michée, Jérémie) emploie volontiers la forme du jeu de mots dans le but de graver plus ineffaçablement dans les esprits une pensée sérieuse. N'en serait-il point ainsi dans ce cas ? Le mot qui signifie haut-lieu est composé de deux syllabes dont la première (ba) signifie il est allé, la seconde (ma) : quoi ? de sorte que le mot bama (haut-lieu), décomposé en ses deux syllables, signifierait : Il est allé [faire] quoi ? Ce qui est précisément le sens de la question renfermée dans la première proposition du verset. Que veut donc le prophète en faisant ressortir cette coïncidence de sons ? Parler à la conscience par l'oreille, stigmatiser le mot de haut-lieu en y attachant désormais un sens accusateur, montrer que le nom bama : haut-lieu était comme prédestiné à signifier un lien qu'il faut éviter. Chaque fois qu'on prononce bama, c'est comme si Dieu lui-même disait : Que vas-tu faire là-haut ? de même qu'il disait après la chute : Adam, où es-tu ?

      31

      La génération contemporaine continue la conduite criminelle de ses pères. Comment, avec de telles dispositions, les anciens osent-ils espérer une réponse de l'Eternel à leurs questions inspirées non par la repentance, mais par la curiosité (verset 3).

      32

      Le prophète va même jusqu'à dévoiler une pensée secrète qui s'agite au fond de leurs cœurs et qui met le comble à leur infidélité : ils nourrissent le coupable espoir de pouvoir bientôt se confondre entièrement avec les païens qui les environnent, renoncer à leur position et à leurs usages particuliers, et secouer ainsi l'opprobre dont ils souffrent tant de la part des hommes. C'est comme autrefois Israël au désert, lorsqu'il se plaignait qu'on l'eût fait sortir d'Egypte et qu'il demandait ardemment à y rentrer. C'est comme le chrétien d'aujourd'hui qui, las des obligations de la vie nouvelle, désire secrètement repasser la barrière qui l'a momentanément séparé du monde, afin de pouvoir se livrer sans scrupule au train de vie régnant. C'est l'outrage suprême au Saint d'Israël, qui a élu son peuple d'entre toutes les nations de la terre. Ezéchiel a certainement formulé dans ce verset la pensée intime d'un très grand nombre d'entre les Juifs modernes.

      33

      Ce désir est irréalisable ; Dieu fait ici le serment de s'y opposer. Coûte que coûte, son élection ne sera pas rendue vaine (Romains 11.29). Israël ne sera pas livré au service du bois et de la pierre, dût l'Eternel employer les moyens les plus violents et les plus douloureux pour le retenir ; comparez Amos 3.2.

      A main forte, à bras étendu : mêmes expressions fréquemment employées dans le Pentateuque pour désigner les exploits divins par lesquels Israël fut arraché à la servitude d'Egypte (Exode 6.1,6 ; Deutéronome 4.34, etc). Ici c'est sur Israël lui-même que s'exercera la puissance de cette main et de ce bras. Le prophète le fait comprendre en ajoutant ces mots : et à courroux déchaîné.

      Je régnerai sur vous. Bon gré mal gré, Israël deviendra le peuple de Dieu. C'est la fin inévitable de son histoire. Dieu les aime trop pour les laisser se perdre au milieu des Gentils.

      34

      Et que fera Dieu pour parvenir au résultat qu'il s'est proposé ? il emploiera un moyen étrange : il reprendra son œuvre avec ce peuple dès le point de départ. Tout va recommencer à nouveau. Et d'abord, après une captivité semblable à la servitude d'Egypte (Deutéronome 28.68), une délivrance qui sera comme une nouvelle sortie d'Egypte : Je vous ferai sortir d'entre les peuples. Le terme les peuples désigne ici les Babyloniens, comme représentants de tout le monde des Gentils. Israël maintenant dispersé dans les provinces de la Chaldée, sera rassemblé pour sortir de cette autre maison de servitude.

      35

      Il ne rentrera pas immédiatement en Canaan, pas plus que la première fois. Comme alors, son état moral ne le permettra pas. Il faudra un nouveau séjour au désert. Mais quel désert ? Je vous mènerai au désert des peuples. On a rapporté cette expression au désert syrien qui sépare la Babylonie de la Palestine, et dans lequel Ezéchiel supposerait que le peuple sera arrêté longtemps en rentrant dans son pays après l'exil. Comme si le prophète était assez ignorant des voies de Dieu pour croire que la même chose puisse se répéter deux fois exactement de la même manière, à deux stages aussi différents de l'histoire du peuple de Dieu ! Ezéchiel d'ailleurs a prévenu lui-même cette interprétation mesquine en appelant le désert où Israël doit passer et subir un jugement purificateur : le désert des peuples (ou un désert de peuples). Par cette expression, il fait entendre, aussi clairement que possible, qu'il ne s'agit nullement d'un désert ordinaire, d'un lieu inhabité ; mais an contraire d'un désert dont les hommes seront en quelque sorte le sable, dans le sens dans lequel Châteaubriand a appelé, les grandes villes des déserts d'hommes. Le peuple, lorsqu'il reviendra de Babylome en Canaan, ne retrouvera point véritablement un chez soi. Ils demeureront là comme on demeure au désert, en nomades, livrés à toutes les fluctuations de la vie des peuples païens qui domineront sur eux. Le moment viendra même où Israël perdra cette demeure provisoire, pour être entièrement dispersé au milieu des Gentils. Cette situation, comme les 40 ans passés au désert après la sortie d'Egypte, ne sera ni un retour à l'état de captivité proprement dite, ni non plus le rétablissement définitif et glorieux dans Canaan. Ce sera l'état intermédiaire qu'a si bien décrit le prophète Osée par les trois contrastes significatifs indiqués Osée 3.4. Les versets 35 et 36 ajoutent à la description de cet état d'attente un nouveau trait : ce sera un temps d'épreuve, de jugement, de triage. Comme l'Eternel se tint au milieu d'Israël dans le désert pour trier, parmi les hommes sortis d'Egypte, ceux qui devaient périr dans le désert et ceux qui pourraient entrer dans la terre promise, ainsi durant toute cette période entre le retour de la captivité et l'état de perfection finale, Dieu épurera Israël, en retranchant de son sein les rebelles et en dégageant de la masse du peuple l'élite qui formera le noyau du peuple nouveau, digne de réaliser l'ordre de choses définitif.

      37

      37 et 38 Cette entrée n'aura pas lieu en masse. L'Eternel, semblable au berger qui le soir fait passer ses brebis une à une sous sa houlette pour les compter, n'admettra dans l'enceinte de l'alliance et sous sa sainte discipline aucun de ceux qui se seront révoltés contre lui ou même seulement détachés de lui.

      39

      39 à 41 Après ce triage auront lieu la véritable rentrée et l'établissement définitif du peuple fidèle en Canaan. Le retour et le rétablissement après l'exil n'étaient que d'imparfaits et d'insuffisants préludes de ces grâces suprêmes, comme l'arrêt dans une oasis avant l'arrivée dans la patrie.

      Allez, servez chacun... Cette parole s'applique au moment présent : Allez donc présentement où votre cœur vous pousse, aux divinités des peuples qui vous entourent... Canaan n'en deviendra pas moins un jour le théâtre d'un culte saint, offert au Dieu saint par un peuple saint. Je le veux, et cela sera.
      Les neuf derniers chapitres d'Ezéchiel seront le développement du tableau esquissé dans ces versets. Et il est à remarquer que dans ce morceau si important, le rétablissement du temple après le retour de l'exil est aussi complètement passé sous silence que, dans notre passage, la première rentrée du peuple ; là aussi le prophète se préoccupe uniquement du sanctuaire final dont les formes et les mesures figurent la perfection spirituelle du culte parfait.

      42

      Trois traits de la vie d'Israël rétabli à la fin des temps : la reconnaissance de la fidélité de Jéhova (verset 42) ; la connaissance et le dégoût de lui-même (verset 43) ; l'hommage rendu au nom de l'Eternel, pour l'honneur duquel la fidélité divine ne s'est pas lassée jusqu'à la fin. Ainsi c'est après être descendu au dernier degré de l'abaissement, à un état de captivité pire que la servitude d'Egypte, que l'histoire d'Israël recommencera tout de bon, repassant par les mêmes phases, que la première fois, mais phases d'une extension plus vaste et d'une nature plus spirituelle, par conséquent aussi d'une valeur plus décisive. Quel coup d'œil d'aigle que, celui qu'Ezéchiel jette ici sur la vie de son peuple ! Placé lui-même au moment où se termine la première partie de cette histoire et où va commencer la seconde, de ce point central il la contemple tout entière. Quand ce ne serait là qu'une vue, ce serait celle d'un homme de génie. Mais il y a plus : à cette intuition correspond une grandiose et glorieuse réalité ; c'est donc la vue d'un prophère. Il suffit en effet de jeter un regard sur l'histoire du peuple juif, pour y retrouver tous les traits du tableau tracé par Ezéchiel. Israël est sorti de sa captivité, mais non pour rentrer véritablement chez lui. Est-ce un chez-soi qu'une demeure dont un étranger est le propriétaire ? Israël est resté dès lors un peuple dépendant et son pays n'a plus été qu'une province de l'un des grands empires qui se sont succédé dans le monde des Gentils. Jusqu'à ce jour il habite au désert des peuples. Son existence est un état d'attente et de triage, comme le séjour au désert pour la génération sortie l'Egypte, les uns abandonnant les espérances nationales et le Dieu de leurs pères, les autres restant fidèles et maintenant leur regard sur l'avenir promis. Et la fin de cet état de choses ? Bien des circonstances paraissent en signaler dès aujourd'hui l'approche. Toutes les nationalités se reconstituent et réclament leur unité et leur patrimoine. Ne serait-il pas étrange que la plus tenace de toutes les races ne songeât pas à revendiquer l'une et l'autre ? Les 15 000 Israélites qui occupent à cette heure le sol de Jérusalem, ne sont sans doute que l'avant-garde du peuple, qui, ne pouvant ni retourner en Egypte, ni rester au désert, s'élancera enfin vers Canaan. (Ecrit en 1880 ! CR)

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