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Voilà ce qui est écrit, et nous savons que l’Écriture dit vrai et qu’elle s’adresse en premier lieu à ceux qui sont sous le régime de la loi (c’est-à-dire aux Juifs). Chacun a donc la bouche fermée : tous les hommes auront des comptes à rendre à la justice divine, le monde entier sera convaincu de culpabilité devant Dieu.
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En effet, (comme le dit encore l’Écriture) : Aucun homme ne sera déclaré juste devant Dieu par son observance de la loi. Aucun mortel ne sera, par conséquent, acquitté en accomplissant les œuvres prescrites par la loi. La loi se borne à faire pleinement connaître le péché. Son vrai rôle est de nous en rendre conscients.
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Car la loi ne nous attire que la colère de Dieu (puisque tous la transgressent). Par contre, là où il n’y a pas de loi, il n’y a pas non plus de transgression.
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Pourquoi alors la loi ? Elle est intervenue afin de démasquer le péché et de mettre en évidence sa puissance. Mais là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé ; oui, au lieu même où il s’est manifesté dans toute son horreur, la grâce divine a atteint sa plénitude.
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Certes non ! Puisque nous sommes morts au péché, nous n’existons plus pour lui ; comment pourrions-nous vivre encore sous son empire ?
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À vous de prendre la même attitude : vous êtes morts pour le péché, considérez-vous donc comme des morts à l’égard de ses appels, considérez votre relation avec lui comme rompue, d’une part. Regardez-vous, d’autre part, comme vivants pour Dieu dans une communion ininterrompue avec lui, puisque vous êtes en Jésus-Christ notre Seigneur.
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Car votre maître n’est plus le péché ; il ne conserve aucun droit sur vous et ne pourra, par conséquent, ni vous dominer ni vous vaincre. Vous ne relevez plus de la loi, votre vie est placée sous le signe de la grâce divine.
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Il en est de même pour vous, mes frères : la mort subie par le Christ est aussi la vôtre, puisque vous êtes devenus un avec lui. Cette mort a creusé un fossé infranchissable entre la loi et vous. Si vous êtes morts, le lien qui vous unissait à la loi est donc rompu. La loi n’a plus de pouvoir sur vous. Vous êtes par conséquent libres d’appartenir à un autre, de contracter une union avec lui, je veux dire : avec le Christ, le Ressuscité, qui vous a arrachés à la mort avec lui. Unis à lui, vous pouvez à présent porter des fruits pour Dieu et accomplir ce qui lui est agréable.
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Mais maintenant, nous avons été soustraits au pouvoir de la loi. Oui, le tyran n’a pu retenir ses esclaves : la mort nous a fait sortir de la prison où la loi nous gardait captifs. À présent, nous possédons une nouvelle vie. Nous sommes libres de servir Dieu, et nous le servons, non plus comme sous le régime périmé du code légal, en étant assujettis à des prescriptions écrites, mais d’une manière spirituelle, avec les forces que nous donne l’Esprit du Christ en nous.
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Faudrait-il en conclure que « loi et péché sont une seule et même chose » ? Certes non ! Mais, par la loi, j’ai appris à identifier le péché et à prendre conscience de ma culpabilité. Par exemple, je n’aurais pas su que c’est mal de désirer ce que les autres possèdent, si la loi ne m’avait pas dit : Tu ne convoiteras pas. Je ne me serais jamais senti coupable sans cette déclaration.
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Mais alors, le péché qui était en moi a trouvé dans le commandement une occasion de se manifester ; il s’en est forgé une arme contre moi. L’interdiction même lui a servi pour susciter en moi toutes sortes de convoitises, la défense n’a fait qu’exciter mes mauvais désirs. Or, là où il n’y a pas de loi, le péché est inerte.
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Ah ! autrefois, avant d’être soumis à la loi, je vivais tranquille. Mais dès que survint le commandement, le péché s’éveilla à la vie –
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et moi, je mourus. Je pris conscience d’être un pécheur, c’est-à-dire un condamné à mort. Ainsi, la loi qui devait me servir de guide sur le chemin de la vie m’a, en fait, mené vers la condamnation et la mort.
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En réalité, le commandement devint l’instrument du mal qui a saisi cette occasion pour me séduire et me tuer,
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Nous savons que la loi a été inspirée par l’Esprit de Dieu. Elle est donc spirituelle, mais moi, je ne le suis pas. Je préfère laisser mes propres pensées me diriger. Et voilà pourquoi je suis comme un homme livré à lui-même, à la merci du péché, comme un esclave entre ses mains.
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Mon être intérieur adhère de tout cœur à la loi divine, il en approuve joyeusement les exigences.
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Cependant, je suis bien obligé de constater, en mon corps, l’empreinte d’une autre loi. Mes facultés humaines sont régies par un principe opposé à celui de ma raison et qui me met sans cesse en conflit avec la loi de ma conscience. Et cette force mauvaise me domine si bien que je me retrouve prisonnier sous la férule du péché qui est à l’œuvre dans mes membres.
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car nous vivons à présent sous un nouveau régime : celui du Saint-Esprit. Cet Esprit nous donne la vie qui était dans le Christ Jésus et nous introduit dans la communion avec lui. Cette puissance vivifiante de l’Esprit me soulève hors du cercle vicieux du péché et de la mort ; cet ordre nouveau me permet d’échapper au régime du mal qui me menait à la ruine.
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La loi devait conduire vers celui qui en est l’accomplissement : le Messie. Maintenant que le Christ a paru, le rôle de la loi a pris fin. À présent, la justice est donnée à tous ceux qui placent leur confiance en lui.
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Moïse écrit : L’homme qui veut s’assurer la faveur de Dieu par l’accomplissement de la loi devra obéir parfaitement à tout ce qu’elle ordonne : ainsi seulement il accédera à la vie.
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Aucun de nous ne vit pour lui-même et aucun ne meurt pour lui-même. Notre vie ne nous appartient plus.
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Notre vie durant,
pour notre Seigneur,
nous voulons vivre.
Au dernier moment,
pour notre Seigneur,
nous voulons mourir.
Dans la vie ou dans la mort,
entre les mains du Seigneur
nous demeurerons.
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Parce que, soit que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, vous devez tout faire pour la gloire de Dieu.
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Et pourquoi est-il mort pour tous ? Pour que ceux qui ont été ressuscités à une vie (nouvelle) ne continuent pas à mener, selon leur gré, une petite vie égoïste, mais qu’ils vivent pour celui qui est mort à leur place et qui fut ressuscité pour leur salut.
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et si je continue à vivre, ce n’est plus mon ancien moi qui continue à vivre, c’est le Christ vivant qui agit et reproduit sa vie en moi. Le reste de mon existence sur terre est une vie vécue dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé jusqu’à mourir pour moi, à ma place.
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Par contre, ceux qui se fatiguent à observer une loi, se fiant à leurs principes moraux pour être sauvés, se condamnent à être déçus. En effet, ceux qui en restent aux œuvres, comptant sur leurs efforts et leurs mérites pour être en règle avec Dieu, demeurent sous un régime de malédiction. Ils tombent sous le coup de cette parole : Maudit soit quiconque n’accomplit pas intégralement
tout ce qui est écrit dans le livre de la loi,
maudit soit celui qui ne persévère pas
dans la pratique de tout ce qu’elle exige.
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On pourrait dire aussi que la loi était la gouvernante chargée de nous surveiller et de nous éduquer jusqu’au jour où elle pourrait nous mener à l’école du Christ. Elle nous a donc préparés à être déclarés justes par le moyen de la foi.
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S’il est vrai que, dans la communion avec le Christ, vous êtes morts pour les puissances spirituelles qui régissent ce monde, et que vous êtes libérés de ses notions religieuses élémentaires, pourquoi continuez-vous à agir comme si votre vie appartenait encore à ce monde ? Pourquoi acceptez-vous de vous laisser imposer règlements et défenses comme :
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Car, en fait, vous êtes morts à ce monde et votre véritable vie demeure désormais cachée avec le Christ en Dieu.
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Il est mort pour nous afin que nous vivions éternellement unis à lui, que nous soyons vivants ou déjà morts (lors de son retour).
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Ne s’est-il pas livré lui-même pour nous afin de payer la rançon de toutes nos injustices et de nous racheter ainsi de l’asservissement au péché, en vue de se créer un peuple purifié du mal, qui lui appartienne tout entier et se passionne pour l’accomplissement d’œuvres bonnes.
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Si cette eau est suffisante pour rendre du moins la pureté extérieure et légale, à combien plus forte raison le sang du Christ purifiera-t-il notre conscience pour nous libérer des œuvres inutiles pour que nous puissions servir le Dieu vivant ! Poussé par l’Esprit éternel, il s’est offert lui-même à Dieu, comme une victime sans défaut et sans tache.
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Il a pris sur lui nos péchés et les a portés dans son corps sur le gibet, pour que nous soyons morts pour le péché et que nous puissions mener une vie juste. Oui, c’est par ses blessures que vous avez été guéris.
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Ainsi donc, puisque le Christ a souffert en son corps, prenez comme arme (contre le péché) la même attitude intérieure (que le Christ avait devant la souffrance) : en effet, si quelqu’un a souffert physiquement (dans ces dispositions), il a rompu avec le péché
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afin de vivre désormais selon la volonté de Dieu, et non plus selon les désirs humains, pendant tout le temps qui lui reste à passer dans son corps.
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C’est pour cela d’ailleurs que la Bonne Nouvelle a aussi été annoncée (de leur vivant) à ceux qui (maintenant) sont morts, afin que tout en subissant (par la mort physique) la condamnation dans leur corps comme le reste des hommes, ils vivent par l’Esprit en vertu de la puissance de Dieu.
Augustin répond : "C'est que, en tant que Juif, il considère la loi comme un pédagogue qui l'a amené à Christ, ;or, (Galates 3.24) la tâche d'un éducateur est de se rendre inutile avec le temPs C'est ainsi que l'enfant est nourri aux mamelles de sa mère, afin qu'ensuite il n'en ait plus besoin, de même qu'on abandonne le navire qui vous a apporté sur le rivage de la patrie. Ou bien encore, l'apôtre veut que le sens symbolique cérémoniel, charnel de la loi nous en découvre le sens spirituel, et que nous abandonnions le premier pour vivre sous le dernier."
Il y a du vrai dans cette double interprétation mais elle ne va pas au fond des paroles de l'apôtre. Il faut en chercher le commentaire dans Romains 7.7-12. C'est là qu'il nous apprend comment la loi reconnue et sentie dans toute sa spiritualité et son inviolable sainteté, accuse, condamne et tue le pécheur en rendant "le péché excessivement péchant." Par la loi il meurt à la loi qu'il désespère d'accomplir jamais ; il meurt en même temps à lui-même et à toute propre justice, et il se sent forcé de chercher ailleurs sa vie.
Cette expérience douloureuse, Paul l'a faite en particulier au moment de sa conversion, quand il vit s'écrouler tout l'édifice de sa justice légale. Si jamais il y eut un homme mort, ce fut Saul de Tarse après l'apparition de Jésus. Dans cette situation sans issue et désespérée, à laquelle l'a réduit la loi et le zèle même qu'il a montré pour lui obéir, dans cet état de mort se présente à lui la foi en Christ, qui le justifie et le vivifie, afin que désormais il vive à Dieu, c'est-à-dire en Dieu et pour Dieu.
Dès lors il accompli la loi dans une vie nouvelle, parce qu'il connaît l'obéissance de l'amour : la loi est "écrite dans son cœur." Les paroles qui suivent et qui ne font que développer celles-ci, ne laissent aucun doute sur leur vrai sens. (verset 20)