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La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
Voir Exode 13.19 et Josué 24.32, l'accomplissement de cette promesse.
Il est superflu d'insister sur la beauté morale et littéraire de l'histoire de Joseph. Le caractère de vérité du récit ressort à chaque page de la parfaite adaptation des faits racontés et des moindres traits de la narration aux mœurs et à l'histoire du peuple égyptien, telles que nous les connaissons aujourd'hui d'une façon très précise.
Sous le rapport religieux, on a souvent fait ressortir les analogies remarquables qui existent entre la figure de Joseph et celle de Jésus-Christ. On en a indiqué une foule que le lecteur découvrira sans peine. Nous nous bornerons à citer un passage célèbre de Pascal sur ce sujet :
Jésus-Christ, figuré par Joseph, bien-aimé de son père, envoyé du père pour voir ses frères, etc., innocent, vendu par ses frères vingt deniers, et par là devenu leur seigneur, leur sauveur, et le sauveur des étrangers, et le sauveur du monde ; ce qui n'eût point été sans le dessein de le perdre, sans la vente et la réprobation qu'ils en firent. Dans la prison, Joseph innocent entre deux criminels : Jésus-Christ en la croix entre deux larrons. Joseph prédit le salut à l'un, et la mort à l'autre, sous les mêmes apparences...
(Pensées de Pascal)
Nous devons remarquer enfin, en terminant, la fidélité avec laquelle le peuple israélite a conservé cette tradition, toute à la honte des patriarches, ses ancêtres. Les turpitudes des acteurs de cette histoire sont la meilleure garantie de sa vérité historique.
Conclusion sur le livre de la Genèse
Ce livre nous a fait connaître, Conformément à son nom, les origines des choses qui nous intéressent le plus :
- Origines du monde, de la terre et des êtres qui l'habitent : 1.1 et suivants
- De l'humanité : 1.26 ; 2.7
- Du bien : 1.27 ; 2.25
- Du sabbat : 2.2-3
- Du langage : 2.21-23
- Du péché : 3.1 et suivants
- De la souffrance et de la mort : 3.16-18
- De l'espérance du salut : 3.15
- Du crime : 4.8
- Des arts, des beaux-arts, spécialement de la poésie : 4.19-25
- Du culte : 4.26
- De la loi et de l'Etat : 9.6
- Des races humaines et des peuples dans lesquels elles se ramifient : chapitre 10
- De la multiplicité des langues : 11.9
- Des grands empires 10.8-12
- Du peuple élu et de l'alliance de Dieu avec les hommes, en un mot, du salut : chapitres 15 à 50
Tous ces renseignements si importants, nous ne les possédons que par ce livre.Remarquons qu'ils tournent en général à la gloire de Dieu et à la honte de l'homme. Cela prouve qu'ils ne sont point des inventions d'homme, mais de vraies traditions antiques, simplement recueillies, fidèlement transmises.
Remarquons encore que durant les 2 500 ans qui séparent Adam de Joseph, l'histoire biblique ne nous raconte pas un seul fait miraculeux proprement dit et accompli dans le domaine de la nature. En effet, les apparitions divines ne rentrent pas dans cette catégorie. Il en est de même du déluge et de la destruction des villes de la Plaine qui, d'après le récit même, ont été l'effet d'agents naturels fonctionnant en accord avec l'intention divine. Ce fait capital ôte toute prise à l'opinion qui attribue à ces récits un caractère superstitieux et légendaire.
Remarquons enfin un grand nombre de coïncidences entre les récits génésiaques et certains faits constatés par l'histoire et par des découvertes récentes : ainsi l'accord entre l'émigration d'Abraham (11.31 ; 12.1) et les migrations des populations du golfe Persique vers l'Occident, qu'atteste l'histoire à peu près à la même époque ; ou encore l'accord entre l'expédition des rois d'Orient contre Canaan sous la conduite du souverain élamite Kédor-Laomer (chapitre 14) et les découvertes récentes qui attestent l'existence de la dynastie élamite des Kudur, qui dans les temps les plus reculés a dominé sur la Babylonie ; ou enfin l'accord entre l'accueil que trouvèrent en Egypte Abraham, puis Jacob, et la domination exercée sur ce pays par les rois Pasteurs d'origine sémitique.
Ces coïncidences, auxquelles nous pourrions en ajouter plusieurs autres, démontrent la solidité du sol historique sur lequel reposent les traditions renfermées dans la Genèse, et ne permettent pas à une saine critique de les traiter, ainsi qu'on le fait parfois, de fables sans fondement.
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