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Hébreux 11

    • La foi

      1 Or la foi, c’est l’assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas.

      2 C’est à cause d’elle que les anciens ont reçu un bon témoignage.

      3 C’est par la foi que nous comprenons que le monde a été formé par la parole de Dieu, de sorte que ce qu’on voit ne provient pas de ce qui est visible.

      4 C’est par la foi qu’Abel offrit à Dieu un sacrifice de plus grande valeur que celui de Caïn ; par elle, il fut déclaré juste, Dieu lui-même rendant témoignage à ses offrandes ; et par elles, quoique mort, il parle encore.

      5 C’est par la foi qu’Hénoc fut enlevé, de sorte qu’il ne vit pas la mort ; et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé. Car avant son enlèvement, il a reçu le témoignage qu’il plaisait à Dieu.

      6 Or, sans la foi, il est impossible de lui plaire ; celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’il existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent.

      7 C’est par la foi que Noé, divinement averti de ce qu’on ne voyait pas encore et saisi d’une pieuse crainte, construisit une arche pour sauver sa famille ; c’est par elle qu’il condamna le monde et devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi.

      8 C’est par la foi qu’Abraham, obéit à l’appel (de Dieu) en partant vers un pays qu’il devait recevoir en héritage ; et il partit sans savoir où il allait.

      9 C’est par la foi qu’il vint s’établir dans la terre promise comme en un pays étranger, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, héritiers avec lui de la même promesse.

      10 Car il attendait la cité qui a de solides fondations, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur.

      11 C’est par la foi aussi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable de donner le jour à une descendance, parce qu’elle tint pour fidèle celui qui a fait la promesse.

      12 C’est pourquoi d’un seul homme – et d’un homme déjà atteint par la mort – sont issus (des descendants) aussi nombreux que les étoiles du ciel et que le sable qui est au bord de la mer et qu’on ne peut compter.

      13 C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises, mais ils les ont vues et saluées de loin, en confessant qu’ils étaient étrangers et résidents temporaires sur la terre.

      14 Ceux qui parlent ainsi montrent clairement qu’ils cherchent une patrie.

      15 Et s’ils avaient eu la nostalgie de celle qu’ils avaient quittée, ils auraient eu l’occasion d’y retourner.

      16 Mais en réalité ils aspirent à une patrie meilleure, c’est-à-dire céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cité.

      17 C’est par la foi qu’Abraham, mis à l’épreuve, a offert Isaac. C’est son fils unique qu’il offrait, lui qui avait reçu les promesses

      18 et à qui il avait été dit : C’est par Isaac que tu auras une descendance qui porte ton nom.

      19 Il comptait que Dieu est puissant, même pour faire ressusciter d’entre les morts. C’est pourquoi son fils lui fut rendu : il y a là un symbole.

      20 C’est par la foi qu’Isaac bénit Jacob et Ésa ü en vue de l’avenir.

      21 C’est par la foi que Jacob, au moment de mourir, bénit chacun des fils de Joseph, et qu’il se prosterna en s’appuyant sur l’extrémité de son bâton.

      22 C’est par la foi que Joseph, proche de sa fin, fit mention de l’exode des fils d’Israël, et qu’il donna des ordres au sujet de ses ossements.

      23 C’est par la foi que Moïse, à sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents ; car ils virent que l’enfant était beau et ne craignirent pas l’édit du roi.

      24 C’est par la foi que, devenu grand, Moïse refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon

      25 aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir la jouissance éphémère du péché.

      26 Il estimait en effet que l’opprobre du Christ était une plus grande richesse que les trésors de l’Égypte ; car il regardait plus loin, vers la récompense.

      27 C’est par la foi qu’il quitta l’Égypte sans craindre la fureur du roi ; car il tint ferme, comme voyant celui qui est invisible.

      28 C’est par la foi qu’il fit la Pâque et l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur ne touche pas aux premiers-nés des Israélites.

      29 C’est par la foi qu’ils traversèrent la mer Rouge comme une terre sèche, tandis que les Égyptiens qui en firent la tentative furent engloutis.

      30 C’est par la foi que les murailles de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours.

      31 C’est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec les non-croyants, parce qu’elle avait accueilli pacifiquement les espions.

      32 Et que dirais-je encore ? Car le temps me manquerait si je passais en revue Gédéon, Barak, Samson, Jephté, David, Samuel et les prophètes

      33 qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions,

      34 éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l’épée, reprirent des forces après avoir été malades, furent vaillants à la guerre et mirent en fuite des armées étrangères.

      35 Des femmes retrouvèrent leurs morts par la résurrection. D’autres furent torturés et n’acceptèrent pas de délivrance, afin d’obtenir une résurrection meilleure.

      36 D’autres éprouvèrent les moqueries et le fouet, bien plus, les chaînes et la prison.

      37 Ils furent lapidés, mis à l’épreuve, sciés, ils furent tués par l’épée, ils allèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, opprimés, maltraités –

      38 eux dont le monde n’était pas digne ! errant dans les déserts, les montagnes, les cavernes et les antres de la terre.

      39 Et tous ceux-là, qui avaient reçu par leur foi un bon témoignage, n’ont pas obtenu ce qui leur avait été promis.

      40 Car Dieu avait en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parviennent pas sans nous à la perfection.
    • La foi

      1 Ἔστιν δὲ πίστις ἐλπιζομένων ὑπόστασις, πραγμάτων ἔλεγχος οὐ βλεπομένων·

      2 ἐν ταύτῃ γὰρ ἐμαρτυρήθησαν οἱ πρεσβύτεροι.

      3 πίστει νοοῦμεν κατηρτίσθαι τοὺς αἰῶνας ῥήματι θεοῦ, εἰς τὸ μὴ ἐκ φαινομένων τὸ βλεπόμενον γεγονέναι.

      4 Πίστει πλείονα θυσίαν Ἅβελ παρὰ Κάϊν προσήνεγκεν τῷ θεῷ, δι’ ἧς ἐμαρτυρήθη εἶναι δίκαιος, μαρτυροῦντος ἐπὶ τοῖς δώροις αὐτοῦ τοῦ θεοῦ, καὶ δι’ αὐτῆς ἀποθανὼν ἔτι λαλεῖ.

      5 Πίστει Ἑνὼχ μετετέθη τοῦ μὴ ἰδεῖν θάνατον, καὶ οὐχ ηὑρίσκετο διότι μετέθηκεν αὐτὸν ὁ θεός· πρὸ γὰρ τῆς μεταθέσεως μεμαρτύρηται εὐαρεστηκέναι τῷ θεῷ,

      6 χωρὶς δὲ πίστεως ἀδύνατον εὐαρεστῆσαι, πιστεῦσαι γὰρ δεῖ τὸν προσερχόμενον τῷ θεῷ ὅτι ἔστιν καὶ τοῖς ἐκζητοῦσιν αὐτὸν μισθαποδότης γίνεται.

      7 πίστει χρηματισθεὶς Νῶε περὶ τῶν μηδέπω βλεπομένων εὐλαβηθεὶς κατεσκεύασεν κιβωτὸν εἰς σωτηρίαν τοῦ οἴκου αὐτοῦ, δι’ ἧς κατέκρινεν τὸν κόσμον, καὶ τῆς κατὰ πίστιν δικαιοσύνης ἐγένετο κληρονόμος.

      8 Πίστει καλούμενος Ἀβραὰμ ὑπήκουσεν ἐξελθεῖν εἰς τόπον ὃν ἤμελλεν λαμβάνειν εἰς κληρονομίαν, καὶ ἐξῆλθεν μὴ ἐπιστάμενος ποῦ ἔρχεται.

      9 πίστει παρῴκησεν εἰς γῆν τῆς ἐπαγγελίας ὡς ἀλλοτρίαν, ἐν σκηναῖς κατοικήσας μετὰ Ἰσαὰκ καὶ Ἰακὼβ τῶν συγκληρονόμων τῆς ἐπαγγελίας τῆς αὐτῆς·

      10 ἐξεδέχετο γὰρ τὴν τοὺς θεμελίους ἔχουσαν πόλιν, ἧς τεχνίτης καὶ δημιουργὸς ὁ θεός.

      11 πίστει καὶ αὐτῇ Σάρρᾳ δύναμιν εἰς καταβολὴν σπέρματος ἔλαβεν καὶ παρὰ καιρὸν ἡλικίας, ἐπεὶ πιστὸν ἡγήσατο τὸν ἐπαγγειλάμενον·

      12 διὸ καὶ ἀφ’ ἑνὸς ἐγεννήθησαν, καὶ ταῦτα νενεκρωμένου, καθὼς τὰ ἄστρα τοῦ οὐρανοῦ τῷ πλήθει καὶ ὡς ἡ ἄμμος ἡ παρὰ τὸ χεῖλος τῆς θαλάσσης ἡ ἀναρίθμητος.

      13 Κατὰ πίστιν ἀπέθανον οὗτοι πάντες, μὴ λαβόντες τὰς ἐπαγγελίας, ἀλλὰ πόρρωθεν αὐτὰς ἰδόντες καὶ ἀσπασάμενοι, καὶ ὁμολογήσαντες ὅτι ξένοι καὶ παρεπίδημοί εἰσιν ἐπὶ τῆς γῆς.

      14 οἱ γὰρ τοιαῦτα λέγοντες ἐμφανίζουσιν ὅτι πατρίδα ἐπιζητοῦσιν.

      15 καὶ εἰ μὲν ἐκείνης μνημονεύουσιν ἀφ’ ἧς ἐξέβησαν, εἶχον ἂν καιρὸν ἀνακάμψαι·

      16 νῦν δὲ κρείττονος ὀρέγονται, τοῦτ’ ἔστιν ἐπουρανίου. διὸ οὐκ ἐπαισχύνεται αὐτοὺς ὁ θεὸς θεὸς ἐπικαλεῖσθαι αὐτῶν, ἡτοίμασεν γὰρ αὐτοῖς πόλιν.

      17 Πίστει προσενήνοχεν Ἀβραὰμ τὸν Ἰσαὰκ πειραζόμενος, καὶ τὸν μονογενῆ προσέφερεν ὁ τὰς ἐπαγγελίας ἀναδεξάμενος,

      18 πρὸς ὃν ἐλαλήθη ὅτι Ἐν Ἰσαὰκ κληθήσεταί σοι σπέρμα,

      19 λογισάμενος ὅτι καὶ ἐκ νεκρῶν ἐγείρειν δυνατὸς ὁ θεός· ὅθεν αὐτὸν καὶ ἐν παραβολῇ ἐκομίσατο.

      20 Πίστει καὶ περὶ μελλόντων εὐλόγησεν Ἰσαὰκ τὸν Ἰακὼβ καὶ τὸν Ἠσαῦ.

      21 πίστει Ἰακὼβ ἀποθνῄσκων ἕκαστον τῶν υἱῶν Ἰωσὴφ εὐλόγησεν, καὶ προσεκύνησεν ἐπὶ τὸ ἄκρον τῆς ῥάβδου αὐτοῦ.

      22 πίστει Ἰωσὴφ τελευτῶν περὶ τῆς ἐξόδου τῶν υἱῶν Ἰσραὴλ ἐμνημόνευσεν, καὶ περὶ τῶν ὀστέων αὐτοῦ ἐνετείλατο.

      23 Πίστει Μωϋσῆς γεννηθεὶς ἐκρύβη τρίμηνον ὑπὸ τῶν πατέρων αὐτοῦ, διότι εἶδον ἀστεῖον τὸ παιδίον καὶ οὐκ ἐφοβήθησαν τὸ διάταγμα τοῦ βασιλέως.

      24 πίστει Μωϋσῆς μέγας γενόμενος ἠρνήσατο λέγεσθαι υἱὸς θυγατρὸς Φαραώ,

      25 μᾶλλον ἑλόμενος συγκακουχεῖσθαι τῷ λαῷ τοῦ θεοῦ ἢ πρόσκαιρον ἔχειν ἁμαρτίας ἀπόλαυσιν,

      26 μείζονα πλοῦτον ἡγησάμενος τῶν Αἰγύπτου θησαυρῶν τὸν ὀνειδισμὸν τοῦ Χριστοῦ, ἀπέβλεπεν γὰρ εἰς τὴν μισθαποδοσίαν.

      27 πίστει κατέλιπεν Αἴγυπτον, μὴ φοβηθεὶς τὸν θυμὸν τοῦ βασιλέως, τὸν γὰρ ἀόρατον ὡς ὁρῶν ἐκαρτέρησεν.

      28 πίστει πεποίηκεν τὸ πάσχα καὶ τὴν πρόσχυσιν τοῦ αἵματος, ἵνα μὴ ὁ ὀλοθρεύων τὰ πρωτότοκα θίγῃ αὐτῶν.

      29 Πίστει διέβησαν τὴν Ἐρυθρὰν Θάλασσαν ὡς διὰ ξηρᾶς γῆς, ἧς πεῖραν λαβόντες οἱ Αἰγύπτιοι κατεπόθησαν.

      30 πίστει τὰ τείχη Ἰεριχὼ ἔπεσαν κυκλωθέντα ἐπὶ ἑπτὰ ἡμέρας.

      31 πίστει Ῥαὰβ ἡ πόρνη οὐ συναπώλετο τοῖς ἀπειθήσασιν, δεξαμένη τοὺς κατασκόπους μετ’ εἰρήνης.

      32 Καὶ τί ἔτι λέγω; ἐπιλείψει με γὰρ διηγούμενον ὁ χρόνος περὶ Γεδεών, Βαράκ, Σαμψών, Ἰεφθάε, Δαυίδ τε καὶ Σαμουὴλ καὶ τῶν προφητῶν,

      33 οἳ διὰ πίστεως κατηγωνίσαντο βασιλείας, εἰργάσαντο δικαιοσύνην, ἐπέτυχον ἐπαγγελιῶν, ἔφραξαν στόματα λεόντων,

      34 ἔσβεσαν δύναμιν πυρός, ἔφυγον στόματα μαχαίρης, ἐδυναμώθησαν ἀπὸ ἀσθενείας, ἐγενήθησαν ἰσχυροὶ ἐν πολέμῳ, παρεμβολὰς ἔκλιναν ἀλλοτρίων·

      35 ἔλαβον γυναῖκες ἐξ ἀναστάσεως τοὺς νεκροὺς αὐτῶν· ἄλλοι δὲ ἐτυμπανίσθησαν, οὐ προσδεξάμενοι τὴν ἀπολύτρωσιν, ἵνα κρείττονος ἀναστάσεως τύχωσιν·

      36 ἕτεροι δὲ ἐμπαιγμῶν καὶ μαστίγων πεῖραν ἔλαβον, ἔτι δὲ δεσμῶν καὶ φυλακῆς·

      37 ἐλιθάσθησαν, ἐπρίσθησαν, ἐν φόνῳ μαχαίρης ἀπέθανον, περιῆλθον ἐν μηλωταῖς, ἐν αἰγείοις δέρμασιν, ὑστερούμενοι, θλιβόμενοι, κακουχούμενοι,

      38 ὧν οὐκ ἦν ἄξιος ὁ κόσμος ἐπὶ ἐρημίαις πλανώμενοι καὶ ὄρεσι καὶ σπηλαίοις καὶ ταῖς ὀπαῖς τῆς γῆς·

      39 καὶ πάντες μαρτυρηθέντες διὰ τῆς πίστεως οὐκ ἐκομίσαντο τὴν ἐπαγγελίαν,

      40 τοῦ θεοῦ περὶ ἡμῶν κρεῖττόν τι προβλεψαμένου, ἵνα μὴ χωρὶς ἡμῶν τελειωθῶσιν.
    • 1

      Description de la nature et du pouvoir de la foi. (Hébreux 11:1-3)
      Cela est confirmé par divers exemples, depuis Abel jusqu'à Noé. (Hébreux 11:4-7)
      Exemple d’Abraham et de ses descendants. (Hébreux 11:8-19)
      De Jacob, Joseph, Moïse, des Israélites, et Rahab. (Hébreux 11:20-31)
      D'autres croyants de l'Ancien Testament. (Hébreux 11:32-38)
      La meilleure position des croyants, sous l'Évangile. (Hébreux 11:39,40)

      La foi a toujours été « la marque » des serviteurs de Dieu, dès les origines du monde.

      Là où le principe de la foi est inculqué dans le cœur humain, par la régénération de l'Esprit Saint, la Vérité et le principe de la Justification (par les souffrances et les mérites de Christ) sont reçus. Tout ce qui constitue notre espérance spirituelle fait l'objet de notre foi.

      La foi est une persuasion, une ferme et confiante attente de voir Dieu exécuter tout ce qu'Il nous a promis, en Christ. Cette persuasion permet à l'âme d'aimer immédiatement les vérités spirituelles ; ces dernières se manifestent au sein de cette âme, par les prémices et l’avant-goût de la félicité céleste.

      La foi prouve à l'esprit qui la reçoit, la réalité de ce qui ne peut être vu par l'œil corporel. C'est une approbation entière que tout ce que Dieu a révélé est saint, juste, et bon. Cette « vue par la foi » est retracée en de nombreux exemples de personnes d’époques antérieures, qui furent honorables selon les récits de la Parole de Dieu. La foi était le principe de leur sainte obéissance, de leurs services remarquables, et de leurs souffrances, dans la patience.

      La Bible décrit avec véracité l'origine de toutes choses ; nous devons La croire, ne pas discuter inutilement le récit de la création dans l'Écriture, avec certaines personnes, animées de vaines pensées. Tout ce que nous voyons, dans l’œuvre de la création, est porté à l'existence par la Parole de Dieu.

      4 Ce texte retrace quelques exemples illustres de foi, dans l'Ancien Testament.

      Abel apporta à Dieu un sacrifice d'expiation : les premiers-nés de son troupeau ; il reconnaissait être un pécheur, ne méritant que la mort ; son espérance spirituelle n’était basée que sur la Miséricorde divine, par le grand Sacrifice de Christ.

      L'orgueil de Caïn, sa rage et son inimitié envers son frère, acceptés par Dieu, l’ont conduit à cet affreux geste, que l’on rencontre d’ailleurs à toute époque : la persécution cruelle, voire le meurtre des croyants.

      Par l’exemple de sa foi, Abel témoigne encore, bien que n’étant plus en vie ; il a laissé un exemple instructif et représentatif. Hénoch fut « transféré vers le ciel », enlevé, afin qu'il ne connaisse pas la mort ; Dieu le prit dans le ciel, comme Christ, plus tard, lors de Sa seconde venue.

      Nous ne pouvons pas nous approcher de Dieu, du moins, nous pouvons croire ce qu'Il nous a révélé sur Lui-même, dans l'Écriture. Ceux qui désirent « trouver » Dieu, doivent Le chercher de tout leur cœur.

      La foi de Noé a modifié sa manière de vivre ; cette foi l'a poussé à préparer une arche, en repoussant l'incrédulité des autres ; son obéissance a condamné leur mépris et leur rébellion contre Dieu. De bons exemples peuvent, soit convertir des pécheurs, soit les condamner. Ceci montre comment des croyants, étant prévenus par Dieu de fuir la colère à venir, sont remplis de crainte, et prennent refuge en Christ, pour devenir héritiers de la Justice de la foi !

      8 Nous sommes souvent appelés à détacher nos liens qui nous lient au monde, à perdre nos intérêts et nos commodités d’ici-bas. Si nous sommes les « héritiers de la foi d'Abraham », nous obéirons et irons de l'avant, bien que nous ne sachions pas ce qui nous attend ; nous emprunterons alors le chemin du devoir, espérant fermement l'accomplissement des promesses de Dieu.

      L'épreuve de la foi d'Abraham consistait simplement à obéir totalement à l'appel de Dieu. Sara reçut la « promesse » comme étant celle de Dieu ; étant ainsi convaincue, elle estima avec assurance que non seulement, ce Dernier pouvait, exécuter cette promesse, mais qu’Il le ferait.

      Beaucoup de personnes, auxquelles Dieu a fait des promesses, ne reçoivent pas immédiatement ce qui leur a été promis. La foi peut faire patienter, en vue de bénédictions lointaines, comme les voir s’accomplir très rapidement ; elle peut se réjouir en ces bénédictions, bien que nous soyons « qu'étrangers » ici-bas : la demeure des saints (ou des pèlerins) se trouve en effet dans le ciel ! Par la foi, ces derniers sont vainqueurs sur l’anxiété que peut provoquer la mort, ils sont prêts à dire « au revoir » à ce monde, à toutes ses plaisir comme à toutes ses souffrances.

      Les coupables qui ont été jadis véritablement sauvés et appelés vers le Royaume céleste, n'ont aucunement l'envie de revenir en ce monde. Tous les croyants authentiques aspirent à l'héritage céleste ; plus leur foi est déterminée, plus ils sont fervents de cœur ! Malgré les dégâts qu’ont pu occasionner leurs péchés, et la pauvreté de leur condition spirituelle, Dieu n'a pas honte d'être appelé LEUR Dieu ; telle est Sa Miséricorde et Son Amour envers eux. Que les rachetés n'aient jamais honte d'être appelés Son peuple, ni de faire partie de ceux qui sont tant méprisés ici-bas ! Par dessus tout, qu'ils veillent à ce qu'ils ne soient l’objet d’aucune honte ni d’aucun reproche envers leur Dieu.

      L'épreuve et l'acte de foi les plus grands, cités dans la Parole, se retrouvent dans l'offrande qu'a faite Abraham, avec son fils Isaac, Ge 22:2. Dans ce texte, chaque terme retrace une épreuve.

      Notre devoir consiste à distinguer et à dissiper nos doutes éventuels et nos craintes, en regardant, comme l’a fait Abraham, à la Toute-puissance divine. La meilleure façon d’apprécier tout ce que nous possédons est de tout remettre à Dieu ; Il continuera alors à nous octroyer ce qu’il y a de meilleur.

      Considérons quelle a été notre obéissance à Dieu, lorsque qu’Il nous a appelés à des actes de bien moindre envergure que ceux qui sont cités dans ce texte. Avons-nous abandonné tout ce que nous avions, totalement persuadés que le Seigneur compenserait toutes nos pertes, et nous bénirait par Ses dispensations, même celles qui pourraient nous paraître les plus affligeantes ?

      20 Isaac bénit Jacob et Ésaü.

      Les avantages du temps présent ne sont pas forcément ce qu’il y a de mieux : nul n’a pu connaître l'amour (ou la haine), en voulant rechercher obstinément ce que le temps présent ne pouvait lui offrir dans l’immédiat.

      Jacob vivait par la foi ; il est mort dans la foi. Les bénéfices de la foi sont toujours présents, durant notre vie entière, et particulièrement à l’heure de la mort. En résumé, la foi est d’une grande importance, en aidant les croyants à « mourir dans le Seigneur », de façon à L'honorer, par notre patience, notre espérance et notre joie spirituelles.

      Joseph a été soumis à la tentation ; il a été persécuté à cause de son intégrité ; il a été tenté par les honneurs et le pouvoir, à la cour de Pharaon, mais cependant, sa foi l'a protégé. C'est une grande miséricorde que de pouvoir se soustraire aux mauvaises lois et aux vains décrets ; quand nous ne sommes pas astreints à les subir, nous devons utiliser tous les moyens légaux pour pallier à notre sécurité.

      La foi des parents de Moïse était mêlée d’une certaine incrédulité, mais Dieu a bien voulu ne pas en tenir compte. La foi donne une force capable de combattre toute crainte coupable et servile ; elle place l’âme devant Dieu et montre la vanité de la créature ; elle « montre » que tout doit ouvrir la route à la Volonté et au Pouvoir de Dieu.

      Les plaisirs du péché sont, et seront toujours éphémères ; ils doivent rapidement se terminer dans le repentir, voire, dans le pire des cas, dans une ruine brutale. Les plaisirs de ce monde sont pour la plupart, axés sur ceux du péché ; il en est toujours ainsi et nous ne pouvons pas les apprécier sans abandonner Dieu et Son peuple. La souffrance doit être préférée au péché ; il se trouve plus de mal dans le moindre péché que dans la plus grande souffrance.

      Le peuple de Dieu est, et a toujours été maltraité. Christ a souffert Lui-même de l'opprobre ; les personnes citées dans ce texte ont toutes obtenu, par leur foi, une plus grande richesse que les trésors de l'empire le plus riche du monde. Moïse a fait son choix lorsqu'il fut capable de vraiment discerner les conséquences d’un jugement divin, opposé aux plaisirs de ce monde.

      Il est nécessaire pour chacun de pratiquer la piété avec beaucoup de sérieux, de savoir mépriser le monde, alors qu'il nous attire par ses convoitises. Les croyants doivent songer sagement à leur récompense future. Par la foi, nous pouvons être totalement assurés de pouvoir bénéficier de la Providence de Dieu, et associés à Sa présence pleine de Grace et à Sa Puissance. Une telle perception de Dieu permettra aux croyants de se garder spirituellement jusqu'à la fin, quels que soient les aléas rencontrés sur leur chemin.

      Ce n'est pas par notre propre justice, ou par de meilleures performances, que nous sommes sauvés du courroux de Dieu, mais par le sang de Christ, et la justification qui lui est imputée. Une foi authentique rend le péché amer pour l'âme, même si cette dernière reçoit l'expiation et le pardon. Tous nos privilèges spirituels ici-bas doivent nous laisser un chemin ouvert en direction du ciel.

      Le Seigneur a même fait tomber Babylone, face à la foi de Son peuple ; quand Dieu a quelque grand projet à exécuter, en faveur des Siens, Il leur donne une foi fervente. Un véritable croyant désire demeurer, non seulement avec Dieu, mais aussi en communion avec Son peuple.

      Par son geste, Rahab déclarait elle-même être juste. Il apparaît cependant pleinement qu'elle n'a pas été justifiée par ses œuvres, car ce qu'elle a opéré était entaché d’une certaine culpabilité ; elle ne pouvait donc pas prétendre, sans la foi, à la parfaite Justice ou à la Droiture de Dieu...

      32 Nous pouvons sans cesse faire des recherches dans les Écritures, il y aura toujours un enseignement à en tirer !

      Songeons avec plaisir au grand nombre de croyants qui vécurent sous l'Ancien Testament : quelle ferveur dans leur foi, alors que tout ne leur était pas alors complètement dévoilé, à l’inverse de ceux qui vivent aujourd’hui, au temps de l’Évangile ! Regrettons seulement que de nos jours, alors que la la foi devrait être plus forte, les croyants soient devenus aussi « tièdes »...

      L'excellence de la foi, aide certains hommes à accomplir de grands projets, tel Gédéon. Elle les garde d’avoir une trop haute opinion d’eux-mêmes. La foi, comme celle de Barak, a recours à Dieu dans tous les dangers et difficultés ; elle permet d'être reconnaissant envers ce Dernier pour toutes Ses miséricordes et Ses délivrances. Par la foi, les serviteurs de Dieu parviendront à vaincre le lion rugissant qui cherche la victime qu’il peut dévorer. La foi du véritable croyant persiste jusqu'au terme de sa vie, et lors de son agonie, lui donne toute victoire sur la mort et sur ses ennemis mortels : c’est le cas de Samson.

      La Grâce de Dieu opère souvent sur des personnes bien peu méritantes, voire insignifiantes, pour accomplir de grands projets, par leur intermédiaire. La Grâce stimule la foi, elle amène des hommes à reconnaître Dieu dans toutes leurs voies, c’est le cas de Jephté. La foi établit des hommes solides et courageux, pour une bonne cause. Peu de personnes ont rencontré de plus rudes épreuves, ni montré une foi plus fervente, que David : son témoignage se trouve dans le livre des Psaumes, qui a été, et sera toujours d'un grand enseignement pour le peuple de Dieu.

      Nombreux sont ceux qui se sont distingués par leur foi, tel Samuel par exemple. La foi permet à un homme de servir Dieu et sa propre famille, quel que soit le chemin emprunté.

      Les intérêts et les pouvoirs des rois sont souvent opposés à Dieu et à Son peuple ; mais le Seigneur peut facilement subjuguer tous ceux qui s'opposent à Lui.

      Il est plus honorable de travailler au respect de la justice que d’accomplir des prouesses. Par la foi nous avons la consolation de pouvoir bénéficier des promesses divines ; en elle, nous sommes préparés à nous attendre aux engagements de Dieu, à les recevoir au temps marqué.

      Bien que nous ne nous attendions pas à revoir nos parents ou nos amis décédés, revenir en vie ici-bas, la foi nous aide cependant à supporter la tristesse due à leur départ, elle nous conduit dans l’espérance de les voir ressusciter dans le ciel !

      Sommes-nous étonnés de la méchanceté de la nature humaine, capable de commettre tant de cruautés, à l’inverse de l'excellence de la Grâce Divine, capable de fortifier et de préserver les fidèles serviteurs de Dieu, au temps de l’épreuve ? Quelle différence peut-on constater entre le jugement de Dieu envers un saint, et le jugement de l'homme ! Le monde n'est pas digne de ces saints méprisés, persécutés, et que leurs bourreaux ont jugé indignes de vivre. Le monde est indigne de partager leur compagnie, leur exemple, leurs conseils, ou leurs nombreux bienfaits. En fait, il ne sait pas vraiment ce qu'est un saint, il ne connaît pas sa valeur, ni comment bénéficier de ses mérites ; les saints sont détestés et chassés, comme l’a été Christ ici-bas.

      39 Le monde considère qu’un homme vertueux n'est pas digne de vivre ici-bas, alors que Dieu déclare le contraire ! Bien que l’homme pieux et le matérialiste diffèrent profondément dans leurs jugements, ils sont malgré cela, en accord sur ce point : les hommes bons ne bénéficient pas souvent de repos ici-bas. C'est pourquoi Dieu a préparé une place pour les Siens, hors de ce monde.

      L'auteur de cette épître annonce aux Hébreux que Dieu a préparé de meilleures choses à leur égard, attendant en retour, de leur part, une confiance totale en Lui. Les avantages spirituels que Dieu a en vue pour nous, sont bien supérieurs aux privilèges du monde : nous disposons déjà d’une grande joie dans l’obéissance de la foi, dans notre patience en l'espérance spirituelle, et dans l'œuvre que produit notre amour. Si nous n’avons pas la même foi véritable que celle qui unissait les croyants cités dans ce texte, nous devrons accepter sans murmurer les réprimandes que nous serons amenés à subir dans le ciel...

      En conséquence, prions continuellement pour l'affermissement de notre foi, afin que nous puissions suivre les brillants exemples des chrétiens cités dans ce texte, pour être rendus parfaits, avec eux, et connaître le bonheur, afin de rayonner spirituellement, dans le Royaume de notre Père, pour l'éternité !

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      Josué 6

      1

      Le siège de Jéricho. (Josué 6:1-5)
      La ville de Jéricho est livrée. (Josué 6:6-16)
      Jéricho est prise, Rahab et sa famille sont sauvées. (Josué 6:17-27)

      Jéricho refusait de se soumettre à Israël. Cette ville se barricada derrière de solides fortifications. Elle commettait ainsi une véritable folie et le cœur endurci de ses habitants ne pouvait les mener qu'à la destruction ; il en est ainsi pour tous les misérables qui osent lutter contre la toute Puissance divine.

      Dieu décida qu'Israël devait être maître de la ville, et ce, rapidement. Aucune préparation pour la guerre ne devait être entreprise.

      Selon une méthode assez inhabituelle pour assiéger une ville, l'Éternel fit honorer d'abord l'arche, véritable symbole de Sa présence, et montra à Israël qu'il ne pouvait y avoir de victoire possible, sans Lui. La foi et la patience du peuple étaient ainsi d'abord mises à l'épreuve, puis affermies.

      6 Quel que soit l'endroit où l'on plaçait l'arche, le peuple la suivait.

      Les serviteurs de Dieu, grâce aux « trompettes de l'évangile éternel », qui proclament la liberté et la victoire, doivent encourager ceux qui suivent Christ, dans leurs combats spirituels.

      Comme les enfants d'Israël étaient assurés de la véracité des promesses divines, ils savaient que cette fois encore, ils pouvaient compter sur l'Éternel. Pour conclure cette attaque de la ville, ils devaient crier : c'est ce qu'ils firent, et les murs de la ville s'écroulèrent. C'était le cri de la foi : ils croyaient que les remparts de Jéricho allaient tomber. Ce cri était une véritable prière ; ils demandèrent que les cieux les aident : c'est ce qui arriva !

      Juges 14

      5 En le rendant capable de tuer un lion, l'Éternel montrait ainsi à Samson, ce qu'il pouvait accomplir avec la force que lui donnait l'Esprit divin : cet homme était ainsi capable d'affronter directement et sans peur, les pires difficultés. Il était seul aux vignes de Thimna, alors qu'il passait son chemin.

      Les jeunes, qui errent ça et là, loin de leurs parents qui leur conseillent la voie de la prudence et de la piété, ne soupçonnent pas à quel point ils sont exposés au « lion rugissant », c'est-à-dire, Satan, qui ne cherche qu'à les dévorer. Beaucoup de personnes ignorent également le danger que représente l'abus d'alcool, qui, comme dans ce texte, est un « lion tapi dans la vigne ».

      Comme dans ce passage, où notre Seigneur Jésus est vainqueur de Satan, les croyants, comme Samson, trouveront la force de l'ennemi, ses « entrailles », douces comme du miel ; ils auront de la vigueur et la paix de l'âme, ce qui leur sera bénéfique, non seulement pour eux-mêmes, mais pour tous ceux de leur entourage.

      1 Samuel 17

      2 Samuel 5

      6 Les ennemis du peuple de Dieu sont souvent très confiants en leur propre force, se croyant vraiment en sécurité, alors qu'ils sont près de chuter. La fierté et l'insolence des Jébusiens révoltèrent David, l'Éternel, le Dieu des armées, étant avec lui. Il en est ainsi, au jour où la Puissance divine accomplit Son œuvre : le cœur humain, investi par Satan, est transformé en habitation de Dieu par l'Esprit, permettant au « Fils de David », Jésus, d'y régner, conduisant chacune de nos pensées dans Son obéissance. Que notre Seigneur vienne ainsi « épurer » notre cœur, en détruisant les idoles, et qu'Il y règne à jamais !
      11 La maison de David n'était pas la moindre pour être consacrée à Dieu, elle était en effet construite par « les fils des étrangers ».

      Il est prédit qu'au temps de l'évangile, « les fils des étrangers » rebâtiront tes murs, et que leurs rois seront tes serviteurs, Esa 60:10.

      Le gouvernement de David était dès lors bien assuré et prospère. David était « le » roi, bien établi ; il est ainsi pour Christ, le « Fils de David », et tous ceux qui par Son intermédiaire, sont serviteurs de Dieu. Jamais jusqu'à présent, la nation d'Israël n'avait eu autant d'éclat.

      Beaucoup de personnes sont au bénéfice de la Faveur et de l'Amour de Dieu, sans en percevoir pourtant le moindre signe : ainsi, elles cherchent encore tout réconfort céleste, alors que ce véritable bonheur consiste à connaître vraiment le Seigneur.

      David possédait cette félicité et la partageait avec les siens. Dieu accomplissait de grandes choses en sa faveur : les bénédictions divines retombaient sur son peuple, si bien que tous ses sujets se trouvaient dans la joie.

      17 Les Philistins étaient loin de se douter que David bénéficiait de la présence de l'Éternel, à l'inverse de Saül, pour qui ce n'était pas le cas, lorsqu'il perdait ses batailles.

      Le royaume du Messie, dès que Jésus fut ici-bas, fut ainsi attaqué par les puissances des ténèbres. Les païens et certains rois de la terre, étaient véritablement en rage contre Christ, ne cherchant qu'à s'opposer à Lui ; mais tout cela fut vain, Psaume 2. Le propre royaume de Satan finira par connaître la destruction !

      Les victoires de David étaient sous la dépendance divine : le roi se soumettait à la volonté de Dieu : « Les livreras-tu en ma main » ? L'assurance d'avoir déjà vu Dieu nous donner la victoire sur nos ennemis spirituels, devrait nous encourager dans nos nouveaux conflits. Avant d'attaquer, David a attendu que l'Éternel se déplace, épiant Son signal. Le roi a été ainsi habitué à dépendre de Dieu et de Sa Providence. L'Éternel mit sa promesse à exécution et David se conforma scrupuleusement à Ses prescriptions, à son grand avantage.

      Au temps où le Messie était ici-bas, les apôtres, qui devaient combattre contre le royaume du diable, ne devaient s'attendre à aucune aide extérieure, jusqu'à ce qu'ils aient reçu l'accomplissement de la promesse de la venue de l'Esprit : ce Dernier est venu du ciel, sous un souffle violent et impétueux, Actes 2:2.

      2 Samuel 7

      2 Samuel 8

      1

      David subjugua les Philistins, les Moabites, et les Syriens. (2 Samuel 8:1-8)
      Le butin est dédicacé. (2 Samuel 8:9-14)
      Le gouvernement de David et ses officiers. (2 Samuel 8:15-18)

      David subjugua les Philistins. Ils avaient pendant longtemps, causé de nombreuses difficultés à Israël.

      Après les luttes longues et fréquentes des saints, contre les puissances des ténèbres, comme ce fut le cas entre Israël et les Philistins, le « Fils de David » écrasera Ses ennemis sous Ses pieds, faisant de Ses enfants de véritables conquérants.

      David frappa les Moabites, et leur fit payer un tribut à Israël. Deux tiers du butin furent détruits, le dernier étant épargné. La ligne qui protégeait ceux qui devaient être ménagés était continue. Que celle de la Grâce salvatrice des âmes, puisse s'étendre à l'extrême !

      Le roi frappa les Syriens. Dans toutes ces guerres, David fut protégé, ce qui le poussa dans les psaumes qu'il rédigea, à rendre souvent gloire à Dieu.

      9 Tous les éléments précieux du butin de guerre de David étaient consacrés par ce dernier à l'Éternel : ils furent réservés pour construire le temple. David détruisit les idoles en or, 2Samuel 5:21, mais il conserva les vases précieux.

      Il en est ainsi, dans la conquête d'une âme, par la grâce de Christ, le « Fils de David ». Tout ce qui s'oppose à Dieu doit être détruit : chaque convoitise doit être mortifiée et crucifiée, par contre, ce qui peut Le glorifier, doit Lui être consacré ; comme le butin pris par David, il y a pour ainsi dire, changement de propriétaire ! Dieu emploie Ses serviteurs de diverses manières : certains, tel David, participent à des combats spirituels et préparent le terrain ; d'autres, comme Salomon, bâtissent ensuite des édifices religieux. Qu'il s'agisse d'une préparation ou d'une œuvre directe, Dieu doit en recevoir toute la gloire !

      Psaumes 18

      Psaumes 44

      Psaumes 91

      Psaumes 144

      1

      David reconnaît la grande bonté de Dieu, il prie pour avoir de l'aide. (Psaumes 144:1-8)
      Il prie pour la prospérité de son royaume. (Psaumes 144:9-15)

      Quand les hommes deviennent éminents, quand ils bénéficient de beaucoup d'avantages, ils devraient être plus sensibles à rechercher les enseignements divins. Heureux ceux à qui le Seigneur a accordé la plus grande victoire et la plus grande domination sur leur propre esprit. Une prière pour la miséricorde à venir doit commencer par les remerciements et des actions de grâce pour celle déjà accordée. Dieu a manifesté une puissance particulière pour inciter le peuple d'Israël à se soumettre à David ; c'est une image typique de l'âme qui se place, en toute soumission, sous le regard du Seigneur Jésus.

      Les jours de l'homme ne sont que peu de chose ; tout le soin qu'il met pour conserver sa vie ne donne, pour finir, qu'un support mortel à son âme. La vie de l'homme n'est qu'une ombre qui passe. Dans leurs moments spirituels les plus exaltés, les croyants se souviendront à quel point ils sont pécheurs et vils ; ils seront ainsi préservés de toute audace, de toute tentative d'autojustification. C'est encore le temps, où Dieu conduit son peuple quand celui-ci traverse l'épreuve ; tout autre aide extérieure ne sera que vaine.

      Daniel 6

      Galates 3

      2 Timothée 4

      Hébreux 6

      Hébreux 10

      Hébreux 11

      4 Ce texte retrace quelques exemples illustres de foi, dans l'Ancien Testament.

      Abel apporta à Dieu un sacrifice d'expiation : les premiers-nés de son troupeau ; il reconnaissait être un pécheur, ne méritant que la mort ; son espérance spirituelle n’était basée que sur la Miséricorde divine, par le grand Sacrifice de Christ.

      L'orgueil de Caïn, sa rage et son inimitié envers son frère, acceptés par Dieu, l’ont conduit à cet affreux geste, que l’on rencontre d’ailleurs à toute époque : la persécution cruelle, voire le meurtre des croyants.

      Par l’exemple de sa foi, Abel témoigne encore, bien que n’étant plus en vie ; il a laissé un exemple instructif et représentatif. Hénoch fut « transféré vers le ciel », enlevé, afin qu'il ne connaisse pas la mort ; Dieu le prit dans le ciel, comme Christ, plus tard, lors de Sa seconde venue.

      Nous ne pouvons pas nous approcher de Dieu, du moins, nous pouvons croire ce qu'Il nous a révélé sur Lui-même, dans l'Écriture. Ceux qui désirent « trouver » Dieu, doivent Le chercher de tout leur cœur.

      La foi de Noé a modifié sa manière de vivre ; cette foi l'a poussé à préparer une arche, en repoussant l'incrédulité des autres ; son obéissance a condamné leur mépris et leur rébellion contre Dieu. De bons exemples peuvent, soit convertir des pécheurs, soit les condamner. Ceci montre comment des croyants, étant prévenus par Dieu de fuir la colère à venir, sont remplis de crainte, et prennent refuge en Christ, pour devenir héritiers de la Justice de la foi !

      8 Nous sommes souvent appelés à détacher nos liens qui nous lient au monde, à perdre nos intérêts et nos commodités d’ici-bas. Si nous sommes les « héritiers de la foi d'Abraham », nous obéirons et irons de l'avant, bien que nous ne sachions pas ce qui nous attend ; nous emprunterons alors le chemin du devoir, espérant fermement l'accomplissement des promesses de Dieu.

      L'épreuve de la foi d'Abraham consistait simplement à obéir totalement à l'appel de Dieu. Sara reçut la « promesse » comme étant celle de Dieu ; étant ainsi convaincue, elle estima avec assurance que non seulement, ce Dernier pouvait, exécuter cette promesse, mais qu’Il le ferait.

      Beaucoup de personnes, auxquelles Dieu a fait des promesses, ne reçoivent pas immédiatement ce qui leur a été promis. La foi peut faire patienter, en vue de bénédictions lointaines, comme les voir s’accomplir très rapidement ; elle peut se réjouir en ces bénédictions, bien que nous soyons « qu'étrangers » ici-bas : la demeure des saints (ou des pèlerins) se trouve en effet dans le ciel ! Par la foi, ces derniers sont vainqueurs sur l’anxiété que peut provoquer la mort, ils sont prêts à dire « au revoir » à ce monde, à toutes ses plaisir comme à toutes ses souffrances.

      Les coupables qui ont été jadis véritablement sauvés et appelés vers le Royaume céleste, n'ont aucunement l'envie de revenir en ce monde. Tous les croyants authentiques aspirent à l'héritage céleste ; plus leur foi est déterminée, plus ils sont fervents de cœur ! Malgré les dégâts qu’ont pu occasionner leurs péchés, et la pauvreté de leur condition spirituelle, Dieu n'a pas honte d'être appelé LEUR Dieu ; telle est Sa Miséricorde et Son Amour envers eux. Que les rachetés n'aient jamais honte d'être appelés Son peuple, ni de faire partie de ceux qui sont tant méprisés ici-bas ! Par dessus tout, qu'ils veillent à ce qu'ils ne soient l’objet d’aucune honte ni d’aucun reproche envers leur Dieu.

      L'épreuve et l'acte de foi les plus grands, cités dans la Parole, se retrouvent dans l'offrande qu'a faite Abraham, avec son fils Isaac, Ge 22:2. Dans ce texte, chaque terme retrace une épreuve.

      Notre devoir consiste à distinguer et à dissiper nos doutes éventuels et nos craintes, en regardant, comme l’a fait Abraham, à la Toute-puissance divine. La meilleure façon d’apprécier tout ce que nous possédons est de tout remettre à Dieu ; Il continuera alors à nous octroyer ce qu’il y a de meilleur.

      Considérons quelle a été notre obéissance à Dieu, lorsque qu’Il nous a appelés à des actes de bien moindre envergure que ceux qui sont cités dans ce texte. Avons-nous abandonné tout ce que nous avions, totalement persuadés que le Seigneur compenserait toutes nos pertes, et nous bénirait par Ses dispensations, même celles qui pourraient nous paraître les plus affligeantes ?

      1 Pierre 5

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