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15
Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t'écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon.
3
Tu lui as accordé le désir de son coeur, et ne lui as pas refusé la prière de ses lèvres. (Sélah.)
4
Car tu l'as prévenu par des bénédictions excellentes ; tu as mis sur sa tête une couronne d'or fin.
5
Il te demandait la vie ; tu la lui as donnée, une longue durée de jours, à perpétuité, à jamais.
14
C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils, et lui donnera le nom d'Emmanuel (Dieu avec nous).
1
Mais il sortira un rejeton du tronc d'Isaï, et un surgeon naîtra de ses racines.
2
Il est monté devant l'Éternel comme un rejeton, comme une racine qui sort d'une terre desséchée. Il n'a ni beauté ni éclat qui nous le fasse regarder, ni apparence qui nous le fasse désirer ;
3
Méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n'en faisions aucun cas.
4
Cependant il a porté nos maladies, et il s'est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu'il était frappé de Dieu, battu et affligé.
5
Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison.
6
Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l'Éternel a fait venir sur lui l'iniquité de nous tous.
7
Il est maltraité, il est affligé ; et il n'ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n'ouvre point la bouche.
8
Il a été retiré de l'angoisse et de la condamnation ; et qui dira sa durée ? Car il a été retranché de la terre des vivants ; il a été frappé pour le péché de mon peuple.
9
On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n'a point fait d'injustice, et il n'y a point eu de fraude en sa bouche.
10
Or il a plu à l'Éternel de le frapper ; il l'a mis dans la souffrance. Après avoir offert sa vie en sacrifice pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours, et le bon plaisir de l'Éternel prospérera dans ses mains.
28
Et pour ce qui est du vêtement, pourquoi en êtes-vous en souci ? Observez comment les lis des champs croissent ; ils ne travaillent, ni ne filent.
28
Je vous dis en vérité qu'il y en a quelques-uns de ceux qui sont ici présents, qui ne mourront point qu'ils n'aient vu le Fils de l'homme venir en son règne.
1
Il leur dit aussi : Je vous dis en vérité, qu'il y en a quelques-uns de ceux qui sont ici présents, qui ne mourront point, qu'ils n'aient vu le royaume de Dieu venir avec puissance.
27
Et je vous le dis en vérité : Il y a quelques-uns de ceux qui sont ici présents, qui ne mourront point, qu'ils n'aient vu le royaume de Dieu.
29
Le lendemain, Jean vit Jésus qui venait à lui, et il dit : Voici l'agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.
16
Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.
52
Les Juifs lui dirent : Nous connaissons maintenant que tu as un démon ; Abraham est mort et les prophètes aussi, et tu dis : Si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort.
17
Voici pourquoi mon Père m'aime ; c'est que je donne ma vie, pour la reprendre.
32
Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi.
33
Élevé donc à la droite de Dieu, et ayant reçu du Père la promesse du Saint-Esprit, il a répandu ce que vous voyez et entendez maintenant.
13
Le Dieu d'Abraham, d'lsaac et de Jacob, le Dieu de nos pères a glorifié son Fils Jésus, que vous avez livré et renié devant Pilate, quoique celui-ci eût jugé qu'il devait être relâché.
8
Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.
18
Ainsi donc, comme un seul péché a valu la condamnation à tous les hommes, de même par une seule justice tous les hommes recevront la justification qui donne la vie.
3
Car ce qui était impossible à la loi, parce qu'elle était affaiblie par la chair, Dieu l'a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ;
32
Lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ?
15
Et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux.
21
Car Celui qui n'a point connu le péché, il l'a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui.
1
Puisque donc que nous travaillons avec Dieu, nous vous conjurons que ce ne soit pas en vain que vous ayez reçu la grâce de Dieu.
4
Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme, né sous la loi,
7
Mais il s'est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ;
8
Et, revêtu de la figure d'homme, il s'est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix.
9
C'est pourquoi aussi, Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ;
6
Qui s'est donné lui-même en rançon pour tous ; c'est là le témoignage rendu en son propre temps.
7
Tu l'as fait un peu inférieur aux anges ; tu l'as couronné de gloire et d'honneur, et tu l'as établi sur les ouvrages de tes mains ;
9
Mais nous voyons couronné de gloire et d'honneur ce Jésus, qui, par la mort qu'il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous.
25
C'est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur.
3
Car tout souverain sacrificateur est établi pour offrir des dons et des sacrifices ; c'est pourquoi il est nécessaire que celui-ci ait aussi quelque chose à offrir.
5
C'est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n'as point voulu de sacrifice ni d'offrande, mais tu m'as formé un corps.
21
Qui, par lui, croyez en Dieu, qui l'a ressuscité des morts, et l'a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu.
2
C'est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.
9
L'amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui.
10
En ceci est l'amour, c'est que ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c'est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés.
9
Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d'en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation,
12
Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même.
Et toutefois, l'homme possède une intelligence pour connaître Dieu, un cœur pour l'aimer, une volonté pour lui obéir. Ces facultés l'élèvent bien audessus des mondes qui resplendissent au firmament, et le rendent peu inférieur aux êtres célestes eux-mêmes. Dieu l'a ainsi couronné de gloire et d'honneur ; et dans l'intention première de son Créateur, il devait être infiniment plus grand encore. Fait à l'image de Dieu, il devait soumettre la création à sa volonté, (Genèse 1.26-31) et se développer librement, comme roi de cette création, jusqu'à ce qu'il fût consommé et glorifié dans sa ressemblance avec Dieu.
Mais d'où vient que l'état actuel de l'homme réponde si peu à sa destination ? C'est le péché qui en est la cause. Par suite du péché, celui qui devait régner n'a plus été qu'un roi déchu, tombé sous la domination de la chair, de la nature et du monde qu'il devait s'assujettir. C'est ce que remarque l'auteur de l'épître. (Hébreux 2.8) Il se demande comment il se fait que les déclarations de Psaumes 8 soient si peu réalisées ; comment, lorsque Dieu a tout assujetti à l'homme, tout sans exception, cependant nous ne voyons nullement l'homme dominer sur tout, mais n'être le plus souvent qu'un malheureux esclave.
Le but de Dieu en le créant ne serait-il pas atteint ? Le verset Hébreux 2.9 donne la solution pleine et glorieuse du problème. Un second Adam, Jésus, le fils de l'homme, la souche d'une humanité nouvelle, nous apparaît couronné de gloire et d'honneur, après avoir été lui-même, comme tous les hommes ses frères, fait quelque peu inférieur aux anges.
Et pour quelle cause a-t-il été couronné de gloire et d'honneur ? A cause de la mort qu'il a soufferte. Et pourquoi l'a-t-il soufferte ? Afin que, par la grâce de Dieu (par l'effet de son amour), il goûtât la mort pour tout homme.
Ce grand but de sa venue sur la terre est la raison pour laquelle il a dû, dans sa vie humaine, être fait quelque peu inférieur aux anges. En lui et par lui "les fils de Dieu sont ramenés à la gloire," (Hébreux 2.10) et le monde à venir leur est de nouveau assujetti. (Hébreux 2.5) Ce monde à venir, qui est la terre et le ciel glorifiés, les pécheurs rachetés le possèdent en leur chef Jésus Christ. (Comparer 1Corinthiens 15.25-28)
- Telle est l'interprétation que donnent de notre passage Th. de Bèze, Ebrard, Delitzsch, Hofmann, Keil, Kübel, et que détendaient nos précédentes éditions. Elle présente une grosse difficulté, qui la fait rejeter par la plupart des interprètes : c'est le terme qu'elle sous-entend comme antithèse à la négation du Hébreux 2.5 "le monde à venir n'a pas été soumis à des anges,.." mais à l'homme. Rien dans le contexte ne fait penser à l'homme. L'auteur aurait dû le nommer, d'autant plus que son idée avait quelque chose d'étrange : le monde à venir soumis à l'homme ! Dieu avait dit à Adam et à Eve : "Remplissez la terre et l'assujettissez," (Genèse 1.28) mais non le monde à venir. Il est vrai que cette expression désigne moins le ciel dans son opposition à la terre, que le règne de Dieu fondé ici-bas déjà par le Messie ; mais l'idée de ce règne n'implique pas directement celle de la royauté de l'homme.
Et quand, de plus, l'auteur dit : (Hébreux 2.5) "le monde à venir dont nous parlons," il est impossible de ne pas penser à tout ce qu'il vient de dire (Hébreux 1.2,3,8,13) de la position souveraine du Fils dans les cieux. Il n'y a donc qu'une réponse admissible à la question que pose Hébreux 2.5 : à qui Dieu a-t-il soumis le monde à venir puisque ce n'est pas à des anges ? - Au Fils. Et dès lors, Il faut reconnaître que l'auteur cite Psaumes 8 en le détournant de son sens premier, en l'appliquant, non à l'homme, mais au Messie.
- Les interprètes qui appliquent toute la citation au Messie se divisent à leur tour. Les uns pensent qu'elle est destinée à relever sa grandeur : qu'il est grand, puisque tu te souviens de lui ! Les autres estiment qu'elle décrit son abaissement ; et c'est ainsi qu'il nous paraît plus naturel de l'entendre. Dans la première application, le Psaume est par trop détourné de son sens propre.
La soumission de l'univers au Fils résulte de sa qualité "d'héritier de toutes choses." (Hébreux 1.2) Elle était proclamée déjà dans le Psaume. (Psaumes 8.7) Or nous voyons que ce Fils, loin de dominer, est profondément abaissé : "Nous ne voyons pas encore maintenant que toutes choses lui soient soumises." (Hébreux 2.8) Contradiction troublante, que l'auteur résout par l'explication qu'il va donner de la mort de Jésus : (Hébreux 2.9) cette mort, dernier degré de son abaissement, a été le moyen même de son triomphe ; par elle, il a fondé son règne ; par la croix, il s'est élevé au trône.
Nous voyons maintenant, par le regard de la foi, ce Jésus, qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, couronné de gloire et d'honneur, à cause de la mort qu'il a soufferte. C'est sur ces derniers mots que porte l'accent de la phrase grecque. Cette mort soufferte par Jésus, qui empêchait beaucoup de Juifs de reconnaître en lui le Messie, a été précisément la cause de son élévation. Celle-ci est présentée comme la récompense de l'obéissance que Jésus a montrée dans ses souffrances (Comparer Philippiens 2.8,9)
Enfin le but qui devait être atteint par les souffrances et la mort de Jésus, est indiqué en ces mots : afin que, par la grâce de Dieu, il goûtât la mort pour tout homme. La mort du Rédempteur est destinée à procurer le salut à tout homme qui met en elle sa confiance ; et il en est ainsi en vertu d'une dispensation de la grâce de Dieu, cause première de toute l'œuvre de la rédemption.
M. Weiss objecte que, dans notre épître, la grâce de Dieu n'est pas, comme dans les épîtres de Paul, le principe du salut, mais sa conséquence, la faveur divine rendue au pécheur ensuite de l'expiation opérée par Christ. Il préfère, pour cette raison, une leçon qui ne se lit que dans un seul majuscules et quelques versions, mais qu'Origène indique comme la plus répandue de son temps, et qui porte sans Dieu, au lieu de : par la grâce de Dieu. L'auteur ferait allusion, d'après M. Weiss, à l'abandon de Dieu que Jésus éprouva sur la croix et qui marqua le point culminant de ses souffrances. (Marc 15.34)
Les nestoriens interprétaient cette leçon en disant que Jésus "goûta la mort, sans participation de sa nature divine ;" Origène y trouvait ce sens : "afin qu'il goûtât la mort pour tout être, excepté Dieu."
La plupart des exégètes modernes s'en tiennent à la leçon du texte reçu et lui donnent le sens que nous avons indiqué plus haut.
Notre auteur emploie si rarement le terme de grâce, qu'on ne saurait fixer avec certitude la signification qu'il lui attribue, ni affirmer qu'il ne lui donne jamais le même sens que Paul. Le sens paulinien du terme pourrait être revendiqué pour Hébreux 10.29 et Hébreux 13.9