Il était difficile, pour les hommes pieux de l'Ancien
Testament, de discerner Christ dans la loi cérémonielle ; ceux qui, à
l’époque, enseignaient la loi, n’assuraient qu'une faible assistance à
ceux qui Le recherchaient.La « nuit spirituelle » est une période de froideur, de ténèbres, de
fatigue, voire d'angoisses. En premier lieu, lorsque qu’on traverse
l’épreuve, on cherche, par ses propres forces, à obtenir du réconfort
dans la communion avec le Seigneur. Ceci s'avère être vain ; la foi du
croyant doit d’abord croître.
Les rues et les places (verset deux), semblent indiquer les différents
chemins par lesquels nous pouvons trouver le Seigneur : c’est parfois
difficile, étant donné notre esprit tortueux. En cas d’échec, nous ne
devons en aucune manière nous reposer, mais nous appliquer et
persévérer, par la foi. Nous devons « saisir spirituellement Christ »,
et ne pas nous éloigner de Lui. Nous devons le faire en toute humilité
et dans la prière, en se basant sur Ses Promesses. Christ prend plaisir
à voir Ses « enfants » marcher par la foi, en cherchant à Le suivre.
Un croyant authentique désire voir les âmes venir au Sauveur. Où que
nous puissions trouver Christ, nous devons Le prier de résider en notre
cœur. Examinons-nous nous-mêmes, veillons à ne pas attrister le
Saint-Esprit, le Consolateur, et ne faisons rien qui puisse l’éloigner !
(Sin., B, C, D), et elle venait (Sin., B, C). Tischendorf maintient, avec raison, le présent pour les deux verbes.