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La parabole du grand repas de mariage
1
Jésus continua à leur parler au moyen de paraboles. Il leur dit :
—
2
Il en va du règne des cieux comme d’un roi qui veut célébrer les noces de son fils. Il organise un festin
3
et envoie ses serviteurs convier les invités aux noces. Mais ceux-ci refusent de venir.
4
Alors, il envoie d’autres serviteurs pour insister de sa part auprès des invités : — Dites-leur : « J’ai préparé mon banquet, j’ai fait tuer mes jeunes taureaux et mes plus belles bêtes. Tout est prêt. Venez donc aux noces ! ».
5
Mais cela les laisse parfaitement indifférents et, sans se soucier de l’invitation, ils s’en vont, l’un à son champ, l’autre à ses affaires.
6
D’autres encore s’emparent des serviteurs, les maltraitent et, finalement, les massacrent.
7
Quand le roi l’apprend, il devient furieux. Il donne à ses troupes l’ordre d’exterminer ces assassins et de mettre le feu à leur ville.
8
Ensuite, il dit à ses serviteurs : — Le repas de noces est prêt, mais ceux que j’avais invités n’étaient pas dignes de venir.
9
Allez donc sur les places d’où partent les rues principales, parcourez les chemins et invitez au festin des noces tous ceux que vous trouverez.
10
Alors, les serviteurs s’en vont par les routes et rassemblent tous ceux qu’ils rencontrent, mauvais et bons, de sorte que la salle de fête se remplit de monde.
11
Le roi entre pour examiner l’assistance. Il aperçoit là un homme qui n’a pas d’habit de noces : —
12
Mon ami, lui demande-t-il, comment as-tu pu entrer ici sans être habillé comme il convient pour un mariage ? L’autre ne trouve rien à répondre.
13
Alors, le roi dit aux gens de service : — Prenez-le et jetez-le pieds et poings liés dans les ténèbres de dehors où il y a des lamentations et d’amers regrets.
14
Car beaucoup sont invités, mais ceux qui sont admis sont peu nombreux.
L'impôt payé à l'empereur
15
Alors, les pharisiens s’éloignèrent et discutèrent entre eux pour trouver une question qu’ils pourraient poser à Jésus afin de le prendre au piège par ses propres paroles.
16
Ils lui envoyèrent donc quelques-uns de leurs adeptes accompagnés de gens du parti d’Hérode. Ces émissaires l’abordèrent en disant : — Maître, nous savons que tu es franc et sincère, et que tu enseignes en toute vérité comment il faut vivre selon la volonté de Dieu. Tu n’as peur de personne et tu ne t’inquiètes pas de ce que les autres en pensent, car tu ne regardes pas à la position sociale des gens.
17
Dis-nous donc ce que tu penses de ceci : a-t-on, oui ou non, le droit (d’après notre loi) de payer des impôts à César ?
18
Mais Jésus, pénétrant leur ruse, leur lança : — Espèces d’hypocrites ! Pourquoi essayez-vous de me prendre au piège ?
19
Montrez-moi une pièce avec laquelle vous payez cet impôt. Ils lui présentèrent une pièce d’argent.
20
Alors, il leur demanda : — Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? —
21
De César. Et Jésus leur répondit : — Rendez donc à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui revient à Dieu.
22
En entendant cette réponse, ils en restèrent tout déconcertés et, laissant là Jésus, ils se retirèrent.
Une question sur la résurrection des morts
23
Ce même jour, il fut abordé par des sadducéens, ceux qui prétendent que les morts ne ressuscitent pas. Ils vinrent lui poser la question suivante : —
24
Maître, Moïse a ordonné : Si quelqu’un meurt sans avoir d’enfant, son frère devra épouser la veuve, pour donner une descendance au défunt.
25
Or, il y avait parmi nous sept frères. Le premier s’est marié, puis il est mort sans descendance. Il a donc laissé sa veuve à son frère.
26
Celui-ci mourut à son tour sans laisser d’enfant. De même le troisième, et ainsi de suite jusqu’au septième.
27
En fin de compte, la femme mourut à son tour.
28
Comment les choses se passeront-elles donc lorsque les morts ressusciteront ? Puisque tous les sept l’ont eue pour femme, auquel d’entre eux appartiendra-t-elle ?
29
Jésus leur répondit : — Vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne connaissez pas les Écritures et que vous ne comprenez pas quelle est la puissance de Dieu.
30
En effet, après être ressuscités, les hommes et les femmes ne se marieront plus : ils vivront comme les anges dans le ciel.
31
Pour ce qui est de la résurrection des morts, n’avez-vous donc jamais lu cette parole dans laquelle Dieu déclare :
32
Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ? Serait-il un Dieu des morts ? Non, il est le Dieu de ceux qui vivent.
33
Tous ceux qui l’avaient entendu restaient profondément impressionnés par son enseignement.
Le commandement le plus important
34
En apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, les pharisiens se rassemblèrent autour de lui.
35
L’un d’entre eux, un docteur de la loi, voulut lui tendre un piège. Il lui demanda : —
36
Maître, quel est, dans la loi, le commandement le plus important ?
37
Jésus lui répondit : — Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée,
38
c’est là le plus grand commandement et le plus important.
39
Mais il y en a un second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
40
Tout ce qu’enseignent la loi et les prophètes se résume dans ces deux commandements.
Le Messie et David
41
Comme les pharisiens se trouvaient rassemblés là, Jésus les interrogea à son tour : —
42
Quelle est votre opinion au sujet du Messie ? D’après vous, de qui descend-il ? — De David, lui répondirent-ils. —
43
Alors, comment se fait-il que David, parlant sous l’inspiration de l’Esprit de Dieu, l’appelle Seigneur ? En effet, il dit bien :
44
Le Seigneur (Dieu) a dit à mon Seigneur :
Assieds-toi à ma droite pour régner avec moi,
jusqu’à ce que j’aie soumis tes ennemis
et qu’ils soient comme un escabeau sous tes pieds.
45
Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il possible que ce soit son descendant ?
46
Personne ne fut capable de lui donner un mot de réponse et, à partir de ce jour-là, personne n’osa plus engager de débat avec lui.
-
1
Ce qui peut être apporté par l’évangile, aux âmes en
péril, est représenté dans ce texte par une fête donnée par un
roi : on y trouve tout le faste oriental, à l'occasion du
mariage du fils de ce grand personnage.Notre Dieu miséricordieux n'a pas seulement pourvu d’une simple
nourriture, les âmes en perdition de ses créatures rebelles :
Il leur donne un festin royal. Il y a suffisamment d'éléments
dans le salut de Son Fils Jésus-Christ, pour contribuer à notre
bien-être spirituel présent et à notre bonheur éternel.
Les premiers invités à ce festin étaient les Juifs. Quand les
prophètes de l'Ancien Testament ne prédominaient plus, (ni
d’ailleurs Jean-Baptiste, ni Jésus Lui-même, annonçant que le
royaume de Dieu était proche), les apôtres et ceux qui
présentaient l'évangile, furent envoyés, après la résurrection
de Christ, pour annoncer que ce royaume était venu, et pour
persuader les âmes d'accepter l'offre du salut.
Les pécheurs ne viennent pas à Christ, ni au salut qu’Il offre,
pour une simple raison : non qu'ils ne peuvent pas s’approcher
de Lui, mais parce qu'ils ne le veulent pas.
Ne pas reconnaître que Christ est la Lumière et ne pas accepter
Son merveilleux salut, est le péché fatal de ce monde
insouciant. De nombreuses personnes périssent à cause de leur
simple légèreté quant à ce sujet, alors que d’autres ne
montrent pas d'aversion directe : elles sont insouciantes quant
au devenir de leur âme.
Les affaires et les occupations de ce monde empêchent beaucoup
de personnes de s’approcher du Sauveur. Les paysans et les
commerçants, par exemple, doivent s’impliquer complètement dans
leurs affaires ; mais quels que soient nos intérêts ici-bas,
nous devons veiller à ce que ces activités n’envahissent
exagérément notre cœur, de peur qu’elles ne soient une
barrière entre Christ et nous.
Ce texte décrit la ruine complète qui doit s’abattre sur
l'église et la nation juives. La persécution des fidèles
serviteurs de Christ montre l'importance de la culpabilité d'un
peuple. L'offre de Jésus, Son salut pour les Païens, n'était
pas attendus ; c'était une surprise semblable à celle d’un
voyageur invité spontanément à un festin de noces royal.
Le but de l'évangile est de rassembler les âmes autour de
Christ ; tous les enfants de Dieu sont disséminés,
Jean 10:16;11:52.
Le cas des hypocrites est représenté dans ce texte, par
l'invité qui n'avait pas revêtu un habit de noces. Ceci
concerne tous ceux qui doivent se préparer à un examen
rigoureux ; ceux qui ont « l'habit de noces » sont ceux qui ont
« revêtu » le Seigneur Jésus, qui ont une attitude de chrétien,
qui vivent par la foi en Christ, et pour qui Il représente
tout.
La justice de Christ, et la sanctification de l'Esprit, sont
toutes les deux nécessaires, de façon semblable. Aucun homme ne
porte « l'habit de noces » par nature, ni ne peut le réaliser
par lui-même. Le jour vient, où les hypocrites seront appelés à
rendre compte de toutes leurs critiques présomptueuses sur la
Parole, et leur usurpation des privilèges de l'évangile. Que
ces personnes soient chassées de ce « festin spirituel ». Ceux
qui marchent d'une manière indigne de Christ, perdent tout le
bonheur auquel ils prétendent, de façon présomptueuse.
Notre Sauveur termine cette parabole par un enseignement : les
hypocrites passent de la lumière de l'évangile, vers les
ténèbres les plus complètes. Beaucoup sont appelés au festin
des noces, c'est à dire au salut, mais peu sont revêtus de
l'habit de noces, de la Justice de Christ, et de la
sanctification de l'Esprit.
Examinons-nous donc, nous-mêmes, pour voir si nous possédons la
foi, et cherchons à être approuvés par le Roi !
15
Les pharisiens envoyèrent à Jésus leurs disciples,
avec les Hérodiens, (un parti parmi les Juifs) ; tous étaient
partisans d'une soumission totale à l'empereur romain.Bien qu'opposés l'un à l'autre, ces partis se sont rejoints,
pour s’opposer à Christ. Ce qu'ils annonçaient à Son sujet
était juste ; le savaient ils vraiment ? En tout cas, béni soit
Dieu, car en ce qui nous concerne nous savons qu’Il est la
Vérité !
Jésus-Christ était un enseignant parfait, Il savait réprouver
fermement. Christ a reconnu la méchanceté de ces hommes.
Quel que soit le masque que revêt l'hypocrite, notre Seigneur
Jésus discerne tout. Christ ne s'est pas imposé comme un juge,
car Son royaume n'est pas de ce monde, mais Il enjoint la
soumission paisible aux pouvoirs qui sont en place.
Ses adversaires furent blâmés, et Ses disciples enseignèrent
que la religion chrétienne n'est pas l'ennemi du gouvernement
civil en place.
Christ est, et sera toujours, un sujet d’étonnement, non
seulement pour Ses amis, mais aussi pour Ses ennemis. Tous
admirent Sa Sagesse, mais peu s’y soumettent ; tous
reconnaissent Sa puissance, mais peu acceptent de Lui obéir.
23
La doctrine de Christ déplut aux sadducéens
irréligieux, ainsi qu'aux pharisiens et aux hérodiens. Elle
annonçai les grandes vérités de la résurrection et celles d'un
Royaume futur, plus qu'elles n'avaient jamais été révélées. Il
est vain de chercher à contester systématiquement l'état des
choses ici-bas, ni ce qui prendra place dans le futur.Que la vérité soit claire, et elle apparaîtra dans toute sa
force ! Ayant ainsi réduit au silence les incroyants, notre
Seigneur a continué de montrer la vérité de la doctrine de la
Résurrection, à partir des livres de Moïse. Dieu a déclaré à
Moïse qu’Il était le Dieu des patriarches, morts depuis bien
longtemps ; ceci montre qu'ils étaient alors capables de jouir
de Ses faveurs, et prouve que la doctrine de la résurrection
est clairement enseignée dans l'Ancien Testament, comme dans le
Nouveau. Mais cette doctrine était jusqu’alors partiellement
masquée, pour être complètement révélée, après la résurrection
de Christ, Celui qui allait être les « prémices » de ceux qui
étaient « endormis ».
Toute erreur provient de la méconnaissance des Écritures et de
la Puissance divine. Dans ce monde, la mort enlève chacun, l'un
après l'autre ; ainsi se terminent toutes les espérances
terrestres, les joies, les peines, etc.
Combien sont misérables ceux qui n’ont aucune espérance dans
l’au-delà, une fois dans la tombe !
34
Un docteur de la loi posa une question à notre
Seigneur pour L'éprouver, tant sur Ses connaissances, que
sur Son jugement. L'amour pour Dieu est le premier et le plus
grand commandement, l’essentiel de la première table de la loi.Notre amour pour Dieu doit être sincère, il ne doit pas être
constitué uniquement de paroles.
Notre amour sera toujours bien modeste, comparé à celui du
Seigneur pour nous ; nous devons en conséquence, engager tous
les moyens dont dispose notre âme pour nous tourner vers Lui,
dans la consécration.
Aimer notre prochain comme nous-mêmes est le deuxième grand
commandement. L’amour du « moi », source des plus grands
péchés, doit être étouffé, il doit être chassé et mortifié ; il
existe, malgré tout, un amour de notre propre personne, qui
régit le plus grand de nos devoirs : celui de nous préoccuper
du salut de notre âme et de notre être.
Nous devons aimer notre prochain avec la même ferveur et la
même droiture que nous-mêmes ; dans de nombreux cas nous
devrions faire abnégation de nous-mêmes... pour le bien des
autres.
Que ces deux commandements puissent « façonner » nos cœurs !
41
Après que Christ eut confondu ses ennemis, Il leur
demanda quelles étaient leurs pensées au sujet du Messie qui
était promis. Comment peut-il être à la fois le Fils de David
et en même temps son Seigneur ? Il cite à ce sujet
Psaume 110:1.Si le Christ ne devait être qu'un simple homme, existant bien
longtemps après la mort de David, comment son aïeul pouvait-il
l'appeler « Seigneur » ? Les pharisiens ne purent répondre à
cette question.
Nul ne peut résoudre cette difficulté, sinon celui qui accepte
le Messie, en tant que Fils de Dieu, et Seigneur de David, doté
de la même autorité que celle du Père.
Christ a revêtu la nature humaine, et fut ainsi Dieu, manifesté
en chair ; dans ce sens, Il est le Fils de l'homme, le Fils de
David.
Il nous appartient de nous demander sérieusement, avant tout :
« que pensons-nous de Christ » ? Est Il à la fois glorieux à
nos yeux, et précieux à nos cœurs ? Puisse-t-Il être notre
joie, notre confiance, notre tout. Puissions-nous devenir de
jour en jour, semblables à Lui, et de plus en plus dévoués à
Son service !
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La parabole du grand repas de mariage
1
Jésus se met encore à parler aux foules en utilisant des comparaisons. Il leur dit :
2
« Le Royaume des cieux ressemble à ceci : Un roi prépare un grand repas pour le mariage de son fils.
3
Il envoie ses serviteurs appeler les invités au repas, mais les invités ne veulent pas venir.
4
Il envoie encore d’autres serviteurs pour dire aux invités : “Maintenant, le repas est prêt ! J’ai fait tuer mes bœufs et mes bêtes bien grasses. Tout est prêt, venez au repas de mariage !”
5
Mais les invités n’y font pas attention, et ils s’en vont, l’un à son champ, l’autre à son commerce.
6
Les autres prennent les serviteurs, ils leur font du mal et ils les tuent.
7
Le roi se met en colère. Il envoie ses soldats tuer les assassins et brûler leur ville.
8
Ensuite il dit à ses serviteurs : “Le repas de mariage est prêt, mais les invités n’étaient pas dignes de le manger.
9
Allez donc aux croisements des chemins et invitez au repas tous les gens que vous rencontrerez.”
10
Les serviteurs partent sur les chemins, ils rassemblent tous les gens qu’ils trouvent, les mauvais et les bons. Ainsi la salle de fête est pleine de monde.
11
« Le roi entre pour regarder les invités, il voit un homme qui n’a pas le vêtement de fête.
12
Il lui dit : “Mon ami, comment ? Tu es entré ici sans le vêtement de fête !” L’homme ne répond rien.
13
Alors le roi dit aux serviteurs : “Attachez-lui les mains et les pieds et jetez-le dehors, dans la nuit. Là, il pleurera et il grincera des dents.” »
14
Et Jésus ajoute : « Oui, Dieu appelle un grand nombre de gens, mais il n’y en a pas beaucoup qui sont choisis. »
L'impôt payé à l'empereur
15
Alors les Pharisiens se réunissent. Ils cherchent comment prendre Jésus au piège en le faisant parler.
16
Ils envoient vers Jésus quelques-uns de leurs disciples avec des gens du parti d’Hérode. Ces gens-là disent à Jésus : « Maître, nous le savons, tu dis la vérité. Tu enseignes en toute vérité ce que Dieu nous demande de faire. Tu n’as peur de personne, parce que tu ne regardes pas l’importance des gens.
17
Dis-nous donc ce que tu penses : est-il permis ou non de payer l’impôt à l’empereur romain ? »
18
Mais Jésus connaît leur méchanceté et il leur dit : « Hommes faux ! Pourquoi est-ce que vous me tendez un piège ?
19
Montrez-moi l’argent qui sert à payer l’impôt ! » Ils lui apportent une pièce d’argent.
20
Jésus leur dit : « Sur cette pièce, il y a l’image et le nom de quelqu’un. De qui donc ? »
21
Ils lui répondent : « De l’empereur. » Alors Jésus leur dit : « Eh bien, rendez à l’empereur ce qui est à l’empereur. Et rendez à Dieu ce qui est à Dieu. »
22
Quand ils entendent cela, ils sont très étonnés. Ils laissent Jésus et s’en vont.
Une question sur la résurrection des morts
23
Le même jour, des Sadducéens s’approchent de Jésus. Les Sadducéens pensent que les morts ne se relèveront pas. Ils interrogent Jésus
24
en lui disant : « Maître, Moïse a dit : “Si un homme meurt sans avoir d’enfants, son frère doit se marier avec la veuve. Ainsi, il donnera des enfants au frère qui est mort.”
25
Eh bien, supposons ceci : chez nous, il y a sept frères. Le premier se marie et il meurt sans avoir d’enfants. Il laisse donc sa femme au deuxième frère.
26
Il arrive la même chose au deuxième frère, puis au troisième et enfin à tous les sept.
27
Après eux tous, la femme meurt aussi.
28
Quand les morts se relèveront, parmi les sept frères, qui sera le mari de cette femme ? En effet, chacun a été son mari. »
29
Jésus leur répond : « Vous vous trompez, parce que vous ne connaissez ni les Livres Saints, ni la puissance de Dieu.
30
Quand les morts se relèveront, les hommes et les femmes ne se marieront pas. Mais ils vivront comme les anges auprès de Dieu.
31
Au sujet des morts qui se relèvent, vous avez sûrement lu cette parole de Dieu :
32
“Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob.” Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais il est le Dieu des vivants. »
33
Les foules entendent cela. Cet enseignement de Jésus les étonne beaucoup.
Le commandement le plus important
34
Les Pharisiens apprennent que Jésus a fermé la bouche aux Sadducéens. Alors les Pharisiens se réunissent.
35
L’un d’eux, un maître de la loi, veut tendre un piège à Jésus et il lui demande :
36
« Maître, dans la loi, quel est le commandement le plus important ? »
37
Jésus lui répond : « “Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton être et de toute ton intelligence.”
38
C’est le plus important et le premier des commandements.
39
Et voici le deuxième commandement, qui est aussi important que le premier : “Tu dois aimer ton prochain comme toi-même.”
40
Toute la loi de Moïse et tout l’enseignement des prophètes dépendent de ces deux commandements. »
Le Messie et David
41
Les Pharisiens sont réunis, et Jésus leur demande :
42
« Qu’est-ce que vous pensez du Messie ? Il est le fils de qui ? » Ils lui répondent : « Il est le fils de David. »
43
Jésus leur dit : « David, rempli de l’Esprit Saint, l’a appelé “Maître”. Pourquoi donc ?
44
En effet, David a dit : “Le Seigneur déclare à mon Maître : Viens t’asseoir à ma droite, je vais mettre tes ennemis sous tes pieds.”
45
« David appelle le Messie “Maître”. Alors, comment est-ce que le Messie peut être aussi fils de David ? »
46
Parmi les Pharisiens, aucun ne peut répondre un seul mot à Jésus. Et, à partir de ce jour-là, personne n’ose plus lui poser de questions.
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La parabole du grand repas de mariage
1
Et Jésus, répondant, leur parla encore en paraboles, disant :
2
Le royaume des cieux a été fait semblable à un roi qui fit des noces pour son fils,
3
et envoya ses esclaves pour convier ceux qui étaient invités aux noces ; et ils ne voulurent pas venir.
4
Il envoya encore d'autres esclaves, disant : Dites aux conviés : Voici, j'ai apprêté mon dîner ; mes taureaux et mes bêtes grasses sont tués et tout est prêt : venez aux noces.
5
Mais eux, n'en ayant pas tenu compte, s'en allèrent, l'un à son champ, et un autre à son trafic ;
6
et les autres, s'étant saisis de ses esclaves, les outragèrent et les tuèrent.
7
Et le roi, l'ayant entendu, en fut irrité ; et ayant envoyé ses troupes, il fit périr ces meurtriers-là et brûla leur ville.
8
Alors il dit à ses esclaves : Les noces sont prêtes, mais les conviés n'en étaient pas dignes ;
9
allez donc dans les carrefours des chemins, et autant de gens que vous trouverez, conviez-les aux noces.
10
Et ces esclaves-là, étant sortis, s'en allèrent par les chemins, et assemblèrent tous ceux qu'ils trouvèrent, tant mauvais que bons ; et la salle des noces fut remplie de gens qui étaient à table.
11
Et le roi, étant entré pour voir ceux qui étaient à table, aperçut là un homme qui n'était pas vêtu d'une robe de noces.
12
Et il lui dit : Ami, comment es-tu entré ici, sans avoir une robe de noces ? Et il eut la bouche fermée.
13
Alors le roi dit aux serviteurs : Liez-le pieds et mains, emportez-le, et jetez-le dans les ténèbres de dehors : là seront les pleurs et les grincements de dents.
14
Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus.
L'impôt payé à l'empereur
15
Alors les pharisiens vinrent et tinrent conseil pour l'enlacer dans ses paroles.
16
Et ils lui envoient leurs disciples avec les hérodiens, disant : Maître, nous savons que tu es vrai et que tu enseignes la voie de Dieu en vérité, et que tu ne t'embarrasses de personne, car tu ne regardes pas à l'apparence des hommes.
17
Dis-nous donc, que t'en semble : est-il permis de payer le tribut à César, ou non ?
18
Et Jésus, connaissant leur méchanceté, dit : Pourquoi me tentez-vous, hypocrites ?
19
Montrez-moi la monnaie du tribut.
20
Et ils lui apportèrent un denier. Et il leur dit : De qui est cette image et cette inscription ?
21
Ils lui disent : De César. Alors il leur dit : Rendez donc les choses de César à César, et les choses de Dieu à Dieu.
22
Et l'ayant entendu, ils furent étonnés ; et le laissant, ils s'en allèrent.
Une question sur la résurrection des morts
23
En ce jour-là, des sadducéens, qui disent qu'il n'y a pas de résurrection, vinrent à lui et l'interrogèrent, disant :
24
Maître, Moïse dit : Si quelqu'un meurt n'ayant pas d'enfants, son frère épousera sa femme, et suscitera de la postérité à son frère.
25
Or il y avait parmi nous sept frères ; et le premier s'étant marié, mourut, et n'ayant pas de postérité, il laissa sa femme à son frère ;
26
de la même manière le second aussi et le troisième, jusqu'au septième ;
27
et après eux tous, la femme aussi mourut.
28
Dans la résurrection donc, duquel des sept sera-t-elle la femme, car tous l'ont eue ?
29
Et Jésus, répondant, leur dit : Vous errez, ne connaissant pas les écritures, ni la puissance de Dieu ;
30
car, dans la résurrection, on ne se marie ni on n'est donné en mariage, mais on est comme des anges de Dieu dans le ciel.
31
Et quant à la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu ce qui vous est dit par Dieu, disant :
32
" Moi, je suis le Dieu d'Abraham, et le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob " ? Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
33
Et les foules, ayant entendu cela, s'étonnèrent de sa doctrine.
Le commandement le plus important
34
Et les pharisiens, ayant ouï dire qu'il avait fermé la bouche aux sadducéens, s'assemblèrent en un même lieu.
35
Et l'un d'eux, docteur de la loi, l'interrogea pour l'éprouver, disant :
36
Maître, quel est le grand commandement dans la loi ?
37
Et il lui dit :" Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée ".
38
C'est là le grand et premier commandement.
39
Et le second lui est semblable :" Tu aimeras ton prochain comme toi-même ".
40
De ces deux commandements dépendent la loi tout entière et les prophètes.
Le Messie et David
41
Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea, disant :
42
Que vous semble-t-il du Christ ? -de qui est-il fils ? Ils lui disent : De David.
43
Il leur dit : Comment donc David, en Esprit, l'appelle-t-il seigneur, disant :
44
" Le Seigneur a dit à mon seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je mette tes ennemis sous tes pieds " ?
45
Si donc David l'appelle seigneur, comment est-il son fils ?
46
Et personne ne pouvait lui répondre un mot ; et personne, depuis ce jour-là, n'osa plus l'interroger.