Ceux qui professent leur foi en Christ, annonçant
qu’Il est le Seigneur de gloire, ne doivent pas considérer leur
prochain, en fonction des seules circonstances, ni des
apparences extérieures ; ils ne doivent pas l’estimer d'une
manière qui ne serait pas en accord avec leur propre
témoignage : être des disciples de Jésus, Celui qui S'est
humilié.Dans ce texte, Jacques n'encourage pas l'impolitesse, ni le
désordre : il exhorte à respecter les autorités civiles ; mais
ce respect ne doit pas influencer négativement l’organisation
des réunions au sein de l’église, ni censurer quoi que ce soit,
dans l’exercice de la piété. Nous examiner nous-mêmes est
vraiment indispensable, à tout moment, dans notre cheminement
vers la sainteté. Faisons-le plus fréquemment, « dialoguons »
avec notre notre âme !
Comme les lieux de culte ne peuvent être construits ni maintenus
en état sans dépense, ceux qui les fréquentent doivent
participer financièrement, en fonction de leurs moyens, à leur
entretien ; là où l’on rencontre des personnes vraiment pieuses,
le pauvre doit être traité dans les assemblées de culte, avec
plus d'attention et de discrétion. L'humilité est la plupart du
temps favorable à la paix intérieure et à l'accroissement de la
sainteté. Dieu donnerait à tous les croyants, les richesses et
les honneurs de ce monde, s’ils pratiquaient véritablement le
bien ; Ils pourraient vraiment constater qu'ils ont été choisis
pour être riches dans la foi, étant donné que Dieu les a établis
« héritiers de Son Royaume », qu'Il a promis de donner à tous
ceux qui l'aiment !
Considérez à quel point la richesse conduit souvent au vice et à
la ruse ; que de reproches peuvent être adressés à Dieu et à la
religion, par les grands de ce monde, épris de richesse, de
pouvoir et de réussite ! Ces pensées manifestent vraiment la
folie de leur péché et leur culpabilité.
L'Écriture ordonne d'aimer notre prochain comme nous-même. Cette
loi est une loi royale, elle émane du « Roi des rois » ; si les
chrétiens agissent injustement, ils sont déclarés coupables par
la loi, et sont de véritables transgresseurs. Le fait d’estimer
que nos bonnes actions puissent expier nos iniquités, nous amène
simplement à rechercher une autre expiation. Si nous ne nous
basons que sur nos œuvres, la moindre infraction est un
manquement aux commandements divins, amenant l’homme à être
condamné ; nulle obéissance à sa propre volonté, passée,
présente, ou future, ne peut le délivrer.
Ceci nous révèle le bonheur de ceux qui sont en Christ ! Nous
pouvons Le servir sans aucune crainte ! Les contraintes divines
ne sont pas synonymes d’esclavage, alors que notre corruption
et notre péché le sont véritablement...
La ruine qui atteindra les pécheurs impénitents sera un jugement
sans miséricorde. Dieu, dans Sa Gloire et Sa perfection,
considère, devoir pardonner et bénir tous les pécheurs
repentants, condamnés en toute justice par Son tribunal ; Sa
Grâce enseigne à ceux qui sont participants de Sa Miséricorde,
à croître spirituellement, sur le sentier de la sanctification.