Ils n'étaient que douze apôtres, autour de Jésus,
mais en fait, l'un d'eux était animé par Satan ; il est certain
que nous ne devons jamais nous attendre à la perfection, dans
un groupe de personnes ici-bas...Plus les hommes font profession de piété, plus ils ont
l'occasion de faire le mal, si leur cœur n'est pas réellement
tourné vers Dieu. Nous remarquons que Judas, en tant que
disciple de Christ, connaissait bien Sa doctrine et Sa manière
de vivre ; néanmoins, il L’a trahi, sans avoir de réel motif
d'accusation qui puisse justifier cette trahison. Que désirait
Judas ? N'était-il pas le bienvenu, auprès de son Maître ? Ne
L’a-t-il pas suivi dans Son ministère ?
Ce n’est pas le manque, mais l'amour de l’argent qui est la
« racine de tous les maux ». Après avoir conclu cet horrible
marché avec les principaux sacrificateurs, Judas eut tout le
temps de se repentir ; quand les moindres actes de malhonnêteté
endurcissent la conscience, les hommes n’hésitent pas à
commettre les actes les plus méprisables.
- On peut conclure de cet alors, avec la plupart des interprètes, que ce furent les paroles de Jésus prononcées au sujet de Marie qui irritèrent Judas et déterminèrent sa trahison. Et c'est sans doute par cette raison que Matthieu et Marc ont placé dans cet ordre le récit qui précède.
- L'un des douze. Il y a un contraste tragique entre cette désignation et l'action ici racontée. (Comparer Matthieu 27.4, note.)
Plus les hommes font profession de piété, plus ils ont l'occasion de faire le mal, si leur cœur n'est pas réellement tourné vers Dieu. Nous remarquons que Judas, en tant que disciple de Christ, connaissait bien Sa doctrine et Sa manière de vivre ; néanmoins, il L’a trahi, sans avoir de réel motif d'accusation qui puisse justifier cette trahison. Que désirait Judas ? N'était-il pas le bienvenu, auprès de son Maître ? Ne L’a-t-il pas suivi dans Son ministère ?
Ce n’est pas le manque, mais l'amour de l’argent qui est la « racine de tous les maux ». Après avoir conclu cet horrible marché avec les principaux sacrificateurs, Judas eut tout le temps de se repentir ; quand les moindres actes de malhonnêteté endurcissent la conscience, les hommes n’hésitent pas à commettre les actes les plus méprisables.