Christ avait auparavant blâmé Marthe, lorsqu’elle
s’était beaucoup trop occupée du service de sa maison. Elle
n'avait pas commis de faute dans le sens où elle aurait été trop
absorbée par la pratique de ses occupations ménagères ; Marthe a
continué à servir, mais en écoutant les paroles pleines de Grâce
du Seigneur. En oignant de parfum les pieds de Jésus, Marie Lui
a témoigné son amour, Celui qui auparavant avait tant donné pour
elle et sa famille.Christ, « l'Oint de Dieu », doit être l’objet de notre
adoration. Puisque Dieu a témoigné devant tous, lors du baptême
de Son Fils, la joie qu’Il avait par Lui, portons Lui
« l'onction spirituelle » de toute notre affection !
Le péché horrible de Judas était masqué par un prétexte
plausible, (le don de cet argent aux pauvres). Nous ne devons
pas avoir de préjugés contre le ministère de ceux qui ne servent
pas le Seigneur conformément à nos habitudes personnelles.
L’amour de l'argent est le leitmotiv du voleur. La Grâce de
Christ nous fait considérer avec amour tout ce qui concerne la
piété, Elle extrait le meilleur, du pire, comme du bien.
Le fait que les principaux sacrificateurs se soient consultés
pour anéantir le miracle de la résurrection de Lazare, en
voulant le tuer, témoigne d'une réelle méchanceté, d’une
redoutable malice et folie, ne pouvant s’expliquer que par
l'inimitié désespérée du cœur humain, envers Dieu. Les
sacrificateurs résolurent donc de faire mourir Lazare,
celui que le Seigneur avait ramené à la vie...
Le succès de l'évangile dérange souvent les hommes, à tel point
qu'ils parlent et agissent comme s'ils espéraient obtenir une
victoire sur le Tout-puissant Lui-même !
- Matthieu et Marc, plus occupés du sens intime du touchant récit qui va suivre que de la chronologie, le placent à l'entrée de l'histoire de la Passion, à cause de son étroite relation avec les souffrances du Sauveur, dont il devait être la sainte inauguration. (verset 12 ; comparez Matthieu 21.1, note.)
D'après Jean (Jean 12.1 et suivants) ce repas à Béthanie eut lieu six jours avant la Pâque, la veille de l'entrée solennelle à Jérusalem. Personne, en effet, ne conteste plus aujourd'hui que Jean et les deux premiers évangiles ne racontent le même fait avec quelques légères différences dans les détails.
Ainsi Jean ne dit pas que la scène se passe dans la maison de Simon le lépreux (homme inconnu du reste dans l'histoire, et qui probablement avait été guéri de la lèpre par Jésus), mais il ne dit nullement le contraire. Ce Simon pouvait être un parent ou un ami intime de Marthe et de Marie, et il n'y a rien d'étonnant dans le fait qu'elles sont présentes avec leur frère et qu'elles agissent comme étant chez elles.
- Mais un autre trait de l'histoire évangélique qu'on a quelquefois confondu avec celui-ci, c'est l'histoire de la pécheresse, rapportée par Luc. (Luc 7.36 et suivants) Tout dans cette dernière est absolument différent : le temps, le lieu, les circonstances, les personnes, le sens moral et le but entier du récit. (Voir les notes.)
Si le cœur d’une personne possède un véritable amour pour Jésus-Christ, rien ne sera considéré comme trop beau pour Lui être offert. Plus les serviteurs de Christ sont remis en cause quant à leur service, plus le Seigneur manifeste Son approbation à leur égard.
L’acte de foi et d'amour de cette femme, était si remarquable, qu'il méritait d’être rapporté dans l’évangile : il ressemble à la foi et à l'amour de Marie, toujours restée discrète durant le ministère de Jésus. En tous lieux où l'évangile devait être prêché, cette histoire devait être relatée. Cette prophétie est accomplie !