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Matthieu 27.51

Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas ; et la terre trembla, et les rochers se fendirent,
Et voici que le voile du temple se déchira en deux depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent,
Le voile du temple déchiré signifiait que Christ, par Sa mort, a ouvert un chemin qui mÚne directement à Dieu. Nous avons maintenant un chemin direct, qui, de maniÚre imagée, nous fait passer du propitiatoire, vers le trÎne de la gloire : par le biais de Christ, nous avons un accÚs au trÎne de la Grùce.

Lorsque nous considĂ©rons vĂ©ritablement la mort de Christ, cela doit alors dĂ©chirer notre cƓur, mĂȘme s’il est dur comme le roc. Ce cƓur est vraiment endurci s'il ne cĂšde pas, s'il ne « fond » pas, face Ă  JĂ©sus-Christ, Celui qui a Ă©tĂ© crucifiĂ© devant tous. Lors de la crucifixion, des tombes se sont ouvertes, et beaucoup de saints « endormis » se sont levĂ©s. À qui sont-ils apparus, et de quelle maniĂšre, comment disparurent-ils ensuite, cela ne nous est pas dit ; ne soyons pas plus curieux, au sujet de ce qui n’est pas Ă©crit dans la parole de Dieu !

Les manifestations terrifiantes de Dieu dĂ©stabilisent quelquefois Ă©trangement les pĂ©cheurs, quant Ă  leurs convictions obstinĂ©es, elles contribuent en fait Ă  leur rĂ©veil. C’est ce qui provoqua la terreur du centenier et des soldats romains qui gardaient JĂ©sus.

Nous pouvons mĂ©diter en toute sĂ©rĂ©nitĂ© sur les nombreux tĂ©moignages qui concernent le caractĂšre de JĂ©sus ; si nous ne Lui donnons aucun motif qui puisse L’offenser, nous pouvons Lui laisser le soin de purifier notre Ăąme, si du moins nous dĂ©sirons vivre pour Lui ! Puissions-nous, avec l'Ɠil de la foi, voir Christ crucifiĂ©, et ĂȘtre animĂ©s par ce grand amour avec lequel Il nous a aimĂ©s.

Les amis de JĂ©sus ne pouvaient pas faire plus que de Le regarder de loin ; ils Le voyaient, sans toutefois pouvoir L'aider. Jamais l’horrible nature du pĂ©chĂ© ni ses consĂ©quences n'ont Ă©tĂ© plus affreusement affichĂ©s, qu’en ce jour, oĂč le Fils bien-aimĂ© du PĂšre a Ă©tĂ© pendu sur la croix, souffrant pour l’iniquitĂ© des autres, Lui le Juste pour les injustes, afin de pouvoir les prĂ©senter devant Dieu. Soyons donc disposĂ©s Ă  Le servir !
À ce moment-lĂ , le grand rideau qui est dans le temple se dĂ©chire en deux morceaux, depuis le haut jusqu’en bas. La terre tremble, les rochers se fendent.

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Matthieu 27.1-66

Segond 21 Et voici que le voile du temple se déchira en deux depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent,

Segond 1910 Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent,

Segond 1978 (Colombe) © Et voici : le voile du temple se déchira en deux du haut en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent,

Parole de Vie © À ce moment-lĂ , le grand rideau qui est dans le temple se dĂ©chire en deux morceaux, depuis le haut jusqu’en bas. La terre tremble, les rochers se fendent.

Français Courant © A ce moment, le rideau suspendu dans le temple se dĂ©chira depuis le haut jusqu’en bas. La terre trembla, les rochers se fendirent,

Semeur © Et voici qu’au mĂȘme instant, le rideau du Temple se dĂ©chira en deux, de haut en bas ; la terre trembla, les rochers se fendirent.

Parole Vivante © Et voici qu’au mĂȘme instant, le rideau (qui sĂ©parait le lieu saint du lieu trĂšs-saint) dans le temple se fendit en deux en se dĂ©chirant de haut en bas. La terre trembla et les rochers Ă©clatĂšrent.

Darby Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas ; et la terre trembla, et les rochers se fendirent,

Martin Et voici, le voile du Temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas ; et la terre trembla, et les pierres se fendirent.

Ostervald En mĂȘme temps, le voile du temple se dĂ©chira en deux, depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent,

HĂ©breu / Grec - Texte original © Îșα᜶ áŒ°ÎŽÎżáœș τ᜞ ÎșαταπέτασΌα Ï„ÎżáżŠ ÎœÎ±ÎżáżŠ áŒÏƒÏ‡ÎŻÏƒÎžÎ· ጀπ’ ጄΜωΞΔΜ ጕως ÎșÎŹÏ„Ï‰ Δጰς ÎŽÏÎż, Îșα᜶ áŒĄ γῆ áŒÏƒÎ”ÎŻÏƒÎžÎ·, Îșα᜶ αጱ πέτραÎč áŒÏƒÏ‡ÎŻÏƒÎžÎ·ÏƒÎ±Îœ,

World English Bible Behold, the veil of the temple was torn in two from the top to the bottom. The earth quaked and the rocks were split.

La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
Ce mot et voici, ainsi que la particule et répétée avant chaque phrase de ce récit, en relÚve la solennité. Tous les miracles ici racontés pouvaient réveiller l'attention et la crainte du peuple qui assistait à ces scÚnes ; (verset 54) mais en outre ils ont une profonde signification symbolique.

Ainsi ce voile du temple qui séparait le lieu saint du lieu trÚs saint et en défendait l'entrée, (Exode 26.31-33 ; Lévitique 16.2) au delà duquel le souverain sacrificateur seul pénétrait une fois l'an, au grand jour des expiations, (Exode 30.10) indiquait que la demeure du Dieu saint était inaccessible à l'homme, jusqu'à l'accomplissement des temps.

Mais ce voile déchiré au moment ou se consommait sur la croix le vrai sacrifice d'expiation pour le péché proclamait, aux yeux de tout le peuple assemblé dans le temple pour l'oblation du soir (trois heures, verset 45), que désormais l'accÚs au trÎne de la grùce (figuré sur l'arche de l'alliance dans le lieu trÚs saint) était rouvert, et que l'homme pécheur, banni du ciel, pouvait tourner ses regards et ses espérances vers les demeures éternelles, vers la maison du PÚre. (Comparer Hébreux 6.19 ; 9.6 et suivants ; Hébreux 10.19 et suivants).

- Les trois premiers évangélistes rapportent ce trait ; les miracles qui suivent sont dans Matthieu seul.

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Le voile du temple déchiré signifiait que Christ, par Sa mort, a ouvert un chemin qui mÚne directement à Dieu. Nous avons maintenant un chemin direct, qui, de maniÚre imagée, nous fait passer du propitiatoire, vers le trÎne de la gloire : par le biais de Christ, nous avons un accÚs au trÎne de la Grùce.

Lorsque nous considĂ©rons vĂ©ritablement la mort de Christ, cela doit alors dĂ©chirer notre cƓur, mĂȘme s’il est dur comme le roc. Ce cƓur est vraiment endurci s'il ne cĂšde pas, s'il ne « fond » pas, face Ă  JĂ©sus-Christ, Celui qui a Ă©tĂ© crucifiĂ© devant tous. Lors de la crucifixion, des tombes se sont ouvertes, et beaucoup de saints « endormis » se sont levĂ©s. À qui sont-ils apparus, et de quelle maniĂšre, comment disparurent-ils ensuite, cela ne nous est pas dit ; ne soyons pas plus curieux, au sujet de ce qui n’est pas Ă©crit dans la parole de Dieu !

Les manifestations terrifiantes de Dieu dĂ©stabilisent quelquefois Ă©trangement les pĂ©cheurs, quant Ă  leurs convictions obstinĂ©es, elles contribuent en fait Ă  leur rĂ©veil. C’est ce qui provoqua la terreur du centenier et des soldats romains qui gardaient JĂ©sus.

Nous pouvons mĂ©diter en toute sĂ©rĂ©nitĂ© sur les nombreux tĂ©moignages qui concernent le caractĂšre de JĂ©sus ; si nous ne Lui donnons aucun motif qui puisse L’offenser, nous pouvons Lui laisser le soin de purifier notre Ăąme, si du moins nous dĂ©sirons vivre pour Lui ! Puissions-nous, avec l'Ɠil de la foi, voir Christ crucifiĂ©, et ĂȘtre animĂ©s par ce grand amour avec lequel Il nous a aimĂ©s.

Les amis de JĂ©sus ne pouvaient pas faire plus que de Le regarder de loin ; ils Le voyaient, sans toutefois pouvoir L'aider. Jamais l’horrible nature du pĂ©chĂ© ni ses consĂ©quences n'ont Ă©tĂ© plus affreusement affichĂ©s, qu’en ce jour, oĂč le Fils bien-aimĂ© du PĂšre a Ă©tĂ© pendu sur la croix, souffrant pour l’iniquitĂ© des autres, Lui le Juste pour les injustes, afin de pouvoir les prĂ©senter devant Dieu. Soyons donc disposĂ©s Ă  Le servir !

Matthew Henry © traduction Dominique Osché
Et 2532 voici 2400 5628, le voile 2665 du temple 3485 se dĂ©chira 4977 5681 en 1519 deux 1417, depuis 575 le haut 509 jusqu’en 2193 bas 2736, 2532 la terre 1093 trembla 4579 5681, 2532 les rochers 4073 se fendirent 4977 5681,

509 - anothendepuis le haut, depuis un endroit plus élevé ce qui vient des cieux ou de 


575 - apode séparation aprÚs un verbe, par rapport à un lieu c.à.d départ, envol, ... séparation 


1093 - geterre arable le sol, la terre oĂč l'on se trouve le terrain, le sol, en 


1417 - duoles deux, deux

1519 - eisen, dans, Ă , vers, envers, pour, parmi, entre

2193 - heosjusqu'Ă , jusqu'Ă  ce que aussi longtemps que

2400 - idouvoici, voilĂ  ...

2532 - kaiet, aussi, mĂȘme, en effet, mais

2665 - katapetasmaun voile étendu, un rideau le nom donné aux deux rideaux du temple à Jérusalem, 


2736 - katoen bas, en descendant au-dessous de d'un lieu succession dans le temps: tel ñge et 


3485 - naosutilisĂ© pour le temple Ă  JĂ©rusalem, mais seulement pour l'Ă©difice sacrĂ© lui-mĂȘme, (ou sanctuaire) constituĂ© 


4073 - petraun roc, falaise ou chaßne rocher escarpé, terrain rocheux un rocher, une grosse pierre métaph. 


4579 - seiosecouer, agiter, faire trembler des hommes: ĂȘtre rempli de frĂ©missements, trembler de peur mĂ©taph. agiter 


4977 - schizose fendre, se casser en morceaux, se dĂ©chirer diviser par dĂ©chirure partager en fractions, ĂȘtre 


5628Temps - Aoriste Second 5780 Voix - Active 5784 Mode - Impératif 5794 Nombre - 


5681Temps - Aoriste 5777 Voix - Passive 5786 Mode - Indicatif 5791 Nombre - 602

© Éditions CLÉ, avec autorisation

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      Exode 26

      31 Un voile, sorte de rideau, sĂ©parait le lieu Saint du lieu TrĂšs Saint. Il Ă©tait suspendu entre des colonnes. Cette sĂ©paration empĂȘchait les regards « indiscrets » de pĂ©nĂ©trer librement dans l'endroit le plus saint du tabernacle. Les apĂŽtres nous rĂ©vĂšlent la signification de ce voile, Heb 9:8. La loi ne purifiait pas ceux qui exerçaient les cĂ©rĂ©monies du tabernacle, elle ne pouvait pas non plus mener les hommes vers le paradis. Tant que le tabernacle subsistait, la voie vers le lieu TrĂšs Saint n'Ă©tait pas libre de tout passage.

      Le chemin vers la vie éternelle resta obscur, tant que l'évangile n'a pas apporté la LumiÚre ; tout cela a changé quand le voile s'est déchiré en deux, lors de la mort de Christ, Matthieu 27:51. Grùce au sang de Jésus, nous avons maintenant la pleine liberté d'entrer dans le lieu TrÚs Saint, pour nous consacrer à l'adoration divine ; cela ne peut que nous amener à observer une attitude de sainte humilité.

      Un autre voile Ă©tait placĂ© Ă  la porte du tabernacle. C'Ă©tait, pour ce dernier, la seule mesure de protection, vis-Ă -vis de l'extĂ©rieur. Dieu prend soin de Son Ă©glise ici-bas : Il saura placer, s'Il le dĂ©sire, un « voile » protecteur sur Son assemblĂ©e, aussi solide que des portes en bronze, tenues par des barres d'acier ! Que pouvons-nous penser d'une telle description de Christ et de Son Ă©glise ? En discernons-nous toute Sa gloire et l'excellence de Sa personne ? Voyons-nous le merveilleux salut qu'Il nous offre, l'enseignement de la croix ? Notre piĂ©tĂ© nous incite-t-elle Ă  mĂ©diter ces choses ? Est-ce que nous dirigeons plus volontiers nos cƓurs vers Dieu, plutĂŽt que vers les doctrines des hommes ?

      Exode 40

      LĂ©vitique 16

      15 Nous voyons dans ce texte, les deux grands privilÚges de l'évangile : la rémission des péchés et le libre accÚs à Dieu, tous deux obtenus grùce à notre Seigneur Jésus !

      ConsidĂ©rez bien l'expiation qui Ă©tait faite pour nos fautes : Christ a Ă©tĂ© Ă  la fois l'Auteur et l'Objet de cette expiation ; Il est le Sacrificateur, le grand Sacrificateur, le Seul qui puisse obtenir la rĂ©conciliation avec Dieu pour les pĂ©chĂ©s des hommes. Comme Christ a Ă©tĂ© le « grand Sacrificateur », ainsi en est-il de Son Sacrifice, par lequel nous sommes sauvĂ©s. En effet, Il a tout accompli en ce qui concerne notre rĂ©conciliation avec Dieu. Les deux boucs utilisĂ©s pour la rĂ©mission des pĂ©chĂ©s Ă©taient une image de l'Ɠuvre rĂ©demptrice de JĂ©sus. Le bouc sacrifiĂ© Ă©tait « Christ mourant pour nos pĂ©chĂ©s » ; celui qui Ă©tait libĂ©rĂ©, Ă©tait une image de notre justification apportĂ©e par le Sauveur. Le texte mentionne que l'expiation n'Ă©tait achevĂ©e que lorsque l'on « mettait » les pĂ©chĂ©s d'IsraĂ«l sur la tĂȘte du bouc qui Ă©tait relĂąchĂ© dans le dĂ©sert, dans un site inhabité ; cet animal chassĂ© reprĂ©sentait alors la complĂšte rĂ©mission des pĂ©chĂ©s du peuple. Il portait sur lui toutes les iniquitĂ©s. Ainsi en est-il de Christ, l'Agneau de Dieu, qui ĂŽte le pĂ©chĂ© du monde, prenant les iniquitĂ©s sur Lui-mĂȘme, Jean 1:29. L'entrĂ©e du souverain sacrificateur dans le lieu trĂšs saint, Ă©tait une image de notre « possibilité » d'accĂ©der directement aux cieux, Heb 9:7. Ensuite, le souverain sacrificateur devait sortir du lieu trĂšs saint. Mais notre Seigneur JĂ©sus, Lui, vit Ă©ternellement dans les cieux, intercĂ©dant pour nous continuellement auprĂšs de Dieu. Nous sommes ici en prĂ©sence des deux grandes vĂ©ritĂ©s de l'Ă©vangile : la foi et la repentance.

      Par la foi, nous posons nos mains sur la « tĂȘte du sacrifice », nous appuyant sur Christ, le Seigneur de droiture, le Seul qui puisse faire l'expiation de nos pĂ©chĂ©s et nous procurer le pardon. Lors de la repentance, nos Ăąmes sont attristĂ©es : non seulement par les dĂ©viations que peuvent amener certains plaisirs ici-bas, mais aussi, par la douleur engendrĂ©e par le pĂ©chĂ© et une vie constituĂ©e de luttes constantes. Nous sommes par contre assurĂ©s que si nous confessons nos pĂ©chĂ©s, Dieu est fidĂšle et juste pour nous pardonner nos iniquitĂ©s et nous purifier de toute impiĂ©tĂ©. Par l'expiation, nous pouvons obtenir le repos de notre Ăąme et toutes les merveilleuses libertĂ©s dont peuvent jouir les enfants de Dieu. PĂ©cheur, prend le Sang de Christ pour sauver ton Ăąme, ou alors tu ne pourras jamais voir Dieu en face, l'esprit dĂ©gagĂ© de toute culpabilitĂ©. Prends ce sang, et par la foi, constate Ă  quel point Il te rĂ©concilie avec Dieu !

      LĂ©vitique 21

      2 Chroniques 3

      Psaumes 18

      EsaĂŻe 25

      Michée 1

      Nahum 1

      Habacuc 3

      Matthieu 27

      51 Le voile du temple déchiré signifiait que Christ, par Sa mort, a ouvert un chemin qui mÚne directement à Dieu. Nous avons maintenant un chemin direct, qui, de maniÚre imagée, nous fait passer du propitiatoire, vers le trÎne de la gloire : par le biais de Christ, nous avons un accÚs au trÎne de la Grùce.

      Lorsque nous considĂ©rons vĂ©ritablement la mort de Christ, cela doit alors dĂ©chirer notre cƓur, mĂȘme s’il est dur comme le roc. Ce cƓur est vraiment endurci s'il ne cĂšde pas, s'il ne « fond » pas, face Ă  JĂ©sus-Christ, Celui qui a Ă©tĂ© crucifiĂ© devant tous. Lors de la crucifixion, des tombes se sont ouvertes, et beaucoup de saints « endormis » se sont levĂ©s. À qui sont-ils apparus, et de quelle maniĂšre, comment disparurent-ils ensuite, cela ne nous est pas dit ; ne soyons pas plus curieux, au sujet de ce qui n’est pas Ă©crit dans la parole de Dieu !

      Les manifestations terrifiantes de Dieu dĂ©stabilisent quelquefois Ă©trangement les pĂ©cheurs, quant Ă  leurs convictions obstinĂ©es, elles contribuent en fait Ă  leur rĂ©veil. C’est ce qui provoqua la terreur du centenier et des soldats romains qui gardaient JĂ©sus.

      Nous pouvons mĂ©diter en toute sĂ©rĂ©nitĂ© sur les nombreux tĂ©moignages qui concernent le caractĂšre de JĂ©sus ; si nous ne Lui donnons aucun motif qui puisse L’offenser, nous pouvons Lui laisser le soin de purifier notre Ăąme, si du moins nous dĂ©sirons vivre pour Lui ! Puissions-nous, avec l'Ɠil de la foi, voir Christ crucifiĂ©, et ĂȘtre animĂ©s par ce grand amour avec lequel Il nous a aimĂ©s.

      Les amis de JĂ©sus ne pouvaient pas faire plus que de Le regarder de loin ; ils Le voyaient, sans toutefois pouvoir L'aider. Jamais l’horrible nature du pĂ©chĂ© ni ses consĂ©quences n'ont Ă©tĂ© plus affreusement affichĂ©s, qu’en ce jour, oĂč le Fils bien-aimĂ© du PĂšre a Ă©tĂ© pendu sur la croix, souffrant pour l’iniquitĂ© des autres, Lui le Juste pour les injustes, afin de pouvoir les prĂ©senter devant Dieu. Soyons donc disposĂ©s Ă  Le servir !

      Matthieu 28

      Marc 15

      Luc 23

      Ephésiens 2

      14 JĂ©sus-Christ a apportĂ© la Paix, par son propre sacrifice ; dans tous les sens du terme, Christ Ă©tait la Paix pour les ÉphĂ©siens : Il en Ă©tait l'auteur, le centre, et la substance, Il unissait les Juifs croyants Ă  l’Église.

      À travers la personne, le sacrifice, et la mĂ©diation de Christ, les pĂ©cheurs peuvent dĂ©sormais s’approcher de Dieu, leur PĂšre ; ils sont amenĂ©s en Sa prĂ©sence, ils peuvent lui offrir leur adoration et se placer Ă  Son service, sous l'enseignement du Saint-Esprit, qui ne fait « qu’un » avec le PĂšre et le Fils.

      Christ, par Son sacrifice, nous a donnĂ© la possibilitĂ© de pouvoir venir Ă  Dieu ; l'Esprit motive notre cƓur pour nous approcher du Seigneur, Il nous donne la force pour venir Ă  Lui, et donc la grĂące de pouvoir ensuite servir notre Dieu !

      HĂ©breux 6

      HĂ©breux 9

      HĂ©breux 10

      19 L'auteur de l'Ă©pĂźtre ayant conclu la premiĂšre partie de son exposĂ©, continue maintenant, en soulignant l’application pratique de la doctrine.

      Comme les croyants ont obtenu un libre accÚs à la présence de Dieu, il leur appartient d'utiliser ce privilÚge. Grùce au sang de Jésus, offert en tant que sacrifice expiatoire, les chrétiens disposent de réels privilÚges. Cette Nouvelle Alliance, qui révÚle la sainteté et la Miséricorde infinies de Dieu, Celui qui pardonne, ne fut pas clairement comprise tant que la nature humaine de Christ, le Fils de Dieu, ne fut blessée et meurtrie pour nos péchés.

      Notre « chemin » vers le ciel passe par celui du Sauveur crucifié ; Sa mort est pour nous et pour tous ceux qui croient, le prĂ©cieux chemin vers la vie. Ils doivent s'approcher de Dieu ; rester encore loin de Christ serait Le dĂ©daigner. La phrase : « Le corps lavĂ© d'une eau pure », est une allusion aux purifications exigĂ©es sous la loi : de mĂȘme, l'emploi de l'eau qui purifie, dans le baptĂȘme, doit rappeler aux chrĂ©tiens que leur conduite doit rester sainte et pure.

      Puisque ces derniers ont obtenu toute consolation et GrĂące de leur PĂšre cĂ©leste, ils sont rĂ©conciliĂ©s et doivent observer en tous points la doctrine de Dieu, leur Sauveur. Les croyants doivent chercher comment ĂȘtre au service de leur prochain, en s'entraĂźnant mutuellement Ă  pratiquer avec ferveur, l’amour et les bonnes Ɠuvres.

      La communion des saints est une grande aide, un privilĂšge, et le moyen qui leur permet de rester fermes et de persĂ©vĂ©rer. Nous devons rester vigilants, au temps de l'Ă©preuve, afin d’ĂȘtre armĂ©s pour persĂ©vĂ©rer dans notre fidĂ©litĂ© au Seigneur. Un jour d’épreuve attend tous les hommes : le jour de leur mort.

      HĂ©breux 12

      Apocalypse 11

      Matthew Henry © traduction Dominique Osché
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