Alain Aghedu - Sainteté à l' Eternel (2) - Esaïe et des paroles sancifiées
Suite de la série Sainteté à l' Eternel
Dieu réprimande les critiques sur Moïse,
faites par Aaron et Marie. (Nombres 12:1-9)
Marie, atteinte de la lèpre,
est guérie, grâce à la prière faite par Moïse. (Nombres 12:10-16)
L'opposition que nous pouvons avoir contre nos proches et contre nos frères dans la foi, est très nocive. Ces sentiments à l'encontre de Moïse, étaient peut-être tolérés par l'Éternel, afin de mettre en valeur la douceur et l'humilité du patriarche. Ce dernier était vraiment compétent pour la tâche à laquelle il était appelé. Dieu ne l'a pas seulement innocenté, face aux accusations reçues, mais Il lui a aussi adressé beaucoup d'éloges. Moïse était doué de l'esprit de prophétie, qui surpassait de loin celui des autres prophètes ; « cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui » ; notre Seigneur Jésus est, quant à Lui, infiniment plus grand, Heb 3:1-2.
Marie et Aaron auraient dû deviner le danger qu'il y avait à critiquer une personne telle que Moïse. Nous devons craindre de prononcer de mauvais propos contre les serviteurs de Dieu. Ceux qui sont médisants vis-à-vis de ces personnes sont vraiment insensés, 2Pierre 2:10.
Quand Dieu nous prive de Sa présence, c'est le triste signe le plus évident de son mécontentement. Malheur à nous s'Il s'éloigne ! Il ne le fera jamais, si, convaincus de la folie de notre péché, nous voulons nous rapprocher de Lui !
Aaron, en tant que prêtre, jugeait les lépreux. Il ne pouvait rendre son verdict sans trembler, car il connaissait la gravité de ce péché commis. Si Marie reçut une telle punition en ayant médit sur Moïse, qu'adviendra-t-il à ceux qui ont péché contre Christ ? Aaron, ayant accompagné sa sœur dans ses propos contre Moïse, se trouve maintenant obligé d'implorer le pardon de ce dernier. Ceux qui médisent sur les serviteurs de Dieu seront heureux, plus tard, de pouvoir s'expliquer ouvertement devant eux, afin de se réconcilier. Il est bon de voir que les reproches reçus, conduisent à la confession du péché et mènent ensuite à la repentance. Ces personnes fautives peuvent alors bénéficier d'un réel pardon. Moïse n'a pas hésité à pardonner, pour l'injure qu'il avait reçue. Sachons le faire comme le patriarche l'a fait, ou encore mieux, ayons le même sentiment que notre Sauveur, qui s'est écrié sur la croix : « Père, pardonne-leur ».
Marie, à cause de sa faute, a été placée hors du camp pendant sept jours ; ce fut pour elle la meilleure solution : accepter le jugement de son péché. Quand Dieu manifeste Son déplaisir, à cause de notre péché, il nous fait éprouver de la honte. Cette faute commise entrava la progression de la marche du peuple vers Canaan. Beaucoup de choses nous empêchent de cheminer, mais il n'y a rien de pire que le péché pour nous entraver dans notre route vers le ciel !
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Marie et Aaron. Marie est nommée en tête parce que c'est celle qui est l'auteur du conflit qui avait pour motif ou pour prétexte la personne de sa belle-sœur. Aaron se laisse entraîner par elle comme naguères par le peuple (Exode 32.1-35).
La femme cuschite. Sur les Cuschites, voir Genèse 10.6, note. Il n'est guère possible d'admettre que ce soit Séphora qui soit désignée par ces mots ; le peuple des Madianites auquel elle appartenait, se rattachait à la famille d'Abraham (Exode 2.16, notes), tandis que les Cuschites étaient de race chamite. Comme il y avait déjà longtemps que Moïse avait épousé Séphora, on ne comprendrait pas pourquoi Marie lui chercherait querelle à ce sujet après tant d'années.
Il est plus probable que Séphora était morte et que Moïse s'était remarié, soit avec une femme faisant partie de ces étrangers sortis d'Egypte avec les Israélites, soit avec une femme issue de cette race cuschite dont l'Arabie était en grande partie peuplée (Genèse 10.1-32). La loi n'interdisait que les mariages avec les Cananéennes (Exode 34.16 ; Deutéronome 7.3-4). La fière Israélite méprisait cette étrangère à la peau noire. Le reproche que Marie adressait à Moïse était sans doute un effet de la jalousie qu'elle éprouvait, ainsi qu'Aaron, de la position supérieure de leur frère cadet. Voilà donc Moïse, qui, accablé déjà par les soucis que lui causait le peuple, au lieu de trouver du secours dans sa famille, y rencontre de nouveaux sujets de peine !
Dieu réprimande les critiques sur Moïse, faites par Aaron et Marie. (Nombres 12:1-9)
Moïse est critiqué par sa propre famille, ainsi que par le peuple. Cette critique eut comme prétexte, le fait qu'il fut marié avec une femme étrangère ; en fait l'orgueil des siens fut blessé et ils furent jaloux du patriarche, notamment de son autorité sur tout le peuple.Marie, atteinte de la lèpre, est guérie, grâce à la prière faite par Moïse. (Nombres 12:10-16)
L'opposition que nous pouvons avoir contre nos proches et contre nos frères dans la foi, est très nocive. Ces sentiments à l'encontre de Moïse, étaient peut-être tolérés par l'Éternel, afin de mettre en valeur la douceur et l'humilité du patriarche. Ce dernier était vraiment compétent pour la tâche à laquelle il était appelé. Dieu ne l'a pas seulement innocenté, face aux accusations reçues, mais Il lui a aussi adressé beaucoup d'éloges. Moïse était doué de l'esprit de prophétie, qui surpassait de loin celui des autres prophètes ; « cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui » ; notre Seigneur Jésus est, quant à Lui, infiniment plus grand, Heb 3:1-2.
Marie et Aaron auraient dû deviner le danger qu'il y avait à critiquer une personne telle que Moïse. Nous devons craindre de prononcer de mauvais propos contre les serviteurs de Dieu. Ceux qui sont médisants vis-à-vis de ces personnes sont vraiment insensés, 2Pierre 2:10.
Quand Dieu nous prive de Sa présence, c'est le triste signe le plus évident de son mécontentement. Malheur à nous s'Il s'éloigne ! Il ne le fera jamais, si, convaincus de la folie de notre péché, nous voulons nous rapprocher de Lui !