Pendant que plusieurs personnes avaient de mauvaises
pensées, parlant avec dédain de l'apôtre Paul, ce dernier
gardait une certaine humilité.Nous devrions être conscients de nos propres infirmités, et
garder une humble opinion de nous-mêmes, précisément quand les
autres nous adressent des reproches.
Le ministère au service du Seigneur est souvent l’objet d’une
guerre spirituelle, il comporte des opposants qui poursuivent
des buts bien précis. La force matérielle n'est pas la méthode
employée par l'Évangile, qui utilise plutôt la persuasion, par
le biais de la Vérité et la douceur de caractère de ceux qui
L’annoncent.
Notre conscience n’est responsable que devant Dieu, devant Lui
seul ; nous devons tous éprouver de la crainte envers Dieu et
accomplir notre devoir, sans y être forcés. Les armes
spirituelles dont nous disposons sont très puissantes ; elles
contribuent à mettre en évidence la Vérité.
Que d'opposition rencontre-t-on contre l’Évangile, par les
pouvoirs du péché et de Satan, agissant dans le cœur de
l’homme ! Observez par contre, la puissance de la Parole de
Dieu ! Les moyens conventionnels, utilisés pour lutter contre le
mal paraissent parfois bien faibles, aux yeux de certains ; en
fait, ils peuvent être relativement puissants, grâce à la force
divine !
La prédication de la croix, par des hommes de foi et de prière,
a toujours été fatale à l'idolâtrie, à l'impiété, et à la
méchanceté.
Moïse était fort doux. Dès qu'il s'agit de sa position personnelle, Moïse ne réclame point. Il est ardent quand il s'agit de la gloire de l'Eternel, doux et humble dans sa propre cause.
Cette remarque du narrateur, placée après les mots : Et l'Eternel l'entendit, explique pourquoi l'Eternel intervient immédiatement et sans que Moïse se soit plaint à lui. Celui-ci a laissé place à la colère (divine), selon l'expression de saint Paul (Romains 12.19). Le lecteur même qui pense que ce récit est procédé de la main de Moïse, doit, semble-t-il, reconnaître que cette remarque a été introduite ici par une autre main, mais évidemment par la main de quelqu'un qui connaissait de Moïse autre chose que les deux traits racontés Exode 2.12 et 23.19.