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Jean 6

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    • Jean 6

      1 Après cela, Jésus s'en alla de l'autre côté de la mer de Galilée, de Tibériade.
      2 Une grande foule le suivait, parce qu'elle voyait les miracles qu'il opérait sur les malades.
      3 Jésus monta sur la montagne, et là il s'assit avec ses disciples.
      4 Or, la Pâque était proche, la fête des Juifs.
      5 Ayant levé les yeux, et voyant qu'une grande foule venait à lui, Jésus dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens aient à manger ?
      6 Il disait cela pour l'éprouver, car il savait ce qu'il allait faire.
      7 Philippe lui répondit : Les pains qu'on aurait pour deux cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçût un peu.
      8 Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit :
      9 Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons ; mais qu'est-ce que cela pour tant de gens ?
      10 Jésus dit : Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d'herbe. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ cinq mille hommes.
      11 Jésus prit les pains, rendit grâces, et les distribua à ceux qui étaient assis ; il leur donna de même des poissons, autant qu'ils en voulurent.
      12 Lorsqu'ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde.
      13 Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d'orge, après que tous eurent mangé.
      14 Ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde.
      15 Et Jésus, sachant qu'ils allaient venir l'enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul.
      16 Quand le soir fut venu, ses disciples descendirent au bord de la mer.
      17 Étant montés dans une barque, ils traversaient la mer pour se rendre à Capernaüm. Il faisait déjà nuit, et Jésus ne les avait pas encore rejoints.
      18 Il soufflait un grand vent, et la mer était agitée.
      19 Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus marchant sur la mer et s'approchant de la barque. Et ils eurent peur.
      20 Mais Jésus leur dit : C'est moi ; n'ayez pas peur !
      21 Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient.
      22 La foule qui était restée de l'autre côté de la mer avait remarqué qu'il ne se trouvait là qu'une seule barque, et que Jésus n'était pas monté dans cette barque avec ses disciples, mais qu'ils étaient partis seuls.
      23 Le lendemain, comme d'autres barques étaient arrivées de Tibériade près du lieu où ils avaient mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâces,
      24 les gens de la foule, ayant vu que ni Jésus ni ses disciples n'étaient là, montèrent eux-mêmes dans ces barques et allèrent à Capernaüm à la recherche de Jésus.
      25 Et l'ayant trouvé au delà de la mer, ils lui dirent : Rabbi, quand es-tu venu ici ?
      26 Jésus leur répondit : En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés.
      27 Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l'homme vous donnera ; car c'est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau.
      28 Ils lui dirent : Que devons-nous faire, pour faire les oeuvres de Dieu ?
      29 Jésus leur répondit : L'oeuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé.
      30 Quel miracle fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions, et que nous croyions en toi ? Que fais-tu ?
      31 Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit : Il leur donna le pain du ciel à manger.
      32 Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel ;
      33 car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.
      34 Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours ce pain.
      35 Jésus leur dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif.
      36 Mais, je vous l'ai dit, vous m'avez vu, et vous ne croyez point.
      37 Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi ;
      38 car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé.
      39 Or, la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour.
      40 La volonté de mon Père, c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour.
      41 Les Juifs murmuraient à son sujet, parce qu'il avait dit : Je suis le pain qui est descendu du ciel.
      42 Et ils disaient : N'est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère ? Comment donc dit-il : Je suis descendu du ciel ?
      43 Jésus leur répondit : Ne murmurez pas entre vous.
      44 Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire ; et je le ressusciterai au dernier jour.
      45 Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi.
      46 C'est que nul n'a vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu ; celui-là a vu le Père.
      47 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle.
      48 Je suis le pain de vie.
      49 Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts.
      50 C'est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point.
      51 Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde.
      52 Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant : Comment peut-il nous donner sa chair à manger ?
      53 Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes.
      54 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour.
      55 Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage.
      56 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui.
      57 Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi.
      58 C'est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n'en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement.
      59 Jésus dit ces choses dans la synagogue, enseignant à Capernaüm.
      60 Plusieurs de ses disciples, après l'avoir entendu, dirent : Cette parole est dure ; qui peut l'écouter ?
      61 Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit : Cela vous scandalise-t-il ?
      62 Et si vous voyez le Fils de l'homme monter où il était auparavant ?...
      63 C'est l'esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie.
      64 Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait.
      65 Et il ajouta : C'est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père.
      66 Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui.
      67 Jésus donc dit aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ?
      68 Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.
      69 Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu.
      70 Jésus leur répondit : N'est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze ? Et l'un de vous est un démon !
      71 Il parlait de Judas Iscariot, fils de Simon ; car c'était lui qui devait le livrer, lui, l'un des douze.
    • Jean 6

      1

      Le miracle de cinq mille personnes rassasiées. (Jean 6:1-14)
      Jésus marche sur la mer. (Jean 6:15-21)
      Il indique la nourriture spirituelle. (Jean 6:22-27)
      Son sermon à la multitude. (Jean 6:28-65)
      De nombreux disciples s'éloignent de lui. (Jean 6:66-71)

      Jean relate dans ce texte, le miracle de la multiplication des pains ; il en fait référence un peu plus loin, dans son exposé au verset Jean 6:23*.

      Observons l'effet qu’eut ce miracle sur le peuple ; tous les Juifs attendaient le Messie qui devait venir dans le monde, et être un grand Prophète. Les Pharisiens les méprisèrent, prétextant qu’ils ne connaissaient pas la loi ; ces Juifs connaissaient en fait beaucoup d’éléments sur Celui qui devait « accomplir » la loi.

      Bien que les hommes puissent reconnaître Christ en tant que Prophète, ils peuvent cependant rester sourds à Son enseignement...

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      15 Nous trouvons dans ce texte les disciples de Christ, en train d’exercer leur ministère : Jésus priait pour eux ; ils étaient cependant, dès la première épreuve, rapidement en détresse.

      Il peut y avoir des périls et de l'affliction au temps présent, dès lors qu'on manifeste un intérêt pour Christ. Les « nuages et les ténèbres » entourent souvent les enfants de Dieu, mais ils voient spirituellement « Jésus marcher sur la mer » !

      Même la perspective de la consolation et de la délivrance célestes est souvent mal discernée ; cela peut être des occasions de crainte pour ceux qui cherchent à suivre Jésus. Rien n'est plus efficace que cette parole, pour convaincre les pécheurs : « je suis Jésus que tu persécutes » ; il n’y a pas de meilleure parole pour consoler les saints que celle-ci : « Je suis Jésus que tu aimes » !

      Si nous avons reçu Christ, le Seigneur, en notre cœur, bien que la nuit soit sombre et le vent impétueux, ne désespérons pas, nous atteindrons le « rivage » spirituel au plus vite !

      22 Au lieu de répondre à la curiosité du peuple, sur le motif de Sa venue, Jésus adresse des reproches à tous. Le plus grand sérieux doit être employé, quant à la recherche du salut, dans le cheminement emprunté pour l’acquérir ; il ne doit cependant être recherché qu’en tant que don du Fils de l'homme.

      Christ est Celui que le Père a scellé de Son sceau, prouvant ainsi qu’Il est Dieu. Il a solennellement déclaré que le Fils de l'homme est le Fils de Dieu !

      28 La foi en Christ est un « exercice » constant ; c’est le côté le plus important et le plus difficile de l'obéissance qui est exigée de notre part, par Dieu, en tant que pécheurs recherchant le salut.

      Lorsque par la Grâce, il est permis de vivre une vie de foi dans le Fils de Dieu, les âmes pieuses Le suivent, et un ministère spirituel, peut être alors entrepris. L’Éternel, qui autrefois dans le désert, a donné la nourriture du ciel (la manne) aux pères des enfants d’Israël, pour qu’ils restent en vie, nous donne maintenant le véritable « Pain », pour le salut des âmes. Le fait de venir à Jésus et de croire en Lui signifie symboliquement « manger de ce Pain de vie ». Christ annonce qu'Il est ce véritable Pain ; Il représente pour l'âme, ce que le pain est au corps, Il nourrit et entretient la vie spirituelle. Il est le « Pain de Dieu », ce Pain que le Père nous offre, pour nourrir notre âme. Le pain nourrit uniquement des corps en vie ; Christ est Lui-même ce Pain vivant ; Il nourrit par Sa propre puissance.

      Cette doctrine de Christ crucifié est toujours aussi vivifiante et réconfortante pour le croyant. Il est le Pain qui est descendu du ciel. Cette nourriture dénote la Divinité de la Personne de Christ, ainsi que son autorité ; elle est aussi l'origine divine de tout le bien qu’Il nous accorde.

      Puissions-nous par la foi et avec ferveur Lui demander : « Seigneur, donne-nous toujours de ce Pain » !

      36 Lorsque les hommes, par l'enseignement du Saint-Esprit, découvrent leur culpabilité, le danger spirituel dans lequel ils se trouvent et le remède à prendre, ils sont alors disposés à s’approcher de Christ et heureux de le faire, en abandonnant tout ce qui les empêche de bénéficier de Son salut.

      La volonté du Père est qu'aucun de ceux qui ont été donnés au Fils ne puisse être repoussé ou perdu. Nul ne peut venir à Lui sans être soumis à la Grâce divine, la Seule qui ait changé son cœur ; c'est pourquoi aucun de ceux qui s’approchent du Seigneur ne sera rejeté. L'évangile annonce qu’aucune personne, même disposée à se sauver elle-même, par une certaine humiliation ou dans une vie de sainteté, ne peut être rachetée ; en fait, Dieu attire l’homme par Sa Parole et le Saint-Esprit ; le devoir de tout homme est d'entendre et d'apprendre, c'est-à-dire de recevoir cette Grâce offerte, et d’accepter à cette promesse du salut.

      Nul n'a vu le Père si ce n'est Son Fils bien-aimé ; dans ce texte, les Juifs devaient accepter l’enseignement de Jésus, Sa Puissance spirituelle, Sa Parole, et les disciples qu'Il a envoyés parmi le peuple...

      47 L'avantage de la manne était en quelque sorte limité : elle ne se rapportait qu’à cette vie terrestre ; « le pain de vie », quant à lui, est excellent : l'homme qui s'en nourrit ne mourra jamais !

      Ce pain est la nature humaine de Christ, nature qu’Il revêtit pour l'offrir au Père, en tant que sacrifice pour les péchés du monde ; consommer ce pain, c’est acquérir tout ce qui appartient à la vie et à la piété ; cela concerne les pécheurs de toutes nations, qui se repentent et croient en Jésus !

      52 La chair et le sang du fils de l'homme révèlent le Rédempteur, revêtu de la nature humaine : Christ, en tant qu’homme, crucifié, avec la rédemption opérée par ce sacrifice et tous les précieux bienfaits qui en découlent, le pardon du péché, notre adoption par Dieu, le chemin du trône de la Grâce, les promesses de l'alliance et la vie éternelle !

      Tous ces bienfaits sont appelés « la chair et le sang de Christ », parce qu'ils sont acquis par Son corps rompu, et Son sang répandu. Cela représente également « la nourriture et la boisson spirituelles » de notre âme. Manger cette chair et boire ce sang signifient croire en Christ.

      Par la foi, nous sommes participants de Christ et de Ses bienfaits. L'âme qui reconnaît sincèrement son état déplorable et ses besoins, y trouve tout ce qui peut contribuer à calmer la conscience et engendrer une véritable sainteté dans le Rédempteur, « Dieu manifesté en chair ».

      Méditer sur la croix de Christ, donne de la vie à notre repentance, notre amour et notre reconnaissance envers Lui. Nous vivons en Jésus, comme nos corps vivent, grâce à notre nourriture. Nous vivons en Lui, tels des membres qui subsistent, grâce à la tête, des branches grâce aux racines : étant Lui-même vivant, nous vivons aussi !

      60 Quand Il était encore dans les lieux célestes, Christ n’avait pas encore revêtu Sa nature humaine, mais étant désormais devenu à la fois Dieu et homme, cette merveilleuse Personne s’est manifestée ici-bas, témoignant toutefois de Son origine.

      Le Royaume du Messie n'était pas de ce monde ; Ses disciples devaient comprendre, par la foi, ce qu'Il entendait lorsqu’Il mentionnait la vie spirituelle et la plénitude qui en découle. Sans l'âme, la chair de l'homme n'a aucune valeur ; de même, sans l'Esprit vivifiant de Dieu, toutes formes de religions sont mortes et vaines.

      Christ, Celui qui opéra toutes ces mesures pour le bienfait de notre âme, est le Seul qui puisse nous enseigner à ce sujet et nous attirer à Lui, afin que nous puissions vivre, par la foi, en Lui. Rendons Lui Grâce pour ce qu’Il déclare : « quiconque veut venir à Moi, sera bien accueilli » !

      66 Quand nous avons des pensées sévères, voire négatives, concernant les paroles et les œuvres de Jésus, nous entrons en tentation ; si le Seigneur, dans Sa Miséricorde, ne nous en empêchait pas, cela finirait par nous faire régresser dans notre vie spirituelle. Le cœur méchant et corrompu de l'homme offense souvent le Seigneur, par de vaines pensées, qui devraient au contraire, être toujours positives à Son égard.

      Dans les versets précédents, notre Seigneur avait promis la vie éternelle à Ses disciples. Ces derniers s'attachèrent à cette claire déclaration et résolurent de Lui être fidèles, alors que d'autres la considérèrent comme une parole nulle, ce qui les conduisit à L’abandonner.

      La doctrine de Christ est la parole de la Vie Éternelle, c'est pourquoi nous devons vivre et mourir spirituellement en elle. Si nous abandonnons Christ, nous abandonnons toutes les grâces qui nous sont promises.

      Les disciples crurent que Jésus était vraiment le Messie, Celui qui avait été annoncé à leurs pères, le Fils du Dieu vivant. Quand nous sommes tentés de retourner en arrière ou de nous écarter de Christ, il est bon de nous rappeler les premiers principes qu’Il nous a enseignés, et de nous y attacher. Nous égarerons-nous et abandonnerons-nous notre Rédempteur ? À qui irions-nous ? Lui seul peut nous procurer le salut, par le pardon de nos péchés. Cette certitude est la seule qui puisse nous apporter la confiance, la consolation et la joie, elle condamne la crainte et le découragement. Christ est la seule source de réel bonheur en ce monde, Il ouvre une voie vers la félicité éternelle !

    • Jean 6

      1 Après cela, Jésus passa sur l’autre rive du lac de *Galilée (appelé aussi lac de Tibériade).
      2 Une foule immense le suivait, attirée par les guérisons miraculeuses dont elle avait été témoin.
      3 C’est pourquoi Jésus s’en alla dans la montagne et s’assit là avec ses *disciples.
      4 La *Pâque, la fête des Juifs était proche.
      5 Jésus regarda autour de lui et vit une foule nombreuse venir à lui. Alors il demanda à Philippe : —Où pourrions-nous acheter assez de pains pour nourrir tout ce monde ?
      6 Il ne lui posait cette question que pour voir ce qu’il allait répondre car, en réalité, il savait déjà ce qu’il allait faire.
      7 —Rien que pour donner à chacun un petit morceau de pain, il faudrait au moins deux cents pièces d’argent, lui répondit Philippe.
      8 Un autre disciple, André, frère de *Simon Pierre, lui dit :
      9 —Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons. Mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ?
      10 —Dites-leur à tous de s’asseoir, leur ordonna Jésus. L’herbe était abondante à cet endroit et la foule s’installa donc par terre. Il y avait là environ cinq mille hommes.
      11 Jésus prit alors les pains, remercia Dieu, puis les fit distribuer à ceux qui avaient pris place sur l’herbe. Il leur donna aussi autant de poisson qu’ils en désiraient.
      12 Quand ils eurent tous mangé à leur faim, Jésus dit à ses disciples : —Ramassez les morceaux qui restent, pour que rien ne soit gaspillé.
      13 Ils les ramassèrent donc et remplirent douze paniers avec ce qui restait des cinq pains d’orge qu’on avait mangés.
      14 Lorsque tous ces gens-là virent le signe miraculeux de Jésus, ils s’écrièrent : —Pas de doute : cet homme est vraiment le Prophète qui devait venir dans le monde.
      15 Mais Jésus, sachant qu’ils allaient l’enlever de force pour le proclamer roi, se retira de nouveau, tout seul, dans la montagne.
      16 A la tombée de la nuit, ses disciples redescendirent au bord du lac.
      17 Ils montèrent dans un bateau et se dirigèrent vers *Capernaüm, sur l’autre rive. Il faisait déjà nuit et Jésus ne les avait pas encore rejoints.
      18 Un vent violent se mit à souffler, et le lac était très agité.
      19 Les *disciples avaient déjà parcouru cinq ou six kilomètres, quand ils virent Jésus marcher sur l’eau et s’approcher de leur bateau. L’épouvante les saisit.
      20 Mais Jésus leur dit : —C’est moi, n’ayez pas peur !
      21 Ils voulurent alors le faire monter dans le bateau, mais, au même moment, ils touchèrent terre à l’endroit où ils voulaient aller.
      22 Le lendemain, ceux qui étaient restés sur l’autre rive se rendirent compte qu’il n’y avait eu là qu’un seul bateau et que Jésus n’avait pas accompagné ses disciples ; ceux-ci étaient repartis seuls.
      23 Entre-temps, d’autres bateaux étaient arrivés de Tibériade, près de l’endroit où toute cette foule avait été nourrie après que le Seigneur eut remercié Dieu.
      24 Quand les gens virent que Jésus n’était pas là, et ses disciples non plus, ils montèrent dans ces bateaux pour aller à *Capernaüm, à la recherche de Jésus.
      25 Ils le trouvèrent de l’autre côté du lac et lui demandèrent : —Maître, quand es-tu venu ici ?
      26 Jésus leur répondit : —Vraiment, je vous l’assure, si vous me cherchez, ce n’est pas parce que vous avez compris le sens de mes signes miraculeux. Non ! C’est parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés.
      27 Travaillez, non pour la nourriture périssable, mais pour celle qui dure pour la vie éternelle. Cette nourriture, c’est le *Fils de l’homme qui vous la donnera, car Dieu le Père lui en a accordé le pouvoir en le marquant de son sceau.
      28 —Et que devons-nous faire pour accomplir les œuvres que Dieu attend de nous ? lui demandèrent-ils encore.
      29 —L’œuvre de Dieu, leur répondit Jésus, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé.
      30 Sur quoi, ils lui dirent : —Quel signe miraculeux nous feras-tu voir pour que nous puissions croire en toi ? Que vas-tu faire ?
      31 Pendant qu’ils traversaient le désert, nos ancêtres ont mangé la manne, comme le dit ce texte de l’Ecriture : Il leur donna à manger un pain qui venait du ciel.
      32 Mais Jésus leur répondit : —Vraiment, je vous l’assure : ce n’est pas *Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel, c’est mon Père qui vous donne le pain du ciel, le vrai pain.
      33 Car le pain qui vient de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.
      34 —Seigneur, dirent-ils alors, donne-nous toujours de ce pain-là.
      35 Et Jésus répondit : —C’est moi qui suis le pain qui donne la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim, celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif.
      36 Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et vous ne croyez pas.
      37 Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne repousserai pas celui qui vient à moi.
      38 Car si je suis descendu du ciel, ce n’est pas pour faire ce qui me plaît, mais pour accomplir la volonté de celui qui m’a envoyé.
      39 Or, celui qui m’a envoyé veut que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
      40 Oui, telle est la volonté de mon Père : que tous ceux qui tournent leurs regards vers le Fils et qui croient en lui, possèdent la vie éternelle, et moi, je les ressusciterai au dernier jour.
      41 Alors les gens se mirent à murmurer contre lui, parce qu’il avait dit : « C’est moi qui suis le pain descendu du ciel. »
      42 Ils disaient : —Voyons, n’est-ce pas Jésus, le fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère ! Comment peut-il prétendre qu’il est descendu du ciel ?
      43 Jésus leur dit : —Cessez donc de murmurer ainsi entre vous !
      44 Personne ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
      45 Dans les écrits des *prophètes, vous pouvez lire cette parole : Dieu les instruira tous. Tout homme qui écoute la voix du Père et qui se laisse instruire par lui vient à moi.
      46 Personne n’a jamais vu le Père, sauf celui qui est venu d’auprès de Dieu. Lui, il a vu le Père.
      47 Vraiment, je vous l’assure : celui qui croit a la vie éternelle,
      48 car je suis le pain qui donne la vie.
      49 Vos ancêtres ont bien mangé la manne dans le désert et cela ne les a pas empêchés de mourir.
      50 Mais c’est ici le pain qui descend du ciel : celui qui en mange ne mourra pas.
      51 C’est moi qui suis le pain vivant descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain-là, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai pour que le monde vive, c’est mon propre corps.
      52 A ces mots, les *Juifs se mirent à discuter vivement entre eux, disant : —Comment cet homme pourrait-il nous donner son corps à manger ?
      53 Alors Jésus leur dit : —Oui, vraiment, je vous l’assure : si vous ne mangez pas la chair du *Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez point la vie en vous.
      54 Celui qui se nourrit de ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi je le ressusciterai au dernier jour.
      55 Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment un breuvage.
      56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui.
      57 Le Père qui m’a envoyé a la vie en lui-même, et c’est lui qui me fait vivre ; ainsi, celui qui se nourrit de moi vivra lui aussi par moi.
      58 C’est ici le pain descendu du ciel. Il n’est pas comme celui que vos ancêtres ont mangé ; eux, ils sont morts ; mais celui qui mange ce pain-ci vivra pour toujours.
      59 Voilà ce que déclara Jésus lorsqu’il enseigna dans la *synagogue de *Capernaüm.
      60 Après l’avoir entendu, plusieurs de ses *disciples dirent : —Ce langage est bien difficile à accepter ! Qui peut continuer à l’écouter ?
      61 Jésus savait fort bien quels murmures ses paroles avaient soulevés parmi eux. C’est pourquoi il leur dit : —Cela vous choque-t-il ?
      62 Et si vous voyez le Fils de l’homme remonter là où il était auparavant ?
      63 C’est l’Esprit qui donne la vie ; l’homme n’aboutit à rien par lui-même. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie.
      64 Hélas, il y en a parmi vous qui ne croient pas. En effet, dès le début Jésus savait quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui allait le trahir.
      65 Aussi ajouta-t-il : —C’est bien pour cela que je vous ai dit : Personne ne peut venir à moi si cela ne lui est accordé par le Père.
      66 A partir de ce moment-là, beaucoup de ses disciples l’abandonnèrent et cessèrent de l’accompagner.
      67 Alors Jésus, se tournant vers les Douze, leur demanda : —Et vous, ne voulez-vous pas aussi partir ?
      68 Mais *Simon Pierre lui répondit : —Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.
      69 Nous, nous avons mis toute notre *confiance en toi et nous savons que tu es le Saint, envoyé de Dieu.
      70 —N’est-ce pas moi qui vous ai choisis tous les douze ? reprit Jésus. Et pourtant, l’un de vous est un diable.
      71 Par ces mots, il désignait Judas, fils de Simon Iscariot, l’un des Douze, qui allait le trahir.
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