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Luc 20

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    • Luc 20

      1 Un de ces jours-là, comme Jésus enseignait le peuple dans le temple et qu'il annonçait la bonne nouvelle, les principaux sacrificateurs et les scribes, avec les anciens, survinrent,
      2 et lui dirent : Dis-nous, par quelle autorité fais-tu ces choses, ou qui est celui qui t'a donné cette autorité ?
      3 Il leur répondit : Je vous adresserai aussi une question.
      4 Dites-moi, le baptême de Jean venait-il du ciel, ou des hommes ?
      5 Mais ils raisonnèrent ainsi entre eux : Si nous répondons : Du ciel, il dira : Pourquoi n'avez-vous pas cru en lui ?
      6 Et si nous répondons : Des hommes, tout le peuple nous lapidera, car il est persuadé que Jean était un prophète.
      7 Alors ils répondirent qu'ils ne savaient d'où il venait.
      8 Et Jésus leur dit : Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais ces choses.
      9 Il se mit ensuite à dire au peuple cette parabole : Un homme planta une vigne, l'afferma à des vignerons, et quitta pour longtemps le pays.
      10 Au temps de la récolte, il envoya un serviteur vers les vignerons, pour qu'ils lui donnent une part du produit de la vigne. Les vignerons le battirent, et le renvoyèrent à vide.
      11 Il envoya encore un autre serviteur ; ils le battirent, l'outragèrent, et le renvoyèrent à vide.
      12 Il en envoya encore un troisième ; ils le blessèrent, et le chassèrent.
      13 Le maître de la vigne dit : Que ferai-je ? J'enverrai mon fils bien-aimé ; peut-être auront-ils pour lui du respect.
      14 Mais, quand les vignerons le virent, ils raisonnèrent entre eux, et dirent : Voici l'héritier ; tuons-le, afin que l'héritage soit à nous.
      15 Et ils le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent. Maintenant, que leur fera le maître de la vigne ?
      16 Il viendra, fera périr ces vignerons, et il donnera la vigne à d'autres. Lorsqu'ils eurent entendu cela, ils dirent : A Dieu ne plaise !
      17 Mais, jetant les regards sur eux, Jésus dit : Que signifie donc ce qui est écrit : La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l'angle ?
      18 Quiconque tombera sur cette pierre s'y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé.
      19 Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchèrent à mettre la main sur lui à l'heure même, mais ils craignirent le peuple. Ils avaient compris que c'était pour eux que Jésus avait dit cette parabole.
      20 Ils se mirent à observer Jésus ; et ils envoyèrent des gens qui feignaient d'être justes, pour lui tendre des pièges et saisir de lui quelque parole, afin de le livrer au magistrat et à l'autorité du gouverneur.
      21 Ces gens lui posèrent cette question : Maître, nous savons que tu parles et enseignes droitement, et que tu ne regardes pas à l'apparence, mais que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité.
      22 Nous est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ?
      23 Jésus, apercevant leur ruse, leur répondit : Montrez-moi un denier.
      24 De qui porte-t-il l'effigie et l'inscription ? De César, répondirent-ils.
      25 Alors il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.
      26 Ils ne purent rien reprendre dans ses paroles devant le peuple ; mais, étonnés de sa réponse, ils gardèrent le silence.
      27 Quelques-uns des sadducéens, qui disent qu'il n'y a point de résurrection, s'approchèrent, et posèrent à Jésus cette question :
      28 Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : Si le frère de quelqu'un meurt, ayant une femme sans avoir d'enfants, son frère épousera la femme, et suscitera une postérité à son frère.
      29 Or, il y avait sept frères. Le premier se maria, et mourut sans enfants.
      30 Le second et le troisième épousèrent la veuve ;
      31 il en fut de même des sept, qui moururent sans laisser d'enfants.
      32 Enfin, la femme mourut aussi.
      33 A la résurrection, duquel d'entre eux sera-t-elle donc la femme ? Car les sept l'ont eue pour femme.
      34 Jésus leur répondit : Les enfants de ce siècle prennent des femmes et des maris ;
      35 mais ceux qui seront trouvés dignes d'avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts ne prendront ni femmes ni maris.
      36 Car ils ne pourront plus mourir, parce qu'ils seront semblables aux anges, et qu'ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection.
      37 Que les morts ressuscitent, c'est ce que Moïse a fait connaître quand, à propos du buisson, il appelle le Seigneur le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob.
      38 Or, Dieu n'est pas Dieu des morts, mais des vivants ; car pour lui tous sont vivants.
      39 Quelques-uns des scribes, prenant la parole, dirent : Maître, tu as bien parlé.
      40 Et ils n'osaient plus lui faire aucune question.
      41 Jésus leur dit : Comment dit-on que le Christ est fils de David ?
      42 David lui-même dit dans le livre des Psaumes : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite,
      43 Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied.
      44 David donc l'appelle Seigneur ; comment est-il son fils ?
      45 Tandis que tout le peuple l'écoutait, il dit à ses disciples :
      46 Gardez-vous des scribes, qui aiment à se promener en robes longues, et à être salués dans les places publiques ; qui recherchent les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les festins ;
      47 qui dévorent les maisons des veuves, et qui font pour l'apparence de longues prières. Ils seront jugés plus sévèrement.
    • Luc 20

      1 Jésus enseigne dans le temple et il annonce la Bonne Nouvelle aux gens. Un jour, les chefs des prêtres, les maîtres de la loi et les anciens arrivent.
      2 Ils demandent à Jésus : « Dis-nous : de quel droit est-ce que tu fais ces choses ? Qui t’a donné le pouvoir de les faire ? »
      3 Jésus leur répond : « Moi aussi, je vais vous poser une question. Dites-moi :
      4 qui a envoyé Jean baptiser ? Est-ce que c’est Dieu ou les hommes ? »
      5 Alors ils réfléchissent entre eux et ils se disent : « Si nous répondons : “C’est Dieu”, Jésus va nous dire : “Vous n’avez pas fait confiance à Jean, pourquoi donc ?”
      6 Et si nous répondons : “Ce sont les hommes”, tout le peuple va nous jeter des pierres pour nous tuer ! En effet, tous croient que Jean était un prophète. »
      7 Alors ils répondent à Jésus : « Nous ne savons pas. »
      8 Jésus leur dit : « Moi non plus, je ne vous dis pas de quel droit je fais ces choses. »
      9 Ensuite, Jésus raconte cette histoire au peuple : « Un homme plante une vigne. Il la confie à des vignerons et il part en voyage pour longtemps.
      10 Au moment de la récolte, il envoie un serviteur vers les vignerons pour aller chercher son raisin. Mais les vignerons frappent le serviteur et ils le renvoient sans rien lui donner.
      11 Le propriétaire envoie un autre serviteur. Les vignerons le frappent, l’insultent et ils le renvoient sans rien lui donner.
      12 Le propriétaire leur envoie un troisième serviteur. Les vignerons le blessent lui aussi et ils le chassent.
      13 Alors le propriétaire de la vigne se dit : “Qu’est-ce que je vais faire ? Je vais leur envoyer mon fils très aimé, ils vont sans doute le respecter.”
      14 Mais quand les vignerons voient le fils, ils se disent entre eux : “C’est lui qui sera le propriétaire plus tard. Tuons-le, et la vigne sera à nous !”
      15 Ils le font sortir de la vigne et ils le tuent. » Jésus demande : « Qu’est-ce que le propriétaire de la vigne va faire ?
      16 Il va venir, il va tuer les vignerons et il donnera la vigne à d’autres. » En entendant cela, les gens disent : « Non, jamais ! »
      17 Alors Jésus les regarde et il leur dit : « Que veut dire cette phrase des Livres Saints : “La pierre que les maçons ont rejetée est devenue la pierre principale de la maison ?” »
      18 Tous ceux qui tombent sur cette pierre auront le corps brisé. Et si cette pierre tombe sur quelqu’un, elle l’écrasera.
      19 Les maîtres de la loi et les chefs des prêtres comprennent que Jésus a raconté cette histoire contre eux. C’est pourquoi ils cherchent à l’arrêter tout de suite, mais ils ont peur du peuple.
      20 Alors ils surveillent Jésus et ils envoient vers lui des hommes qui font semblant d’être fidèles à Dieu. Ces gens-là veulent trouver des erreurs dans les paroles de Jésus. Ainsi, on pourra le livrer au gouverneur, qui a pouvoir et autorité sur le pays.
      21 Ils lui posent cette question : « Maître, nous le savons, tu dis et tu enseignes des choses justes. Tu ne regardes pas l’importance des gens, mais tu enseignes en toute vérité ce que Dieu nous demande de faire.
      22 Dis-nous : est-il permis ou non de payer l’impôt à l’empereur romain ? »
      23 Mais Jésus comprend que c’est un piège et il leur dit :
      24 « Montrez-moi une pièce d’argent. Sur cette pièce, il y a l’image et le nom de quelqu’un. De qui donc ? » Ils répondent : « De l’empereur. »
      25 Alors Jésus leur dit : « Eh bien, rendez à l’empereur ce qui est à l’empereur, et rendez à Dieu ce qui est à Dieu. »
      26 Le peuple écoute. Les maîtres de la loi et les chefs des prêtres ne peuvent pas trouver d’erreurs dans les paroles de Jésus. Ils sont très étonnés de sa réponse et ils se taisent.
      27 Quelques Sadducéens s’approchent de Jésus. Les Sadducéens ne croient pas que les morts se relèveront. Ils posent cette question à Jésus :
      28 « Maître, Moïse a écrit pour nous dans la loi : “Un homme a un frère marié. Si ce frère meurt sans enfants, l’homme doit se marier avec la veuve. Ainsi il donnera des enfants à son frère qui est mort.”
      29 Eh bien, supposons ceci : il y a donc sept frères. Le premier se marie et il meurt sans enfants.
      30 Le deuxième se marie avec la veuve et il meurt sans enfants.
      31 Il arrive la même chose au troisième et aux autres aussi. Les sept frères meurent sans laisser d’enfants.
      32 Finalement, la femme meurt à son tour.
      33 Quand les morts se relèveront, elle sera la femme de qui ? En effet, chacun des sept frères a été son mari. »
      34 Jésus leur répond : « Dans ce monde, les hommes et les femmes se marient.
      35 Certains, Dieu les juge dignes de vivre dans le monde qui vient, et donc de se relever de la mort. Mais ces hommes et ces femmes ne se marient plus.
      36 En effet, ils ne peuvent plus mourir, parce qu’ils sont comme les anges. Ils sont fils de Dieu, parce que Dieu les a relevés de la mort.
      37 Et Moïse a montré clairement que les gens se réveillent de la mort. En effet, quand Moïse raconte l’histoire du buisson, il appelle le Seigneur “le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob”. »
      38 Jésus ajoute : « Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais il est le Dieu des vivants, parce que tous vivent pour lui. »
      39 Quelques maîtres de la loi disent à Jésus : « Maître, tu as bien parlé. »
      40 Et ils n’osent plus lui poser d’autres questions.
      41 Alors Jésus leur dit : « Les gens disent que le Messie est fils de David. Mais comment peuvent-ils dire cela ?
      42 En effet, dans le livre des Psaumes, David lui-même dit : “Le Seigneur déclare à mon Maître : Viens t’asseoir à ma droite,
      43 je vais mettre tes ennemis sous tes pieds.”
      44 Donc David appelle le Messie “Maître”. Alors comment le Messie peut-il être aussi fils de David ? »
      45 Tout le peuple écoute Jésus. Alors il dit à ses disciples :
      46 « Attention ! Ne faites pas comme les maîtres de la loi ! Ils aiment se promener avec de grands vêtements. Ils aiment qu’on les salue sur les places de la ville. Ils choisissent les premiers sièges dans les maisons de prière et les premières places dans les grands repas.
      47 Ils prennent aux veuves tout ce qu’elles ont, et en même temps, ils font de longues prières, pour faire semblant d’être bons. À cause de cela, Dieu les punira encore plus que les autres. »
    • Luc 20

      1 Et il arriva, l'un de ces jours, comme il enseignait le peuple dans le temple et évangélisait, que les principaux sacrificateurs et les scribes survinrent avec les anciens.
      2 Et ils lui parlèrent, disant : Dis-nous par quelle autorité tu fais ces choses, ou qui est celui qui t'a donné cette autorité ?
      3 Et répondant, il leur dit : Je vous demanderai, moi aussi, une chose,
      4 et dites-moi : Le baptême de Jean était-il du ciel, ou des hommes ?
      5 Et ils raisonnèrent entre eux, disant : Si nous disons : Du ciel, il dira : Pourquoi ne l'avez-vous pas cru ?
      6 Et si nous disons : Des hommes, tout le peuple nous lapidera, car il est persuadé que Jean était un prophète.
      7 Et ils répondirent qu'ils ne savaient pas d'où il était.
      8 Et Jésus leur dit : Moi non plus, je ne vous dis pas par quelle autorité je fais ces choses.
      9 Et il se mit à dire au peuple cette parabole : Un homme planta une vigne, et la loua à des cultivateurs, et s'en alla hors du pays pour longtemps.
      10 Et en la saison, il envoya un esclave aux cultivateurs, afin qu'ils lui donnassent du fruit de la vigne ; mais les cultivateurs, l'ayant battu, le renvoyèrent à vide.
      11 Et il envoya encore un autre esclave ; mais l'ayant battu lui aussi, et l'ayant traité ignominieusement, ils le renvoyèrent à vide.
      12 Et il en envoya encore un troisième ; mais ils blessèrent aussi celui-ci, et le jetèrent dehors.
      13 Et le maître de la vigne dit : Que ferai-je ? J'enverrai mon fils bien-aimé ; peut-être que, quand ils verront celui-ci, ils le respecteront.
      14 Mais quand les cultivateurs le virent, ils raisonnèrent entre eux, disant : Celui-ci est l'héritier, tuons-le, afin que l'héritage soit à nous.
      15 Et l'ayant jeté hors de la vigne, ils le tuèrent. Que leur fera donc le maître de la vigne ?
      16 Il viendra et fera périr ces cultivateurs, et donnera la vigne à d'autres. Et l'ayant entendu, ils dirent : Qu'ainsi n'advienne !
      17 Et lui, les regardant, dit : Qu'est-ce donc que ceci qui est écrit :" La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, celle-là est devenue la maîtresse pierre du coin " ?
      18 Quiconque tombera sur cette pierre, sera brisé ; mais celui sur qui elle tombera, elle le broiera.
      19 Et les principaux sacrificateurs et les scribes cherchèrent, en cette heure même, à mettre les mains sur lui ; et ils craignaient le peuple, car ils connurent qu'il avait dit cette parabole contre eux.
      20 Et l'observant, ils envoyèrent des agents secrets, qui feignaient d'être justes, pour le surprendre en quelque parole, de manière à le livrer au magistrat et au pouvoir du gouverneur.
      21 Et ils l'interrogèrent, disant : Maître, nous savons que tu dis et que tu enseignes justement, et que tu n'as point égard à l'apparence des personnes, mais que tu enseignes la voie de Dieu avec vérité.
      22 Nous est-il permis de payer le tribut à César, ou non ?
      23 Et s'apercevant de leur perfidie, il leur dit : Pourquoi me tentez-vous ?
      24 Montrez-moi un denier ; de qui a-t-il l'image et l'inscription ? Et répondant, ils dirent : De César.
      25 Et il leur dit : Rendez donc les choses de César à César, et les choses de Dieu à Dieu.
      26 Et il ne pouvaient le surprendre dans ses paroles devant le peuple ; et étonnés de sa réponse, ils se turent.
      27 Et quelques-uns des sadducéens, qui nient qu'il y ait une résurrection, s'approchèrent, et l'interrogèrent, disant :
      28 Maître, Moïse nous a écrit, que si le frère de quelqu'un meurt, ayant une femme, et qu'il meure sans enfants, son frère prenne la femme et suscite de la postérité à son frère.
      29 Il y avait donc sept frères ; et le premier, ayant pris une femme, mourut sans enfants ;
      30 et le second prit la femme, et celui-ci aussi mourut sans enfants ;
      31 et le troisième la prit, et de même aussi les sept : ils ne laissèrent pas d'enfants et moururent ;
      32 et après eux tous la femme aussi mourut.
      33 Dans la résurrection donc, duquel d'entre eux sera-t-elle la femme, car les sept l'ont eue pour femme ?
      34 Et Jésus leur dit : Les fils de ce siècle se marient et sont donnés en mariage ;
      35 mais ceux qui seront estimés dignes d'avoir part à ce siècle-là et à la résurrection d'entre les morts, ne se marient ni ne sont donnés en mariage,
      36 aussi ils ne peuvent plus mourir ; car ils sont semblables aux anges, et ils sont fils de Dieu, étant fils de la résurrection.
      37 Or que les morts ressuscitent, Moïse même l'a montré, au titre :" Du buisson ", quand il appelle le Seigneur : le Dieu d'Abraham, et le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob.
      38 Or il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; car pour lui tous vivent.
      39 Et quelques-uns des scribes, répondant, dirent : Maître, tu as bien dit.
      40 Et ils n'osèrent plus l'interroger sur rien.
      41 Et il leur dit : Comment dit-on que le Christ est fils de David ?
      42 Et David lui-même dit, dans le livre des Psaumes :" Le Seigneur a dit à mon seigneur : Assieds-toi à ma droite,
      43 jusqu'à ce que je mette tes ennemis pour marchepied de tes pieds ".
      44 David donc l'appelle seigneur ; et comment est-il son fils ?
      45 Et comme tout le peuple écoutait, il dit à ses disciples :
      46 Soyez en garde contre les scribes, qui se plaisent à se promener en longues robes, et qui aiment les salutations dans les places publiques, et les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les repas ;
      47 qui dévorent les maisons des veuves, et pour prétexte font de longues prières ; -ceux-ci recevront une sentence plus sévère.
    • Luc 20

      1 Un de ces jours-là, pendant que Jésus enseignait le peuple dans la cour du temple et lui annonçait la Bonne Nouvelle, les grands-prêtres survinrent avec les interprètes de la loi et les anciens
      2 et l’interrompirent : — Dis-nous, lui demandèrent-ils, en vertu de quelle autorité tu agis comme tu le fais. Qui est-ce qui t’en a donné le droit ? —
      3 J’ai, moi aussi, une question à vous poser, répliqua-t-il, une seule. À vous de répondre :
      4 en vertu de quelle autorité Jean-Baptiste baptisait-il ? Tenait-il son mandat de Dieu ou des hommes ?
      5 Ils se mirent à réfléchir et à discuter entre eux : — Si nous disons : « C’est Dieu qui l’a envoyé », il va nous demander : « Pourquoi, alors, n’avez-vous pas cru en lui ? »
      6 Mais si nous répondons que sa mission était d’origine purement humaine, tout le peuple va nous tuer à coups de pierres, car ces gens-là sont convaincus que Jean était un prophète.
      7 Ils répondirent donc qu’ils ne savaient pas qui lui avait donné mission de baptiser. —
      8 Eh bien, reprit Jésus, moi non plus, je ne vous dirai pas en vertu de quelle autorité j’agis comme je le fais.
      9 Puis, s’adressant au peuple, il leur raconta cette parabole : — Un homme avait une vigne. Il la loua à des vignerons et partit pour un temps assez long à l’étranger.
      10 Au moment convenu, il envoie un serviteur vers les vignerons pour se faire remettre sa part de la récolte, mais les vignerons le maltraitent et le renvoient à vide.
      11 Le maître leur envoie un autre serviteur. Celui-là aussi, ils le renvoient à vide après l’avoir battu et accablé d’injures.
      12 Le maître essaie une troisième fois de leur envoyer un serviteur. Celui-là aussi se fait chasser après avoir été grièvement blessé.
      13 Le propriétaire du vignoble se dit alors : « Qu’est-ce que je pourrais bien faire ? Je vais leur envoyer mon fils, celui que j’aime, ils auront probablement du respect pour lui et le traiteront avec égards ».
      14 Mais quand les vignerons le reconnaissent, ils raisonnent ainsi entre eux : « Ah ! voilà le futur propriétaire ! Venez, tuons-le et l’héritage sera à nous ! »
      15 Effectivement, après l’avoir entraîné hors du vignoble, ils l’assassinent. — Comment, à votre avis, le propriétaire de la vigne les traitera-t-il ? (leur demanda Jésus.
      16 Puis il ajouta :) Il viendra en personne, il fera exécuter ces vignerons et confiera son vignoble à d’autres. — Espérons que non ! s’écrièrent les auditeurs de Jésus en entendant cela.
      17 Mais lui, fixant ses regards sur eux, leur dit : — Que signifie donc ce texte de l’Écriture : La pierre que les constructeurs avaient mise au rebut est devenue la pierre fondamentale à l’angle de l’édifice.
      18 Celui qui butera contre cette pierre-là se brisera la nuque, et si elle tombe sur quelqu’un, elle l’écrasera.
      19 Les interprètes de la loi et les grands-prêtres auraient bien voulu arrêter Jésus sur l’heure, mais ils n’osaient pas : ils avaient peur des réactions du peuple. En effet, ils avaient fort bien compris que c’étaient eux que Jésus visait par cette parabole.
      20 Dès lors, ils se mirent à le surveiller de près, à l’affût d’un prétexte (pour l’accuser). Ils envoyèrent auprès de lui d’habiles indicateurs qui faisaient semblant d’être des hommes pieux, pleins de scrupules. Ils devaient s’efforcer de lui arracher quelque parole compromettante qui leur permettrait de le déférer aux autorités civiles et à la juridiction du gouverneur romain.
      21 Ces gens-là l’abordèrent donc ainsi : — Maître, nous savons que tu es vrai et droit dans tes paroles et dans ton enseignement ; tu dis, en toute franchise, comment Dieu nous demande de vivre, sans tenir compte des positions sociales de ceux qui sont en face de toi.
      22 Eh bien ! dis-nous si oui ou non nous avons le droit de payer des impôts à un César ?
      23 Pénétrant leurs intentions, Jésus déjoua leur ruse en disant : —
      24 Montrez-moi une pièce d’argent ! Cette effigie et ce nom, de qui sont-ils ? — De César, répondirent-ils. —
      25 Eh bien ! leur dit-il, rendez à César ce qui appartient à César, et donnez à Dieu ce qui revient à Dieu.
      26 Ainsi, ils furent incapables de le trouver en défaut. Tout le peuple en fut témoin : pas moyen de surprendre une parole dite en public qui puisse leur servir à l’attaquer. Ils étaient si surpris de sa réplique qu’ils gardèrent le silence.
      27 Après cela vinrent quelques sadducéens, ceux qui prétendent que les morts ne ressuscitent pas. Ils lui posèrent la question suivante : —
      28 Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : Si quelqu’un vient à mourir, laissant une femme mais pas d’enfant, son frère devra épouser la veuve pour donner une postérité au frère décédé.
      29 Or, il y avait sept frères. L’aîné s’est marié et il est mort sans laisser d’enfant.
      30 Le deuxième, puis le troisième, ont épousé la veuve, et ainsi de suite jusqu’au septième :
      31 ils sont tous morts et aucun n’a laissé d’enfant !
      32 En fin de compte, la femme est morte, elle aussi.
      33 Avec lequel d’entre eux sera-t-elle mariée le jour où les morts ressusciteront, puisque tous les sept l’ont eue pour femme ?
      34 Jésus leur répondit : — Ici-bas, on prend femme ou mari.
      35 Mais ceux qui seront jugés dignes de parvenir à la résurrection d’entre les morts, pour faire partie du monde à venir, ne se marieront plus et ne seront plus donnés en mariage,
      36 car ils ne peuvent plus mourir. Ils sont (à cet égard) comme les anges ; une fois ressuscités, ils sont fils de Dieu.
      37 De plus, Moïse lui-même a fait allusion à la résurrection des morts dans le passage où il est question du buisson ardent, quand il désigne le Seigneur par ce nom : Le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob.
      38 En effet, puisque Dieu n’est pas un Dieu des morts, mais des vivants, ce passage prouve bien que, pour lui, (les patriarches) sont tous les trois vivants.
      39 Là-dessus, quelques interprètes de la loi prirent la parole, pour marquer leur approbation : — Bien, Maître, tu as donné la réponse qu’il fallait.
      40 Et, de fait, à partir de ce moment-là, personne n’osa plus lui poser d’autres questions.
      41 Ce fut au tour de Jésus de les interroger : — Comment se fait-il que l’on dise que le Messie doit être un descendant de David,
      42 alors que David lui-même s’exprime ainsi au livre des Psaumes : Le Seigneur (Dieu) a dit à mon Seigneur (le Messie) : Viens siéger à ma droite, jusqu’à ce que j’aie soumis tes ennemis
      43 et que j’en aie fait comme un escabeau sous tes pieds.
      44 Puisque David appelle donc (le Messie) son Seigneur, comment celui-ci peut-il être son descendant ?
      45 Devant tout le peuple qui l’écoutait, il dit à ses disciples : —
      46 Méfiez-vous de ces interprètes de la loi qui ne demandent qu’à se promener en costumes de cérémonies, qui aiment se faire saluer bien bas sur les places publiques, qui réclament les sièges d’honneur dans les synagogues et les meilleures places dans les banquets.
      47 Pendant ce temps, ils mangent le bien des veuves et leur ravissent tout ce qu’elles possèdent, sous prétexte de faire (pour elles) de longues prières. Leur condamnation n’en sera que plus sévère.
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