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Marc 14

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    • Marc 14

      1

      Christ est oint à Béthanie. (Marc 14:11-12). La Pâque ; Jésus déclare que Judas va le trahir. (Marc 14:12-21). Le repas du Seigneur est institué. (Marc 14:22-31). L'agonie morale de Christ, dans le jardin de Gethsémané. (Marc 14:32-42). Christ est trahi et saisi. (Marc 14:43-52). Christ devant le souverain sacrificateur. (Marc 14:53-65). Pierre renie Jésus. (Marc 14:66-72).

      Christ n'a-t-il pas « offert » Son âme à la mort, pour nous ? En conséquence, trouverions-nous toutes choses trop belles pour Lui ? Lui donnons-nous le précieux « baume de notre plus profonde affection » ? Aimons Le de tout notre cœur, même si notre zèle et notre affection sont incompris et blâmés ; souvenons-nous que la charité envers le pauvre ne saurait prévaloir l’adoration particulière que nous pourrions témoigner à notre Seigneur Jésus.

      Dans ce texte, nous voyons Christ faire l'éloge de cette femme pieuse, dans l'intention de laisser un témoignage qui puisse être enseigné aux croyants de tous temps. Christ honorera ceux qui Le glorifieront !

      La cupidité était le grave défaut de Juda : cela l'a conduit au péché, à la trahison envers son Maître ; par ce point faible, le diable l'a induit en tentation et l'a vaincu. Voyez les tristes machinations qui peuvent naître du péché : ce qui peut apparaître comme un gain au départ, peut se transformer à la fin en malédiction...

      12 Les événements relatés dans ce texte ne pouvaient être que le résultat de vaines investigations humaines. Mais notre Seigneur connaît toutes nos pensées, même avant que celles-ci ne naissent. Si nous laissons « entrer » Jésus dans notre cœur, Il y demeurera.

      Le Fils de l'homme continua à suivre Son ministère, tel qu’il avait été tracé dans les Écritures : un agneau que l’on mène à la boucherie ; malheur à l’homme par qui Il fut trahi !

      Le fait que Dieu permette aux hommes de pécher, et que cela ne touche pas Sa Gloire, ne les oblige pas pour autant à commettre l’iniquité ; cette liberté n’excusera aucunement leur culpabilité, ni ne diminuera leur châtiment...

      22 Le repas du Seigneur est avant tout une nourriture spirituelle pour l'âme : la quantité de pain et de vin que nous prenons est en fait relativement modeste, ces éléments n’étant qu’un symbole. Ce repas a été institué par notre Maître, afin que nous restions « forts », jusqu'à Sa seconde venue. Nous devons le prendre avec reconnaissance et actions de grâce : c’est un mémorial de la mort de Christ. Son sang précieux est mentionné plusieurs fois : il est le prix de notre rédemption. Le sang de Christ, répandu pour plusieurs, est vraiment suffisant pour sauver les pécheurs perdus qui se repentent !

      S’il a été répandu pour beaucoup, pourquoi pas pour moi ? Ce sang a été le moyen qui nous a permis d’acquérir le salut, par la mort de Christ. Appliquons la doctrine de la croix à nous-mêmes : qu’elle soit une « nourriture » et un « breuvage » pour notre âme, justifiant et rafraîchissant notre vie spirituelle ! Les joies que nous éprouvons en prenant ce repas ici-bas sont les prémices et les « arrhes » de ce que nous vivrons dans les cieux. Tous ceux qui ont goûté à ces « délices » spirituelles, désirent vivement connaître celles qui seront éternelles ! Bien que le grand Berger subisse Ses souffrances en toute obéissance, Ses disciples furent éparpillés par le peu d’afflictions qu’ils durent supporter lors de Son arrestation.

      Combien sommes-nous enclins à avoir une haute opinion de nous-mêmes, et à faire confiance à notre cœur ! Quelle lourde maladresse Pierre a commise, en répondant de la sorte à son Maître, sans crainte ni tremblement !

      Seigneur fais-moi la grâce de me garder de Te renier !

      32 Les souffrances de Christ commencèrent par celles qui furent les plus douloureuses : celles de l’âme. Il commença en effet à être fortement angoissé ; les termes utilisés dans ce texte ne sont pas tout à fait identiques à ceux utilisés dans l’évangile de Matthieu, mais ils sont tous pleins de signification.

      Les angoisses, en provenance de Dieu, assaillirent Jésus : Il fut obligé d’en subir toute la portée. Aucune tristesse ne fut comme celle qu’Il ressentit à ce moment là : Christ allait devenir « anathème » pour nous : les malédictions de la loi allaient L’atteindre, Il allait devenir le « garant » de notre salut. Il allait « goûter » à la mort, dans toute son amertume. La crainte, relatée par les apôtres dans le Nouveau Testament, est une crainte naturelle, effrayant la nature humaine : elle est provoquée par la perspective de la souffrance et de la mort.

      Pouvons-nous continuer à nous distraire dans les frivolités ou dans les pensées légères de l’iniquité, quand nous voyons les horribles souffrances que notre péché occasionna au Seigneur Jésus, péché qui ne pouvait d’ailleurs Lui être imputé ? Est-ce qu’une telle scène de souffrance de Jésus, à Gethsémané, peut vraiment émouvoir notre âme ? Christ aurait subi une terrible agonie pour nos péchés, et nous resterions complètement insensibles à cette horrible souffrance ! Combien devrions-nous lever les yeux vers Lui, Celui que nous avons percé et renié ! Il nous appartient d'être vraiment affligés par le péché : Jésus le fut, ne méprisons jamais ce fait !

      Christ, en tant qu'homme, plaida afin que si cela était possible, Ses souffrances puissent Lui être épargnées. Cependant, en tant que Médiateur, Il se soumit à la Volonté divine : « non ce que je veux, mais ce que Tu veux ».

      Remarquez combien la faiblesse coupable des disciples finit par les dominer : quelle lourde entrave notre corps représente-t-il pour notre âme ! Lorsque nous voyons les épreuves surgir, nous devrions déjà être prêts à les supporter. Hélas, même les croyants portent peu d’attention aux souffrances du Rédempteur. Au lieu d'être prêts à « mourir avec Christ », ils ne sont même pas disposés à veiller une heure avec lui...

      43 Les dirigeants juifs cherchèrent à faire mourir Jésus : Il ne se présentait pas en effet comme un prince, mais Il prêchait la repentance, la réforme et une vie sainte, éléments qui devaient guider les pensées et les affections des hommes, leur montrant ainsi une autre perspective de vie.

      Pierre blessa l’esclave du souverain sacrificateur : il est plus facile de se battre pour Christ que de mourir pour Lui. Il y a en fait une grande différence entre les disciples fautifs et les hypocrites : Judas appela imprudemment Jésus « Rabbi » (Maître), sans même réfléchir ; il Lui manifesta une grande affection, malgré le fait de Le livrer à Ses ennemis. Ces derniers (des Juifs) précipitèrent alors leur propre destruction...

      53 Ce texte décrit la condamnation de Christ, par le grand conseil des Juifs. Pierre suivait de loin, mais l’endroit où il y avait du feu, dans le palais du souverain sacrificateur, n'était pas très propice au recueillement de l’apôtre ; de plus, les différents serviteurs n’étaient pas une bonne compagnie pour lui : cette situation ne pouvait que le mener à la tentation.

      On fit preuve d'une grande diligence pour procurer de faux témoins contre Jésus, néanmoins leur témoignage n’était pas en rapport avec la charge d'une peine capitale, même en cherchant dans les détails de la loi. On demanda à Christ : « es Tu le Fils du Dieu béni », (le Fils de Dieu) ? Pour bien prouver qu'Il l’était, Jésus mentionna Sa seconde venue future.

      Dans tous ces outrages relatés, nous avons les preuves de l'inimitié de l'homme envers Dieu, et de l'Amour gratuit et indescriptible de ce Dernier pour Sa créature.

      66 Pierre commença à renier Jésus, alors qu’il resta à distance du Maître. Ceux qui éprouvent une certaine timidité quant à leur piété, commencent en fait à renier Christ. Ceux qui pensent qu'il est hasardeux d'être en compagnie des disciples de Christ, risquant par là de souffrir pour Lui, trouveront encore plus dangereux de côtoyer Ses ennemis.

      Quand on admirait Christ et qu'on s'attroupait autour de Lui, Pierre affichait volontiers son attachement au Seigneur ; maintenant, alors que ce Dernier est abandonné et méprisé, l’apôtre prétend n’avoir aucune relation avec Lui... Observons néanmoins que la repentance de Pierre fût très rapide et sincère !

      Que celui qui pense être debout, prenne garde de ne pas tomber, et que celui qui a chuté, songe aux différents évènements de ce texte : qu’il se remémore ses propres offenses et revienne au Seigneur avec des pleurs et des supplications, cherchant à être pardonné et relevé par le Saint-Esprit !

    • Marc 14

      1 Ἦν δὲ τὸ πάσχα καὶ τὰ ἄζυμα μετὰ δύο ἡμέρας. καὶ ἐζήτουν οἱ ἀρχιερεῖς καὶ οἱ γραμματεῖς πῶς αὐτὸν ἐν δόλῳ κρατήσαντες ἀποκτείνωσιν,
      2 ἔλεγον γάρ· Μὴ ἐν τῇ ἑορτῇ, μήποτε ἔσται θόρυβος τοῦ λαοῦ.
      3 Καὶ ὄντος αὐτοῦ ἐν Βηθανίᾳ ἐν τῇ οἰκίᾳ Σίμωνος τοῦ λεπροῦ κατακειμένου αὐτοῦ ἦλθεν γυνὴ ἔχουσα ἀλάβαστρον μύρου νάρδου πιστικῆς πολυτελοῦς· συντρίψασα τὴν ἀλάβαστρον κατέχεεν αὐτοῦ τῆς κεφαλῆς.
      4 ἦσαν δέ τινες ἀγανακτοῦντες πρὸς ἑαυτούς· Εἰς τί ἡ ἀπώλεια αὕτη τοῦ μύρου γέγονεν;
      5 ἠδύνατο γὰρ τοῦτο τὸ μύρον πραθῆναι ἐπάνω δηναρίων τριακοσίων καὶ δοθῆναι τοῖς πτωχοῖς· καὶ ἐνεβριμῶντο αὐτῇ.
      6 ὁ δὲ Ἰησοῦς εἶπεν· Ἄφετε αὐτήν· τί αὐτῇ κόπους παρέχετε; καλὸν ἔργον ἠργάσατο ἐν ἐμοί·
      7 πάντοτε γὰρ τοὺς πτωχοὺς ἔχετε μεθ’ ἑαυτῶν, καὶ ὅταν θέλητε δύνασθε αὐτοῖς εὖ ποιῆσαι, ἐμὲ δὲ οὐ πάντοτε ἔχετε·
      8 ὃ ἔσχεν ἐποίησεν, προέλαβεν μυρίσαι τὸ σῶμά μου εἰς τὸν ἐνταφιασμόν.
      9 ἀμὴν δὲ λέγω ὑμῖν, ὅπου ἐὰν κηρυχθῇ τὸ εὐαγγέλιον εἰς ὅλον τὸν κόσμον, καὶ ὃ ἐποίησεν αὕτη λαληθήσεται εἰς μνημόσυνον αὐτῆς.
      10 Καὶ Ἰούδας Ἰσκαριὼθ ὁ εἷς τῶν δώδεκα ἀπῆλθεν πρὸς τοὺς ἀρχιερεῖς ἵνα αὐτὸν παραδοῖ αὐτοῖς.
      11 οἱ δὲ ἀκούσαντες ἐχάρησαν καὶ ἐπηγγείλαντο αὐτῷ ἀργύριον δοῦναι. καὶ ἐζήτει πῶς αὐτὸν εὐκαίρως παραδοῖ.
      12 Καὶ τῇ πρώτῃ ἡμέρᾳ τῶν ἀζύμων, ὅτε τὸ πάσχα ἔθυον, λέγουσιν αὐτῷ οἱ μαθηταὶ αὐτοῦ· Ποῦ θέλεις ἀπελθόντες ἑτοιμάσωμεν ἵνα φάγῃς τὸ πάσχα;
      13 καὶ ἀποστέλλει δύο τῶν μαθητῶν αὐτοῦ καὶ λέγει αὐτοῖς· Ὑπάγετε εἰς τὴν πόλιν, καὶ ἀπαντήσει ὑμῖν ἄνθρωπος κεράμιον ὕδατος βαστάζων· ἀκολουθήσατε αὐτῷ,
      14 καὶ ὅπου ἐὰν εἰσέλθῃ εἴπατε τῷ οἰκοδεσπότῃ ὅτι Ὁ διδάσκαλος λέγει· Ποῦ ἐστιν τὸ κατάλυμά μου ὅπου τὸ πάσχα μετὰ τῶν μαθητῶν μου φάγω;
      15 καὶ αὐτὸς ὑμῖν δείξει ἀνάγαιον μέγα ἐστρωμένον ἕτοιμον· καὶ ἐκεῖ ἑτοιμάσατε ἡμῖν.
      16 καὶ ἐξῆλθον οἱ μαθηταὶ καὶ ἦλθον εἰς τὴν πόλιν καὶ εὗρον καθὼς εἶπεν αὐτοῖς, καὶ ἡτοίμασαν τὸ πάσχα.
      17 Καὶ ὀψίας γενομένης ἔρχεται μετὰ τῶν δώδεκα.
      18 καὶ ἀνακειμένων αὐτῶν καὶ ἐσθιόντων ὁ Ἰησοῦς εἶπεν· Ἀμὴν λέγω ὑμῖν ὅτι εἷς ἐξ ὑμῶν παραδώσει με ὁ ἐσθίων μετ’ ἐμοῦ.
      19 ἤρξαντο λυπεῖσθαι καὶ λέγειν αὐτῷ εἷς κατὰ εἷς· Μήτι ἐγώ;
      20 ὁ δὲ εἶπεν αὐτοῖς· Εἷς τῶν δώδεκα, ὁ ἐμβαπτόμενος μετ’ ἐμοῦ εἰς τὸ τρύβλιον·
      21 ὅτι ὁ μὲν υἱὸς τοῦ ἀνθρώπου ὑπάγει καθὼς γέγραπται περὶ αὐτοῦ, οὐαὶ δὲ τῷ ἀνθρώπῳ ἐκείνῳ δι’ οὗ ὁ υἱὸς τοῦ ἀνθρώπου παραδίδοται· καλὸν αὐτῷ εἰ οὐκ ἐγεννήθη ὁ ἄνθρωπος ἐκεῖνος.
      22 Καὶ ἐσθιόντων αὐτῶν λαβὼν ἄρτον εὐλογήσας ἔκλασεν καὶ ἔδωκεν αὐτοῖς καὶ εἶπεν· Λάβετε, τοῦτό ἐστιν τὸ σῶμά μου.
      23 καὶ λαβὼν ποτήριον εὐχαριστήσας ἔδωκεν αὐτοῖς, καὶ ἔπιον ἐξ αὐτοῦ πάντες.
      24 καὶ εἶπεν αὐτοῖς· Τοῦτό ἐστιν τὸ αἷμά μου τῆς διαθήκης τὸ ἐκχυννόμενον ὑπὲρ πολλῶν.
      25 ἀμὴν λέγω ὑμῖν ὅτι οὐκέτι οὐ μὴ πίω ἐκ τοῦ γενήματος τῆς ἀμπέλου ἕως τῆς ἡμέρας ἐκείνης ὅταν αὐτὸ πίνω καινὸν ἐν τῇ βασιλείᾳ τοῦ θεοῦ.
      26 Καὶ ὑμνήσαντες ἐξῆλθον εἰς τὸ Ὄρος τῶν Ἐλαιῶν.
      27 Καὶ λέγει αὐτοῖς ὁ Ἰησοῦς ὅτι Πάντες σκανδαλισθήσεσθε, ὅτι γέγραπται· Πατάξω τὸν ποιμένα, καὶ τὰ πρόβατα διασκορπισθήσονται.
      28 ἀλλὰ μετὰ τὸ ἐγερθῆναί με προάξω ὑμᾶς εἰς τὴν Γαλιλαίαν.
      29 ὁ δὲ Πέτρος ἔφη αὐτῷ· Εἰ καὶ πάντες σκανδαλισθήσονται, ἀλλ’ οὐκ ἐγώ.
      30 καὶ λέγει αὐτῷ ὁ Ἰησοῦς· Ἀμὴν λέγω σοι ὅτι σὺ σήμερον ταύτῃ τῇ νυκτὶ πρὶν ἢ δὶς ἀλέκτορα φωνῆσαι τρίς με ἀπαρνήσῃ.
      31 ὁ δὲ ἐκπερισσῶς ἐλάλει· Ἐὰν δέῃ με συναποθανεῖν σοι, οὐ μή σε ἀπαρνήσομαι. ὡσαύτως δὲ καὶ πάντες ἔλεγον.
      32 Καὶ ἔρχονται εἰς χωρίον οὗ τὸ ὄνομα Γεθσημανί, καὶ λέγει τοῖς μαθηταῖς αὐτοῦ· Καθίσατε ὧδε ἕως προσεύξωμαι.
      33 καὶ παραλαμβάνει τὸν Πέτρον καὶ Ἰάκωβον καὶ Ἰωάννην μετ’ αὐτοῦ, καὶ ἤρξατο ἐκθαμβεῖσθαι καὶ ἀδημονεῖν,
      34 καὶ λέγει αὐτοῖς· Περίλυπός ἐστιν ἡ ψυχή μου ἕως θανάτου· μείνατε ὧδε καὶ γρηγορεῖτε.
      35 καὶ προελθὼν μικρὸν ἔπιπτεν ἐπὶ τῆς γῆς, καὶ προσηύχετο ἵνα εἰ δυνατόν ἐστιν παρέλθῃ ἀπ’ αὐτοῦ ἡ ὥρα,
      36 καὶ ἔλεγεν· Αββα ὁ πατήρ, πάντα δυνατά σοι· παρένεγκε τὸ ποτήριον τοῦτο ἀπ’ ἐμοῦ· ἀλλ’ οὐ τί ἐγὼ θέλω ἀλλὰ τί σύ.
      37 καὶ ἔρχεται καὶ εὑρίσκει αὐτοὺς καθεύδοντας, καὶ λέγει τῷ Πέτρῳ· Σίμων, καθεύδεις; οὐκ ἴσχυσας μίαν ὥραν γρηγορῆσαι;
      38 γρηγορεῖτε καὶ προσεύχεσθε, ἵνα μὴ ἔλθητε εἰς πειρασμόν· τὸ μὲν πνεῦμα πρόθυμον ἡ δὲ σὰρξ ἀσθενής.
      39 καὶ πάλιν ἀπελθὼν προσηύξατο τὸν αὐτὸν λόγον εἰπών.
      40 καὶ πάλιν ἐλθὼν εὗρεν αὐτοὺς καθεύδοντας, ἦσαν γὰρ αὐτῶν οἱ ὀφθαλμοὶ καταβαρυνόμενοι, καὶ οὐκ ᾔδεισαν τί ἀποκριθῶσιν αὐτῷ.
      41 καὶ ἔρχεται τὸ τρίτον καὶ λέγει αὐτοῖς· Καθεύδετε τὸ λοιπὸν καὶ ἀναπαύεσθε· ἀπέχει· ἦλθεν ἡ ὥρα, ἰδοὺ παραδίδοται ὁ υἱὸς τοῦ ἀνθρώπου εἰς τὰς χεῖρας τῶν ἁμαρτωλῶν.
      42 ἐγείρεσθε ἄγωμεν· ἰδοὺ ὁ παραδιδούς με ἤγγικεν.
      43 Καὶ εὐθὺς ἔτι αὐτοῦ λαλοῦντος παραγίνεται Ἰούδας εἷς τῶν δώδεκα καὶ μετ’ αὐτοῦ ὄχλος μετὰ μαχαιρῶν καὶ ξύλων παρὰ τῶν ἀρχιερέων καὶ τῶν γραμματέων καὶ τῶν πρεσβυτέρων.
      44 δεδώκει δὲ ὁ παραδιδοὺς αὐτὸν σύσσημον αὐτοῖς λέγων· Ὃν ἂν φιλήσω αὐτός ἐστιν· κρατήσατε αὐτὸν καὶ ἀπάγετε ἀσφαλῶς.
      45 καὶ ἐλθὼν εὐθὺς προσελθὼν αὐτῷ λέγει· Ῥαββί, καὶ κατεφίλησεν αὐτόν.
      46 οἱ δὲ ἐπέβαλαν τὰς χεῖρας αὐτῷ καὶ ἐκράτησαν αὐτόν.
      47 εἷς δέ τις τῶν παρεστηκότων σπασάμενος τὴν μάχαιραν ἔπαισεν τὸν δοῦλον τοῦ ἀρχιερέως καὶ ἀφεῖλεν αὐτοῦ τὸ ὠτάριον.
      48 καὶ ἀποκριθεὶς ὁ Ἰησοῦς εἶπεν αὐτοῖς· Ὡς ἐπὶ λῃστὴν ἐξήλθατε μετὰ μαχαιρῶν καὶ ξύλων συλλαβεῖν με;
      49 καθ’ ἡμέραν ἤμην πρὸς ὑμᾶς ἐν τῷ ἱερῷ διδάσκων καὶ οὐκ ἐκρατήσατέ με· ἀλλ’ ἵνα πληρωθῶσιν αἱ γραφαί.
      50 καὶ ἀφέντες αὐτὸν ἔφυγον πάντες.
      51 Καὶ νεανίσκος τις συνηκολούθει αὐτῷ περιβεβλημένος σινδόνα ἐπὶ γυμνοῦ, καὶ κρατοῦσιν αὐτόν,
      52 ὁ δὲ καταλιπὼν τὴν σινδόνα γυμνὸς ἔφυγεν.
      53 Καὶ ἀπήγαγον τὸν Ἰησοῦν πρὸς τὸν ἀρχιερέα, καὶ συνέρχονται πάντες οἱ ἀρχιερεῖς καὶ οἱ πρεσβύτεροι καὶ οἱ γραμματεῖς.
      54 καὶ ὁ Πέτρος ἀπὸ μακρόθεν ἠκολούθησεν αὐτῷ ἕως ἔσω εἰς τὴν αὐλὴν τοῦ ἀρχιερέως καὶ ἦν συγκαθήμενος μετὰ τῶν ὑπηρετῶν καὶ θερμαινόμενος πρὸς τὸ φῶς.
      55 οἱ δὲ ἀρχιερεῖς καὶ ὅλον τὸ συνέδριον ἐζήτουν κατὰ τοῦ Ἰησοῦ μαρτυρίαν εἰς τὸ θανατῶσαι αὐτόν, καὶ οὐχ ηὕρισκον·
      56 πολλοὶ γὰρ ἐψευδομαρτύρουν κατ’ αὐτοῦ, καὶ ἴσαι αἱ μαρτυρίαι οὐκ ἦσαν.
      57 καί τινες ἀναστάντες ἐψευδομαρτύρουν κατ’ αὐτοῦ λέγοντες
      58 ὅτι Ἡμεῖς ἠκούσαμεν αὐτοῦ λέγοντος ὅτι Ἐγὼ καταλύσω τὸν ναὸν τοῦτον τὸν χειροποίητον καὶ διὰ τριῶν ἡμερῶν ἄλλον ἀχειροποίητον οἰκοδομήσω·
      59 καὶ οὐδὲ οὕτως ἴση ἦν ἡ μαρτυρία αὐτῶν.
      60 καὶ ἀναστὰς ὁ ἀρχιερεὺς εἰς μέσον ἐπηρώτησεν τὸν Ἰησοῦν λέγων· Οὐκ ἀποκρίνῃ οὐδέν; τί οὗτοί σου καταμαρτυροῦσιν;
      61 ὁ δὲ ἐσιώπα καὶ οὐκ ἀπεκρίνατο οὐδέν. πάλιν ὁ ἀρχιερεὺς ἐπηρώτα αὐτὸν καὶ λέγει αὐτῷ· Σὺ εἶ ὁ χριστὸς ὁ υἱὸς τοῦ εὐλογητοῦ;
      62 ὁ δὲ Ἰησοῦς εἶπεν· Ἐγώ εἰμι, καὶ ὄψεσθε τὸν υἱὸν τοῦ ἀνθρώπου ἐκ δεξιῶν καθήμενον τῆς δυνάμεως καὶ ἐρχόμενον μετὰ τῶν νεφελῶν τοῦ οὐρανοῦ.
      63 ὁ δὲ ἀρχιερεὺς διαρρήξας τοὺς χιτῶνας αὐτοῦ λέγει· Τί ἔτι χρείαν ἔχομεν μαρτύρων;
      64 ἠκούσατε τῆς βλασφημίας· τί ὑμῖν φαίνεται; οἱ δὲ πάντες κατέκριναν αὐτὸν ἔνοχον εἶναι θανάτου.
      65 καὶ ἤρξαντό τινες ἐμπτύειν αὐτῷ καὶ περικαλύπτειν αὐτοῦ τὸ πρόσωπον καὶ κολαφίζειν αὐτὸν καὶ λέγειν αὐτῷ· Προφήτευσον, καὶ οἱ ὑπηρέται ῥαπίσμασιν αὐτὸν ἔλαβον.
      66 Καὶ ὄντος τοῦ Πέτρου κάτω ἐν τῇ αὐλῇ ἔρχεται μία τῶν παιδισκῶν τοῦ ἀρχιερέως,
      67 καὶ ἰδοῦσα τὸν Πέτρον θερμαινόμενον ἐμβλέψασα αὐτῷ λέγει· Καὶ σὺ μετὰ τοῦ Ναζαρηνοῦ ἦσθα τοῦ Ἰησοῦ·
      68 ὁ δὲ ἠρνήσατο λέγων· Οὔτε οἶδα οὔτε ἐπίσταμαι σὺ τί λέγεις, καὶ ἐξῆλθεν ἔξω εἰς τὸ προαύλιον καὶ ἀλέκτωρ ἐφώνησεν.
      69 καὶ ἡ παιδίσκη ἰδοῦσα αὐτὸν ἤρξατο πάλιν λέγειν τοῖς παρεστῶσιν ὅτι Οὗτος ἐξ αὐτῶν ἐστιν.
      70 ὁ δὲ πάλιν ἠρνεῖτο. καὶ μετὰ μικρὸν πάλιν οἱ παρεστῶτες ἔλεγον τῷ Πέτρῳ· Ἀληθῶς ἐξ αὐτῶν εἶ, καὶ γὰρ Γαλιλαῖος εἶ καὶ ἡ λαλιά σου ὁμοιάζει·
      71 ὁ δὲ ἤρξατο ἀναθεματίζειν καὶ ὀμνύναι ὅτι Οὐκ οἶδα τὸν ἄνθρωπον τοῦτον ὃν λέγετε.
      72 καὶ εὐθὺς ἐκ δευτέρου ἀλέκτωρ ἐφώνησεν· καὶ ἀνεμνήσθη ὁ Πέτρος τὸ ῥῆμα ὡς εἶπεν αὐτῷ ὁ Ἰησοῦς ὅτι Πρὶν ἀλέκτορα φωνῆσαι δὶς τρίς με ἀπαρνήσῃ, καὶ ἐπιβαλὼν ἔκλαιεν.
    • Marc 14

      1 Or, deux jours après, c'était la Pâque et les Pains sans levain. Et les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient comment ils pourraient se saisir de lui par ruse, et le faire mourir ;
      2 car ils disaient : Non pas pendant la fête, de peur qu'il n'y ait du tumulte parmi le peuple.
      3 Et comme il était à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux, et qu'il était à table, une femme vint, ayant un vase d'albâtre plein d'un parfum de nard pur et de grand prix ; et, ayant brisé le vase, elle le répandit sur sa tête.
      4 Et quelques-uns étaient là, qui s'indignaient en eux-mêmes et disaient : A quoi bon la perte de ce parfum ?
      5 Car ce parfum aurait pu être vendu plus de trois cents deniers, et être donné aux pauvres ; et ils la reprenaient vivement.
      6 Mais Jésus dit : Laissez-là ; pourquoi lui donnez-vous du déplaisir ? Elle a fait une bonne oeuvre envers moi ;
      7 car vous avez toujours les pauvres avec vous, et quand vous voudrez, vous pourrez leur faire du bien ; mais moi, vous ne m'avez pas toujours.
      8 Ce qui étaient en son pouvoir, elle l'a fait ; elle a anticipé le moment d'oindre mon corps pour ma sépulture.
      9 Et en vérité, je vous dis : en quelque lieu que cet évangile soit prêché dans le monde entier, on parlera aussi de ce que cette femme a fait, en mémoire d'elle.
      10 Et Judas Iscariote, l'un des douze, s'en alla vers les principaux sacrificateurs pour le leur livrer ;
      11 et ceux-ci, l'ayant entendu, s'en réjouirent et promirent de lui donner de l'argent ; et il cherchait comment il le livrerait commodément.
      12 Et le premier jour des pains sans levain, lorsqu'on sacrifiait la pâque, ses disciples lui disent : Où veux-tu que nous allions préparer ce qu'il faut, afin que tu manges la pâque ?
      13 Et il envoie deux de ses disciples et leur dit : Allez à la ville ; et un homme portant une cruche d'eau viendra à votre rencontre ; suivez-le.
      14 Et où qu'il entre, dites au maître de la maison : Le maître dit : Où est mon logis où je mangerai la pâque avec mes disciples ?
      15 Et lui vous montrera une grande chambre garnie, toute prête ; apprêtez-nous là ce qu'il faut.
      16 Et ses disciples s'en allèrent et entrèrent dans la ville, et trouvèrent tout comme il leur avait dit ; et ils apprêtèrent la pâque.
      17 Et le soir étant venu, il vient avec les douze.
      18 Et comme ils étaient à table et qu'ils mangeaient, Jésus dit : En vérité, je vous dis que l'un d'entre vous qui mange avec moi, me livrera.
      19 Et ils commencèrent à s'attrister et à lui dire l'un après l'autre : Est-ce moi ? Et un autre : Est-ce moi ?
      20 Mais répondant, il leur dit : C'est l'un d'entre les douze qui trempe avec moi au plat.
      21 Le fils de l'homme s'en va, selon qu'il est écrit de lui ; mais malheur à cet homme par qui le fils de l'homme est livré ! Il eût été bon pour cet homme-là qu'il ne fût pas né.
      22 Et comme ils mangeaient, Jésus, ayant pris un pain et ayant béni, le rompit et le leur donna, et dit : Prenez ; ceci est mon corps.
      23 Et ayant pris la coupe et ayant rendu grâces, il la leur donna ; et ils en burent tous.
      24 Et il leur dit : Ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui est versé pour plusieurs.
      25 En vérité, je vous dis que je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu'à ce jour où je le boirai nouveau dans le royaume de Dieu.
      26 Et ayant chanté une hymne, ils sortirent et s'en allèrent à la montagne des Oliviers.
      27 Et Jésus leur dit : Vous serez tous scandalisés ; car il est écrit :" Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées " ;
      28 mais après que je serai ressuscité, j'irai devant vous en Galilée.
      29 Et Pierre lui dit : Si même tous étaient scandalisés, je ne le serai pourtant pas, moi.
      30 Et Jésus lui dit : En vérité, je te dis qu'aujourd'hui, cette nuit-ci, avant que le coq ait chanté deux fois, toi, tu me renieras trois fois.
      31 Mais Pierre disait encore plus fortement : Quand il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai point. Et ils dirent tous aussi la même chose.
      32 Et ils viennent en un lieu dont le nom était Gethsémané. Et il dit à ses disciples : Asseyez-vous ici, jusqu'à ce que j'aie prié.
      33 Et il prend avec lui Pierre et Jacques et Jean ; et il commença à être saisi d'effroi et fort angoissé.
      34 Et il leur dit : Mon âme est saisie de tristesse jusqu'à la mort ; demeurez ici et veillez.
      35 Et s'en allant un peu plus avant, il se jeta contre terre, et il priait que, s'il était possible, l'heure passât loin de lui.
      36 Et il disait : Abba, Père, toutes choses te sont possibles ; fais passer cette coupe loin de moi ; toutefois non pas ce que je veux, moi, mais ce que tu veux, toi !
      37 Et il vient, et les trouve dormant ; et il dit à Pierre : Simon, tu dors ? Tu n'as pu veiller une heure ?
      38 Veillez et priez, afin que vous n'entriez pas en tentation ; l'esprit est prompt, mais la chair est faible.
      39 Et il s'en alla de nouveau, et il pria, disant les mêmes paroles.
      40 Et s'en étant retourné, il les trouva de nouveau dormant (car leurs yeux étaient appesantis) ; et ils ne savaient que lui répondre.
      41 Et il vient pour la troisième fois et leur dit : Dormez dorénavant et reposez-vous ; il suffit, l'heure est venue ; voici, le fils de l'homme est livré entre les mains des pécheurs.
      42 Levez-vous, allons ; voici, celui qui me livre s'est approché.
      43 Et aussitôt, comme il parlait encore, Judas, l'un des douze, se trouve là, et avec lui une grande foule avec des épées et des bâtons, de la part des principaux sacrificateurs et des scribes et des anciens.
      44 Et celui qui le livrait leur avait donné un signe, disant : Celui que je baiserai, c'est lui ; saisissez-le, et emmenez-le sûrement.
      45 Et quand il fut venu, aussitôt s'approchant de lui, il dit : Rabbi, Rabbi ! et il le baisa avec empressement.
      46 Et ils mirent les mains sur lui et se saisirent de lui.
      47 Et l'un de ceux qui étaient là présents, ayant tiré l'épée, frappa l'esclave du souverain sacrificateur, et lui emporta l'oreille.
      48 Et Jésus, répondant, leur dit : Etes-vous sortis comme après un brigand, avec des épées et des bâtons, pour me prendre ?
      49 J'étais tous les jours avec vous, enseignant dans le temple, et vous ne vous êtes pas saisis de moi ; mais c'est afin que les écritures soient accomplies.
      50 Et tous le laissèrent et s'enfuirent.
      51 Et un certain jeune homme le suivit, enveloppé d'une toile de fin lin sur le corps nu ; et ils le saisissent ;
      52 et, abandonnant la toile de fin lin, il leur échappa tout nu.
      53 Et ils amenèrent Jésus au souverain sacrificateur ; et tous les principaux sacrificateurs et les anciens et les scribes s'assemblent auprès de lui.
      54 Et Pierre le suivit de loin, jusque dans l'intérieur du palais du souverain sacrificateur, et il s'assit avec les huissiers, et se chauffait près du feu.
      55 Or les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient quelque témoignage contre Jésus, pour le faire mourir ; et ils n'en trouvaient point.
      56 Car plusieurs portaient de faux témoignages contre lui ; et les témoignages ne s'accordaient pas.
      57 Et quelques-uns s'élevèrent et portèrent un faux témoignage contre lui, disant :
      58 Nous l'avons entendu disant : Moi, je détruirai ce temple qui est fait de main, et en trois jours j'en bâtirai un autre qui ne sera pas fait de main.
      59 Et ainsi non plus leur témoignage ne s'accordait pas.
      60 Et le souverain sacrificateur, se levant devant tous, interrogea Jésus, disant : Ne réponds-tu rien ? De quoi ceux-ci témoignent-ils contre toi ?
      61 Et il garda le silence, et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l'interrogea encore, et lui dit : Toi, tu es le Christ, le Fils du Béni ?
      62 Et Jésus dit : Je le suis ; et vous verrez le fils de l'homme assis à la droite de la puissance, et venant avec les nuées du ciel.
      63 Et le souverain sacrificateur, ayant déchiré ses vêtements, dit : Qu'avons-nous encore besoin de témoins ?
      64 Vous avez ouï le blasphème : que vous en semble ? Et tous le condamnèrent comme méritant la mort.
      65 Et quelques-uns se mirent à cracher contre lui, et à lui couvrir le visage, et à lui donner des soufflets, et à lui dire : Prophétise. Et les huissiers le frappaient de leurs mains.
      66 Et comme Pierre était en bas, dans la cour, une des servantes du souverain sacrificateur vient,
      67 et, apercevant Pierre qui se chauffait, elle le regarda et dit : Et toi, tu étais avec le Nazarénien Jésus.
      68 Et il le nia, disant : Je ne sais ni n'entends ce que tu dis. Et il sortit dehors dans le vestibule ; et le coq chanta.
      69 Et la servante, l'apercevant encore, se mit à dire à ceux qui étaient là : Celui-ci est de ces gens-là.
      70 Et il le nia de nouveau. Et encore un peu après, ceux qui étaient là présents dirent à Pierre : Certainement tu es de ces gens-là ; car aussi tu es Galiléen.
      71 Et il se mit à faire des imprécations et à jurer : Je ne connais pas cet homme dont vous parlez.
      72 Et le coq chanta pour la seconde fois. Et Pierre se ressouvint de la parole que Jésus lui avait dite : Avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois. Et en y pensant, il pleura.
    • Marc 14

      1 On était à deux jours de la *Pâque et de la fête des *pains sans levain. Les chefs des *prêtres et les *spécialistes de la Loi cherchaient un moyen de s’emparer de Jésus par ruse et de le faire mourir.
      2 Car ils se disaient : —Il ne faut pas agir pendant la fête, pour ne pas provoquer d’émeute parmi le peuple.
      3 Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon, le lépreux. Pendant le repas, une femme s’approcha de lui, tenant un flacon d’albâtre rempli d’un parfum de nard pur de grande valeur. Elle cassa le col du flacon et répandit le parfum sur la tête de Jésus.
      4 Quelques-uns s’en indignèrent et murmurèrent entre eux : —Pourquoi gaspiller ainsi ce parfum ?
      5 On aurait pu le vendre et en tirer plus de trois cents pièces d’argent, qu’on aurait données aux pauvres. Et ils ne ménagèrent pas leurs reproches à cette femme.
      6 Mais Jésus dit : —Laissez-la donc tranquille ! Pourquoi lui faites-vous de la peine ? Ce qu’elle vient d’accomplir pour moi est une belle action.
      7 Des pauvres, vous en aurez toujours autour de vous, et vous pourrez leur faire du bien quand vous le voudrez ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.
      8 Cette femme a fait ce qu’elle pouvait. Elle a d’avance embaumé mon corps pour préparer mon enterrement.
      9 Vraiment, je vous l’assure, dans le monde entier, partout où l’Evangile sera annoncé, on racontera aussi, en souvenir de cette femme, ce qu’elle vient de faire.
      10 A la suite de cela, Judas Iscariot, l’un des Douze, alla trouver les chefs des *prêtres pour leur proposer de leur livrer Jésus.
      11 Sa proposition les réjouit et ils promirent de lui donner de l’argent. Dès lors, il chercha une occasion favorable pour leur livrer Jésus.
      12 Le premier jour de la fête des *pains sans levain, celui où l’on tue l’agneau de la *Pâque, ses *disciples lui demandèrent : —Où veux-tu que nous fassions les préparatifs pour le repas de la Pâque ?
      13 Alors il envoya deux d’entre eux en leur donnant les instructions suivantes : —Allez à la ville. Vous y rencontrerez un homme portant une cruche d’eau. Suivez-le.
      14 Lorsqu’il entrera dans une maison, parlez ainsi au propriétaire : « Le Maître te fait demander : Où est la pièce où je prendrai le repas de la Pâque avec mes disciples ? »
      15 Alors il vous montrera, à l’étage supérieur, une grande pièce aménagée, déjà prête. C’est là que vous ferez les préparatifs pour nous.
      16 Les disciples partirent. Ils arrivèrent à la ville, trouvèrent tout comme Jésus le leur avait dit et préparèrent le repas pascal.
      17 Le soir, Jésus arriva avec les Douze.
      18 Pendant qu’ils étaient à table et qu’ils mangeaient, il leur dit : —Vraiment, je vous l’assure, l’un de vous, qui mange avec moi, me trahira.
      19 A ces mots, ils devinrent tout tristes, et, l’un après l’autre, ils lui dirent : —Ce n’est pas moi, n’est-ce pas ?
      20 Alors il reprit : —C’est l’un des Douze, celui qui trempe son morceau dans le plat avec moi.
      21 Certes, le *Fils de l’homme s’en va conformément à ce que les Ecritures annoncent à son sujet, mais malheur à celui qui trahit le Fils de l’homme. Il aurait mieux valu pour lui n’être jamais né !
      22 Au cours du repas, Jésus prit du pain puis, après avoir prononcé la prière de reconnaissance, il le partagea en morceaux qu’il donna à ses disciples en disant : —Prenez, ceci est mon corps.
      23 Ensuite il prit une coupe, remercia Dieu et la leur donna. Ils en burent tous.
      24 Alors il leur dit : —Ceci est mon sang, par lequel est *scellée la nouvelle *alliance : il va être versé pour beaucoup d’hommes.
      25 Vraiment, je vous le déclare : je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu’au jour où je boirai le vin nouveau dans le *royaume de Dieu.
      26 Après cela, ils chantèrent les psaumes de la Pâque. Ensuite, ils sortirent pour se rendre au mont des Oliviers.
      27 Jésus leur dit : —Vous allez tous être ébranlés dans votre foi, car il est écrit : Je frapperai le berger et les brebis s’enfuiront de tous côtés.
      28 Mais, quand je serai ressuscité, je vous précéderai en *Galilée.
      29 Alors Pierre lui déclara : —Même si tous les autres étaient ébranlés, moi, pas !
      30 Jésus lui répondit : —Vraiment, je te l’assure : aujourd’hui, oui, cette nuit même, avant que le coq ait chanté deux fois, tu m’auras renié trois fois.
      31 Mais Pierre protesta avec véhémence : —Même s’il me fallait mourir avec toi, je ne te renierai pas. Et tous disaient la même chose.
      32 Ils arrivèrent en un lieu appelé Gethsémané. Jésus dit à ses disciples : —Asseyez-vous ici pendant que je vais prier.
      33 Il prit avec lui Pierre, *Jacques et Jean. Il commença à être envahi par la crainte, et l’angoisse le saisit.
      34 Il leur dit : —Je suis accablé de tristesse, à en mourir. Restez ici et veillez !
      35 Il fit quelques pas, se laissa tomber à terre et pria Dieu que cette heure s’éloigne de lui, si c’était possible :
      36 —Abba, Père, pour toi, tout est possible. Eloigne de moi cette coupe ; cependant, qu’il arrive non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux.
      37 Il revint vers ses disciples et les trouva endormis. Il dit à Pierre : —*Simon, tu dors ? Tu n’as pas été capable de veiller une heure !
      38 Veillez et priez pour ne pas céder à la tentation. L’esprit de l’homme est plein de bonne volonté, mais la nature humaine est bien faible.
      39 Il s’éloigna de nouveau pour prier, en répétant les mêmes paroles.
      40 Puis il revint encore vers les disciples et les trouva de nouveau endormis, car ils avaient tellement sommeil qu’ils n’arrivaient pas à garder les yeux ouverts, et ils ne surent que lui répondre.
      41 Lorsqu’il revint pour la troisième fois, il leur dit : —Vous dormez encore et vous vous reposez ! C’en est fait ! L’heure est venue. Le *Fils de l’homme est livré entre les mains des pécheurs.
      42 Levez-vous et allons-y. Car celui qui me trahit est là.
      43 Il n’avait pas fini de parler que soudain survint Judas, l’un des Douze, accompagné d’une troupe armée d’épées et de gourdins. C’étaient les chefs des *prêtres, les *spécialistes de la Loi et les responsables du peuple qui les envoyaient.
      44 Le traître avait convenu avec eux d’un signal : —Celui que j’embrasserai, c’est lui. Saisissez-vous de lui et emmenez-le sous bonne garde.
      45 En arrivant, Judas se dirigea droit sur Jésus ; il lui dit : « Maître ! » et l’embrassa.
      46 Aussitôt, les autres mirent la main sur Jésus et l’arrêtèrent.
      47 Mais l’un de ceux qui étaient là dégaina son épée, en donna un coup au serviteur du *grand-prêtre et lui emporta l’oreille.
      48 Jésus leur dit : —Me prenez-vous pour un bandit, pour que vous soyez venus en force avec des épées et des gourdins pour vous emparer de moi ?
      49 J’étais parmi vous chaque jour dans la cour du *Temple pour donner mon enseignement et vous ne m’avez pas arrêté. Mais il en est ainsi pour que les Ecritures s’accomplissent.
      50 Alors tous ses compagnons l’abandonnèrent et prirent la fuite.
      51 Un jeune homme le suivait, couvert seulement d’un drap. On le saisit,
      52 mais il abandonna le drap et s’enfuit, tout nu.
      53 Jésus fut conduit devant le *grand-prêtre chez qui se rassemblèrent les chefs des *prêtres, les responsables du peuple et les *spécialistes de la *Loi.
      54 Pierre l’avait suivi à distance, jusqu’à l’intérieur de la cour du palais du grand-prêtre. Il était assis avec les gardes, près du feu, pour se réchauffer.
      55 Les chefs des prêtres et le *Grand-Conseil au complet cherchaient un témoignage contre Jésus pour pouvoir le condamner à mort. Mais ils n’en trouvaient pas.
      56 Car il y avait beaucoup de gens pour apporter des faux témoignages contre lui, mais ces témoignages ne concordaient pas.
      57 Finalement, quelques-uns se levèrent pour porter contre lui ce faux témoignage :
      58 —Nous l’avons entendu dire : « Je démolirai ce *Temple fait de main d’homme et, en trois jours, j’en reconstruirai un autre, qui ne sera pas fait par des mains humaines. »
      59 Mais même là-dessus, leurs dépositions ne s’accordaient pas.
      60 Alors le grand-prêtre se leva au milieu de l’assemblée et interrogea Jésus. —Eh bien, demanda-t-il, tu n’as rien à répondre aux témoignages qu’on vient de porter contre toi ?
      61 Mais Jésus garda le silence et ne répondit pas. Le grand-prêtre l’interrogea de nouveau et lui demanda : —Es-tu le *Messie, le Fils du Dieu béni ?
      62 Et Jésus lui répondit : —Oui, je le suis ! Et vous verrez le *Fils de l’homme siéger à la droite du Tout-Puissant et venir en gloire avec les nuées du ciel.
      63 Alors, le grand-prêtre déchira ses vêtements en signe de consternation et s’écria : —Qu’avons-nous encore besoin de témoins !
      64 Vous avez entendu le *blasphème ! Qu’en concluez-vous ? Tous, alors, le condamnèrent en le déclarant passible de mort.
      65 Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, ils lui recouvrirent le visage et le frappèrent en lui disant : —Hé ! Fais le *prophète ! Qui c’est ? Les gardes saisirent Jésus et lui donnèrent des gifles.
      66 Pendant ce temps, Pierre était en bas dans la cour intérieure. Une des servantes du *grand-prêtre arriva ;
      67 elle vit Pierre qui se chauffait et le dévisagea ; elle lui dit : —Toi aussi, tu étais avec ce Jésus, ce Nazaréen !
      68 Mais Pierre le nia en disant : —Je ne vois pas, je ne comprends pas ce que tu veux dire. Puis il sortit de la cour et entra dans le vestibule. Alors un coq chanta.
      69 Mais la servante le vit et recommença à dire à ceux qui se trouvaient là : —Il fait aussi partie de ces gens-là.
      70 Il le nia de nouveau. Peu après, ceux qui se trouvaient là redirent à Pierre : —C’est sûr : tu fais partie de ces gens. D’ailleurs, tu es Galiléen.
      71 Alors il déclara : —Je le jure, et que Dieu me condamne si ce n’est pas vrai, je ne connais pas l’homme dont vous parlez !
      72 Aussitôt, pour la seconde fois, un coq chanta. Alors, Pierre se souvint de ce que Jésus lui avait dit : « Avant que le coq ne chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. » Et il fondit en larmes.
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