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Matthieu 8

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    • Matthieu 8

      1 Jésus descend de la montagne et des foules nombreuses le suivent.
      2 Un lépreux s’approche, il se met à genoux devant Jésus et lui dit : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me guérir ! »
      3 Jésus tend la main, il touche le lépreux en disant : « Je le veux. Sois guéri ! » Aussitôt l’homme est guéri de sa lèpre.
      4 Jésus lui dit encore : « Attention, ne dis rien à personne ! Mais va te montrer au prêtre et offre le sacrifice que Moïse a commandé. Ainsi, tous auront la preuve que tu es guéri. »
      5 Jésus entre dans Capernaüm. Un officier romain s’approche de lui et lui demande son aide
      6 en disant : « Seigneur, mon serviteur est couché à la maison. Il est paralysé et il souffre terriblement. »
      7 Jésus lui dit : « Je vais aller le guérir. »
      8 Mais l’officier lui répond : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres chez moi. Mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri.
      9 Moi, j’obéis à un chef et je commande à des soldats. Je dis à l’un d’eux : “Va !”, et il va. Je dis à un autre : “Viens !”, et il vient. Je dis à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »
      10 Quand Jésus entend cela, il admire l’officier, et il dit à ceux qui l’accompagnent : « Je vous le dis, c’est la vérité : dans le peuple d’Israël, je n’ai trouvé personne avec une foi aussi grande.
      11 Oui, je vous l’affirme, beaucoup de gens viendront de l’est et de l’ouest, et ils prendront le grand repas avec Abraham, Isaac et Jacob, dans le Royaume des cieux.
      12 Mais ceux qui devaient entrer dans le Royaume, on les jettera dehors dans la nuit ! Là, ils pleureront et ils grinceront des dents ! »
      13 Et Jésus dit à l’officier : « Retourne chez toi ! À cause de ta foi, ce que tu as demandé va arriver ! » Et au même moment, le serviteur est guéri.
      14 Jésus va dans la maison de Pierre. Il voit la belle-mère de Pierre : elle est couchée avec de la fièvre.
      15 Jésus lui touche la main, et la fièvre la quitte. La belle-mère de Pierre se lève et elle se met à servir Jésus.
      16 Le soir arrive. On amène à Jésus beaucoup de gens qui ont des esprits mauvais. Par sa parole, il chasse les esprits et il guérit tous les malades.
      17 Ainsi, Jésus réalise ce que le prophète Ésaïe a annoncé : « Il a pris ce qui nous fait souffrir et il a porté sur lui nos maladies. »
      18 Quand Jésus voit la foule autour de lui, il donne l’ordre d’aller de l’autre côté du lac.
      19 Alors un maître de la loi s’approche et lui dit : « Maître, je te suivrai partout où tu iras. »
      20 Jésus lui répond : « Les renards ont des trous pour s’abriter, et les oiseaux ont des nids. Mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit pour se reposer. »
      21 Quelqu’un d’autre, un disciple, dit à Jésus : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. »
      22 Jésus lui répond : « Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts ! »
      23 Jésus monte dans la barque et ses disciples l’accompagnent.
      24 Tout à coup, une grande tempête se met à souffler sur le lac. Les vagues vont bientôt recouvrir la barque, et Jésus dort.
      25 Les disciples s’approchent de lui, ils le réveillent en disant : « Seigneur, sauve-nous ! Nous allons mourir ! »
      26 Jésus leur dit : « Pourquoi est-ce que vous avez peur ? Vous n’avez pas beaucoup de foi ! » Alors il se lève, il menace le vent et l’eau, et tout devient très calme.
      27 Tous sont très étonnés et disent : « Qui donc est cet homme ? Même le vent et l’eau lui obéissent ! »
      28 Jésus arrive de l’autre côté du lac, dans le pays des Gadaréniens. Deux hommes sortent du cimetière et ils viennent à sa rencontre. Ils ont des esprits mauvais en eux. Ils sont très dangereux, et personne n’ose passer par ce chemin.
      29 Ils se mettent à crier : « Fils de Dieu, qu’est-ce que tu nous veux ? Est-ce que tu es venu ici pour nous punir avant le moment fixé par Dieu ? »
      30 Un peu plus loin, il y a un grand troupeau de cochons, en train de chercher leur nourriture.
      31 Les esprits mauvais supplient Jésus en disant : « Si tu veux nous chasser, envoie-nous dans ce troupeau de cochons ! »
      32 Jésus leur dit : « Allez-y ! » Les esprits mauvais sortent des deux hommes et ils entrent dans les cochons. Alors tout le troupeau se précipite du haut de la pente dans le lac, et les cochons se noient.
      33 Les gardiens du troupeau partent en courant. Ils vont à la ville. Ils racontent tout ce qui s’est passé et ce qui est arrivé aux deux hommes.
      34 Tous les habitants de la ville sortent pour aller à la rencontre de Jésus. Quand ils le voient, ils le supplient en disant : « Quitte notre pays ! »
    • Matthieu 8

      1

      La foule suit Christ. (Matthieu 8:1)
      Il guérit un lépreux. (Matthieu 8:2-4)
      Un serviteur du centenier est guéri. (Matthieu 8:5-13)
      Guérison de la belle-mère de Pierre. (Matthieu 8:14-17)
      La proposition du scribe zélé. (Matthieu 8:18-22)
      Christ dans une tempête. (Matthieu 8:23-27)
      Il guérit deux hommes possédés de démons. (Matthieu 8:28-34)

      Ce verset se rapporte à la fin du sermon précédent. Ceux à qui Christ s'est fait connaître, désirent en savoir plus sur Lui.
      2 Dans ces versets, nous avons un récit de Christ, purifiant un lépreux qui s’était approché de Lui, convaincu que Jésus était doté de la Puissance divine.

      Cette purification nous enseigne, non seulement à savoir compter sur Christ, Celui qui détient tous pouvoirs sur les maladies corporelles et qui peut les guérir, mais elle nous enseigne aussi de quelle manière nous devons le faire.

      Lorsque nous ne sommes pas certains de pouvoir discerner la volonté divine, nous pouvons néanmoins être assurés de la véracité de Sa Sagesse et de Sa Miséricorde. Nulle culpabilité n'est trop grande, qui ne puisse être expiée par le sang de Christ ; nulle corruption n'est trop forte pour que Sa Grâce ne puisse la contenir. Pour être purifiés, nous devons nous recommander à la Miséricorde du Seigneur ; nous ne pouvons pas le Lui demander comme s’Il avait une dette envers nous, mais nous devons L’implorer humblement, comme pour obtenir une faveur.

      Ceux qui recherchent Christ, par la foi, pour recevoir Sa Miséricorde et Sa Grâce, peuvent être certains que selon leur attitude, Il est tout à fait disposé à leur octroyer librement ces bénédictions. Les afflictions que nous pourrions connaître et qui finalement nous amènent au Seigneur, en nous faisant rechercher l'aide et le salut qui viennent de Lui, sont en fait, de véritables bénédictions !

      Que ceux qui sont ainsi purifiés de leur « lèpre spirituelle », puissent se rendre auprès des serviteurs de Dieu et leur exposer leur cas, afin que ces derniers puissent les conseiller, les réconforter et prier pour eux !

      5 Ce centurion, mentionné dans ce texte, était un païen, un soldat romain. Bien qu'il soit militaire, c’était cependant un homme pieux.

      Aucune vocation, ni le fait de se trouver en un lieu hostile, ne peuvent être une excuse à l'incrédulité et au péché. Remarquez comment ce centurion exposa le cas de son serviteur : nous devons, de même, nous sentir concernés par le sort des âmes de nos enfants et de nos serviteurs, qui peuvent se trouver spirituellement malades, sans toutefois en être vraiment conscients, ou qui ne savent pas discerner le bien inhérent à la piété ; nous devons les « apporter » à Christ, par la foi et dans la prière.

      Remarquez également l’humilité de ce centurion : une âme remplie de modestie est rendue encore plus humble, par l'action de la Grâce de Christ.

      Observez la grande foi de ce Romain. Plus nous manquons d'assurance en nous-mêmes, plus notre confiance sera affermie en Christ. Le centurion attribuait à Jésus, le pouvoir divin, et la pleine autorité sur toute créature et puissance de la nature, tel un maître sur ses serviteurs. Nous devrions être ainsi, voués au service de Dieu ; nous devrions aller et venir, selon les directives de Sa Parole et les dispositions de Sa Providence.

      Quand le Fils de l'homme viendra de nouveau ici-bas, Il ne trouvera, hélas, qu’une petite foi, avec, comme conséquence de modestes « fruits spirituels »... Une profession de foi n’étant que parure extérieure peut nous faire appeler « enfants de Dieu » ; mais si nous nous satisfaisons de cet état, sans avoir rien d'autre à témoigner, nous serons alors jetés dehors.

      Le serviteur du centurion fut guéri de sa maladie, son maître ayant obtenu l'approbation de sa foi. Le message adressé à ce militaire l’est également à tous : « crois, et tu recevras ; crois seulement ».

      Remarquez au passage, la Puissance de Christ, et le pouvoir de la foi. La guérison de notre âme est subordonnée à l’intérêt manifeste que nous pouvons avoir, pour le sacrifice de Christ !

      14 Pierre avait une épouse, bien qu'il soit apôtre de Jésus-Christ : ce fait montre que le Seigneur approuvait cet état d'homme marié, en manifestant sa sollicitude envers la mère de l'épouse de l’apôtre. L'église de Rome, qui interdit aux prêtres de se marier, est en pure contradiction avec l’état civil de Pierre (marié) : elle se repose, par ailleurs, beaucoup sur ce dernier.

      Pierre accueillait sa belle-mère avec lui, dans sa famille, ce qui manifeste sa bonté envers sa parenté.

      Dans la guérison spirituelle, l'Écriture parle, l'Esprit convainc, Il touche le cœur, « Il touche la main » (verset Matthieu 8:15)*.

      Ceux qui subissent une affection fiévreuse, en ressortent habituellement affaiblis pendant encore quelques temps ; mais dans ce texte, pour montrer que cette guérison était vraiment surnaturelle, cette femme, se sentant bien, a pu s'occuper immédiatement des travaux de la maison. Les miracles que Jésus faisait, étaient connus aux alentours et beaucoup accouraient vers Lui. Il guérissait tous les malades, quels qu’ils soient, et quel que soit le cas.

      Il y a beaucoup de maladies et de calamités qui affectent le corps ; et il est ajouté, dans l'évangile, que Jésus-Christ a pris nos infirmités et s'est chargé de nos maladies, pour nous aider et nous réconforter dans nos afflictions, ce qui est bien plus efficace que tous les écrits des philosophes !

      N’évaluons pas notre travail, nos ennuis ou nos dépenses, lorsque nous faisons du bien aux autres !

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      18 Le scribe mentionné dans ce texte était trop empressé dans sa promesse de suivre le Seigneur ; il prétendait devenir lui-même un étroit collaborateur de Christ. Il semblait être très résolu...

      De nombreuses résolutions d’engagements dans le ministère émanent d’une conviction hâtive, elles sont prises sans une réelle réflexion, qui cependant est nécessaire : cela ne mène souvent à rien.

      Quand ce scribe proposa de suivre Christ, on aurait pu penser qu'il aurait dû être encouragé par ce Dernier ; un scribe peut avoir plus de crédit et rendre plus de services qu’une douzaine de pêcheurs ; mais Christ a vu l’état de son cœur, et Sa réponse fut en rapport avec les pensées de cet homme : en cela Le Seigneur enseigne à tous comment venir à Lui avec sincérité.

      La résolution de ce scribe semble avoir été le résultat d'une pensée inconsidérée, guidée par la convoitise ; en fait Christ n'avait aucun endroit où reposer sa tête, et si cet homme voulait Le suivre, il ne devait pas compter être mieux loti. Nous avons des raisons de penser qu’ensuite, ce scribe quitta Jésus.

      Un autre homme, voulant lui aussi suivre Christ, était par contre, trop lent. Tarder dans l’exécution d’une tâche, est en quelque sorte aussi néfaste que de se précipiter pour l’exécuter. Cet homme demanda d'abord de pouvoir ensevelir son père, pour se mettre ensuite au service de Christ. Cela pouvait sembler tout à fait légitime, cependant il n'avait pas raison. Il n'avait pas le véritable zèle pour ce travail. Enterrer un mort, en particulier un père, est une chose respectable, mais ce n'était pas le moment adéquat.

      Si Christ nous demande d’être à Son service, notre affection, même pour le plus proche de nos parents, et pour tout élément hostile à notre devoir, doit être mise de côté. Un esprit peu disposé ne manque jamais d'excuses...

      Jésus lui dit : « suis-moi » ; sans aucun doute, une puissance émanait de cette parole, pour cet homme comme pour les autres ; il a donc suivi Christ, et s'est joint à lui. Le scribe, quant à lui a dit : « je te suivrai » ; Christ lui répondit, pour en quelque sorte : « suis-moi ».

      La comparaison de ces deux hommes nous indique que nous sommes amenés à Christ, par la force de Son appel ! Romains 9:16.

      23 Il est réconfortant, pour ceux qui affrontent la mer en bateau, souvent au péril de leur vie, de méditer sur le fait qu'ils ont un Sauveur en Qui ils peuvent placer leur confiance, et à Qui ils peuvent adresser leurs prières : en effet, le Seigneur sait ce que c'est que d'être sur une eau tumultueuse, et de braver la tempête. Ceux qui, avec Christ, traversent « l'océan de ce monde », doivent s'attendre à des tourmentes.

      La nature humaine de Christ ici-bas, semblable en toutes choses à la nôtre, à l’exception du péché, était soumise à la fatigue ; Il dormait dans cette barque, pour éprouver la foi de ses disciples. Ces derniers, dans leur crainte, s’approchèrent de leur Maître. Il en est ainsi pour une âme : quand les convoitises et les tentations nous assaillent et se multiplient, et que Dieu semble « endormi », notre âme peut être au bord du désespoir. Alors un cri monte vers le Seigneur Jésus : « ne reste pas silencieux, sinon tout est fini pour moi ».

      Beaucoup d’âmes pieuses sont cependant faibles dans la foi. Il est possible que des disciples de Christ soient inquiétés et remplis de crainte, en un jour d’orage ; se tourmenter en de telles circonstances est mauvais pour eux : ils peuvent être assujettis à des pensées lugubres ce qui est encore pire.

      Les grandes « tempêtes » du doute et de la peur que peut traverser l'âme, sous la pression de « l'esprit d'esclavage », se terminent quelquefois dans une paix merveilleuse, créée et dictée par l'Esprit d'adoption.

      Les disciples furent étonnés. Ils n'avaient jamais vu une telle tempête se transformer sur le champ, en un calme parfait. Celui qui peut faire cela, est capable de diriger toute chose en vue d’encourager la confiance et le réconfort que l’on peut avoir en Lui, même au jour le plus orageux ! Esa 26:4.

      28 Les démons n'ont rien à faire avec Christ, en tant que Sauveur ; ils n'ont ni espérance ni avantage à attendre de Lui.

      Oh! Quelle profondeur trouve-t-on, dans le mystère de l'Amour divin ! Cet homme perdu avait tant à faire avec Christ, alors que les anges déchus n'ont rien à voir avec Lui ! Heb 2:16.

      Ces démons étaient certainement tourmentés : ils étaient forcés d'avouer l'excellence qui est en Christ, et cependant, ils n’y avaient pas part. Ces êtres ne désirent pas avoir à faire avec Christ, le Souverain.

      Remarquez le langage que tiennent ceux qui dédaignent l'évangile de Christ. En fait, il ne faut pas croire que les démons n'ont rien à faire avec Christ, en tant que Juge : ils savent qu’ils Le rencontreront, et il en est ainsi pour tous les hommes.

      Satan, avec tous ses moyens, ne peut pas aller plus loin qu'il ne lui est permis ; lui et ses démons doivent renoncer à toute possession d’individu, quand Christ l'ordonne. Ils sont incapables de briser la barrière de protection qui entoure les rachetés ; ils ne peuvent même pas entrer dans un pourceau sans la permission de Jésus ! En fait, dans ce texte, elle leur fut octroyée.

      Dieu souvent, dans Sa Sagesse et Sa Sainteté, permet à Satan de déployer toute sa rage. Le diable se hâte alors de pousser les hommes à pécher ; il les pousse à commettre ce qu’ils ont résolu de ne pas faire, afin d’éprouver ni honte, ni chagrin : les « captifs » soumis à sa volonté sont dans une condition vraiment misérable...

      Beaucoup de personnes préfèrent leur « pourceaux spirituels » au Sauveur, étant donc séparés de Lui et de Son salut. Ils désirent, comme des « pourceaux » incapables de prendre de la nourriture convenable, que Christ s'en aille de leur cœur ; ils ne supportent pas que Sa Parole ait la moindre place en eux, parce que cela contrarierait leurs viles convoitises.

      Il est tout à fait juste que Christ abandonne tous ceux qui Le méprisent ; Il leur dira alors : « fuyez, âmes maudites, allez vers ceux qui disent maintenant au Tout-puissant : Laisse-nous ».

    • Matthieu 8

      1 Et quand il fut descendu de la montagne, de grandes foules le suivirent.
      2 Et voici, un lépreux s'approchant, se prosterna devant lui, disant : Seigneur, si tu veux, tu peux me rendre net.
      3 Et Jésus, étendant la main, le toucha, disant : Je veux, sois net. Et aussitôt il fut nettoyé de sa lèpre.
      4 Et Jésus lui dit : Prends garde de ne le dire à personne ; mais va, montre-toi au sacrificateur et offre le don que Moïse a ordonné, pour qu'il leur serve de témoignage.
      5 Et comme il entrait dans Capernaüm, un centurion vint à lui, le suppliant,
      6 et disant : Seigneur, mon serviteur est couché à la maison, atteint de paralysie, horriblement tourmenté.
      7 Et Jésus lui dit : J'irai, moi, et je le guérirai.
      8 Et le centurion répondit et dit : Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; mais dis seulement une parole, et mon serviteur sera guéri ;
      9 car moi aussi, je suis un homme placé sous l'autorité d'autrui, ayant sous moi des soldats ; et je dis à l'un : Va, et il va ; et à un autre : Viens, et il vient ; et à mon esclave : Fais cela, et il le fait.
      10 Et Jésus, l'ayant entendu, s'en étonna, et dit à ceux qui le suivaient : En vérité, je vous dis : je n'ai pas trouvé, même en Israël, une si grande foi.
      11 Et je vous dis que plusieurs viendront d'orient et d'occident, et s'assiéront avec Abraham et Isaac et Jacob dans le royaume des cieux ;
      12 mais les fils du royaume seront jetés dans les ténèbres de dehors : là seront les pleurs et les grincements de dents.
      13 Et Jésus dit au centurion : Va, et qu'il te soit fait comme tu as cru ; et à cette heure-là son serviteur fut guéri.
      14 Et Jésus, étant venu dans la maison de Pierre, vit la belle-mère de Pierre couchée là et ayant la fièvre :
      15 et il lui toucha la main, et la fièvre la quitta ; et elle se leva et le servit.
      16 Et le soir étant venu, on lui apporta beaucoup de démoniaques ; et il chassa les esprits par une parole, et guérit tous ceux qui se portaient mal ;
      17 en sorte que fût accompli ce qui a été dit par Ésaïe le prophète, disant : "Lui-même a pris nos langueurs, et a porté nos maladies".
      18 Or Jésus, voyant de grandes foules autour de lui, commanda de passer à l'autre rive.
      19 Et un scribe s'approchant, lui dit : Maître, je te suivrai où que tu ailles.
      20 Jésus lui dit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des demeures ; mais le fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête.
      21 Et un autre de ses disciples lui dit : Seigneur, permets-moi de m'en aller premièrement et d'ensevelir mon père.
      22 Mais Jésus lui dit : Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts.
      23 Et quand il fut monté dans la nacelle, ses disciples le suivirent ;
      24 et voici, une grande tourmente s'éleva sur la mer, en sorte que la nacelle était couverte par les vagues ; mais lui dormait.
      25 Et les disciples s'approchèrent et le réveillèrent, disant : Seigneur, sauve-nous ! nous périssons.
      26 Et il leur dit : Pourquoi êtes-vous craintifs, gens de petite foi ? Alors, s'étant levé, il reprit les vents et la mer, et se fit un grand calme.
      27 Et les gens s'en étonnèrent, disant : Quel est celui-ci, que les vents même et la mer lui obéissent !
      28 Et quand il arriva à l'autre rive, dans le pays des Gergéséniens, deux démoniaques, sortant des sépulcres, vinrent à sa rencontre ; et ils étaient très-violents, en sorte que personne ne pouvait passer par ce chemin-là.
      29 Et voici, ils s'écrièrent, disant : Qu'y-a-t-il entre nous et toi, Jésus, Fils de Dieu ? Es-tu venu ici avant le temps pour nous tourmenter ?
      30 Et il y avait, loin d'eux, un grand troupeau de pourceaux qui paissait.
      31 Et les démons le priaient, disant : Si tu nous chasses, permets-nous de nous en aller dans le troupeau des pourceaux.
      32 Et il leur dit : Allez. Et eux, sortant, s'en allèrent dans le troupeau des pourceaux ; et voici, tout le troupeau des pourceaux se rua du haut de la côte dans la mer ; et ils moururent dans les eaux.
      33 Et ceux qui les paissaient s'enfuirent ; et, s'en étant allés dans la ville, ils racontèrent tout, et ce qui était arrivé aux démoniaques.
      34 Et voici, toute la ville sortit au-devant de Jésus ; et l'ayant vu, ils le prièrent de se retirer de leur territoire.
    • Matthieu 8

      1 Καταβάντος δὲ αὐτοῦ ἀπὸ τοῦ ὄρους ἠκολούθησαν αὐτῷ ὄχλοι πολλοί.
      2 καὶ ἰδοὺ λεπρὸς προσελθὼν προσεκύνει αὐτῷ λέγων· Κύριε, ἐὰν θέλῃς δύνασαί με καθαρίσαι.
      3 καὶ ἐκτείνας τὴν χεῖρα ἥψατο αὐτοῦ λέγων· Θέλω, καθαρίσθητι· καὶ εὐθέως ἐκαθαρίσθη αὐτοῦ ἡ λέπρα.
      4 καὶ λέγει αὐτῷ ὁ Ἰησοῦς· Ὅρα μηδενὶ εἴπῃς, ἀλλὰ ὕπαγε σεαυτὸν δεῖξον τῷ ἱερεῖ, καὶ προσένεγκον τὸ δῶρον ὃ προσέταξεν Μωϋσῆς εἰς μαρτύριον αὐτοῖς.
      5 Εἰσελθόντος δὲ αὐτοῦ εἰς Καφαρναοὺμ προσῆλθεν αὐτῷ ἑκατόνταρχος παρακαλῶν αὐτὸν
      6 καὶ λέγων· Κύριε, ὁ παῖς μου βέβληται ἐν τῇ οἰκίᾳ παραλυτικός, δεινῶς βασανιζόμενος.
      7 καὶ λέγει αὐτῷ· Ἐγὼ ἐλθὼν θεραπεύσω αὐτόν.
      8 καὶ ἀποκριθεὶς ὁ ἑκατόνταρχος ἔφη· Κύριε, οὐκ εἰμὶ ἱκανὸς ἵνα μου ὑπὸ τὴν στέγην εἰσέλθῃς· ἀλλὰ μόνον εἰπὲ λόγῳ, καὶ ἰαθήσεται ὁ παῖς μου·
      9 καὶ γὰρ ἐγὼ ἄνθρωπός εἰμι ὑπὸ ἐξουσίαν, ἔχων ὑπ’ ἐμαυτὸν στρατιώτας, καὶ λέγω τούτῳ· Πορεύθητι, καὶ πορεύεται, καὶ ἄλλῳ· Ἔρχου, καὶ ἔρχεται, καὶ τῷ δούλῳ μου· Ποίησον τοῦτο, καὶ ποιεῖ.
      10 ἀκούσας δὲ ὁ Ἰησοῦς ἐθαύμασεν καὶ εἶπεν τοῖς ἀκολουθοῦσιν· Ἀμὴν λέγω ὑμῖν, παρ’ οὐδενὶ τοσαύτην πίστιν ἐν τῷ Ἰσραὴλ εὗρον.
      11 λέγω δὲ ὑμῖν ὅτι πολλοὶ ἀπὸ ἀνατολῶν καὶ δυσμῶν ἥξουσιν καὶ ἀνακλιθήσονται μετὰ Ἀβραὰμ καὶ Ἰσαὰκ καὶ Ἰακὼβ ἐν τῇ βασιλείᾳ τῶν οὐρανῶν·
      12 οἱ δὲ υἱοὶ τῆς βασιλείας ἐκβληθήσονται εἰς τὸ σκότος τὸ ἐξώτερον· ἐκεῖ ἔσται ὁ κλαυθμὸς καὶ ὁ βρυγμὸς τῶν ὀδόντων.
      13 καὶ εἶπεν ὁ Ἰησοῦς τῷ ἑκατοντάρχῃ· Ὕπαγε, ὡς ἐπίστευσας γενηθήτω σοι· καὶ ἰάθη ὁ παῖς ἐν τῇ ὥρᾳ ἐκείνῃ.
      14 Καὶ ἐλθὼν ὁ Ἰησοῦς εἰς τὴν οἰκίαν Πέτρου εἶδεν τὴν πενθερὰν αὐτοῦ βεβλημένην καὶ πυρέσσουσαν·
      15 καὶ ἥψατο τῆς χειρὸς αὐτῆς, καὶ ἀφῆκεν αὐτὴν ὁ πυρετός, καὶ ἠγέρθη καὶ διηκόνει αὐτῷ.
      16 Ὀψίας δὲ γενομένης προσήνεγκαν αὐτῷ δαιμονιζομένους πολλούς· καὶ ἐξέβαλεν τὰ πνεύματα λόγῳ, καὶ πάντας τοὺς κακῶς ἔχοντας ἐθεράπευσεν·
      17 ὅπως πληρωθῇ τὸ ῥηθὲν διὰ Ἠσαΐου τοῦ προφήτου λέγοντος· Αὐτὸς τὰς ἀσθενείας ἡμῶν ἔλαβεν καὶ τὰς νόσους ἐβάστασεν.
      18 Ἰδὼν δὲ ὁ Ἰησοῦς πολλοὺς ὄχλους περὶ αὐτὸν ἐκέλευσεν ἀπελθεῖν εἰς τὸ πέραν.
      19 καὶ προσελθὼν εἷς γραμματεὺς εἶπεν αὐτῷ· Διδάσκαλε, ἀκολουθήσω σοι ὅπου ἐὰν ἀπέρχῃ.
      20 καὶ λέγει αὐτῷ ὁ Ἰησοῦς· Αἱ ἀλώπεκες φωλεοὺς ἔχουσιν καὶ τὰ πετεινὰ τοῦ οὐρανοῦ κατασκηνώσεις, ὁ δὲ υἱὸς τοῦ ἀνθρώπου οὐκ ἔχει ποῦ τὴν κεφαλὴν κλίνῃ.
      21 ἕτερος δὲ τῶν μαθητῶν εἶπεν αὐτῷ· Κύριε, ἐπίτρεψόν μοι πρῶτον ἀπελθεῖν καὶ θάψαι τὸν πατέρα μου.
      22 ὁ δὲ Ἰησοῦς λέγει αὐτῷ· Ἀκολούθει μοι, καὶ ἄφες τοὺς νεκροὺς θάψαι τοὺς ἑαυτῶν νεκρούς.
      23 Καὶ ἐμβάντι αὐτῷ εἰς πλοῖον ἠκολούθησαν αὐτῷ οἱ μαθηταὶ αὐτοῦ.
      24 καὶ ἰδοὺ σεισμὸς μέγας ἐγένετο ἐν τῇ θαλάσσῃ, ὥστε τὸ πλοῖον καλύπτεσθαι ὑπὸ τῶν κυμάτων, αὐτὸς δὲ ἐκάθευδεν.
      25 καὶ προσελθόντες ἤγειραν αὐτὸν λέγοντες· Κύριε, σῶσον, ἀπολλύμεθα.
      26 καὶ λέγει αὐτοῖς· Τί δειλοί ἐστε, ὀλιγόπιστοι; τότε ἐγερθεὶς ἐπετίμησεν τοῖς ἀνέμοις καὶ τῇ θαλάσσῃ, καὶ ἐγένετο γαλήνη μεγάλη.
      27 οἱ δὲ ἄνθρωποι ἐθαύμασαν λέγοντες· Ποταπός ἐστιν οὗτος ὅτι καὶ οἱ ἄνεμοι καὶ ἡ θάλασσα αὐτῷ ὑπακούουσιν;
      28 Καὶ ἐλθόντος αὐτοῦ εἰς τὸ πέραν εἰς τὴν χώραν τῶν Γαδαρηνῶν ὑπήντησαν αὐτῷ δύο δαιμονιζόμενοι ἐκ τῶν μνημείων ἐξερχόμενοι, χαλεποὶ λίαν ὥστε μὴ ἰσχύειν τινὰ παρελθεῖν διὰ τῆς ὁδοῦ ἐκείνης.
      29 καὶ ἰδοὺ ἔκραξαν λέγοντες· Τί ἡμῖν καὶ σοί, υἱὲ τοῦ θεοῦ; ἦλθες ὧδε πρὸ καιροῦ βασανίσαι ἡμᾶς;
      30 ἦν δὲ μακρὰν ἀπ’ αὐτῶν ἀγέλη χοίρων πολλῶν βοσκομένη.
      31 οἱ δὲ δαίμονες παρεκάλουν αὐτὸν λέγοντες· Εἰ ἐκβάλλεις ἡμᾶς, ἀπόστειλον ἡμᾶς εἰς τὴν ἀγέλην τῶν χοίρων.
      32 καὶ εἶπεν αὐτοῖς· Ὑπάγετε. οἱ δὲ ἐξελθόντες ἀπῆλθον εἰς τοὺς χοίρους· καὶ ἰδοὺ ὥρμησεν πᾶσα ἡ ἀγέλη κατὰ τοῦ κρημνοῦ εἰς τὴν θάλασσαν, καὶ ἀπέθανον ἐν τοῖς ὕδασιν.
      33 οἱ δὲ βόσκοντες ἔφυγον, καὶ ἀπελθόντες εἰς τὴν πόλιν ἀπήγγειλαν πάντα καὶ τὰ τῶν δαιμονιζομένων.
      34 καὶ ἰδοὺ πᾶσα ἡ πόλις ἐξῆλθεν εἰς ὑπάντησιν τῷ Ἰησοῦ, καὶ ἰδόντες αὐτὸν παρεκάλεσαν ὅπως μεταβῇ ἀπὸ τῶν ὁρίων αὐτῶν.
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