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Matthieu 27

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    • Matthieu 27

      1

      Christ est livré à Pilate, Le désespoir de Judas. (Matthieu 27:1-10)
      Christ devant Pilate. (Matthieu 27:11-25)
      Barabbas relâché, Christ hué. (Matthieu 27:26-30)
      Christ conduit à la crucifixion. (Matthieu 27:31-34)
      Il est crucifié. (Matthieu 27:35-44)
      La mort de Christ. (Matthieu 27:45-50)
      Les événements relatifs à la crucifixion. (Matthieu 27:51-56)
      L'ensevelissement de Christ. (Matthieu 27:57-61)
      Le sépulcre est scellé. (Matthieu 27:62-66)

      Les hommes méchants discernent rarement les conséquences de leurs crimes lorsqu'ils les commettent ; par contre, ils doivent tous en répondre.

      Judas reconnut pleinement devant les principaux sacrificateurs, qu'il avait péché, et trahi un innocent. L’innocence était un parfait témoignage du caractère de Christ ; mais ces dirigeants avaient un cœur endurci. Judas partit, jeta l'argent, et alla se pendre, terrifié et désespéré, incapable de supporter la colère divine. Il subsiste quelques doutes, relatifs à l’heure de la mort de Judas, par rapport à celle de notre Seigneur. Mais est-ce que cela importait à ceux qui avaient « soif » du sang de Jésus, qui payèrent Judas pour Le trahir, et qui condamnèrent ce sang innocent à être versé injustement ?

      Ainsi agissent les insensés qui se moquent du péché : beaucoup ne font aucun cas de Christ crucifié. Il est hélas fréquent de minimiser notre propre péché par rapport à ceux des autres : en fait, notre cœur nous trompe, alors que le Jugement divin est toujours conforme à la vérité.

      Beaucoup font un parallèle entre ce passage, relatif à l'achat du lopin de terre avec l'argent de Judas, et la signification du « rachat » de Christ, par Son sang, envers les étrangers et les pécheurs païens. Une prophétie a été en fait accomplie, Zacharie 11:12.

      Judas s'est repenti, cependant ce n'était pas à salut. Il a confessé sa faute, mais pas à Dieu ; il n'est pas allé vers Lui, pour dire : « j'ai péché, Père, contre le ciel ». Que nul ne soit satisfait par les regrets partiels qu'il pourrait ressentir, lorsqu'il demeure en même temps rempli d'orgueil, d'inimitié, et de rébellion.

      11 N'ayant aucun grief contre Jésus, Pilate Le pressa de se disculper, cherchant à Le libérer. Le message que lui fit parvenir son épouse était un véritable avertissement.

      Dieu dispose de nombreux moyens pour avertir les pécheurs, quant à leurs activités coupables, et c'est une grande miséricorde de recevoir de tels signes de la Providence, par le biais d’amis fidèles, ou de notre propre conscience. « Oh ! Ne fais pas cette chose abominable que hait le Seigneur » ! C'est ce type de message que nous pouvons entendre, quand nous sommes tentés, si du moins nous voulons seulement y prêter attention.

      Étant influencé par les sacrificateurs, le peuple fit le choix de libérer Barabbas. Les multitudes qui choisissent les tentations du monde, plutôt que Dieu, en tant que souverain, se fient ainsi sur leurs propres illusions. Les Juifs désiraient tellement la mort de Christ, que Pilate pensa qu'il serait dangereux de refuser cette crucifixion. Cette lutte, dans le cœur du gouverneur, montre bien le pouvoir de la conscience, même sur les hommes les plus endurcis. Cependant tout se déroula pour qu'il soit évident que Christ souffre, non pour une faute personnelle, mais pour les péchés de Son peuple.

      En fait, il était vain pour Pilate de compter se libérer de la culpabilité du sang innocent de ce juste, lui qui par sa fonction était sensé le protéger ! La malédiction que les Juifs provoquèrent alors, par la retombée sur eux du sang innocent, eut un terrible accomplissement, dans la souffrance de leur nation.

      Nul ne peut porter le péché d’autrui, à l'exception de Celui qui n'avait à répondre d'aucun péché. Ne sommes-nous pas tous concernés ? Est-ce que Barabbas n'est pas « préféré » à Jésus, lorsque les pécheurs repoussent le salut, afin de pouvoir retenir leurs péchés si chers, péchés qui ternissent la Gloire divine, et qui meurtrissent leur âme ?

      Le bénéfice du sang de Christ est maintenant pour nous, en bien, au travers de Sa Miséricorde, à cause du refus initial qu'en ont fait les Juifs. Oh ! Puissions-nous y chercher refuge !

      26 La crucifixion était une mise à mort que seuls les Romains pratiquaient ; il s’agissait d’une mort odieuse et misérable. Une croix était posée à même le sol, sur laquelle on clouait les mains et les pieds du condamné ; on la soulevait ensuite pour la dresser verticalement, de façon à ce que le poids du corps soit soutenu par les clous, jusqu'à ce que le condamné meure, dans terrible agonie.

      Christ était ainsi une image du serpent d'airain, élevé sur une perche. Christ subit toute la misère et la honte qui sont ici décrites, afin de pouvoir acquérir pour nous, la vie éternelle, le bonheur, et la gloire !

      31 Christ a été mené comme un Agneau à la boucherie, tel un Sacrifice sur l'autel.

      Même les « faveurs » que peuvent octroyer les méchants, sont vraiment cruelles. Alors que Jésus allait prendre Sa croix, Ses accusateurs contraignirent un certain Simon à la porter.

      Oh Seigneur ! Puissions-nous être prêts à porter la croix que Tu nous as destinée, la porter chaque jour, en Te suivant, la la joie dans le cœur !

      Qui a pu endurer une peine comme celle de Jésus à la croix ? Quand nous voyons de quelle manière Il est mort, qu'il nous soit donné de constater de quel amour Il nous aimait ! On serait tenté de croire qu’une telle mort, aussi terrible, soit-elle, n'était pas suffisante, au vu de l’amertume et de la terreur ajoutées par Ses accusateurs.

      35 Il était habituel à cette époque d’accabler de honte les malfaiteurs crucifiés, en apposant sur un écriteau, le crime pour lequel ils étaient condamnés : on fit ainsi au-dessus de la tête de Christ. Tous les actes destinés à humilier Jésus ont été en fait « dirigés » par Dieu, pour finalement honorer Son Fils.

      Deux voleurs furent crucifiés en même temps que Jésus. Christ à Sa crucifixion, a été compté parmi les transgresseurs, afin que nous soyons comptés parmi les saints, à notre mort. Les insultes et les railleries que Jésus endura sont mentionnées dans ce texte.

      Les ennemis de Christ cherchent à induire les hommes en erreur, en leur présentant de fausses idées sur la religion. Les principaux sacrificateurs, les scribes, et les anciens, reprochaient à Jésus le fait de se prétendre le Roi d'Israël. De nombreuses personnes auraient été en faveur de ce Roi, s'Il était descendu seul de la croix ; elles auraient voulu entrer dans Son Royaume sans qu’Il passe par cette tribulation : mais s'il n'y avait pas eu la croix, personne n’aurait reçu la couronne de la Rédemption !

      Ceux qui veulent régner avec Christ doivent être disposés à souffrir avec Lui. Notre Seigneur, en ayant accepté de satisfaire la Justice divine, a subi les souffrances de la croix, se soumettant ainsi au pire châtiment des hommes.

      Chaque instant particulier mentionnant les souffrances de Christ, a été prédit dans les écrits des Prophètes ou dans les Psaumes : tout s’est accompli !

      45 Durant les trois heures où il y eut des ténèbres sur toute la terre, Jésus était à l’agonie, luttant contre les puissances des ténèbres, et souffrant de la haine de son Père, à l’encontre du péché de l'homme : pour cette iniquité, l’âme du Seigneur était alors une véritable « offrande ». Jamais on ne connut une telle période de trois heures d’atroces souffrances, depuis le jour où Dieu créa l'homme sur la terre, jamais une scène aussi sombre et affreuse ne se déroula ici-bas. Le but ultime de la croix consiste en la rédemption de l'homme et son salut. Jésus émit une plainte, celle qui est décrite dans le Psaume 22:1. En cela, Il nous enseigne à utiliser la Parole de Dieu lorsque nous prions, en nous recommandant d’utiliser les expressions qui y figurent. Dans son existence, le croyant peut avoir goûté des moments d'amertume, mais ils sont bien pâles devant la profondeur des souffrances endurées par Christ. Il apprend cependant par là, la grandeur de l'Amour du Sauveur pour les pécheurs et il est convaincu de l’horreur extrême du mal et du péché. Il doit à Christ la délivrance de la colère divine à venir, pour ceux qui se repentent !

      Les ennemis de Jésus tournèrent méchamment Sa plainte en dérision. Les nombreux reproches lancés contre la Parole de Dieu et Son peuple, résultent en fait d'erreurs grossières commises par les ennemis du Seigneur.

      Christ, avant d’expirer, a parlé avec force, pour montrer qu’Il était encore bien en vie et qu’Il se livrait volontairement entre les mains de Son Père. Il a eu la force de lancer un défi aux puissances de la mort : Il voulait montrer que par l'Esprit éternel, Il s'offrait Lui-même, étant en même temps le Sacrificateur et le Sacrifice ; Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit.

      Sur la croix, le Fils de Dieu est mort par la violence de la peine qui lui a été infligée. Son âme a quitté Son corps : ce dernier était réellement mort. Il est certain que Christ est passé par la mort, c’était nécessaire. Il entreprit d’être Lui-même une « offrande » pour le péché, et Il le fit en donnant volontairement Sa vie.

      51 Le voile du temple déchiré signifiait que Christ, par Sa mort, a ouvert un chemin qui mène directement à Dieu. Nous avons maintenant un chemin direct, qui, de manière imagée, nous fait passer du propitiatoire, vers le trône de la gloire : par le biais de Christ, nous avons un accès au trône de la Grâce.

      Lorsque nous considérons véritablement la mort de Christ, cela doit alors déchirer notre cœur, même s’il est dur comme le roc. Ce cœur est vraiment endurci s'il ne cède pas, s'il ne « fond » pas, face à Jésus-Christ, Celui qui a été crucifié devant tous. Lors de la crucifixion, des tombes se sont ouvertes, et beaucoup de saints « endormis » se sont levés. À qui sont-ils apparus, et de quelle manière, comment disparurent-ils ensuite, cela ne nous est pas dit ; ne soyons pas plus curieux, au sujet de ce qui n’est pas écrit dans la parole de Dieu !

      Les manifestations terrifiantes de Dieu déstabilisent quelquefois étrangement les pécheurs, quant à leurs convictions obstinées, elles contribuent en fait à leur réveil. C’est ce qui provoqua la terreur du centenier et des soldats romains qui gardaient Jésus.

      Nous pouvons méditer en toute sérénité sur les nombreux témoignages qui concernent le caractère de Jésus ; si nous ne Lui donnons aucun motif qui puisse L’offenser, nous pouvons Lui laisser le soin de purifier notre âme, si du moins nous désirons vivre pour Lui ! Puissions-nous, avec l'œil de la foi, voir Christ crucifié, et être animés par ce grand amour avec lequel Il nous a aimés.

      Les amis de Jésus ne pouvaient pas faire plus que de Le regarder de loin ; ils Le voyaient, sans toutefois pouvoir L'aider. Jamais l’horrible nature du péché ni ses conséquences n'ont été plus affreusement affichés, qu’en ce jour, où le Fils bien-aimé du Père a été pendu sur la croix, souffrant pour l’iniquité des autres, Lui le Juste pour les injustes, afin de pouvoir les présenter devant Dieu. Soyons donc disposés à Le servir !

      57 Dans l'ensevelissement de Christ, il n'y eut ni faste ni solennité. De même que Christ n'avait pas de maison personnelle, nul endroit pour se reposer durant Sa vie, Il n'eut pas non plus de tombe, où faire déposer son corps, à l’heure de Sa mort. Notre Seigneur Jésus, Celui qui n'avait aucun péché, n'avait même pas de sépulcre...

      Les Juifs avaient prévu de placer Sa tombe parmi les méchants, et qu'Il soit enseveli avec les voleurs avec lesquels Il fut crucifié : Dieu en décida autrement, afin « qu'Il soit avec le riche dans sa mort », \\# Isa 53:9\\. Des funérailles peuvent être une cause de terreur pour certains, mais si nous nous souvenons comment Christ, par Son ensevelissement, a changé « l’emprise du tombeau » sur les croyants, cela doit être pour nous une cause de réjouissance !

      Nous devons toujours « imiter » en quelque sorte, l'ensevelissement de Christ, en étant continuellement occupés à « inhumer spirituellement » nos péchés !

      62 Lors du sabbat juif, les principaux sacrificateurs et les pharisiens, qui auraient dû vaquer à leurs affaires religieuses, traitèrent avec Pilate sur le moyen de garder le sépulcre de Jésus : ils désiraient en effet qu'il n'y ait aucune preuve indubitable de la résurrection de notre Seigneur. Pilate leur répondit qu'ils pouvaient protéger le sépulcre avec tout le soin qu'ils désiraient. Ils scellèrent donc la pierre, mirent en place des gardes, et furent satisfaits de toutes ces mesures entreprises.

      Mais le fait de faire garder le sépulcre contre toute intervention des disciples du Seigneur, de force pourtant bien modeste, était une folie inutile ; il était vain de vouloir tenter de garder ce tombeau contre la Puissance divine ; ces hommes estimèrent toutefois agir sagement... En fait le Seigneur prit ces « sages » à leur propre piège !

      Toute la rage et les plans des ennemis de Christ ne pourront que promouvoir Sa gloire !

    • Matthieu 27

      1 Puis quand le matin fut venu, tous les principaux Sacrificateurs et les Anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire mourir.
      2 Et l'ayant lié, ils l'amenèrent et le livrèrent à Ponce Pilate, qui était le Gouverneur.
      3 Alors Judas qui l'avait trahi, voyant qu'il était condamné, se repentit, et reporta les trente pièces d'argent aux principaux Sacrificateurs et aux Anciens,
      4 En leur disant : j'ai péché en trahissant le sang innocent ; mais ils lui dirent : que nous importe ? tu y aviseras.
      5 Et après avoir jeté les pièces d'argent dans le Temple, il se retira, et s'en étant allé il s'étrangla.
      6 Mais les principaux Sacrificateurs ayant pris les pièces d'argent, dirent : il n'est pas permis de les mettre dans le trésor ; car c'est un prix de sang.
      7 Et après qu'ils eurent consulté entre eux, ils en achetèrent le champ d'un potier, pour la sépulture des étrangers.
      8 C'est pourquoi ce champ-là a été appelé jusqu'à aujourd'hui, le champ du sang.
      9 Alors fut accompli ce dont il avait été parlé par Jérémie le Prophète, disant : et ils ont pris trente pièces d'argent, le prix de celui qui a été apprécié, lequel ceux d'entre les enfants d'Israël ont apprécié ;
      10 Et ils les ont données pour en acheter le champ d'un potier, selon ce que le Seigneur m'avait ordonné.
      11 Or Jésus fut présenté devant le Gouverneur, et le Gouverneur l'interrogea, disant : es-tu le Roi des Juifs ? Jésus lui répondit : tu le dis.
      12 Et étant accusé par les principaux Sacrificateurs et les Anciens, il ne répondait rien.
      13 Alors Pilate lui dit : n'entends-tu pas combien ils portent de témoignages contre toi ?
      14 Mais il ne lui répondit pas un mot sur quoi que ce fût ; de sorte que le Gouverneur s'en étonnait extrêmement.
      15 Or le Gouverneur avait accoutumé de relâcher au peuple [le jour de] la Fête un prisonnier, quel que ce fût qu'on demandât.
      16 Et il y avait alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas.
      17 Quand donc ils furent assemblés, Pilate leur dit : lequel voulez-vous que je vous relâche ? Barabbas, ou Jésus qu'on appelle Christ ?
      18 Car il savait bien qu'ils l'avaient livré par envie.
      19 Et comme il était assis au siége judicial, sa femme envoya lui dire : n'entre point dans l'affaire de ce juste, car j'ai aujourd'hui beaucoup souffert à son sujet en songeant.
      20 Et les principaux Sacrificateurs et les Anciens persuadèrent à la multitude du peuple de demander Barabbas, et de faire périr Jésus.
      21 Et le Gouverneur prenant la parole leur dit : Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? Ils dirent : Barabbas.
      22 Pilate leur dit : que ferai-je donc de Jésus qu'on appelle Christ ? Ils lui dirent tous : qu'il soit crucifié !
      23 Et le Gouverneur leur dit : mais quel mal a-t-il fait ? et ils crièrent encore plus fort, en disant : qu'il soit crucifié !
      24 Alors Pilate voyant qu'il ne gagnait rien, mais que le tumulte s'augmentait, prit de l'eau, et lava ses mains devant le peuple, en disant : je suis innocent du sang de ce juste, vous y penserez.
      25 Et tout le peuple répondant, dit : Que son sang soit sur nous, et sur nos enfants !
      26 Alors il leur relâcha Barabbas ; et après avoir fait fouetter Jésus, il le leur livra pour être crucifié.
      27 Et les soldats du Gouverneur amenèrent Jésus au Prétoire, et assemblèrent devant lui toute la cohorte.
      28 Et après l'avoir dépouillé, ils mirent sur lui un manteau d'écarlate.
      29 Et ayant fait une couronne d'épines entrelacées, ils la mirent sur sa tête, avec un roseau dans sa main droite ; puis s'agenouillant devant lui, ils se moquaient de lui, en disant : nous te saluons, Roi des Juifs !
      30 Et après avoir craché contre lui, ils prirent le roseau, et ils en frappaient sa tête.
      31 Et après s'être moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, et le vêtirent de ses vêtements, et l'amenèrent pour le crucifier.
      32 Et comme ils sortaient, ils rencontrèrent un Cyrénéen, nommé Simon, lequel ils contraignirent de porter la croix de Jésus.
      33 Et étant arrivés au lieu appelé Golgotha, c'est-à-dire, le lieu du Crâne,
      34 Ils lui donnèrent à boire du vinaigre mêlé avec du fiel ; mais quand il en eut goûté, il n'en voulut point boire.
      35 Et après l'avoir crucifié, ils partagèrent ses vêtements, en les jetant au sort, afin que ce qui avait été dit par un Prophète, fût accompli : ils ont partagé entre eux mes vêtements, et ont jeté ma robe au sort.
      36 Puis s'étant assis, ils le gardaient là.
      37 Ils mirent aussi au-dessus de sa tête un écriteau, où la cause [de sa condamnation] était marquée en ces mots : CELUI-CI EST JÉSUS LE ROI DES JUIFS.
      38 Et deux brigands furent crucifiés avec lui, l'un à sa droite, et l'autre à sa gauche.
      39 Et ceux qui passaient par là, lui disaient des outrages, en branlant la tête,
      40 Et disant : toi qui détruis le Temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même ; si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix.
      41 Pareillement aussi les principaux Sacrificateurs avec les Scribes et les Anciens, se moquant, disaient :
      42 Il a sauvé les autres, il ne se peut sauver lui-même : s'il est le Roi d'Israël, qu'il descende maintenant de la croix, et nous croirons en lui.
      43 Il se confie en Dieu ; [mais] si [Dieu] l'aime, qu'il le délivre maintenant, car il a dit : je suis le Fils de Dieu.
      44 Les brigands aussi qui étaient crucifiés avec lui, lui reprochaient la même chose.
      45 Or depuis six heures il y eut des ténèbres sur tout le pays, jusqu'à neuf heures.
      46 Et environ les neuf heures Jésus s'écria à haute voix, en disant : Eli, Eli, lamma sabachthani ? c'est-à-dire, Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m'as-tu abandonné ?
      47 Et quelques-uns de ceux qui étaient là présents, ayant entendu cela, disaient : il appelle Elie.
      48 Et aussitôt un d'entre eux courut, et prit une éponge, et l'ayant remplie de vinaigre, la mit au bout d'un roseau, et lui en donna à boire.
      49 Mais les autres disaient : laisse, voyons si Elie viendra le sauver.
      50 Alors Jésus ayant crié encore à haute voix, rendit l'esprit.
      51 Et voici, le voile du Temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas ; et la terre trembla, et les pierres se fendirent.
      52 Et les sépulcres s'ouvrirent, et plusieurs corps des Saints, qui étaient morts ressuscitèrent.
      53 Et étant sortis des sépulcres après sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte Citée, et se montrèrent à plusieurs.
      54 Or le Centenier, et ceux qui avec lui gardaient Jésus, ayant vu le tremblement de terre, et tout ce qui venait d'arriver, eurent une fort grande peur, et dirent : certainement celui-ci était le Fils de Dieu.
      55 Il y avait là aussi plusieurs femmes qui regardaient de loin, et qui avaient suivi Jésus depuis la Galilée, en le servant.
      56 Entre lesquelles étaient Marie-Magdeleine ; et Marie mère de Jacques et de Joses ; et la mère des fils de Zébédée.
      57 Et le soir étant venu, un homme riche d'Arimathée, nommé Joseph, qui même avait été Disciple de Jésus,
      58 Vint à Pilate, et demanda le corps de Jésus ; et en même temps Pilate commanda que le corps fût rendu.
      59 Ainsi Joseph prit le corps, et l'enveloppa d'un linceul net ;
      60 Et le mit dans son sépulcre neuf, qu'il avait taillé dans le roc ; et après avoir roulé une grande pierre à l'entrée du sépulcre, il s'en alla.
      61 Et là étaient Marie-Magdeleine et l'autre Marie, assises vis-à-vis du sépulcre.
      62 Or le lendemain, qui est après la préparation [du Sabbat], les principaux Sacrificateurs et les Pharisiens s'assemblèrent vers Pilate,
      63 Et lui dirent : Seigneur ! il nous souvient que ce séducteur disait, quand il était encore en vie : dans trois jours je ressusciterai.
      64 Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusques au troisième jour ; de peur que ses Disciples ne viennent de nuit, et ne le dérobent, et qu'ils ne disent au peuple : il est ressuscité des morts ; car cette dernière imposture serait pire que la première.
      65 Mais Pilate leur dit : vous avez la garde ; allez, et assurez-le comme vous l'entendrez.
      66 Ils s'en allèrent donc, et assurèrent le sépulcre, scellant la pierre, et y mettant des gardes.
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