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Matthieu 27

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    • Matthieu 27

      1 Dès que le matin fut venu, tous les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus, pour le faire mourir.
      2 Après l'avoir lié, ils l'emmenèrent, et le livrèrent à Ponce Pilate, le gouverneur.
      3 Alors Judas, qui l'avait livré, voyant qu'il était condamné, se repentit, et rapporta les trente pièces d'argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens,
      4 en disant : J'ai péché, en livrant le sang innocent. Ils répondirent : Que nous importe ? Cela te regarde.
      5 Judas jeta les pièces d'argent dans le temple, se retira, et alla se pendre.
      6 Les principaux sacrificateurs les ramassèrent, et dirent : Il n'est pas permis de les mettre dans le trésor sacré, puisque c'est le prix du sang.
      7 Et, après en avoir délibéré, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour la sépulture des étrangers.
      8 C'est pourquoi ce champ a été appelé champ du sang, jusqu'à ce jour.
      9 Alors s'accomplit ce qui avait été annoncé par Jérémie, le prophète : Ils ont pris les trente pièces d'argent, la valeur de celui qui a été estimé, qu'on a estimé de la part des enfants d'Israël ;
      10 et il les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l'avait ordonné.
      11 Jésus comparut devant le gouverneur. Le gouverneur l'interrogea, en ces termes : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis.
      12 Mais il ne répondit rien aux accusations des principaux sacrificateurs et des anciens.
      13 Alors Pilate lui dit : N'entends-tu pas de combien de choses ils t'accusent ?
      14 Et Jésus ne lui donna de réponse sur aucune parole, ce qui étonna beaucoup le gouverneur.
      15 A chaque fête, le gouverneur avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que demandait la foule.
      16 Ils avaient alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas.
      17 Comme ils étaient assemblés, Pilate leur dit : Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus, qu'on appelle Christ ?
      18 Car il savait que c'était par envie qu'ils avaient livré Jésus.
      19 Pendant qu'il était assis sur le tribunal, sa femme lui fit dire : Qu'il n'y ait rien entre toi et ce juste ; car aujourd'hui j'ai beaucoup souffert en songe à cause de lui.
      20 Les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent à la foule de demander Barabbas, et de faire périr Jésus.
      21 Le gouverneur prenant la parole, leur dit : Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? Ils répondirent : Barabbas.
      22 Pilate leur dit : Que ferai-je donc de Jésus, qu'on appelle Christ ? Tous répondirent : Qu'il soit crucifié !
      23 Le gouverneur dit : Mais quel mal a-t-il fait ? Et ils crièrent encore plus fort : Qu'il soit crucifié !
      24 Pilate, voyant qu'il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l'eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit : Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde.
      25 Et tout le peuple répondit : Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants !
      26 Alors Pilate leur relâcha Barabbas ; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié.
      27 Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le prétoire, et ils assemblèrent autour de lui toute la cohorte.
      28 Ils lui ôtèrent ses vêtements, et le couvrirent d'un manteau écarlate.
      29 Ils tressèrent une couronne d'épines, qu'ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite ; puis, s'agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant : Salut, roi des Juifs !
      30 Et ils crachaient contre lui, prenaient le roseau, et frappaient sur sa tête.
      31 Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l'emmenèrent pour le crucifier.
      32 Lorsqu'ils sortirent, ils rencontrèrent un homme de Cyrène, appelé Simon, et ils le forcèrent à porter la croix de Jésus.
      33 Arrivés au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne,
      34 ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel ; mais, quand il l'eut goûté, il ne voulut pas boire.
      35 Après l'avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort, afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète : Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique.
      36 Puis ils s'assirent, et le gardèrent.
      37 Pour indiquer le sujet de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête : Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs.
      38 Avec lui furent crucifiés deux brigands, l'un à sa droite, et l'autre à sa gauche.
      39 Les passants l'injuriaient, et secouaient la tête,
      40 en disant : Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix !
      41 Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, se moquaient aussi de lui, et disaient :
      42 Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même ! S'il est roi d'Israël, qu'il descende de la croix, et nous croirons en lui.
      43 Il s'est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s'il l'aime. Car il a dit : Je suis Fils de Dieu.
      44 Les brigands, crucifiés avec lui, l'insultaient de la même manière.
      45 Depuis la sixième heure jusqu'à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre.
      46 Et vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte : Éli, Éli, lama sabachthani ? c'est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
      47 Quelques-un de ceux qui étaient là, l'ayant entendu, dirent : Il appelle Élie.
      48 Et aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge, qu'il remplit de vinaigre, et, l'ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire.
      49 Mais les autres disaient : Laisse, voyons si Élie viendra le sauver.
      50 Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit.
      51 Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent,
      52 les sépulcres s'ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent.
      53 Étant sortis des sépulcres, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et apparurent à un grand nombre de personnes.
      54 Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d'arriver, furent saisis d'une grande frayeur, et dirent : Assurément, cet homme était Fils de Dieu.
      55 Il y avait là plusieurs femmes qui regardaient de loin ; qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée, pour le servir.
      56 Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
      57 Le soir étant venu, arriva un homme riche d'Arimathée, nommé Joseph, lequel était aussi disciple de Jésus.
      58 Il se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Et Pilate ordonna de le remettre.
      59 Joseph prit le corps, l'enveloppa d'un linceul blanc,
      60 et le déposa dans un sépulcre neuf, qu'il s'était fait tailler dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l'entrée du sépulcre, et il s'en alla.
      61 Marie de Magdala et l'autre Marie étaient là, assises vis-à-vis du sépulcre.
      62 Le lendemain, qui était le jour après la préparation, les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble auprès de Pilate,
      63 et dirent : Seigneur, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, quand il vivait encore : Après trois jours je ressusciterai.
      64 Ordonne donc que le sépulcre soit gardé jusqu'au troisième jour, afin que ses disciples ne viennent pas dérober le corps, et dire au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première.
      65 Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, gardez-le comme vous l'entendrez.
      66 Ils s'en allèrent, et s'assurèrent du sépulcre au moyen de la garde, après avoir scellé la pierre.
    • Matthieu 27

      1

      Christ est livré à Pilate, Le désespoir de Judas. (Matthieu 27:1-10)
      Christ devant Pilate. (Matthieu 27:11-25)
      Barabbas relâché, Christ hué. (Matthieu 27:26-30)
      Christ conduit à la crucifixion. (Matthieu 27:31-34)
      Il est crucifié. (Matthieu 27:35-44)
      La mort de Christ. (Matthieu 27:45-50)
      Les événements relatifs à la crucifixion. (Matthieu 27:51-56)
      L'ensevelissement de Christ. (Matthieu 27:57-61)
      Le sépulcre est scellé. (Matthieu 27:62-66)

      Les hommes méchants discernent rarement les conséquences de leurs crimes lorsqu'ils les commettent ; par contre, ils doivent tous en répondre.

      Judas reconnut pleinement devant les principaux sacrificateurs, qu'il avait péché, et trahi un innocent. L’innocence était un parfait témoignage du caractère de Christ ; mais ces dirigeants avaient un cœur endurci. Judas partit, jeta l'argent, et alla se pendre, terrifié et désespéré, incapable de supporter la colère divine. Il subsiste quelques doutes, relatifs à l’heure de la mort de Judas, par rapport à celle de notre Seigneur. Mais est-ce que cela importait à ceux qui avaient « soif » du sang de Jésus, qui payèrent Judas pour Le trahir, et qui condamnèrent ce sang innocent à être versé injustement ?

      Ainsi agissent les insensés qui se moquent du péché : beaucoup ne font aucun cas de Christ crucifié. Il est hélas fréquent de minimiser notre propre péché par rapport à ceux des autres : en fait, notre cœur nous trompe, alors que le Jugement divin est toujours conforme à la vérité.

      Beaucoup font un parallèle entre ce passage, relatif à l'achat du lopin de terre avec l'argent de Judas, et la signification du « rachat » de Christ, par Son sang, envers les étrangers et les pécheurs païens. Une prophétie a été en fait accomplie, Zacharie 11:12.

      Judas s'est repenti, cependant ce n'était pas à salut. Il a confessé sa faute, mais pas à Dieu ; il n'est pas allé vers Lui, pour dire : « j'ai péché, Père, contre le ciel ». Que nul ne soit satisfait par les regrets partiels qu'il pourrait ressentir, lorsqu'il demeure en même temps rempli d'orgueil, d'inimitié, et de rébellion.

      11 N'ayant aucun grief contre Jésus, Pilate Le pressa de se disculper, cherchant à Le libérer. Le message que lui fit parvenir son épouse était un véritable avertissement.

      Dieu dispose de nombreux moyens pour avertir les pécheurs, quant à leurs activités coupables, et c'est une grande miséricorde de recevoir de tels signes de la Providence, par le biais d’amis fidèles, ou de notre propre conscience. « Oh ! Ne fais pas cette chose abominable que hait le Seigneur » ! C'est ce type de message que nous pouvons entendre, quand nous sommes tentés, si du moins nous voulons seulement y prêter attention.

      Étant influencé par les sacrificateurs, le peuple fit le choix de libérer Barabbas. Les multitudes qui choisissent les tentations du monde, plutôt que Dieu, en tant que souverain, se fient ainsi sur leurs propres illusions. Les Juifs désiraient tellement la mort de Christ, que Pilate pensa qu'il serait dangereux de refuser cette crucifixion. Cette lutte, dans le cœur du gouverneur, montre bien le pouvoir de la conscience, même sur les hommes les plus endurcis. Cependant tout se déroula pour qu'il soit évident que Christ souffre, non pour une faute personnelle, mais pour les péchés de Son peuple.

      En fait, il était vain pour Pilate de compter se libérer de la culpabilité du sang innocent de ce juste, lui qui par sa fonction était sensé le protéger ! La malédiction que les Juifs provoquèrent alors, par la retombée sur eux du sang innocent, eut un terrible accomplissement, dans la souffrance de leur nation.

      Nul ne peut porter le péché d’autrui, à l'exception de Celui qui n'avait à répondre d'aucun péché. Ne sommes-nous pas tous concernés ? Est-ce que Barabbas n'est pas « préféré » à Jésus, lorsque les pécheurs repoussent le salut, afin de pouvoir retenir leurs péchés si chers, péchés qui ternissent la Gloire divine, et qui meurtrissent leur âme ?

      Le bénéfice du sang de Christ est maintenant pour nous, en bien, au travers de Sa Miséricorde, à cause du refus initial qu'en ont fait les Juifs. Oh ! Puissions-nous y chercher refuge !

      26 La crucifixion était une mise à mort que seuls les Romains pratiquaient ; il s’agissait d’une mort odieuse et misérable. Une croix était posée à même le sol, sur laquelle on clouait les mains et les pieds du condamné ; on la soulevait ensuite pour la dresser verticalement, de façon à ce que le poids du corps soit soutenu par les clous, jusqu'à ce que le condamné meure, dans terrible agonie.

      Christ était ainsi une image du serpent d'airain, élevé sur une perche. Christ subit toute la misère et la honte qui sont ici décrites, afin de pouvoir acquérir pour nous, la vie éternelle, le bonheur, et la gloire !

      31 Christ a été mené comme un Agneau à la boucherie, tel un Sacrifice sur l'autel.

      Même les « faveurs » que peuvent octroyer les méchants, sont vraiment cruelles. Alors que Jésus allait prendre Sa croix, Ses accusateurs contraignirent un certain Simon à la porter.

      Oh Seigneur ! Puissions-nous être prêts à porter la croix que Tu nous as destinée, la porter chaque jour, en Te suivant, la la joie dans le cœur !

      Qui a pu endurer une peine comme celle de Jésus à la croix ? Quand nous voyons de quelle manière Il est mort, qu'il nous soit donné de constater de quel amour Il nous aimait ! On serait tenté de croire qu’une telle mort, aussi terrible, soit-elle, n'était pas suffisante, au vu de l’amertume et de la terreur ajoutées par Ses accusateurs.

      35 Il était habituel à cette époque d’accabler de honte les malfaiteurs crucifiés, en apposant sur un écriteau, le crime pour lequel ils étaient condamnés : on fit ainsi au-dessus de la tête de Christ. Tous les actes destinés à humilier Jésus ont été en fait « dirigés » par Dieu, pour finalement honorer Son Fils.

      Deux voleurs furent crucifiés en même temps que Jésus. Christ à Sa crucifixion, a été compté parmi les transgresseurs, afin que nous soyons comptés parmi les saints, à notre mort. Les insultes et les railleries que Jésus endura sont mentionnées dans ce texte.

      Les ennemis de Christ cherchent à induire les hommes en erreur, en leur présentant de fausses idées sur la religion. Les principaux sacrificateurs, les scribes, et les anciens, reprochaient à Jésus le fait de se prétendre le Roi d'Israël. De nombreuses personnes auraient été en faveur de ce Roi, s'Il était descendu seul de la croix ; elles auraient voulu entrer dans Son Royaume sans qu’Il passe par cette tribulation : mais s'il n'y avait pas eu la croix, personne n’aurait reçu la couronne de la Rédemption !

      Ceux qui veulent régner avec Christ doivent être disposés à souffrir avec Lui. Notre Seigneur, en ayant accepté de satisfaire la Justice divine, a subi les souffrances de la croix, se soumettant ainsi au pire châtiment des hommes.

      Chaque instant particulier mentionnant les souffrances de Christ, a été prédit dans les écrits des Prophètes ou dans les Psaumes : tout s’est accompli !

      45 Durant les trois heures où il y eut des ténèbres sur toute la terre, Jésus était à l’agonie, luttant contre les puissances des ténèbres, et souffrant de la haine de son Père, à l’encontre du péché de l'homme : pour cette iniquité, l’âme du Seigneur était alors une véritable « offrande ». Jamais on ne connut une telle période de trois heures d’atroces souffrances, depuis le jour où Dieu créa l'homme sur la terre, jamais une scène aussi sombre et affreuse ne se déroula ici-bas. Le but ultime de la croix consiste en la rédemption de l'homme et son salut. Jésus émit une plainte, celle qui est décrite dans le Psaume 22:1. En cela, Il nous enseigne à utiliser la Parole de Dieu lorsque nous prions, en nous recommandant d’utiliser les expressions qui y figurent. Dans son existence, le croyant peut avoir goûté des moments d'amertume, mais ils sont bien pâles devant la profondeur des souffrances endurées par Christ. Il apprend cependant par là, la grandeur de l'Amour du Sauveur pour les pécheurs et il est convaincu de l’horreur extrême du mal et du péché. Il doit à Christ la délivrance de la colère divine à venir, pour ceux qui se repentent !

      Les ennemis de Jésus tournèrent méchamment Sa plainte en dérision. Les nombreux reproches lancés contre la Parole de Dieu et Son peuple, résultent en fait d'erreurs grossières commises par les ennemis du Seigneur.

      Christ, avant d’expirer, a parlé avec force, pour montrer qu’Il était encore bien en vie et qu’Il se livrait volontairement entre les mains de Son Père. Il a eu la force de lancer un défi aux puissances de la mort : Il voulait montrer que par l'Esprit éternel, Il s'offrait Lui-même, étant en même temps le Sacrificateur et le Sacrifice ; Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit.

      Sur la croix, le Fils de Dieu est mort par la violence de la peine qui lui a été infligée. Son âme a quitté Son corps : ce dernier était réellement mort. Il est certain que Christ est passé par la mort, c’était nécessaire. Il entreprit d’être Lui-même une « offrande » pour le péché, et Il le fit en donnant volontairement Sa vie.

      51 Le voile du temple déchiré signifiait que Christ, par Sa mort, a ouvert un chemin qui mène directement à Dieu. Nous avons maintenant un chemin direct, qui, de manière imagée, nous fait passer du propitiatoire, vers le trône de la gloire : par le biais de Christ, nous avons un accès au trône de la Grâce.

      Lorsque nous considérons véritablement la mort de Christ, cela doit alors déchirer notre cœur, même s’il est dur comme le roc. Ce cœur est vraiment endurci s'il ne cède pas, s'il ne « fond » pas, face à Jésus-Christ, Celui qui a été crucifié devant tous. Lors de la crucifixion, des tombes se sont ouvertes, et beaucoup de saints « endormis » se sont levés. À qui sont-ils apparus, et de quelle manière, comment disparurent-ils ensuite, cela ne nous est pas dit ; ne soyons pas plus curieux, au sujet de ce qui n’est pas écrit dans la parole de Dieu !

      Les manifestations terrifiantes de Dieu déstabilisent quelquefois étrangement les pécheurs, quant à leurs convictions obstinées, elles contribuent en fait à leur réveil. C’est ce qui provoqua la terreur du centenier et des soldats romains qui gardaient Jésus.

      Nous pouvons méditer en toute sérénité sur les nombreux témoignages qui concernent le caractère de Jésus ; si nous ne Lui donnons aucun motif qui puisse L’offenser, nous pouvons Lui laisser le soin de purifier notre âme, si du moins nous désirons vivre pour Lui ! Puissions-nous, avec l'œil de la foi, voir Christ crucifié, et être animés par ce grand amour avec lequel Il nous a aimés.

      Les amis de Jésus ne pouvaient pas faire plus que de Le regarder de loin ; ils Le voyaient, sans toutefois pouvoir L'aider. Jamais l’horrible nature du péché ni ses conséquences n'ont été plus affreusement affichés, qu’en ce jour, où le Fils bien-aimé du Père a été pendu sur la croix, souffrant pour l’iniquité des autres, Lui le Juste pour les injustes, afin de pouvoir les présenter devant Dieu. Soyons donc disposés à Le servir !

      57 Dans l'ensevelissement de Christ, il n'y eut ni faste ni solennité. De même que Christ n'avait pas de maison personnelle, nul endroit pour se reposer durant Sa vie, Il n'eut pas non plus de tombe, où faire déposer son corps, à l’heure de Sa mort. Notre Seigneur Jésus, Celui qui n'avait aucun péché, n'avait même pas de sépulcre...

      Les Juifs avaient prévu de placer Sa tombe parmi les méchants, et qu'Il soit enseveli avec les voleurs avec lesquels Il fut crucifié : Dieu en décida autrement, afin « qu'Il soit avec le riche dans sa mort », \\# Isa 53:9\\. Des funérailles peuvent être une cause de terreur pour certains, mais si nous nous souvenons comment Christ, par Son ensevelissement, a changé « l’emprise du tombeau » sur les croyants, cela doit être pour nous une cause de réjouissance !

      Nous devons toujours « imiter » en quelque sorte, l'ensevelissement de Christ, en étant continuellement occupés à « inhumer spirituellement » nos péchés !

      62 Lors du sabbat juif, les principaux sacrificateurs et les pharisiens, qui auraient dû vaquer à leurs affaires religieuses, traitèrent avec Pilate sur le moyen de garder le sépulcre de Jésus : ils désiraient en effet qu'il n'y ait aucune preuve indubitable de la résurrection de notre Seigneur. Pilate leur répondit qu'ils pouvaient protéger le sépulcre avec tout le soin qu'ils désiraient. Ils scellèrent donc la pierre, mirent en place des gardes, et furent satisfaits de toutes ces mesures entreprises.

      Mais le fait de faire garder le sépulcre contre toute intervention des disciples du Seigneur, de force pourtant bien modeste, était une folie inutile ; il était vain de vouloir tenter de garder ce tombeau contre la Puissance divine ; ces hommes estimèrent toutefois agir sagement... En fait le Seigneur prit ces « sages » à leur propre piège !

      Toute la rage et les plans des ennemis de Christ ne pourront que promouvoir Sa gloire !

    • Matthieu 27

      1 L’aube s’était levée. L’ensemble des chefs des *prêtres et des responsables du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire condamner à mort.
      2 Ils le firent lier et le conduisirent chez *Pilate, le gouverneur, pour le remettre entre ses mains.
      3 En voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait trahi, fut pris de remords : il alla rapporter aux chefs des prêtres et aux responsables du peuple les trente pièces d’argent
      4 et leur dit : —J’ai péché en livrant un innocent à la mort ! Mais ils lui répliquèrent : —Que nous importe ? Cela te regarde !
      5 Judas jeta les pièces d’argent dans le *Temple, partit, et alla se pendre.
      6 Les chefs des prêtres ramassèrent l’argent et déclarèrent : —On n’a pas le droit de verser cette somme dans le trésor du Temple, car c’est le prix du sang.
      7 Ils tinrent donc conseil et décidèrent d’acquérir, avec cet argent, le « Champ-du-Potier » et d’en faire un cimetière pour les étrangers.
      8 Voilà pourquoi ce terrain s’appelle encore de nos jours « le champ du sang ».
      9 Ainsi se réalisa la parole du *prophète Jérémie : Ils ont pris les trente pièces d’argent, le prix auquel les descendants d’*Israël l’ont estimé,
      10 et ils les ont données pour acheter le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné.
      11 Jésus comparut devant le gouverneur qui l’interrogea. —Es-tu le roi des *Juifs ? lui demanda-t-il. —Tu le dis toi-même, répondit Jésus.
      12 Mais ensuite, quand les chefs des prêtres et les responsables du peuple vinrent l’accuser, il ne répondit rien.
      13 Alors Pilate lui dit : —Tu n’entends pas tout ce qu’ils disent contre toi ?
      14 Mais, au grand étonnement du gouverneur, Jésus ne répondit pas même sur un seul point.
      15 A chaque fête de *Pâque, le gouverneur avait l’habitude de relâcher un prisonnier, celui que la foule désignait.
      16 Or, à ce moment-là, il y avait sous les verrous, un prisonnier célèbre nommé Barabbas.
      17 En voyant la foule rassemblée, Pilate lui demanda donc : —Lequel de ces deux hommes voulez-vous que je vous relâche, Barabbas ou Jésus, qu’on appelle le Christ ?
      18 En effet, il s’était bien rendu compte que c’était par jalousie qu’on lui avait livré Jésus.
      19 Pendant qu’il siégeait au tribunal, sa femme lui fit parvenir un message disant : —Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste, car cette nuit, j’ai été fort tourmentée par des rêves à cause de lui.
      20 Cependant, les chefs des prêtres et les responsables du peuple persuadèrent la foule de réclamer la libération de Barabbas et l’exécution de Jésus.
      21 Le gouverneur prit la parole et redemanda à la foule : —Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? —Barabbas ! crièrent-ils.
      22 —Mais alors, insista Pilate, que dois-je faire de Jésus, qu’on appelle le Messie ? Et tous répondirent : —Crucifie-le !
      23 —Mais enfin, reprit Pilate, qu’a-t-il fait de mal ? Eux, cependant, criaient de plus en plus fort : —Crucifie-le !
      24 Quand Pilate vit qu’il n’aboutissait à rien, mais qu’au contraire, l’agitation de la foule augmentait, il prit de l’eau et, devant la foule, se lava les mains en disant : —Je ne suis pas responsable de la mort de cet homme. Cela vous regarde.
      25 Et tout le peuple répondit : —Que la responsabilité de sa mort retombe sur nous et sur nos enfants !
      26 Alors Pilate leur relâcha Barabbas. Quant à Jésus, après l’avoir fait battre à coups de fouet, il le livra pour qu’on le crucifie.
      27 Les soldats du gouverneur traînèrent Jésus vers l’intérieur du palais et rassemblèrent toute la cohorte autour de lui.
      28 Ils lui arrachèrent ses vêtements et le revêtirent d’un manteau écarlate.
      29 Ils lui posèrent sur la tête une couronne tressée de rameaux épineux ; dans sa main droite, ils placèrent un roseau en guise de sceptre. Ils s’agenouillèrent devant lui en disant sur un ton sarcastique : —Salut, roi des Juifs !
      30 Ils crachaient sur lui et, prenant le roseau, ils le frappaient à la tête.
      31 Quand ils eurent fini de se moquer de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements et l’emmenèrent pour le crucifier.
      32 A la sortie de la ville, ils rencontrèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène. Ils lui firent porter la croix de Jésus.
      33 Ils arrivèrent à un endroit nommé Golgotha (c’est-à-dire : « le lieu du Crâne »).
      34 Là, ils donnèrent à boire à Jésus du vin mélangé avec du fiel ; mais quand il l’eut goûté, il refusa de le boire.
      35 Après l’avoir cloué sur la croix, les soldats se partagèrent ses vêtements en les tirant au sort.
      36 Puis ils s’assirent pour monter la garde.
      37 Ils avaient fixé au-dessus de la tête de Jésus un écriteau sur lequel était inscrit, comme motif de sa condamnation : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs ».
      38 Deux brigands furent crucifiés en même temps que lui, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche.
      39 Ceux qui passaient par là lui lançaient des insultes en secouant la tête,
      40 et criaient : —Hé, toi qui démolis le *Temple et qui le reconstruis en trois jours, sauve-toi toi-même. Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix !
      41 De même, les chefs des *prêtres se moquaient de lui, avec les *spécialistes de la Loi et les responsables du peuple, en disant :
      42 —Dire qu’il a sauvé les autres, et qu’il est incapable de se sauver lui-même ! C’est ça le roi d’*Israël ? Qu’il descende donc de la croix, alors nous croirons en lui !
      43 Il a mis sa confiance en Dieu. Eh bien, si Dieu trouve son plaisir en lui, qu’il le délivre ! N’a-t-il pas dit : « Je suis le Fils de Dieu » ?
      44 Les brigands crucifiés avec lui l’insultaient, eux aussi, de la même manière.
      45 A partir de midi, et jusqu’à trois heures de l’après-midi, le pays entier fut plongé dans l’obscurité.
      46 Vers trois heures, Jésus cria d’une voix forte : —Eli, Eli, lama sabachthani ? ce qui veut dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
      47 En entendant ces paroles, certains de ceux qui étaient là s’exclamèrent : —Il appelle Elie !
      48 L’un d’entre eux courut aussitôt prendre une éponge, qu’il imbiba de vinaigre et piqua au bout d’un roseau. Il la présenta à Jésus pour qu’il boive,
      49 quand les autres lui dirent : —Attends ! On va bien voir si Elie vient le délivrer.
      50 A ce moment, Jésus poussa de nouveau un grand cri et rendit l’esprit.
      51 Et voici qu’au même instant, le rideau du Temple se déchira en deux, de haut en bas ; la terre trembla, les rochers se fendirent.
      52 Des tombes s’ouvrirent et les corps de beaucoup d’hommes fidèles à Dieu qui étaient morts ressuscitèrent.
      53 Ils quittèrent leurs tombeaux et, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte où beaucoup de personnes les virent.
      54 En voyant le tremblement de terre et tout ce qui se passait, l’officier romain et les soldats qui gardaient Jésus furent saisis d’épouvante et dirent : —Cet homme était vraiment le Fils de Dieu.
      55 Il y avait aussi là plusieurs femmes qui regardaient de loin ; c’étaient celles qui avaient suivi Jésus depuis la *Galilée, pour être à son service.
      56 Parmi elles, Marie de Magdala, Marie, la mère de *Jacques et de Joseph et la mère des fils de Zébédée.
      57 Le soir venu, arriva un homme riche appelé Joseph, originaire de la ville d’Arimathée. Lui aussi était un *disciple de Jésus.
      58 Il alla demander à *Pilate le corps de Jésus. Alors Pilate donna l’ordre de le lui remettre.
      59 Joseph prit donc le corps, l’enroula dans un drap de lin pur
      60 et le déposa dans le tombeau tout neuf qu’il s’était fait tailler pour lui-même dans le roc. Puis il roula un grand bloc de pierre devant l’entrée du tombeau et s’en alla.
      61 Il y avait là Marie de Magdala et l’autre Marie, assises en face de la tombe.
      62 Le lendemain, le jour qui suivait la préparation du *sabbat, les chefs des *prêtres et des *pharisiens se rendirent ensemble chez Pilate
      63 pour lui dire : —Excellence, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, pendant qu’il était encore en vie : « Après trois jours, je ressusciterai. »
      64 Fais donc surveiller étroitement la tombe jusqu’à ce troisième jour : il faut à tout prix éviter que ses *disciples ne viennent dérober le corps pour dire ensuite au peuple qu’il est ressuscité d’entre les morts. Cette dernière supercherie serait encore pire que la première.
      65 Pilate leur déclara : —D’accord ! Prenez un corps de garde et assurez la protection de ce tombeau à votre guise.
      66 Ils se rendirent donc au tombeau et le firent surveiller après avoir apposé les scellés sur la pierre en présence de la garde.
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