L'apôtre désirait que les Corinthiens reçoivent la
personne qui avait semé le trouble, lors de leur communion
fraternelle ; Paul était au courant de cette faute, et était
affligé par le constat de la punition qui en avait découlé.La tristesse engendrée par le péché ne devrait pas nous rendre
inaptes à l’accomplissement de nos devoirs, et nous conduire
ainsi dans le défaitisme.
Les Corinthiens couraient le risque, (Satan en tirant tout
avantage), de décourager désespérément cet homme, en le
soumettant aux jugements sévères de la religion ; cette dure
réprimande risquait également de porter un préjudice au
témoignage des églises et des serviteurs de Dieu, provoquant un
rapport néfaste sur les chrétiens de l’époque : on risquait de
les juger impitoyables, ce qui ne pouvait que provoquer des
divisions, et entraver la réussite de leur ministère spirituel.
En cela, comme dans d'autres domaines, toute sagesse et
discernement doivent être observés, afin que l’attitude des
dirigeants ne puisse être blâmée pour avoir d'une part, favorisé
le péché, ou d’autre part, été trop sévère envers les pécheurs.
Satan dispose de nombreux plans pour nous tromper, il sait
comment agir pour nous faire chuter, lors de nos erreurs...
Une bonne parole, de sympathie, d'espérance, d'encouragement ; et, non pas une bonne nouvelle, comme l'ont entendu les Septante.