Étant sur le point de discuter du refus de l’Évangile
par les Juifs et de l'appel des païens, en montrant que ceci
est en accord avec l’Amour souverain de Dieu, l'apôtre exprime
fermement son affection à l’égard de ceux qu’il côtoie.Il en appelle solennellement à Christ ; sa conscience, éclairée
et dirigée par le Saint-Esprit, témoigne de sa sincérité. Il
irait jusqu’à accepter d’être traité de « maudit », d’anathème,
d’être en disgrâce, crucifié, et même être pour un temps, en
pleine détresse, s'il pouvait sauver sa nation de la
destruction spirituelle, à cause de son incrédulité obstinée.
Rester insensible à la condition éternelle de notre prochain
est contraire à l'amour exigé par la loi et à la miséricorde de
l'Évangile.
Les Juifs avaient longtemps professé être des adorateurs de
l'Éternel. La loi, et l'alliance nationale fondée sur ces
principes, les concernaient. Leur adoration au temple était en
harmonie avec le futur salut qu’allait offrir le Messie, elle
témoignait de leur communion avec Dieu.
Toutes les promesses, concernant Christ et Son salut ont été
données au peuple juif. Jésus-Christ est non seulement un
Médiateur, mais Il est Dieu, béni pour toujours !
Ne haïrais-je pas...? Il est facile de comprendre que de telles paroles ne sont dictées par aucun autre sentiment que l'indignation provoquée par le mal. Seulement le psalmiste ne distingue pas le mal de ceux qui le commettent.