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3
Toi qui as fait l’éducation de tant de gens et savais fortifier les bras trop fatigués,
3
Rendez force aux bras fatigués, affermissez les genoux chancelants.
4
Dites à ceux qui perdent courage : « Ressaisissez-vous, n’ayez pas peur, voici votre Dieu. Il vient vous venger et rendre à vos ennemis le mal qu’ils vous ont fait, il vient lui-même vous sauver. »
11
Il est comme un berger qui mène son troupeau et le rassemble d’un geste du bras ; il porte les agneaux contre lui et ménage les brebis qui allaitent des petits. »
3
Il ne casse pas le roseau déjà plié, il n’éteint pas la lampe qui faiblit. Mais il apporte réellement le droit que j’instaure.
4
Vous n’avez pas rendu des forces aux bêtes affaiblies ni soigné celles qui étaient malades, vous n’avez pas pansé celles qui étaient blessées, vous n’avez pas ramené celles qui s’étaient écartées du troupeau ni recherché celles qui étaient perdues ; mais vous avez exercé votre pouvoir avec violence et dureté.
16
J’irai chercher la bête qui s’est perdue, je ramènerai celle qui s’est écartée, je panserai celle qui s’est blessée, je rendrai des forces à celle qui est malade. Mais j’éliminerai celle qui est trop grasse ou vigoureuse. Je dirigerai mon troupeau selon les règles de la justice. »
16
En effet, je vais envoyer dans le pays un nouveau berger : il ne s’occupera pas des moutons qui risquent d’être abattus, il ne cherchera pas les égarés, il ne soignera pas les blessés et il ne nourrira pas ceux qui sont encore bien portants. Au lieu de cela, il mangera la viande des plus gras et il leur brisera les sabots. »
40
« Quiconque vous accueille m’accueille ; quiconque m’accueille accueille celui qui m’a envoyé.
41
Celui qui accueille un prophète de Dieu parce qu’il est prophète, recevra la récompense accordée à un prophète ; et celui qui accueille un homme fidèle à Dieu parce qu’il est fidèle, recevra la récompense accordée à un fidèle.
42
Je vous le déclare, c’est la vérité : celui qui donne même un simple verre d’eau fraîche à l’un de ces petits parmi mes disciples parce qu’il est mon disciple recevra sa récompense. »
20
Il ne cassera pas le roseau déjà plié et n’éteindra pas la lampe dont la lumière faiblit. Il agira ainsi jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le droit ;
31
Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Comme ta confiance est faible ! Pourquoi as-tu douté ? »
5
Et l’homme qui reçoit un enfant comme celui-ci par amour pour moi, me reçoit moi-même.
6
« Celui qui fait tomber dans le péché un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attache au cou une grosse pierre et qu’on le noie au fond de la mer.
10
« Gardez-vous de mépriser l’un de ces petits ; je vous l’affirme, en effet, leurs anges se tiennent continuellement en présence de mon Père dans les cieux. [
2
Il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attache au cou une grosse pierre et qu’on le jette dans la mer, plutôt que de faire tomber dans le péché un seul de ces petits.
20
Oui, je vous le déclare, c’est la vérité : quiconque reçoit celui que j’envoie me reçoit aussi ; et quiconque me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé. »
19
Il avait environ cent ans, mais sa foi ne faiblit pas quand il pensa à son corps presque mourant et à Sara, sa femme, qui était stérile.
21
Ce qui est bien, c’est de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, de renoncer à tout ce qui peut faire tomber ton frère.
1
Nous qui sommes forts dans la foi, nous devons prendre à cœur les scrupules des faibles. Nous ne devons pas rechercher ce qui nous plaît.
7
Ainsi, accueillez-vous les uns les autres, comme le Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu.
1
En réalité, frères, je n’ai pas pu vous parler comme à des gens qui ont l’Esprit de Dieu : j’ai dû vous parler comme à des gens de ce monde, comme à des enfants dans la foi chrétienne.
2
C’est du lait que je vous ai donné, non de la nourriture solide, car vous ne l’auriez pas supportée. Et même à présent vous ne le pourriez pas,
7
Mais tous ne connaissent pas cette vérité. Certains ont été tellement habitués aux idoles que, maintenant encore, ils mangent la viande des sacrifices comme si elle appartenait à une idole ; leur conscience est faible et ils se sentent souillés par cette viande.
8
Ce n’est pourtant pas un aliment qui nous rapprochera de Dieu : nous ne perdrons rien si nous n’en mangeons pas, et nous ne gagnerons rien non plus si nous en mangeons.
9
Cependant, prenez garde que la liberté avec laquelle vous agissez n’entraîne dans l’erreur ceux qui sont faibles dans la foi.
10
En effet, si quelqu’un de faible te voit, toi qui as la « connaissance », en train de manger dans le temple d’une idole, ne se sentira-t-il pas encouragé dans sa conscience à manger de la viande offerte aux idoles ?
11
Et ainsi ce faible, ce frère pour qui le Christ est mort, va se perdre à cause de ta « connaissance » !
12
En péchant de cette façon contre vos frères et en blessant leur conscience qui est faible, vous péchez contre le Christ lui-même.
13
C’est pourquoi, si un aliment entraîne mon frère dans l’erreur, je ne mangerai plus jamais de viande afin de ne pas égarer mon frère.
22
Avec ceux qui sont faibles dans la foi, je vis comme si j’étais faible moi-même, afin de les gagner. Ainsi, je me fais tout à tous afin d’en sauver de toute manière quelques-uns.
29
Ainsi, accueillez-le avec une joie entière, comme un frère dans le Seigneur. Vous devez avoir de l’estime pour des hommes tels que lui,
10
Si quelqu’un vient à vous et vous apporte un autre enseignement, ne le recevez pas chez vous et refusez même de le saluer ;
8
Nous avons donc le devoir de soutenir de tels hommes, afin de collaborer, nous aussi, à la diffusion de la vérité.
9
J’ai écrit une courte lettre à votre Église ; mais Diotrèphe, qui aime à tout diriger, ne tient aucun compte de ce que je dis.
10
C’est pourquoi, quand je viendrai, je dénoncerai le mal qu’il commet, lui qui profère des propos malveillants et mensongers à notre sujet. Mais ce n’est pas tout : il refuse de recevoir les frères de passage, et ceux qui voudraient les recevoir, il les en empêche en les menaçant de les chasser de l’Église.
Chapitre 14.
1 à 12 Exhoration aux deux partis à se respecter mutuellement.
L'apôtre vient de présenter le commandement de l'amour fraternel comme l'accomplissement de toute la loi. (Romains 13.8-10)
C'est ce qui l'amène peut-être à penser à ce groupe de chrétiens de Rome qui mettaient leur conscience à se refuser certains aliments et à observer certains jours, et qui étaient exposés par là même à méconnaître l'importance bien plus grande du commandement de l'amour, tandis que, d'autre part, les chrétiens plus éclairés pouvaient être entraidés, par des discussions avec les premiers, à transgresser ce commandement.
C'est peut-être aussi la recommandation de "ne pas prendre soin de la chair," (Romains 13.14) qui conduit l'apôtre à parler de chrétiens qui paraissaient pratiquer cette règle par leur abstinence.
Quoi qu'il en Soit, Paul avait été informé de la situation intérieure de l'Eglise de Rome, des divisions dont elle était menacée par les divergences de vues entre les "forts" et les "faibles." C'est ce qui l'oblige à traiter le sujet de leurs relations réciproques. Il abordait ainsi une application spéciale des principes qu'il avait posés touchant les rapports entre chrétiens. (Romains 12.9 et suivants)
Celui qui est faible dans la foi, celui dont la foi est faible sur un point particulier, accueillez le ; montrez-vous bienveillants à son égard. Cette exhortation s'adresse à toute l'Eglise.
Les faibles n'étaient donc qu'une petite minorité. Il n'est pas probable que Paul leur ait, le premier, appliqué cette épithète de faibles.
On les désignait ainsi dans l'Eglise de Rome, et Paul adopte cette désignation parce qu'elle correspondait à la vérité. Ces chrétiens, qui se faisaient des scrupules de manger de la viande et se croyaient tenus d'observer certains jours, étaient réellement faibles dans la foi ; ils n'avaient pas compris tout le conseil de Dieu, ni cru à la plénitude de sa grâce ; ils ne saisissaient pas la glorieuse liberté dont jouit l'enfant de Dieu, après que Christ l'a affranchi des servitudes légales (Galates 5.1 et suivants ; Colossiens 2.20).
Mais ils étaient sincères dans leur erreur et ils ne faisaient pas des abstinences et des observances auxquelles ils se soumettaient pour leur compte personnel, une règle pour tous, ni une condition du salut.
Si tel avait été le cas, Paul les aurait combattus énergiquement, comme il avait fait pour les judaïsants qui troublaient les Eglises de Galatie, (Galates 3.1 et suivants) comme il fit plus tard pour les faux docteurs de Colosses. (Colossiens 2.8, suivants)
Lui, si sévère et inflexible à l'égard de ceux qui prétendaient imposer l'observation de la loi et établir leur justice par les œuvres, en anéantissant la grâce, lui qui pétrissait ces judaïsants des noms de "faux apôtres" et de "séducteurs" (2Corinthiens 11.13) et traitait leur enseignement de "doctrines de démons," (1Timothée 4.1) nous le trouvons ici plein du plus tendre support envers ces âmes faibles et timorées qui s'affligeaient seulement de voir leurs frères sans scrupules à l'égard de ce qu'ils estimaient défendu au chré1ien. Il réprouve avec vivacité les jugements sévères dont ils étaient l'objet. Il les prend sous sa protection et plaide en leur faveur auprès des forts, (comparez Romains 15.1) recommandant a ceux-ci de les supporter avec charité, de condescendre à leur infirmité, de les aimer comme des frères.
Quelles leçons l'exemple de l'apôtre donne aux chrétiens de tous les temps !
- Les opinions varient sur l'origine et la race des faibles, les uns voient en eux d'anciens païens, les autres des Juifs. Les premiers se fondent sur le fait que la loi de Moïse n'interdit pas l'usage de toute viande, (verset 2) mais seulement celui de la chair de certains animaux, (Actes 10.14) et en concluent que les faibles sont des païens, conduits par des vues dualistes à regarder la matière comme mauvaise par ellemême.
Les autres considèrent les faibles comme des chrétiens d'origine juive, parce qu'ils faisaient une distinction entre les jours ; (verset 5) observer des jours de fête, et le sabbat en particulier, demeurait la préoccupation persistante de ceux qui avaient été élevés sous la loi. Cette dernière opinion nous parait la plus vraisemblable.
On ne peut nier qu'il y avait dans l'Eglise de Rome une minorité judéo-chrétienne. Les faibles se recrutaient dans son sein. Sous l'influence d'idées d'origine païenne, beaucoup de Juifs en étaient venus à condamner l'usage de la viande et même du vin. (verset 21) Tel était le cas des esséniens, ces ascètes qui formaient des colonies de moines sur les bords de la mer Morte et qui s'étaient répandus dans beaucoup de contrées.
Les faibles de Rome n'étaient cependant pas des esséniens, car ceux-ci condamnaient aussi le mariage et faisaient de leurs abstinences une question de principe. Paul aurait été obligé de les combattre comme les faux docteurs de Colosses. (Colossiens 2.20 et suivants)
Ce qui prouve aussi que les faibles étaient des chrétiens d'origine juive, c'est la manière dont l'apôtre invoque en leur faveur l'exemple de Christ qui, pour eux, "s'est fait serviteur de la circoncision." (Romains 15.8) Il faut remarquer enfin qu'ils n'osaient manger de la viande parce qu'ils estimaient cet aliment impur en soi, tandis que certains membres de l'Eglise de Corinthe (1Corinthiens 8) étaient retenus par la crainte que la viande achetée sur le marché ne provint de bêtes sacrifiées aux idoles
Les derniers mots du verset, par lesquels l'apôtre caractérise l'accueil qu'il recommande de faire au faible, sont traduits par la plupart : "sans discussions d'opinions." Mais le premier mot grec est le substantif d'un verbe qui signifie : juger, décider entre des opinions, des partis ; le second est rendu imparfaitement par "opinions." Il signifie proprement le dialogue, la discussion qu'un homme a avec lui-même ou avec d'autres.
L'apôtre veut dire : que les forts s'abstiennent, en accueillant les faibles, de juger leurs pensées, leurs délibérations, leurs hésitations, (Philippiens 2.14) ou de trancher les questions controversées.
Les Juifs convertis sont mis en garde contre le jugement, et les païens croyants, (les gentils), contre le mépris mutuel. (Romains 14:1-13)
Au temps où a été rédigé ce texte, différentes opinions ont prédominé, même parmi les partisans immédiats de Christ et de leurs disciples. Paul n’entreprit pas de mettre fin à ces divergences.Les païens sont exhortés à ne pas offenser leur prochain, avec des éléments sans importance. (Romains 14:14-23)
Un assentiment par la contrainte, à une doctrine, ou une recherche de conformité à différentes tendances, sans réelle conviction, serait hypocrite et n’aurait guère de crédibilité. Toute tentative de recherche d’unité d'esprit absolue, parmi les chrétiens est assez illusoire. Que la fraternité chrétienne ne soit pas remise en question, par de simples querelles verbales.
Il serait bon de nous demander, quand nous sommes tentés de dédaigner et de blâmer nos frères : « appartiennent-ils réellement au Seigneur ? Dans l’affirmative, puis-je oser les désavouer » ?
Que le chrétien qui se sent entièrement libre, ne méprise pas son frère, pour sa faiblesse, le considérant comme ignorant ou superstitieux. Que le croyant scrupuleux ne trouve pas de faute chez son frère, car Dieu l'a accepté en tant que tel, sans considération spéciale, ni distinction, quant au choix de sa nourriture.
Quand nous jugeons ainsi les pensées et les intentions de ceux qui n’ont pas les mêmes points de vue que les nôtres, nous usurpons pour ainsi dire, la place de Dieu. Il en est de même pour ceux qui préfèrent certains jours à d’autres. Ceux qui savaient que tous les rites inhérents à la loi étaient caduques, par la venue de Christ, ne tenaient même pas compte des fêtes des Juifs.
Il n'est pas suffisant que notre conscience soit en accord avec nos actes ; il est essentiel qu’ils soient aussi conformes à ce que prescrit la Parole de Dieu. Veillons à ce que toute action ne s'oppose pas à ce que notre conscience nous dicte. Nous avons rapidement tendance à faire de nos propres opinions, le standard de la vérité, en jugeant négativement les actes de notre prochain. Souvent les chrétiens méprisent ou condamnent les autres sur des sujets douteux, sans réelle importance.
Un regard reconnaissant vers Dieu, l'Auteur et le Donateur de toutes grâces, les sanctifie et nous pousse à reconnaître qu’elles sont merveilleuses !