Un temps pour s’abstenir...
"Il y a un temps pour tout et un moment pour toute chose sous le soleil… un temps pour embrasser …
Les Juifs convertis sont mis en garde contre le jugement, et
les païens croyants, (les gentils),
contre le mépris mutuel. (Romains 14:1-13)
Les païens sont exhortés à ne pas offenser leur prochain, avec
des éléments sans importance. (Romains 14:14-23)
Un assentiment par la contrainte, à une doctrine, ou une recherche de conformité à différentes tendances, sans réelle conviction, serait hypocrite et n’aurait guère de crédibilité. Toute tentative de recherche d’unité d'esprit absolue, parmi les chrétiens est assez illusoire. Que la fraternité chrétienne ne soit pas remise en question, par de simples querelles verbales.
Il serait bon de nous demander, quand nous sommes tentés de dédaigner et de blâmer nos frères : « appartiennent-ils réellement au Seigneur ? Dans l’affirmative, puis-je oser les désavouer » ?
Que le chrétien qui se sent entièrement libre, ne méprise pas son frère, pour sa faiblesse, le considérant comme ignorant ou superstitieux. Que le croyant scrupuleux ne trouve pas de faute chez son frère, car Dieu l'a accepté en tant que tel, sans considération spéciale, ni distinction, quant au choix de sa nourriture.
Quand nous jugeons ainsi les pensées et les intentions de ceux qui n’ont pas les mêmes points de vue que les nôtres, nous usurpons pour ainsi dire, la place de Dieu. Il en est de même pour ceux qui préfèrent certains jours à d’autres. Ceux qui savaient que tous les rites inhérents à la loi étaient caduques, par la venue de Christ, ne tenaient même pas compte des fêtes des Juifs.
Il n'est pas suffisant que notre conscience soit en accord avec nos actes ; il est essentiel qu’ils soient aussi conformes à ce que prescrit la Parole de Dieu. Veillons à ce que toute action ne s'oppose pas à ce que notre conscience nous dicte. Nous avons rapidement tendance à faire de nos propres opinions, le standard de la vérité, en jugeant négativement les actes de notre prochain. Souvent les chrétiens méprisent ou condamnent les autres sur des sujets douteux, sans réelle importance.
Un regard reconnaissant vers Dieu, l'Auteur et le Donateur de toutes grâces, les sanctifie et nous pousse à reconnaître qu’elles sont merveilleuses !
Ceux qui ont donné leur vie à Christ ne doivent pas être égoïstes : c'est contraire au véritable christianisme. Le but de notre vie n'est pas de satisfaire toutes nos convoitises, mais de plaire à Dieu ! Voilà ce que représente le véritable christianisme : Christ en toutes choses.
Bien que les chrétiens soient différents, en termes de vigueur morale, de capacités, de dons personnels, tous appartiennent cependant au Seigneur ; ils portent leur regard vers Christ et Le servent, dans le but de Lui plaire. Christ est le Seigneur de ceux qui vivent pour Lui, Il les gouverne ; quant à ceux qui sont morts spirituellement, Il les ranime et les relève.
Les chrétiens ne doivent pas se juger ni se mépriser mutuellement, car tous devront bientôt rendre des comptes. Le simple fait d’imaginer ce que sera le grand jour du Jugement devrait étouffer toute pensée irréfléchie. Que chacun examine son cœur ; celui qui se juge personnellement avec rigueur et qui s'humilie, ne cherchera pas à juger et à mépriser son frère.
Veillons à ne pas dire ni commettre ce qui pourrait être pour d'autres une occasion de chute. Sachons nous abaisser devant notre frère, cherchons à lui éviter toute peine ou toute culpabilité par nos propos.
Christ a-t-Il refusé le salut à nos frères ? A-t-Il refusé de mourir pour eux ? Les renierions-nous pour une cause quelconque, sans leur accorder quelque indulgence ? Nous ne pouvons pas empêcher ceux qui ne maîtrisent pas leurs paroles de dire du mal des autres ; par contre, ne leur en donnons pas, la moindre occasion.
Sachons nous blâmer nous-mêmes, quand nos actes heurtent notre frère. Le bien que nous cherchons à faire peut parfois être considéré comme du mal, parce que nous sommes en fait peu charitables, voire même égoïstes. Lorsque nous évaluons le bien que nous professons avoir accompli, nous ne devons trouver aucune critique des autres.
Justice, paix, et joie, sont des termes vraiment significatifs. Nous devons chercher à paraître devant Dieu, justifiés par la mort de Christ, sanctifiés par l'Esprit de Sa Grâce ; le Seigneur est la Justice.
Quant à nos frères, ils doivent vivre mutuellement en paix, dans l'amour et la charité ; il faut faire de même avec tous les hommes. En ce qui nous concerne, vivons dans la plénitude du Saint-Esprit qui demeure en nous ! Ce Dernier apporte dans le cœur du croyant, réconcilié avec le Père, la félicité spirituelle ; le ciel est la demeure qu'ils attendent.
Regarder à Christ dans tout ce que nous entreprenons, est le seul moyen de nous faire accepter, dans le cadre de notre devoir. Ceux qui plaisent le plus à Dieu sont ceux qui éprouvent une joie profonde en Sa présence et qui abondent le plus dans la paix et la joie offertes par le Saint-Esprit. Ils sont approuvés par tous les hommes bons, quelle que soit l'opinion des autres !
Nous ne pouvons pas nous édifier les uns les autres, tant que nous nous querellons mutuellement ou que nous sommes opposés les uns aux autres. Beaucoup, par l’abus de nourriture et de boisson, détruisent l'œuvre que Dieu a accomplie en eux ; rien n'est plus destructeur pour l'âme, que de choyer et rechercher les satisfactions de la chair et d'en accomplir les convoitises : c’est par de telles offenses opiniâtres, donc par notre témoignage, que d'autres peuvent être blessés.
Des actes tout à fait légitimes peuvent devenir illégitimes s’ils sont une offense pour des frères. Ceci peut avoir lieu sur des sujets de peu d'importance, mais qui peuvent offenser ou déstabiliser un frère ; il peut même s’en trouver affaibli dans sa vie spirituelle.
Sommes-nous solides dans la foi, c'est-à-dire, en toute connaissance et clarté de notre liberté chrétienne ? Apprécions-en le réconfort, mais ne troublons pas les autres, par une mauvaise conduite. N'agissons pas, en cas de doute, contre notre conscience.
Que les bénédictions du Royaume de Christ sont excellentes ! Elles ne sont pas l’objet de rites, ni de manifestations extérieures, mais de pratique de la justice, de la paix et de la joie, dans la présence du Saint-Esprit !
Le service de Dieu est préférable à tous les autres ! En Le servant, nous ne sommes pas appelés à vivre et mourir pour nous-mêmes, mais pour Christ, à qui nous appartenons, Celui que nous devons servir !
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Le plus simple est de sous-entendre : user d'une chose par laquelle le faible est scandalisé. Paul pense à quelque aliment autre que la viande et le vin, ou à telle jouissance permise en elle-même.
La charité conseille au chrétien de s'abstenir de tout ce qui pourrait être une occasion de chute pour un frère quand même il aurait pour soi la liberté d'en user.
Ce principe trouve, aujourd'hui encore, son application dans l'usage des boissons alcooliques et dans mainte autre circonstance où la liberté chrétienne doit être sacrifiée aux égards dus à la conscience des faibles.
- La plupart des éditeurs modernes se fondant sur Sin., A, C, omettent les mots qui, dans B, D, majuscules, se lisent à la fin du verset : ou est scandalisé ou est faible. Sin. porte : est contristé au lieu de s'achoppe.