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1
Soyez mes imitateurs, comme moi aussi je le suis de Christ.
La femme doit se couvrir la tête pendant le culte
2
Or je vous loue de ce que vous vous souvenez de moi en toutes choses, et de ce que vous gardez les enseignements, comme je vous les ai donnés.
3
Mais je veux que vous sachiez que le chef de tout homme, c'est le Christ, et que le chef de la femme, c'est l'homme, et que le chef du Christ, c'est Dieu.
4
Tout homme qui prie ou qui prophétise en ayant quelque chose sur la tête, déshonore sa tête ;
5
et toute femme qui prie ou qui prophétise, la tête découverte, déshonore sa tête, car c'es la même chose qu'une femme qui serait rasée.
6
Car si la femme n'est pas couverte, qu'on lui coupe aussi les cheveux. Mais s'il est déshonnête pour une femme d'avoir les cheveux coupés ou d'être rasée, qu'elle soit couverte.
7
Car l'homme, étant l'image et la gloire de Dieu, ne doit pas se couvrir la tête ; mais la femme est la gloire de l'homme.
8
Car l'homme ne procède pas de la femme, mais la femme de l'homme ;
9
car aussi l'homme n'a pas été crée à cause de la femme, mais la femme à cause de l'homme.
10
C'est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l'autorité à laquelle est est soumise.
11
Toutefois ni la femme n'est sans l'homme, ni l'homme sans la femme, dans le Seigneur ;
12
car comme la femme procède de l'homme, ainsi aussi l'homme est par la femme ; mais toutes choses procèdent de Dieu.
13
Jugez-en vous-mêmes : est-t-il convenable qu'une femme prie Dieu sans être couverte ?
14
La nature même ne vous enseigne-t-elle pas que, si un homme a une longue chevelure, c'est un déshonneur pour lui ?
15
Mais si une femme a une longue chevelure, c'est une gloire pour elle, parce que la chevelure lui est donnée en guise de voile.
16
Mais si quelqu'un paraît vouloir contester, nous, nous n'avons pas une telle coutume, ni les assemblées de Dieu.
Le repas du Seigneur
17
Or, en prescrivant ceci, je ne vous loue pas, -c'est que vous vous réunissez, non pas pour votre profit, mais à votre détriment.
18
Car d'abord, quand vous vous réunissez en assemblée, j'entends dire qu'il y a des divisions parmi vous, et je le crois en partie ;
19
car il faut aussi qu'il y ait des sectes parmi vous, afin que ceux qui sont approuvés soient manifestes parmi vous.
20
Quand donc vous vous réunissez ensemble, ce n'est pas manger la cène dominicale :
21
car lorsqu'on mange, chacun prend par avance son propre souper, et l'un a faim, et l'autre s'enivre.
22
N'avez-vous donc pas des maisons pour manger et pour boire ? Ou méprisez-vous l'assemblée de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n'ont rien ? Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? En cela, je ne vous loue pas.
23
Car moi, j'ai reçu du Seigneur ce qu'aussi je vous ai enseigné : c'est que le Seigneur Jésus, la nuit qu'il fut livré, prit du pain,
24
et après avoir rendu grâces, il le rompit et dit : "Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi."
25
De même il prit la coupe aussi, après le souper, en disant : "Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang : faites ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi."
26
Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne.
27
Ainsi quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement sera coupable à l'égard du corps et du sang du Seigneur.
28
Mais que chacun s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe ;
29
car celui qui mange et qui boit, mange et boit un jugement contre lui-même, ne distinguant pas le corps.
30
C'est pour cela que plusieurs sont faibles et malades parmi vous, et qu'un assez grand nombre dorment.
31
Mais si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.
32
Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.
33
Ainsi, mes frères, quand vous vous réunissez pour manger, attendez-vous l'un l'autre ;
34
si quelqu'un a faim, qu'il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour être jugés. Or, quant aux autres points, je les réglerai quand j'irai vers vous.
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1
μιμηταί μου γίνεσθε, καθὼς κἀγὼ Χριστοῦ.
La femme doit se couvrir la tête pendant le culte
2
Ἐπαινῶ δὲ ὑμᾶς ὅτι πάντα μου μέμνησθε καὶ καθὼς παρέδωκα ὑμῖν τὰς παραδόσεις κατέχετε.
3
θέλω δὲ ὑμᾶς εἰδέναι ὅτι παντὸς ἀνδρὸς ἡ κεφαλὴ ὁ Χριστός ἐστιν, κεφαλὴ δὲ γυναικὸς ὁ ἀνήρ, κεφαλὴ δὲ τοῦ Χριστοῦ ὁ θεός.
4
πᾶς ἀνὴρ προσευχόμενος ἢ προφητεύων κατὰ κεφαλῆς ἔχων καταισχύνει τὴν κεφαλὴν αὐτοῦ·
5
πᾶσα δὲ γυνὴ προσευχομένη ἢ προφητεύουσα ἀκατακαλύπτῳ τῇ κεφαλῇ καταισχύνει τὴν κεφαλὴν αὐτῆς, ἓν γάρ ἐστιν καὶ τὸ αὐτὸ τῇ ἐξυρημένῃ.
6
εἰ γὰρ οὐ κατακαλύπτεται γυνή, καὶ κειράσθω· εἰ δὲ αἰσχρὸν γυναικὶ τὸ κείρασθαι ἢ ξυρᾶσθαι, κατακαλυπτέσθω.
7
ἀνὴρ μὲν γὰρ οὐκ ὀφείλει κατακαλύπτεσθαι τὴν κεφαλήν, εἰκὼν καὶ δόξα θεοῦ ὑπάρχων· ἡ γυνὴ δὲ δόξα ἀνδρός ἐστιν.
8
οὐ γάρ ἐστιν ἀνὴρ ἐκ γυναικός, ἀλλὰ γυνὴ ἐξ ἀνδρός·
9
καὶ γὰρ οὐκ ἐκτίσθη ἀνὴρ διὰ τὴν γυναῖκα, ἀλλὰ γυνὴ διὰ τὸν ἄνδρα.
10
διὰ τοῦτο ὀφείλει ἡ γυνὴ ἐξουσίαν ἔχειν ἐπὶ τῆς κεφαλῆς διὰ τοὺς ἀγγέλους.
11
πλὴν οὔτε γυνὴ χωρὶς ἀνδρὸς οὔτε ἀνὴρ χωρὶς γυναικὸς ἐν κυρίῳ·
12
ὥσπερ γὰρ ἡ γυνὴ ἐκ τοῦ ἀνδρός, οὕτως καὶ ὁ ἀνὴρ διὰ τῆς γυναικός· τὰ δὲ πάντα ἐκ τοῦ θεοῦ.
13
ἐν ὑμῖν αὐτοῖς κρίνατε· πρέπον ἐστὶν γυναῖκα ἀκατακάλυπτον τῷ θεῷ προσεύχεσθαι;
14
οὐδὲ ἡ φύσις αὐτὴ διδάσκει ὑμᾶς ὅτι ἀνὴρ μὲν ἐὰν κομᾷ, ἀτιμία αὐτῷ ἐστιν,
15
γυνὴ δὲ ἐὰν κομᾷ, δόξα αὐτῇ ἐστιν; ὅτι ἡ κόμη ἀντὶ περιβολαίου δέδοται.
16
εἰ δέ τις δοκεῖ φιλόνεικος εἶναι, ἡμεῖς τοιαύτην συνήθειαν οὐκ ἔχομεν, οὐδὲ αἱ ἐκκλησίαι τοῦ θεοῦ.
Le repas du Seigneur
17
Τοῦτο δὲ παραγγέλλων οὐκ ἐπαινῶ ὅτι οὐκ εἰς τὸ κρεῖσσον ἀλλὰ εἰς τὸ ἧσσον συνέρχεσθε.
18
πρῶτον μὲν γὰρ συνερχομένων ὑμῶν ἐν ἐκκλησίᾳ ἀκούω σχίσματα ἐν ὑμῖν ὑπάρχειν, καὶ μέρος τι πιστεύω.
19
δεῖ γὰρ καὶ αἱρέσεις ἐν ὑμῖν εἶναι, ἵνα καὶ οἱ δόκιμοι φανεροὶ γένωνται ἐν ὑμῖν.
20
συνερχομένων οὖν ὑμῶν ἐπὶ τὸ αὐτὸ οὐκ ἔστιν κυριακὸν δεῖπνον φαγεῖν,
21
ἕκαστος γὰρ τὸ ἴδιον δεῖπνον προλαμβάνει ἐν τῷ φαγεῖν, καὶ ὃς μὲν πεινᾷ, ὃς δὲ μεθύει.
22
μὴ γὰρ οἰκίας οὐκ ἔχετε εἰς τὸ ἐσθίειν καὶ πίνειν; ἢ τῆς ἐκκλησίας τοῦ θεοῦ καταφρονεῖτε, καὶ καταισχύνετε τοὺς μὴ ἔχοντας; τί εἴπω ὑμῖν; ἐπαινέσω ὑμᾶς; ἐν τούτῳ οὐκ ἐπαινῶ.
23
Ἐγὼ γὰρ παρέλαβον ἀπὸ τοῦ κυρίου, ὃ καὶ παρέδωκα ὑμῖν, ὅτι ὁ κύριος Ἰησοῦς ἐν τῇ νυκτὶ ᾗ παρεδίδετο ἔλαβεν ἄρτον
24
καὶ εὐχαριστήσας ἔκλασεν καὶ εἶπεν· Τοῦτό μού ἐστιν τὸ σῶμα τὸ ὑπὲρ ὑμῶν· τοῦτο ποιεῖτε εἰς τὴν ἐμὴν ἀνάμνησιν.
25
ὡσαύτως καὶ τὸ ποτήριον μετὰ τὸ δειπνῆσαι, λέγων· Τοῦτο τὸ ποτήριον ἡ καινὴ διαθήκη ἐστὶν ἐν τῷ ἐμῷ αἵματι· τοῦτο ποιεῖτε, ὁσάκις ἐὰν πίνητε, εἰς τὴν ἐμὴν ἀνάμνησιν.
26
ὁσάκις γὰρ ἐὰν ἐσθίητε τὸν ἄρτον τοῦτον καὶ τὸ ποτήριον πίνητε, τὸν θάνατον τοῦ κυρίου καταγγέλλετε, ἄχρι οὗ ἔλθῃ.
27
Ὥστε ὃς ἂν ἐσθίῃ τὸν ἄρτον ἢ πίνῃ τὸ ποτήριον τοῦ κυρίου ἀναξίως, ἔνοχος ἔσται τοῦ σώματος καὶ τοῦ αἵματος τοῦ κυρίου.
28
δοκιμαζέτω δὲ ἄνθρωπος ἑαυτόν, καὶ οὕτως ἐκ τοῦ ἄρτου ἐσθιέτω καὶ ἐκ τοῦ ποτηρίου πινέτω·
29
ὁ γὰρ ἐσθίων καὶ πίνων κρίμα ἑαυτῷ ἐσθίει καὶ πίνει μὴ διακρίνων τὸ σῶμα.
30
διὰ τοῦτο ἐν ὑμῖν πολλοὶ ἀσθενεῖς καὶ ἄρρωστοι καὶ κοιμῶνται ἱκανοί.
31
εἰ δὲ ἑαυτοὺς διεκρίνομεν, οὐκ ἂν ἐκρινόμεθα·
32
κρινόμενοι δὲ ὑπὸ κυρίου παιδευόμεθα, ἵνα μὴ σὺν τῷ κόσμῳ κατακριθῶμεν.
33
Ὥστε, ἀδελφοί μου, συνερχόμενοι εἰς τὸ φαγεῖν ἀλλήλους ἐκδέχεσθε.
34
εἴ τις πεινᾷ, ἐν οἴκῳ ἐσθιέτω, ἵνα μὴ εἰς κρίμα συνέρχησθε. Τὰ δὲ λοιπὰ ὡς ἂν ἔλθω διατάξομαι.
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1
Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ.
La femme doit se couvrir la tête pendant le culte
2
Frères, je vous loue de ce que vous vous souvenez de tout ce qui vient de moi, et de ce que vous retenez mes instructions telles que je vous les ai données.
3
Mais je veux que vous sachiez que Christ est le Chef de tout homme, et que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ.
4
Tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte, déshonore son chef.
5
Mais toute femme qui prie ou qui prophétise sans avoir la tête couverte, déshonore son chef ; car c'est la même chose que si elle était rasée.
6
Que si la femme n'est point couverte, qu'elle se coupe aussi les cheveux. Mais s'il est honteux pour une femme d'avoir les cheveux coupés, ou d'être rasée, qu'elle soit couverte.
7
Pour ce qui est de l'homme, il ne doit pas se couvrir la tête, puisqu'il est l'image et la gloire de Dieu ; mais la femme est la gloire de l'homme.
8
En effet, l'homme n'a pas été pris de la femme, mais la femme a été prise de l'homme ;
9
Et l'homme n'a pas été créé pour la femme, mais la femme a été créée pour l'homme.
10
C'est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur sa tête une marque de l'autorité sous laquelle elle est.
11
Toutefois, l'homme n'est point sans la femme, ni la femme sans l'homme, dans le Seigneur.
12
Car comme la femme a été prise de l'homme, aussi l'homme naît de la femme ; et tout vient de Dieu.
13
Jugez-en vous-mêmes ; est-il bienséant qu'une femme prie Dieu sans avoir la tête couverte ?
14
La nature elle-même ne vous apprend-elle pas qu'il est honteux à l'homme de porter de longs cheveux ;
15
Mais que si la femme porte de longs cheveux, c'est un honneur pour elle, parce que la chevelure lui est donnée pour voile ?
16
Que si quelqu'un se plaît à contester, nous n'avons pas cette coutume, ni les Églises de Dieu non plus.
Le repas du Seigneur
17
Or, en ce que je vais vous dire, je ne vous loue point : c'est que vous vous assemblez, non pour devenir meilleurs, mais pour empirer.
18
Car, premièrement, j'apprends que lorsque vous vous assemblez dans l'Église, il y a des divisions parmi vous, et j'en crois une partie,
19
Car il faut qu'il y ait des schismes parmi vous, afin que ceux d'entre vous qui sont approuvés, soient manifestés.
20
Lors donc que vous vous assemblez dans un même lieu, ce n'est pas pour manger la Cène du Seigneur ;
21
Car au repas, chacun se hâte de prendre son souper particulier ; en sorte que l'un a faim, et l'autre est repu.
22
N'avez-vous pas des maisons pour manger et pour boire ? Ou méprisez-vous l'Église de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n'ont rien ? Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? Je ne vous loue point de cela.
23
Car pour moi, j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné ; c'est que le Seigneur Jésus, la nuit qu'il fut livré, prit du pain ;
24
Et ayant rendu grâces, il le rompit, et dit : Prenez, mangez ; ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.
25
De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez.
26
Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne.
27
C'est pourquoi, quiconque mangera de ce pain, ou boira de la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur.
28
Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe ;
29
Car celui qui en mange et qui en boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant point le corps du Seigneur.
30
C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades, et qu'un grand nombre sont morts.
31
Car si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions point jugés.
32
Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons point condamnés avec le monde.
33
C'est pourquoi, mes frères, quand vous vous assemblez pour manger, attendez-vous les uns les autres.
34
Et si quelqu'un a faim, qu'il mange dans sa maison, afin que vous ne vous assembliez point pour votre condamnation. Quant aux autres choses, je les réglerai quand je serai arrivé.
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1
Soyez mes imitateurs, comme je [le suis] moi-même de Christ.
La femme doit se couvrir la tête pendant le culte
2
Or, mes frères, je vous loue de ce que vous vous souvenez de tout ce qui me concerne, et de ce que vous gardez mes ordonnances, comme je vous les ai données.
3
Mais je veux que vous sachiez que le Chef de tout homme, c'est Christ ; et que le Chef de la femme, c'est l'homme ; et que le Chef de Christ, c'est Dieu.
4
Tout homme qui prie, ou qui prophétise, ayant [quelque chose] sur la tête, déshonore sa tête.
5
Mais toute femme qui prie, ou qui prophétise sans avoir la tête couverte, déshonore sa tête : car c'est la même chose que si elle était rasée.
6
Si donc la femme n'est pas couverte, qu'on lui coupe les cheveux. Or s'il est déshonnête à la femme d'avoir les cheveux coupés, ou d'être rasée, qu'elle soit couverte.
7
Car pour ce qui est de l'homme, il ne doit point couvrir sa tête, vu qu'il est l'image et la gloire de Dieu ; mais la femme est la gloire de l'homme.
8
Parce que l'homme n'a point [été tiré] de la femme, mais la femme [a été tirée] de l'homme.
9
Et aussi l'homme n'a pas été créé pour la femme, mais la femme pour l'homme.
10
C'est pourquoi la femme à cause des Anges doit avoir sur la tête une marque qu'elle est sous la puissance [de son mari].
11
Toutefois ni l'homme n'est point sans la femme, ni la femme sans l'homme en notre Seigneur.
12
Car comme la femme [est] par l'homme, aussi l'homme est par la femme ; mais toutes choses procèdent de Dieu.
13
Jugez-en entre vous-mêmes : est-il convenable que la femme prie Dieu sans être couverte ?
14
La nature même ne vous enseigne-t-elle pas que si l'homme nourrit sa chevelure, ce lui est du déshonneur ;
15
Mais que si la femme nourrit sa chevelure, ce lui est de la gloire, parce que la chevelure lui est donnée pour couverture.
16
Que si quelqu'un aime à contester, nous n'avons pas une telle coutume, ni aussi les Eglises de Dieu.
Le repas du Seigneur
17
Or en ce que je vais vous dire, je ne vous loue point : c'est que vos assemblées ne sont pas mieux réglées qu'elles l'étaient ; elles le sont moins.
18
Car premièrement, quand vous vous assemblez dans l'Eglise, j'apprends qu'il y a des divisions parmi vous ; et j'en crois une partie :
19
Car il faut qu'il y ait même des hérésies parmi vous, afin que ceux qui sont dignes d'approbation, soient manifestés parmi vous.
20
Quand donc vous vous assemblez [ainsi] tous ensemble, ce n'est pas manger la Cène du Seigneur.
21
Car lorsqu'il s'agit de prendre le repas, chacun prend par avance son souper particulier, en sorte que l'un a faim, et l'autre fait bonne chère.
22
N'avez-vous donc pas de maisons pour manger et pour boire ? ou méprisez-vous l'Eglise de Dieu ? et faites-vous honte à ceux qui n'ont rien ? que vous dirai-je ? vous louerai-je ? je ne vous loue point en ceci.
23
Car j'ai reçu du Seigneur ce qu'aussi je vous ai donné ; c’est que le Seigneur Jésus la nuit qu'il fut trahi, prit du pain ;
24
Et après avoir rendu grâces il le rompit, et dit : prenez, mangez : ceci est mon corps [qui est] rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.
25
De même aussi après le souper, il prit la coupe, en disant : cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci toutes les fois que vous en boirez, en mémoire de moi.
26
Car toutes les fois que vous mangerez de ce pain, et que vous boirez de cette coupe, vous annoncerez la mort du Seigneur jusques à ce qu'il vienne.
27
C'est pourquoi quiconque mangera de ce pain, ou boira de la coupe du Seigneur indignement, sera coupable du corps et du sang du Seigneur.
28
Que chacun donc s'éprouve soi-même, et ainsi qu'il mange de ce pain, et qu'il boive de cette coupe ;
29
Car celui qui [en] mange et qui [en] boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne distinguant point le corps du Seigneur.
30
Et c'est pour cela que plusieurs sont faibles et malades parmi vous, et que plusieurs dorment.
31
Car si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions point jugés.
32
Mais quand nous sommes jugés, nous sommes enseignés par le Seigneur, afin que nous ne soyons point condamnés avec le monde.
33
C'est pourquoi, mes frères, quand vous vous assemblez pour manger, attendez-vous l'un l'autre.
34
Et si quelqu'un a faim, qu'il mange en sa maison, afin que vous ne vous assembliez pas pour votre condamnation. Touchant les autres points, j'en ordonnerai quand je serai arrivé.
- Bien que l'apôtre connût l'institution de la cène par la tradition apostolique, il déclare positivement que, ce qu'il a transmis sur ce point aux Corinthiens, il l'avait reçu du Seigneur, c'est-à-dire, comme il le dit ailleurs, de tout l'Evangile qu'il prêchait, il l'avait reçu "par une révélation de Jésus-Christ." (Galates 1.12 ; comparez 1Corinthiens 7.40, note.)
Si Paul n'avait eu l'histoire de l'institution de la cène que par la tradition, il ne dirait pas : moi j'ai reçu, mais : nous avons reçu. C'était donc non seulement de son autorité apostolique, mais par l'autorité de Jésus-Christ, qu'il transmettait aux Eglises cet important document sur l'origine et le sens de la sainte cène.
"Nous avons ici une exposition authentique de Christ lui-même, après sa résurrection, sur son sacrement, et de tout temps l'Eglise, comprenant ainsi ce passage, l'a considéré comme l'explication de la sainte cène la plus importante qui se trouve dans le Nouveau Testament" Olshausen.
Quel souvenir que celui de cette nuit terrible des souffrances de Jésus, mis en contraste avec la manière légère et profane dont ce même repas était célébré à Corinthe !
- Quant à l'explication des paroles de l'institution, on ne la reproduira pas ici. Voir Matthieu 26.26-28 ; Luc 22.19-21, notes. C'est Luc qui, dans son récit, se rapproche le plus des termes mêmes de Paul.
Matthieu nous rapporte que notre Seigneur a invité tous Ses disciples à boire de la coupe, Matthieu 26:27, mentionnant par ce verset, qu'aucun croyant ne devait être privé de la coupe. Ces éléments, le pain et le vin, représentent le corps brisé et le sang versé de Christ, avec tous les bienfaits qui découlent pour nous, de Sa mort et de Son sacrifice.
Notre Sauveur prit le pain et la coupe, rendit grâces et présenta ces éléments à Ses disciples. Ces derniers n’avaient ensuite qu’à manger de ce pain et boire de cette coupe, en mémoire de Christ. Ces actes visibles ne sont pas les plus importants, ils ne représentent pas toute la signification de cette sainte ordonnance. Ceux qui y participent, doivent considérer Jésus en tant que Seigneur et Maître de leur Vie : ils peuvent s’approcher de Lui et vivre « en » Lui. Tels sont ici décrits, les buts de cette ordonnance.
La cène doit être prise en mémoire de Christ, pour que nous gardions à l’esprit qu'Il est mort pour nous et qu’Il intercède pour nous, en vertu de Sa mort, à la droite de Dieu. Il ne s’agit pas simplement de se souvenir de Christ, de Son œuvre et de toutes Ses souffrances, mais de célébrer également Sa Grâce, nécessaire à notre rédemption.
Nous déclarons par ce repas que la mort du Seigneur est à la base de notre vie spirituelle, qu’elle est la source de tous nos réconforts et de notre espérance. Dans une telle déclaration, nous glorifions Christ et témoignons de Sa mort, acceptant Son sacrifice comme rançon de nos péchés.
Le repas du Seigneur n'est pas une ordonnance épisodique, il doit être pratiqué régulièrement. L'apôtre souligne devant les Corinthiens, le danger de prendre ce repas de manière inconsidérée, ou en étant dans une situation de péché, tout en déclarant confirmer et renouveler l'alliance avec Dieu. Il n'y a aucun doute : cela engendre une grande culpabilité, et rend ceux qui agissent ainsi, redevables de jugements spirituels.
Cela ne doit pas décourager les croyants « timides » de participer à cette sainte ordonnance. Le Saint-Esprit n’a jamais voulu que ce texte soit transmis pour dissuader les véritables chrétiens d’accomplir leur devoir en ce sens, bien que le diable les en ait parfois dissuadés.
L'apôtre s'adressait aux chrétiens, les avertissant de se méfier des jugements par lesquels Dieu punissait Ses serviteurs qui l'offensaient. Mais malgré ces châtiments, Dieu rappelle Sa Miséricorde : Il punit souvent ceux qu'Il aime. Il vaut mieux subir l’épreuve ici-bas, plutôt que d'être spirituellement misérable, à jamais...
L'apôtre indique quel est le devoir de ceux qui s’approchent de la table du Seigneur : un examen de conscience est essentiel pour participer correctement à cette sainte ordonnance. Si nous prenons la peine de chercher au fond de nous-mêmes tous nos manquements, pour les confesser à Dieu, nous pourrons ainsi éviter Ses jugements.
L'apôtre termine par une mise en garde relative aux irrégularités dont les Corinthiens étaient coupables, devant la table du Seigneur. Que chacun puisse considérer cet avertissement, de façon à ne pas venir présenter un culte provocant devant Dieu, ce qui ne pourrait qu’attirer un jugement sévère.