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1 Ă 9 Collecte. Visite de Paul Ă Corinthe.
Il s'agit de la même collecte dont il est parlé dans Romains 15.25 et suivants Les chrétiens de la Palestine étaient dans le besoin, parce qu'ils avaient, beaucoup plus que d'autres, à souffrir de la persécution.
Les Juifs furent, en effet, dans les premiers temps, les plus violents adversaires de l'Evangile, qui n'avait point encore attiré l'attention des païens.
Paul attachait une grande importance à cette collecte, et pour diverses raisons : outre le secours efficace qu'elle apporterait à des frères souffrants, elle devait être un lien de charité entre les Eglises fondées dans des contrées païennes et celle de Jérusalem, qui conservait encore, contre les premières, beaucoup de préjugés ; c'était rendre le bien pour le mal.
En même temps Paul lui-même, personnellement porteur de ce bienfait, (verset 4) aurait une excellente occasion de montrer aux chrétiens judaïsants combien peu il méritait leur défiance et leur mauvais vouloir envers lui.
En général un tel intérêt pour des frères inconnus élevait les âmes au-dessus des préjugés nationaux, et unissait les chrétiens comme une seule famille. Le paganisme ni le judaïsme n'avaient jamais rien produit de pareil.
- On a trop perdu de vue l'excellent conseil que donne ici l'apôtre, de déterminer ses dons à l'avance, de les mettre à part à époque fixe, et ainsi d'amasser (Grec : "thésauriser") pour le Seigneur. C'est le moyen de donner beaucoup et de n'être pas pris au dépourvu à l'heure du besoin.
- En laissant aux Corinthiens le choix de ceux qui devaient recueillir leurs dons et les porter à Jérusalem, aussi bien qu'en ordonnant que la collecte se fit en son absence, l'apôtre respectait, avec beaucoup de délicatesse, la liberté de ses frères.
Quand il dit : "je ne veux pas cette fois vous voir en passant," il semble faire allusion à une précédente visite, de courte durée, dont les Actes ne parlent pas. Cette expression ne peut s'appliquer à son premier séjour qui fut de dix-huit mois. (Actes 18.11)
Une grande porte ouverte est une occasion évidente que Dieu offre à l'apôtre d'annoncer l'Evangile. Paul donne encore à cette porte l'épithète inusitée d'efficace ou énergique, c'est-à -dire que l'occasion était rendue telle par l'esprit de Dieu. C'est l'idée rendue ici par ces mots : avec espérance de succès.
Comparer 1Corinthiens 4.17. Timothée était allé en Macédoine avec Eraste (Actes 19.22) et ne pouvait arriver à Corinthe avant cette lettre.
Je l'attends avec les frères peut s'entendre de ceux qui accompagnaient Timothée, ou de ceux qui étaient auprès de Paul et spécialement de trois députés de Corinthe. (verset 17 ; comparez verset 12)
Cette dernière opinion nous paraît la plus vraisemblable ; il en résulterait que ce ne furent pas les députés de Corinthe qui portèrent notre épître.
Cette volonté, peut être celle de Dieu, que Paul et Apollos avaient reconnue dans des obstacles extérieurs. Les derniers mots du verset sont favorables à ce sens. S'il s'agit de la volonté d'Apollos, cela montre la parfaite liberté que les compagnons d'œuvre de Paul conservaient envers lui.
- Cette exhortation, sans lien apparent avec les recommandations qui précèdent et qui suivent, devait peut-être clore l'épître, quand l'apôtre a jugé nécessaire d'y ajouter les pensées suivantes.
On voit par ces expressions (comparez verset 18, note) quelle était la tendresse de Paul pour ses frères absents.
Touchante et sainte communion des âmes qui n'empêche pas l'apôtre d'écrire de sévères vérités, même dans cette lettre. (Comparer 2Corinthiens 1.6,7 ; 7.3,13)
Plus tard, nous les trouvons Ă Rome, et lĂ encore ayant, comme ici, une Eglise dans leur maison. (Romains 16.3-5, note.)
Quiconque n'aime pas le Seigneur Jésus n'appartient point à son Eglise, ne doit point y être toléré, puisqu'il s'exclut lui-même de sa communion, ici-bas et dans le ciel. Redoutable parole que Paul ajoute de sa propre main, et qu'il rend plus solennelle encore par cette déclaration : Maran atha.
"Le Seigneur vient," il vient exercer le jugement sur tous ceux qui n'auront pas voulu l'aimer, lui, l'amour souverain ! Paul cite ce mot en langue syriaque, d'où l'on peut présumer qu'il était une sorte de mot d'ordre par lequel les chrétiens de cette langue s'excitaient à la vigilance.
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