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1 Samuel 20

    • 2

      Jonathan lui-même paraît croire à un apaisement dans le cœur de son père.

      3

      Jura encore. Ce mot s'applique au serment, qui termine ce discours.

      5

      C'était le moyen pour David de s'assurer des pensées secrètes de Saül sans s'exposer de nouveau aux dangers d'une rencontre avec lui.

      C'est la nouvelle lune : le premier du mois, que l'on célébrait par des sacrifices et des repas (Nombres 10.10 ; 28.14-15). Le roi donnait sans doute ce jour-là un repas officiel. Le même usage est constaté en général chez tous les peuples païens.

      Jusqu'au troisième soir : parce que le second jour il devait, d'après la coutume, y avoir de nouveau un repas (verset 27).

      6

      Le sacrifice annuel. Il paraît par ce passage que les familles avaient coutume de se rassembler pour un sacrifice commun dans l'un des jours de nouvelle lune de chaque année. Nous avons vu que le père de Samuel avec toute sa famille allait toutes les années offrir un sacrifice et célébrer un repas de famille au sanctuaire à Silo ; c'était peut-être un repas de ce. genre. Serait-ce par le fait de la dislocation du sanctuaire à cette époque-là que ces sacrifices de famille ne se célébraient pas au sanctuaire au moment de notre récit ?

      Un mensonge destiné à sauver sa vie ne paraissait pas coupable à David.

      8

      Pourquoi me mènerais-tu ? en me refusant le congé que je te demande. Je préférerais dans ce cas périr ici de ta main.

      9

      La fin du discours est sous-entendue : malheur à moi !

      11

      RĂ©ponse indirecte Ă  la question de David au verset 10.

      12

      La solennité de cette imprécation dans la première des deux suppositions étonne. Il semble que Jonathan veuille écarter de lui le soupçon de chercher, dans son propre intérêt, à éloigner David de la cour.

      13

      Comme il a été avec mon père : en le faisant monter sur le trône et en lui donnant la victoire sur ses ennemis.

      14

      Si je suis encore vivant. Il semble pressentir que le rejet de son père amènera sa mort et que celle-ci pourrait entraîner la sienne. Car il est décidé à ne pas séparer son sort de celui de son père, quoi qu'il arrive.

      Et Je ne mourrai pas. Il ressort clairement de cette expression que Jonathan avait compris la peusée de Dieu à l'égard de l'avenir de David. Et, comme c'est l'usage en Orient qu'un nouveau souverain se défasse de tous les membres de la famille du souverain précédent, qui pourraient fomenter des révoltes contre lui, il veut se mettre, lui-même et sa famille, à l'abri d'un pareil sort quand David sera monté sur le trône.

      15

      Jonathan semble voir quelqu'un de ses descendants se rangeant parmi les ennemis de David et menacé d'être détruit avec eux, et il réclame d'avance de lui un généreux pardon. La suite a montré que cette prévision n'était pas sans fondement (2Samuel 9.1-13).

      16

      16 et 17 Jonathan appelle la malédiction sur les ennemis de David, et en même temps il oblige encore une fois David par serment à exercer sa miséricorde envers sa maison.

      17

      Car il l'aimait. Son amour était tel qu'il ne pouvait supporter la pensée de relations hostiles et sanglantes entre David et sa famille.

      18

      Après ce moment d'effusion dans lequel le lien d'amitié fut resserré entre eux à jamais, Jonathan reprend la demande de David, verset 5.

      19

      Au jour de l'affaire : de la tentative de meurtre de son père, qu'il s'abstient par délicatesse de désigner plus clairement.

      Pierre d'Ezel : ce mot signifie départ. Ce nom aurait-il été donné à cette occasion ? Les précautions dont Jonathan a le dessein de s'entourer proviennent sans doute de ce qu'il se sentait étroitement surveillé. Il se donnera l'air de sortir pour s'exercer au tir de l'arc, dans lequel il excellait (2Samuel 1.22).

      25

      Contre la paroi : probablement assis sur une espèce de divan qui occupait le haut de la table au fond de la salle.

      Jonathan se leva. Il était sans doute assis d'un côté de son père ; de l'autre côté devait se trouver David comme son gendre. A l'arrivée d'Abner, cousin de Saül et général de toute l'armée, Jonathan se lève et lui cède sa place. C'est sans doute pour la même raison que le lendemain il ne se trouve pas non plus à côté de Saül, mais probablement en face de lui (verset 33).

      26
      29

      Mon frère. Cette visite prétendue de son frère n'avait pas été mentionnée dans la proposition de David, verset 6.

      31

      Digne de mort. Saül voit dans cette absence de David un manque de respect à sa dignité royale.

      32

      On doit admirer ici le courage de Jonathan qui connaissait la violence de son père.

      Il ne prit point part... La scène avait eu lien au commencement du repas, lorsque Saül s'était aperçu de l'absence de David.

      L'avait outragé. S'il s'agit de David, tout est clair. Mais c'était plutôt Jonathan que Saül avait outragé (verset 30). Si le pronom le se rapporte à Jonathan, ces mots : à cause de David, doivent s'expliquer dans ce sens, qu'il était profondément affligé de ce que l'outrage qu'il venait de recevoir de son père au sujet de David prouvait décidément que la haine de Saül contre celui-ci était incurable.

      40

      Jonathan, voyant qu'il n'y a pas de témoin, reste après le départ du jeune garçon pour dire à son ami son dernier adieu.

      41

      Du côté du midi. Le texte est probablement corrompu, car le côté de l'horizon d'où vient David n'a pas la moindre, importance. Le mot traduit par midi peut signifier, par le changement d'une seule consonne, monceau de pierres (argob). Le sens de ces mots s'accorde ainsi avec la parole du verset 19 à laquelle celle-ci fait certainement allusion.

      S'inclina trois fois. Plus Jonathan se montre plein de tendresse envers David, plus celui-ci sent le besoin de témoigner le respect qu'il lui doit, comme au fils du roi.

      L'un sur l'autre : Sur le compte l'un de l'autre, en raison de la séparation profonde qui va intervenir entre eux.

      David pleura abondamment. La situation de David était en quelque sorte désespérée. Où trouver un refuge contre Saül ? En Israël ? Il ne serait en sûreté nulle part. Chez les peuples voisins ? C'étaient tous des ennemis du peuple de Dieu. Et à quels dangers sa fuite ne laissait-elle pas sa famille exposée !

      42

      Cette fois c'est Jonathan qui encourage David : Quoi qu'il arrive, restons unis selon que nous nous le sommes promis ; Dieu fera le reste.

      43

      Ce verset, dans l'hébreu, est le verset 1 du chapitre 21.

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