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2 Corinthiens 12.1

It is doubtless not profitable for me to boast. For I will come to visions and revelations of the Lord.

Les révélations de l'apôtre Paul. (2 Corinthiens 12:1-6)
Ce qui a contribué à son avantage spirituel. (2 Corinthiens 12:7-10)
Les qualités d'un apôtre existaient vraiment en lui. Son but : faire une visite aux Corinthiens ; il exprime toutefois sa crainte de devoir être sévère avec quelques-uns. (2 Corinthiens 12:11-21)

Il ne peut pas y avoir de doute : l'apôtre parle bien de lui-même dans ce texte. Soit les éléments célestes lui ont été présentés ici bas, alors qu’il était en extase, comme au temps des prophètes autrefois, soit son âme a été séparée du corps, pour un temps, pour être élevée dans le ciel ; il se peut même qu'il soit monté, corps et âme, dans le paradis : en fait, il ne savait pas lui-même ce qui s’était passé vraiment.

Nous ne sommes pas capables, (ou il ne nous est peut-être pas permis de le savoir), de connaître les détails de cet endroit, rempli de la gloire divine. Paul n'a pas tenté de nous décrire ce qu'il a entendu, mais il a placé en avant la doctrine de Christ. C'est sur ce Dernier, ce Fondement, que l'Église est construite, et c'est sur Lui que nous devons bâtir notre foi et notre espérance.

Tandis que ce texte nous invite à affermir notre attente de la gloire céleste qui nous sera révélée, nous devons nous satisfaire des méthodes habituelles d'érudition de la Vérité divine.
Il faut se glorifier... Cela n’est pas bon. J’en viendrai néanmoins à des visions et à des révélations du Seigneur.

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    • Nombres 12

      Ezéchiel 1

      1

      Ézéchiel était un sacrificateur ; il fut déporté en captivité, en Chaldée, avec Jéhoïakin. Toutes ses prophéties semblent lui avoir été révélées dans ce pays, en un lieu situé au nord de Babylone.

      Le but principal du livre semble être le soulagement de ses frères en captivité. Ézéchiel doit avertir ces derniers, des calamités redoutables qui risquent de s’abattre sur la Judée, à cause des faux prophètes et des nations environnantes.

      Mais le prophète doit annoncer également la future restauration d'Israël et de Juda, alors dans la dispersion, ainsi que le sort merveilleux qui leur est réservé aux derniers jours, à l’avènement du Messie.

      On trouvera également dans ce livre de nombreuses informations relatives à Christ, en particulier dans la conclusion.

      * Ézéchiel, dans sa vision, discerne Dieu et Ses anges. (Ezéchiel 1:1-14) L’action de la Providence divine. (Ezéchiel 1:15-25) Révélation du Fils de l’homme, sur Son trône céleste. (Ezéchiel 1:26-28)

      Ezéchiel 1:1-14 Quand nous sommes dans l'affliction, c'est une grâce d’avoir la Parole de Dieu à disposition ; il nous est même recommandé de La lire diligemment ! La « voix » de Dieu est venue ici-bas, dans la plénitude de Sa Lumière et de Sa Puissance, par le Saint-Esprit.

      Ces visions semblent avoir été révélées au prophète pour qu’il puisse contempler les aspects grandioses et élevés de l’Éternel. Leur but était aussi de terroriser les pécheurs, tout en réconfortant ceux qui craignent Dieu, en toute humilité.

      Les versets Ezéchiel 1:4-14, décrivent la première partie de la vision, représentant Dieu, assisté et servi par une multitude d’anges, qui sont en fait, tous Ses messagers et Ses ministres, accomplissant Ses commandements. Cette vision était impressionnante : elle représentait la révérence et la crainte solennelles du mécontentement de l’Éternel, ressenties par les pécheurs, en même temps que l’espoir du bénéfice de Ses bénédictions. Le feu était entouré de gloire. Bien que nous ne puissions pas, par notre recherche personnelle, découvrir l’ensemble des perfections de Dieu, Il permet cependant, de nous en révéler tout l'éclat.

      L’ensemble des créatures vivantes émanait du milieu du feu ; la puissance et l’existence des anges proviennent de Dieu. Ces derniers possèdent le pouvoir de compréhension de l’homme, et même davantage.

      Le lion caractérise la force et la hardiesse. Le bœuf représente la diligence et la patience, ainsi que l’inlassable persévérance au travail qu'il doit effectuer. L’aigle est remarquable pour sa vue perçante et redoutable, même quand il est très haut dans le ciel. Les anges, qui surpassent les hommes sur tous ces points, possèdent ces qualités. Ils ont des ailes ; quelle que soit la mission que Dieu leur assigne, ils ne perdent pas une minute pour l’accomplir. Ils se tiennent bien droits, fermes et sereins. Ils possèdent des ailes pour se mouvoir, mais aussi des mains pour agir.

      Beaucoup de personnes donnent l’impression d’être rapides, mais en fait, ne sont pas très actives ; elles courent çà et là, mais ne font rien de concret : elles ont des « ailes », mais pas de « mains ». Quand les anges sont portés par leurs ailes, leurs mains accomplissent le devoir qui leur est assigné. Quel que soit le lieu où elles doivent accomplir leur service, elles s’y rendent sans détour.

      Quand nous nous dirigeons directement vers un but, nous allons de l’avant ; quand nous servons Dieu avec tout notre cœur, nous sommes plus efficaces dans notre tâche.

      Quand les animaux se déplaçaient, ils ne se tournaient pas çà et là. Ils ne commettaient aucune erreur, leur travail n’avait pas besoin d’être revu. Ils se dirigeaient directement, là où l'Esprit de Dieu leur avait commandé d’aller.

      Le prophète pouvait discerner cette vision, par la lumière qui émanait directement des créatures vivantes : leur aspect était comme les charbons ardents ; c’était des séraphins, ou des « flambeaux » : cela dénotait l'ardeur de leur amour envers Dieu, et leur zèle pour accomplir Son service.

      Nous pouvons tirer des leçons profitables de la description de tels sujets, même si nous nous ne pouvons pas en comprendre la totalité du sens. Sachons nous occuper des tâches qui se rapportent à notre devoir et à notre paix, laissons les choses « cachées » au Seigneur, à qui elles appartiennent.

      15 La Providence, représentée vraisemblablement ici par les roues, est à l’origine des divers changements de ce monde. Parfois le texte mentionne une roue spécifique, ou alors, il parle des autres en général ; dans tous les cas, le mouvement axial de ces roues est régulier et stable.

      Nous ne devons pas être découragés, face à l'adversité ; les « roues » divines « tournent » à la perfection et savent élever les hommes pieux au temps marqué, alors qu’elles abaissent ceux qui comptent sur leurs propres forces, alors qu’elles connaissent la prospérité : ils ne se doutent pas qu’elles peuvent tomber à tout moment.

      La roue (verset Ezéchiel 1:15) se trouve à côté des animaux ; les anges accomplissent les tâches de la Providence divine. L'esprit des animaux se trouvait dans les roues ; une seule et même Sagesse, une même Puissance, et la Sainteté parfaite de Dieu, guident et régissent les anges : ce sont elles qui dirigent les événements de ce monde, ici-bas.

      Chaque roue possédait quatre faces, dénotant ainsi que la Providence divine s'exerce de toutes parts. Remarquez la manière dont les roues de la Providence se déplacent : dans tous les cas, un visage est tourné vers vous. Leur aspect et leur déplacement montraient qu’une roue se trouvait toujours au milieu d'une autre roue ! Beaucoup d’aspects de la Providence nous paraissent bien impénétrables et inexplicables, cependant, Elle agit toujours en toute Sagesse, de la meilleure manière qui soit. Le mouvement de ces roues était régulier et constant. Elles se dirigeaient conformément à la volonté de l’Esprit, sans se retourner.

      Si nous suivions sans broncher, les conseils de l'Esprit, nous n’aurions jamais à nous repentir de notre conduite.

      Les dimensions des jantes de ces roues étaient si grandes qu’elles faisaient peur au prophète, quand elles étaient en mouvement. Le fait de considérer la dimension de l’Esprit divin devrait nous inciter à la crainte. Les roues étaient pleines d’yeux, tout autour d’elles. Tous les actes de la Providence sont dirigés par la Sagesse infinie de Dieu. Tous les événements sont contrôlés par les « yeux » du Seigneur, sachant discerner en tout lieu, le bien et le mal ; pour Dieu, il n’y a aucune place pour la chance ou le hasard. Au dessus de la tête des animaux se trouvait un ciel de cristal, à la fois merveilleux, mais aussi terrible. Ce que nous prenons pour un « nuage obscur », est en fait pour Dieu clair comme cristal : Il est capable de voir et de considérer tous les habitants de la terre.

      Quand les animaux s’arrêtaient, les ailes retombaient, afin que la voix de Dieu puisse être clairement entendue. La « voix » de la Providence sert à sensibiliser les oreilles des hommes, au message de la Parole de Dieu. Le « vacarme » de ce monde devrait ne pas couvrir notre attention, afin que nous soyons à l’écoute du message céleste ; car comment pourrons-nous nous échapper, si nous nous détournons de Celui qui nous parle des cieux ?

      26 Le Fils éternel, la deuxième personne de la trinité, est dénoté dans ce texte, sous l’apparence d’un homme. Le premier élément observé est un trône : c'est un trône de gloire, de grâce, de triomphe, de gouvernement, et de jugement.

      Il est encourageant de voir que ce trône, situé au-dessus du firmament, soit occupé par un Être ayant quand même une apparence humaine. Ce trône est entouré d’un arc-en-ciel, emblème caractéristique de l'alliance représentant la Miséricorde et l’Amour de Dieu, à l’égard de Son peuple.

      Le feu de la colère divine ravageait alors Jérusalem ; toutefois, des limites lui étaient dictées par le ciel : Dieu voyait l’arc en ciel et respectait l’engagement qu’Il avait fait à ce sujet (livre de le Genèse).

      Tout ce que le prophète vit dans ce chapitre devait le préparer à entendre la suite de la révélation divine. Quand il tomba sur son visage, il entendit la voix de Celui qui allait s’adresser à lui.

      Dieu se plait à enseigner celui qui est humble : que les pécheurs considèrent bien ce fait et s'humilient devant Lui !

      Que les croyants contemplent vraiment la Gloire du Seigneur, de sorte qu’ils puissent être graduellement renouvelés et changés en Son image, par Son Esprit !

      Ezéchiel 11

      Daniel 10

      10 À chaque fois que nous entrons en communion avec Dieu, il nous faut mesurer la distance infinie qui nous sépare de Sa Sainteté. Comment pouvons-nous, poussière et cendres que nous sommes, oser nous adresser au Seigneur de Gloire ? Il n'y a rien de plus efficace pour raffermir l'esprit languissant des saints, que l'assurance de la présence de l'Amour de Dieu. Dès l'instant où nous commençons à tourner nos regards languissants vers Dieu, ce dernier est alors prêt, dans Sa miséricorde, à nous rencontrer. Dieu est toujours prêt à écouter la prière. Quand l'ange a révélé au prophète les choses à venir, il s'opposait en fait aux décrets des rois perses, contre les juifs. Les anges sont souvent utilisés pour servir et administrer les projets divins, \\# Heb 1:14\\.

      Bien que beaucoup de persécutions aient été commises par les rois de Perse, à l'encontre les Juifs, Dieu l'ayant permis, beaucoup d'erreurs supplémentaires auraient été faites si Dieu ne les avait pas empêchées. Cela révèle maintenant davantage quels étaient les plans de Dieu, par le biais de ces prophéties ; nous sommes invités à méditer ce qui est écrit dans ces Paroles de Vérité, car elles concourent à nous apporter une paix éternelle. Alors que Satan et ses anges, ces mauvais conseillers, excitent les dirigeants de ce monde à nuire à l'église, nous pouvons nous réjouir de ce que Christ, notre Prince, avec tous Ses anges puissants, agit contre nos ennemis ; nous ne devons pas toutefois nous attendre à ce que beaucoup de personnes nous aident, en ce monde mauvais.

      Pourtant, au temps marqué, tout le Conseil de Dieu sera instauré ; que chacun puisse adresser cette prière : Seigneur Jésus, sois désormais notre Modèle de droiture, en qui nous puissions placer une confiance éternelle, durant notre vie, et après la mort, au jour de jugement, et pour l'éternité !

      Joël 2

      28 La promesse a commencé à s'accomplir au jour de la Pentecôte, quand le Saint-Esprit a été répandu ; elle s'est ensuite appliquée lorsque la grâce miraculeuse a été donnée à la fois aux Juifs et aux gentils.

      Les jugements de Dieu envers le monde pécheur n'auront réellement lieu qu'au temps de la fin, au dernier jour. Le fait de faire appel à Dieu suppose qu'on Le connaisse déjà, qu'on désire Le rencontrer, dépendre de Lui, et pour finir, qu'on Lui obéisse en toute sincérité.

      Seules ces personnes là seront délivrées au « grand jour », celles qui se sont détournées du péché pour aller vers Dieu, vers Christ, celles dont le cœur est porté vers les choses célestes.

      Jean 16

      7 Le départ de Christ était nécessaire pour permettre la venue du Saint-Esprit, le « Consolateur ». L’arrivée de l'Esprit devait faire suite à la mort de Christ.

      La nature humaine contraignait le Seigneur à n’être qu'en un lieu à la fois, alors que Son Esprit est partout, en tous lieux, en tous temps, là où deux ou trois sont assemblés en Son nom. Il faut remarquer dans ce texte la fonction de l'Esprit, qui est premièrement de réprouver, ou de convaincre. L'œuvre de conviction est en effet le rôle du Saint-Esprit : il accomplit cette tâche avec efficacité, et Lui seul peut le faire.

      La méthode adoptée par le Saint-Esprit consiste d'abord à convaincre, puis, à consoler. L'Esprit allait convaincre le monde du péché ; Il n’allait pas se contenter de lui en parler simplement. L'Esprit convainc du péché commis, de la faute, de la folie et de la laideur morale qui en résulte : par lui nous sommes rendus odieux aux yeux de Dieu ; le Saint-Esprit nous révèle aussi la source du péché : notre nature corrompue ; Il nous montre enfin la résultante de nos fautes : la mort.

      Le Saint-Esprit prouve que tout le monde est coupable devant Dieu. Il convainc le monde de son besoin de justice et que Jésus de Nazareth est le Christ, Celui qui est plein de vertus. L’Esprit nous révèle aussi la Justice de Christ, qui nous est accordée pour notre justification et notre salut. Il montre à chacun comment l’obtenir et comment il est possible d'être rendu justes aux yeux de Dieu.

      L'ascension de Christ prouve que la « rançon », Sa mort à la croix, a été acceptée ; la Justice divine a été satisfaite, pour le bénéfice des croyants ! L'Esprit convainc aussi de jugement ; le prince de ce monde est déjà jugé. Tout sera parfait quand le pouvoir de Satan sera brisé : c’est lui qui est à l’origine de tout mal. Le fait que cet ennemi soit subjugué par Christ, doit nous mettre en confiance : aucune autre puissance ne peut tenir devant Lui !

      L'Esprit nous convainc aussi de l’imminence du jour du jugement. La venue de l'Esprit allait être un soutien ineffable pour les disciples. Le Saint-Esprit est notre Guide, non seulement pour nous montrer le chemin, mais pour « marcher » avec nous : Il nous aide continuellement et nous influence. Le fait de savoir que nous sommes conduits dans la Vérité a beaucoup de portée bienfaisante : cela ne consiste pas simplement d'en avoir la notion intellectuelle, mais d'en ressentir le « goût spirituel » et la saveur, avec toute la puissance qui en résulte dans notre cœur.

      L'Esprit nous enseignera toute la vérité, et ne cachera rien qui puisse nous être avantageux : Il nous révèlera le futur. Tous les dons et les grâces de l'Esprit, toute la prédication, et les écrits des apôtres, sont sous Son influence ; les miracles des diverses langues mentionnées dans les Actes ont été opérés pour la gloire de Christ.

      Il incombe à chacun de se demander si le Saint-Esprit a commencé une « bonne œuvre » dans son cœur. Sans une claire constatation de notre culpabilité, avec le danger qui en résulte, nous ne pourrons jamais comprendre la valeur du salut de Christ ; quand nous serons amenés à connaître réellement le fond de notre cœur, nous commencerons alors à découvrir la valeur de l’œuvre de notre Rédempteur. Si nous priions davantage, en dépendant entièrement du Saint-Esprit, nous devrions avoir une vue plus complète de notre Sauveur, et aurions plus d’affection pour Lui !

      Jean 18

      Actes 9

      10 Une bonne œuvre a commencé dans le cœur de Saul quand, venant aux pieds de Christ il s’exprima par ces paroles : « Seigneur, que veux-tu que je fasse » ? Jamais Christ n'a abandonné celui qui s'adresse à Lui de cette manière. Voilà désormais Paul qui prie, ce pharisien orgueilleux, cet oppresseur impitoyable, ce blasphémateur audacieux !

      Il peut en être encore ainsi, maintenant, avec l'incroyant orgueilleux, ou le pécheur abandonné. Quelle heureuse nouvelle pour tous ceux qui comprennent la nature et la puissance de la prière : le pécheur contrit peut recevoir les bénédictions du salut !

      Saul allait désormais commencer à prier d'une manière différente : auparavant il récitait ses prières, maintenant, il prie avec ferveur ! La Grâce régénératrice dispose l’âme à prier ; de même que l’on ne peut trouver un homme vivant qui ne respire pas, on ne peut rencontrer un véritable chrétien qui ne prie pas.

      Cependant, même des disciples éminents, tel Ananias, ont quelquefois affiché une allure hésitante, face aux ordres du Seigneur. Mais ce Dernier, dans Sa Gloire, nous permet de surpasser nos « attentes frileuses » : Il nous montre que certains peuvent devenir de véritables « vases de Sa Miséricorde », alors que nous aurions tendance à les considérer comme des objets de Sa vengeance...

      L'enseignement du Saint-Esprit pallie à notre ignorance et à notre mauvaise compréhension de tout ce qui touche le domaine spirituel ; le pécheur devient alors une nouvelle créature, et s'efforce de recommander le Sauveur, le Fils de Dieu, à ses anciens compagnons !

      Actes 18

      Actes 22

      Actes 23

      Actes 26

      1 Corinthiens 6

      12 Certains, parmi les Corinthiens, semblaient prêts à raisonner ainsi : « tout m'est permis ».

      Paul s'oppose à cette vanité dangereuse. Il y a une certaine « liberté », (l’esclavage du péché), de laquelle Christ nous a libérés : nous devons tenir fermes ainsi. Cependant, il est certain qu'un chrétien ne peut se livrer à la servitude d'un quelconque appétit corporel : son corps appartient au Seigneur ; il doit être un « instrument de justice », tendant à la sainteté : il ne doit jamais être en conséquence, une occasion de chute.

      Quand Jésus-Christ a été ressuscité des morts, Son corps fut glorifié ; il en sera de même pour le nôtre, quand nous serons, à notre tour, élevés vers le ciel.

      L'espérance de cette gloire, lors de la résurrection, doit empêcher les chrétiens de déshonorer leurs corps, par de vaines convoitises charnelles. Si notre âme est unie à Christ, par la foi, tout notre être est devenu membre de Son corps spirituel.

      Certains vices peuvent être combattus par la volonté ; celui qui est mentionné dans ce texte, la fornication, ne peut être vaincu que par la fuite. De nombreuses personnes subissent les conséquences de ce dérèglement, sous ses diverses formes. Ses effets n’atteignent pas seulement le corps, mais bien souvent l'esprit...

      Nos corps ont été rachetés d'une condamnation méritée et de l’esclavage du péché, par le sacrifice expiatoire de Christ. Nous devons rester purs, tels des « vases » convenant parfaitement à l'usage de notre Maître. Étant unis à Christ d'un même esprit, et rachetés à un prix inestimable, les croyants doivent considérer qu’ils appartiennent totalement au Seigneur.

      Puissions-nous consacrer toute notre vie à glorifier Dieu avec notre corps et notre esprit : tous deux lui appartiennent !

      1 Corinthiens 10

      23 Dans certains cas, les chrétiens pouvaient manger ce qui avait été offert à des idoles, sans commettre de péché. Par exemple, lorsque la viande, à l’origine, dédiée à un sacrificateur, était vendue au marché, en tant que nourriture ordinaire. Aujourd’hui, le chrétien, dans le choix de sa nourriture, ne doit pas considérer ce qui est autorisé ou non par certaines religions, mais respecter toute opportunité, en vue d’édifier les autres : le christianisme n'interdit en aucune manière, les marques d’amitié ou de courtoisie envers quelqu'un, même si ce dernier est différent de nous, quant à ses pratiques religieuses. Par contre, le même chrétien ne doit pas, sous le même motif, participer activement aux différentes fêtes religieuses idolâtres.

      Selon l'apôtre Paul, les chrétiens doivent veiller à ne pas user de ce genre de liberté pour blesser certaines personnes, ou aller à l’encontre de leurs intérêts.

      En ce qui concerne notre nourriture, notre boisson, et même tous nos actes, recherchons premièrement la Gloire de Dieu, en accomplissant ce qui Lui plaît et en L'honorant. C’est le but de notre piété : cela doit nous conduire à respecter toutes les ordonnances divines.

      Un esprit saint, paisible, et bienveillant, désarmera les plus grands ennemis !

      2 Corinthiens 8

      10 Les bonnes intentions ressemblent par certains côtés, à des bourgeons ou des fleurs : nous avons plaisir à les regarder, dans l'espoir d’en récolter de bons fruits ; elles sont toutefois vaines et ne signifient rien, quand aucune bonne œuvre ne s’ensuit...

      Les bonnes initiatives sont déjà une chose appréciable, mais nous en perdons tout le bénéfice, si aucune persévérance ne les accompagne. Quand les hommes, suivant leurs capacités, ne cherchent qu’à accomplir leur devoir et qu’à exercer la bonté, Dieu ne les repousse pas.

      L'Écriture sainte ne justifiera jamais ceux qui pensent que les œuvres charitables ou que les bonnes intentions, associées à un esprit bien disposé, permettent d’acquérir le salut. La Providence offre à certains des agréments ici-bas, alors qu’à d'autres, Elle leur fait subir l’épreuve, de sorte que les premiers peuvent aider ceux qui sont dans le besoin.

      La volonté divine, nous dicte de nous aider mutuellement, afin qu’il y ait en quelque sorte, une certaine compensation des inégalités ; il ne s'agit pas d'un nivellement qui détruirait toute différence de situation, car en de tels cas, la charité ne pourrait plus être exercée.

      Nous devrions tous nous sentir concernés par ce sujet, pour soulager ceux qui sont dans le besoin. L'exemple est montré lors de la distribution de la manne dans le désert Exode 16:18. Ceux qui disposent de nombreux biens en ce monde, n'ont finalement guère plus que la nourriture et le vêtement, alors que ceux qui ne parviennent à vivre qu’avec le strict nécessaire, mais dans le contentement, ne manquent finalement de rien...

      2 Corinthiens 11

      16 La pratique et le devoir des chrétiens consistent à s'humilier, en toute obéissance, suivant l'ordre et l'exemple du Seigneur ; cependant, une certaine circonspection doit être observée dans notre témoignage, lorsque nous annonçons ce que Dieu à accompli pour nous, en nous, et par nous.

      Il est indubitable que Paul fait ici référence aux faits qui ont révélé le caractère des faux apôtres. Il est étonnant de voir comment de tels hommes asservissent leurs partisans, comment ils les dominent, même en leurs faisant parfois subir certains affronts...

      22 L'apôtre rend compte de son ministère et de ses souffrances ; il les rapporte sans fierté, ni vaine gloire, mais pour honorer Dieu, Celui qui lui a permis de tant souffrir pour la cause de Christ ; Paul dénonce la pertinence des faux apôtres, qui essayèrent de l'amoindrir et de clamer l’inutilité de son travail.

      L’apôtre nous émeut, en soulignant les dangers qu’il a encourus, ses épreuves, et ses souffrances ; il nous invite à observer sa patience, sa persévérance, son assiduité, sa bonne humeur, et son utilité, au milieu de toutes ces querelles.

      Nous ne pouvons que nous humilier, nous qui recherchons le faste et la suffisance de ce monde, quand nous voyons les épreuves supportées par l’apôtre Paul. Notre assiduité et notre extrême diligence paraissent indignes, comparées aux siennes ; nos difficultés et différents problèmes peuvent être à peine soulignés, quand nous voyons ce qu’il a supporté !

      Il est profitable de nous enquérir si oui ou non nous sommes vraiment partisans de Christ. Étudions dans ce texte la patience, de Paul, son courage, et sa réelle confiance en Dieu. Tendons également à « délaisser » notre égocentrisme...

      Nous devrions davantage nous attacher à la Vérité, à chercher la présence de Dieu, porter tout à la gloire du Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui est béni à jamais !

      2 Corinthiens 12

      1

      Les révélations de l'apôtre Paul. (2 Corinthiens 12:1-6)
      Ce qui a contribué à son avantage spirituel. (2 Corinthiens 12:7-10)
      Les qualités d'un apôtre existaient vraiment en lui. Son but : faire une visite aux Corinthiens ; il exprime toutefois sa crainte de devoir être sévère avec quelques-uns. (2 Corinthiens 12:11-21)

      Il ne peut pas y avoir de doute : l'apôtre parle bien de lui-même dans ce texte. Soit les éléments célestes lui ont été présentés ici bas, alors qu’il était en extase, comme au temps des prophètes autrefois, soit son âme a été séparée du corps, pour un temps, pour être élevée dans le ciel ; il se peut même qu'il soit monté, corps et âme, dans le paradis : en fait, il ne savait pas lui-même ce qui s’était passé vraiment.

      Nous ne sommes pas capables, (ou il ne nous est peut-être pas permis de le savoir), de connaître les détails de cet endroit, rempli de la gloire divine. Paul n'a pas tenté de nous décrire ce qu'il a entendu, mais il a placé en avant la doctrine de Christ. C'est sur ce Dernier, ce Fondement, que l'Église est construite, et c'est sur Lui que nous devons bâtir notre foi et notre espérance.

      Tandis que ce texte nous invite à affermir notre attente de la gloire céleste qui nous sera révélée, nous devons nous satisfaire des méthodes habituelles d'érudition de la Vérité divine.

      7 Dans ce texte, l'apôtre, compte tenu des visions et des révélations qu'il avait reçues précédemment, fait état de la méthode entreprise par Dieu, pour le garder en toute humilité, et le prévenir de toute tentation de s’enorgueillir.

      Il ne nous est pas dit en quoi consistait cette « épine dans la chair » ; il s’agissait peut-être d’un grave problème, ou d’une grande tentation... Mais Dieu accorde souvent le bien par le biais de la souffrance : les reproches que peuvent nous adresser nos adversaires nous aident à nous garder de toute fierté. Si Dieu nous aime, Il nous évitera d'être exalté au-delà de toute mesure ; les fardeaux de toute nature sont ordonnés pour combattre la fierté spirituelle.

      Le texte nous déclare que cette « épine dans la chair » a été envoyée, à titre maléfique, par un ange de Satan ; mais Dieu, Celui qui a permis d’éprouver l’apôtre, l'a « remaniée », pour devenir finalement le bien de Paul.

      La prière est un « onguent » pour chaque plaie, un remède pour chaque maladie ; quand nous sommes affligés par des « épines » dans la chair, nous devons nous consacrer à la prière. Si une réponse n'est pas accordée dans l’immédiat, ou peu après, continuons à prier !

      Les épreuves nous sont envoyées par la Providence pour nous apprendre à prier ; si elles persistent, c’est dans le but de nous apprendre à poursuivre cette prière. Quoique Dieu accepte la prière de la foi, Il n'accorde pas toujours ce qui est demandé : alors qu'Il exauce parfois dans le courroux, Il refuse aussi dans Son Amour. Quand le Seigneur n’éloigne pas de nous les problèmes, ni les tentations, Il nous accorde cependant Sa grâce toute suffisante, de sorte que nous n'avons aucune raison de nous plaindre ! La Grâce manifeste la clémence de Dieu à notre égard ; c'est suffisant pour nous éclairer, nous animer, nous fortifier et nous réconforter dans les détresses et les afflictions.

      La force du Seigneur est parfaitement adaptée à notre faiblesse. Sa Grâce est ainsi manifestée et magnifiée ! Quand nous nous sentons faibles, c'est alors que nous sommes forts, dans la Grâce de notre Seigneur Jésus-Christ ; quand nous ressentons vraiment cette faiblesse, allons à Christ, pour recevoir Sa force et découvrir cette abondance divine, de Puissance et de Grâce !

      11 Nous devons nous efforcer de garder une bonne réputation, celle dont jouissent les hommes pieux. Nous sommes particulièrement redevables à ceux qui nous ont accordés des bienfaits spirituels ; nous devons les considérer comme des « instruments » dans la main de Dieu, pleine de bonté à notre égard.

      Ce texte nous rapporte un exemple du comportement de l'apôtre et de ses intentions bienveillantes, à l’égard des Corinthiens ; ceci nous permet de voir le type parfait du fidèle serviteur de Dieu, au service de l'Évangile. La devise et le but de Paul, consistaient à exercer la bonté.

      Remarquons dans ce passage, la présence commune de plusieurs péchés parmi ceux qui professaient la piété. Les chutes et les méfaits abaissent un ministre de l'Évangile ; Dieu utilise parfois ce procédé pour humilier les orgueilleux.

      Ces différents versets montrent à quel point les « excès » de ces faux docteurs ont égaré leurs adeptes. Qu’il est douloureux de constater de tels maux parmi ceux qui enseignent l'Évangile ! Il en est hélas encore ainsi, comme ce fut le cas, trop souvent, du temps des apôtres...

      Galates 1

      Galates 2

      Ephésiens 3

      1 Jean 5

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