La principale transgression que commirent les rois
qui précédèrent Ozias, fut l'abandon du temple de l'Éternel,
avec, en plus, le fait d'avoir fait fumer de l'encens sur des
autels idolâtres. Mais le grand péché que commit ce roi fut
d'entrer dans le lieu Saint et de vouloir essayer de brûler,
lui aussi, de l'encens sur l'autel de l'Éternel.Remarquez combien il est difficile d'éviter de tomber dans
les pièges du péché, sans risquer d'encourir de grands risques.
L'orgueil d'Ozias fut à l'origine de son péché ; ce genre de
sentiment, qui engendre la convoitise, causa la ruine de ce
roi.
Au lieu de louer le Nom de Dieu, en Le remerciant pour la Grâce
qui lui avait été octroyée durant son règne, le cœur du roi
s'enfla d'orgueil, ce qui le mena à sa perte. La prétention du
cœur humain pousse les hommes à l'égarement, leur faisant
chercher à atteindre des buts interdits, qui leur sont
d'ailleurs, tout à fait inaccessibles.
Nos louanges, « l'encens » de nos prières, doivent être, par la
foi, déposées entre les mains de notre Seigneur-Jésus, le
Souverain Sacrificateur de notre vie spirituelle, sinon, nous ne
devrons pas nous attendre à être acceptés par Dieu,
Apocalypse 8:3.
Malgré le fait qu'Ozias s'efforçât de rester en compagnie des
sacrificateurs, il ne pouvait pas se présenter ainsi devant le
Créateur. Il fut puni pour sa transgression : il resta lépreux
jusqu'à sa mort, exclu de la société. Cette punition était une
véritable conséquence de son péché, tel un miroir reflétant la
faute du roi. L'orgueil fut la base de sa transgression, et
Dieu l'humilia en le déshonorant.
Ceux qui convoitent des honneurs malsains, se voient finalement
confisquer par le ciel tout ce qu'ils possèdent. Adam, en
prenant le fruit de l'arbre de la connaissance, ce qui lui
avait été défendu par Dieu, excluait toute possibilité de
pouvoir accéder à l'arbre de vie. Que tous ceux qui lisent les
ordonnances divines, puissent dire : « l'Éternel est juste » !
Quand le Seigneur juge bon de mettre de côté, les hommes
prospères et utiles, tels des « vases usagés », et qu'Il en
élève d'autres pour venir à leur place, les premiers peuvent se
préparer à renoncer à tous les attraits du monde, en utilisant
le temps qui leur reste à vivre, à préparer leur destinée dans
l'au-delà.
On peut les réduire à trois espèces :
1° des tentations purement spirituelles et morales ;
2° les souffrances qu'occasionnaient à l'apôtre l'inimitié de ses adversaires, ou, en général, les épreuves de son apostolat ;
3° des infirmités corporelles. Ceci est ce qu'il y a de plus probable.
Les termes dont se sert l'apôtre expriment l'indicible douleur de son épreuve, mais n'en indiquent pas clairement la nature. Le mot que nous traduisons par une écharde désigne tout corps muni d'une pointe propre à percer, à déchirer, comme un pieu, une lance, les clous d'une croix, la croix elle-même. Cette cause de souffrance étant dans la chair, il est probable que c'était quelque infirmité corporelle très douloureuse, très humiliante. (Comparer Galates 4.14)
Enfin, cette épreuve était pour l'apôtre une source de tentation spirituelle (comme le sont toutes les épreuves), puisqu'il la désigne encore par ces mots : un ange de Satan, (comparez Matthieu 25.41) un envoyé, un serviteur du démon, par où il faut entendre l'épreuve elle-même, devenant, dans la main de l'ennemi, un instrument de tentation. Souffleter est pris figurément pour maltraiter, humilier, insulter.
- Que les voies de Dieu sont merveilleuses et pleines de contradictions aux yeux de la sagesse humaine ! D'une part, il élève son fidèle serviteur jusqu'au troisième ciel, et d'un autre côté, il l'abaisse jusqu'à un opprobre sans nom, afin de le préserver d'un mal plus grand encore, l'orgueil ! Si Paul avait besoin d'un tel remède pour être préservé de ce danger, qui se croira en sûreté ?
Il ne nous est pas dit en quoi consistait cette « épine dans la chair » ; il s’agissait peut-être d’un grave problème, ou d’une grande tentation... Mais Dieu accorde souvent le bien par le biais de la souffrance : les reproches que peuvent nous adresser nos adversaires nous aident à nous garder de toute fierté. Si Dieu nous aime, Il nous évitera d'être exalté au-delà de toute mesure ; les fardeaux de toute nature sont ordonnés pour combattre la fierté spirituelle.
Le texte nous déclare que cette « épine dans la chair » a été envoyée, à titre maléfique, par un ange de Satan ; mais Dieu, Celui qui a permis d’éprouver l’apôtre, l'a « remaniée », pour devenir finalement le bien de Paul.
La prière est un « onguent » pour chaque plaie, un remède pour chaque maladie ; quand nous sommes affligés par des « épines » dans la chair, nous devons nous consacrer à la prière. Si une réponse n'est pas accordée dans l’immédiat, ou peu après, continuons à prier !
Les épreuves nous sont envoyées par la Providence pour nous apprendre à prier ; si elles persistent, c’est dans le but de nous apprendre à poursuivre cette prière. Quoique Dieu accepte la prière de la foi, Il n'accorde pas toujours ce qui est demandé : alors qu'Il exauce parfois dans le courroux, Il refuse aussi dans Son Amour. Quand le Seigneur n’éloigne pas de nous les problèmes, ni les tentations, Il nous accorde cependant Sa grâce toute suffisante, de sorte que nous n'avons aucune raison de nous plaindre ! La Grâce manifeste la clémence de Dieu à notre égard ; c'est suffisant pour nous éclairer, nous animer, nous fortifier et nous réconforter dans les détresses et les afflictions.
La force du Seigneur est parfaitement adaptée à notre faiblesse. Sa Grâce est ainsi manifestée et magnifiée ! Quand nous nous sentons faibles, c'est alors que nous sommes forts, dans la Grâce de notre Seigneur Jésus-Christ ; quand nous ressentons vraiment cette faiblesse, allons à Christ, pour recevoir Sa force et découvrir cette abondance divine, de Puissance et de Grâce !