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2 Rois 10

    • 1

      1 Ă  14 Le massacre.de la famille de Joram et de celle d'Achazia.

      1 Ă  11 La famille de Joram.

      Soixante-dix fils d'Achab : fils et petits-fils, car une partie d'entre eux devaient être les fils de Joram, d'après l'expression votre maître (verset 3) et par le fait que c'étaient en général de jeunes enfants, puisqu'ils étaient élevés dans des maisons privées à Samarie.

      Aux chefs : d'après le verset 5, le préfet du palais et celui de la ville.

      De Jizréel. Il y a ici une faute de texte évidente, car il ne peut s'agir, d'après ce qui suit, que des chefs de Samarie. On explique cette faute d'une manière plausible par le fait que le mot Jizréel a quelque analogie avec le mot ir, signifiant ville (ce serait Samarie), et la préposition el signifiant à. Le vrai texte élait donc : Et les envoya à Samarie, aux chefs de la ville et aux Anciens et aux tuteurs.

      Il y a littéralement : Tuteurs d'Achab. C'étaient des personnes considérables de Samarie auxquelles les jeunes princes avaient été confiés par Achab ; comparez 2Chroniques 11.23, pour les fils de Roboam.

      2

      Et maintenant. Nous n'avons ici que le passage essentiel de la lettre. Il renferme un défi : Vous avez des troupes à votre disposition ; armez-vous contre moi, si vous voulez mettre sur le trône un des fils de Joram ; sinon, soumettez-vous ! C'est assez dire qu'il est prêt à les attaquer au besoin avec toutes ses forces, s'ils résistent. Jéhu se montre ici aussi habile que décidé.

      4

      La nouvelle de la mort des deux rois Joram et Achazia les avait remplis de terreur. Ils renoncent Ă  faire opposition Ă  JĂ©hu.

      6

      Une seconde lettre. Pourquoi, au lieu de se rendre lui-même à Samarie, écrit-il de nouveau ? Son but ressort des versets 9 et 10 ; il veut donner à l'acte cruel qu'il va demander aux Anciens de Samarie l'apparence d'être leur fait et non point le sien. C'est dans ce but également qu'il ne leur donne pour exécuter son ordre que vingt-quatre heures, ou plutôt en réalité quelques heures seulement ; car comme il y a de Jizréel à Samarie une distance de 36 km, il fallait compter plus d'un jour pour le voyage du messager et pour le retour de ceux qui apporteraient les têtes, ce qui ne laissait que peu d'heures aux Anciens de Samarie pour se décider et obéir.

      Or les fils du roi... Ces mots, qui semblent inutiles après le verset 1, font comprendre comment, malgré leur grand nombre, on put mettre immédiatement la main sur eux tous.

      8

      A l'entrée de la porte : là où le peuple se rassemblait et pouvait les voir.

      9

      Vous êtes justes ! : Vous donnerez à chacun sa part : mon fait, c'est le meurtre du roi, comme c'était mon devoir ; mais aux Anciens de Samarie revient le meurtre de tous ces princes. En réalité, c'est l'Eternel qui a agi par eux pour accomplir le jugement dont il avait menacé Achab. Jéhu fait ainsi de ce massacre qu'il a provoqué lui-même, un argument, aux yeux du peuple qui ignore le rôle qu'il a joué en cela, en faveur de la révolution qu'il vient d'accomplir. C'est un stratagème habile, mais odieux.

      11

      Tous ses grands, peut-être même ceux qui venaient de tuer les jeunes princes qui leur avaient été confiés.

      12

      12 Ă  14 La famille d'Achazia.

      Après avoir ajouté de son chef au meurtre de Joram celui d'Achazia, Jéhu ajoute maintenant au massacre des fils de Joram celui des fils d'Achazia. Ces jeunes princes allaient à Jizréel pour se réjouir à la cour du roi Joram, dont ils ignoraient la mort, aussi bien que celle d'Achazia.

      13

      Frères d'Achazia. Cette expression soulève une difficulté ; car 2Chroniques 21.17 raconte que tous les frères d'Achazia avaient été emmenés en captivité par les Philistins et les Arabes. De là vient probablement la correction : les fils des frères d'Achazia, 2Chroniques 22.8. Les frères d'Achazia pourraient en effet avoir eu des enfants avant d'être emmenés en captivité. Cependant il ne serait pas impossible non plus qu'ils eussent été eux-mêmes relâchés plus tard et fussent mentionnés ici. On peut aussi entendre le terme de frères dans le sens de parents qu'il a souvent, ou de demi-frères, fils illégitimes de Joram.

      Les fils du roi et les fils de la reine-mère : du roi Joram et de Jézabel ; ceux donc qui venaient d'être massacrés à Samarie. Seulement les princes de Juda, ayant laissé Samarie sur leur gauche, ignoraient ce meurtre. Peut-être Jéhu voulait-il, par ce nouveau massacre, prévenir une vengeance du meurtre d'Achazia de la part de ceux qui auraient pu être des prétendants au trône de Juda. En tout cas il voulait extirper autant que possible la parenté mâle d'Achab.

      Près du puits. C'était sans doute le puits qui faisait de ce lieu le rendez-vous des bergers.

      15

      15 à 30 Premières mesures de Jéhu.

      Jonadab, fils de Récab : peut-être le même que celui dont il est parlé Jérémie 35.6,8, qui avait organisé sa famille en une sorte de congrégation à la fois naziréenne et nomade, afin de la mettre à l'abri de la corruption de la vie des villes. En effet, il avait interdit à ses descendants l'usage du vin et leur avait recommandé la vie nomade à perpétuité. On voit par notre passage qu'il était un zélé adorateur de l'Eternel.

      Jéhu le fit monter. Par cette marque d'intimité Jéhu veut s'assurer le concours de cet homme considérable et de toute sa tribu.

      17

      Ainsi fut balayée, comme par un ouragan, la dynastie d'Omri qui avait gouverné le royaume du nord pendant 46 ans. Au point de vue extérieur, elle n'avait pas été sans grandeur, ne fût-ce que par la fondation de Samarie ; mais son influence religieuse avait été pernicieuse : l'idolâtrie avait été introduite sous sa forme la plus criminelle.

      18

      Afin d'abolir radicalement le culte de Baal en Israël, Jéhu a de nouveau recours à une perfidie odieuse. Il feint de se ranger à l'adoration des faux dieux et invite tous les participants de leur culte, dans le pays tout entier, à une fête solennelle à Samarie.

      21

      La maison de Baal : le temple qu'Achab avait fait bâtir à l'honneur de ce Dieu (1Rois 16.32).

      22

      Ces costumes particuliers étaient destinés à les signaler aux soldats chargés de les massacrer. Ce vestiaire, qui renfermait la provision des vêtements de fête (que l'on distribue aux invités en Orient), était probablement celui du temple, plutôt que celui du palais, en raison de la relation avec le verset 21.

      23

      Avec Jonadab. La présence de Jonadab est expliquée par le verset 16 : Sois témoin...

      Cherchez bien et voyez. Il se donné l'air de vouloir exclure, comme des profanes, les serviteurs de l'Eternel ; en réalité il voulait par là les mettre à l'abri du massacre qui allait avoir lieu.

      25

      Quand on eut achevé... On entend ordinairement : de présenter l'holocauste. Cependant il vaut mieux entendre ce mot de la préparation de l'holocauste ; car il est peu probable que Jéhu et Jonadab eussent poussé l'hypocrisie jusqu'à offrir réellement l'holocauste à Baal. Ce fut au moment où allait être offert le sacrifice qu'eut lieu l'immolation des adorateurs de Baal.

      Les coureurs composaient, avec les officiers, la garde du corps royale. Tite-Live appelle les soldats de la garde de Romulus les rapides. C'était de l'infanterie légère, des voltigeurs ; voir 1Rois 1.5.

      L'édifice de la maison de Baal, littéralement : la ville ou la tour de la maison. Le mot Ir, ville, signifie étymologiquement tour où l'on veille. Il y avait en dedans du parvis un lieu spécial, semblable au Lieu très saint du temple de Jérusalem, particulièrement fermé et gardé, peut-être plus élevé que le parvis. C'est là que se trouvait la principale statue du dieu.

      26

      Les statues, de moindre valeur : les colonnes solaires d'Esaïe 17.8 ; elles étaient en bois et furent brûlées.

      27

      La statue : la principale statue, qui était en pierre et qui fut mise en pièces. Un historien païen décrit ainsi la statue de Baal : Baal était représenté sous la forme d'un homme qui marche tenant en mains un sceptre, un poignard et une hache, symboles de sa puissance.

      Cloaque, proprement : latrines.

      Jusqu à ce jour : l'auteur de ce récit écrivait donc vraisemblablement avant la ruine de Samarie en 722.

      29

      29 et 30 Jéhu avait mis fin au culte de Baal ; mais il avait le même intérêt qu'avait eu Jéroboam, à empêcher son peuple de retourner à Jérusalem. De là le juste milieu qu'il crut devoir suivre. C'est ce qui lui attira un témoignage et de satisfaction et de mécontentement de la part de Dieu ; ce témoignage lui fut rendu par un prophète.

      Quatrième génération : voir 15.12. La violence de la réaction dont il fut l'auteur s'explique jusqu'à un certain point par l'opposition tyrannique qu'avait exercées sur Israël la famille d'Achab ; mais les moyens dont il se servit pour exécuter le châtiment que Dieu avait décrété sur cette famille, restent à sa charge.

      31

      31 à 35 Jugement général sur le règne de Jéhu.

      Ne prit pas garde... Cette appréciation s'écarte de la formule stéréotypée, employée pour caractériser les autres règnes. Jéhu était dans une position difficile, qui exigeait de sa part une grande vigilance et une grande droiture, parce qu'il était pressé d'un côté par son attachement à l'Eternel et de l'autre par les exigences de sa position politique.

      32

      Entamer. Avec le premier verset de notre livre avaient commencé les révoltes des pays voisins soumis depuis David à Israël ; ici commencent à se produire les brèches faites au territoire même des Israélites.

      Sur toute la frontière d'Israël, c'est-à-dire sur celles de l'est et du nord, la mer et Juda formant les deux autres. C'est maintenant que vont se produire les actes de cruauté qu'Elisée avait annoncés à l'avance lorsqu'il avait appelé Hazaël à la royauté (8.12).

      33

      Tout le pays de Galaad : le pays qui s'étend et au sud et immédiatement au nord du Jabbok (Deutéronome 3.10). Gad, qui occupait le centre de ce vaste territoire, est nommé en premier. Là se trouvait Ramoth, le point le plus disputé entre les deux peuples ennemis. La prise de cette ville par les Syriens entraîna d'abord la conquête de Gad tout entier, après quoi Ruben, au sud, et Manassé, au nord, furent également occupés. Sur Aroër, voir Deutéronome 2.36, note, et sur l'Arnon, Nombres 21.13, note.

      Et Galaad et Basan. Les mots : et Galaad, ont le sens de : ainsi donc Galaad. Puis à cette immense perte vint s'ajouter, comme conséquence inévitable, celle de Basan (Deutéronome 3.10, note), au nord et à l'est de la Palestine, plus rapproché de Damas et plus éloigné de Samarie. Les deux rois d'Israël et de Juda, Joram et Achazia, ainsi que Jéhu lui-même, avaient commis la faute de s'éloigner de Ramoth, qui était le principal boulevard de cette contrée, et l'avaient ainsi livrée en proie à l'ennemi.

      35

      Joachaz : voir 13.1.

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